Comment faire lorsqu'un parent n'accepte pas ?

[manu]

Tu me prend pour un objet.
Tu communique que par les mots.
Ok tu es autiste.

C'est drôle, on dirait ces scénarios où l'intention de l'auteur transparaît dans la façon dont c'est monté, a partir de la démonstration pour en faire une histoire.
Il faut probablement l'avoir vécu pour trouver ça crédible.

[Soraan]

J'ai du mal à comprendre ce que tu veux dire, Manu, enfin qui est censé représenter l'auteur.

Sinon, on a fait un récapitulatif de mes retards, ce que qu'elle avait fait qui était très adapté tout en en étant inconsciente, des malentendus qu'on avait eu et de ce que c'était en fait, du fait qu'elle était p-e dans le phénotype élargi, etc. C'était super parce qu'on a pu voir toutes les deux qu'en fait elle avait fait des choses vraiment bien sans le savoir, mais que c'était passé inaperçu du coup (enfin presque), que pratiquement tout dans le détail avait été mal interprété. C'est assez dingue de tout regarder d'un autre oeil et de comprendre plein de trucs de ce fait.

Elle m'a aussi dit qu'une demoiselle (TheAnMish sur Ut*be) avait vraiment eu une scolarité très proche de la mienne, à un point troublant. Après, il y a aussi toutes les choses les + inquiétantes (crises, tours de cour, foncer dans les choses pendant 30 mn en boucle en bifurquant au dernier moment, se mordre tout le temps, se frapper la tête contre les murs, etc) que les profs n'ont pas transmis/vu mais que les élèves de l'époque me disent en ce moment avoir remarqué...
Mais c'est déjà cool de voir que ce qu'elle a elle-même vu n'est pas que superficiel, de ses propres dires.

[Benoit]

^{J'avais juste tenté de soulever le non-sens sous jacent dans l'idée d'utiliser la maïeutique sur ta propre mère (cf. l'étymologie, tout-ça).}

[Soraan]

Oui faire "accoucher" sa propre mère c'est un peu paradoxalement comique

[meï]

ça semble plutot sur une bonne voie tout ça, Soraan!...

[manu]

J'ai du mal à comprendre ce que tu veux dire, Manu, enfin qui est censé représenter l'auteur.

C'est que j'ai du mal a comprendre aussi.

J'arrive pas a imaginer une psy qui ne peut accepter l'autisme mais qui décrit un comportement de la façon dont c'est enseigné en psychologie justement, avant de dire oui c'est ça.

Tu comprends mieux pourquoi ça me fait l’effet d'une histoire scénarisé?
Ça te choque pas toi?

[Soraan]

Elle est psychanalyste, elle n'a pas fait d'études. Elle a énormément travaillé mais jamais sur l'autisme avant que je lui en parle.

Comme il n'était pas nécessaire d'avoir fait des études pour le devenir (du moins à l'époque), ça ne me choque pas, non.

[manu]

Ha mais oui mais tu dis plus haut dans ce sujet ou ailleurs a peut près "elle est psy elle devrait comprendre" voir elle refuse de voir, sous entendu a peut près "déni".

Où j'ai mal lu ou ces propos là son illégitime de ta part alors.


La psychanalyse complètement détaché des connaissances psychologique ça existe toujours, en france dans le quatrième groupe il me semble.
L'idée c'est grosso modo celui qui ne se confond plus avec l'autre est apte a être un support pour le suivant pour y arriver lui aussi. (on dit individuer en jungien, accéder au "je" en lacanien, etc).

Perso j'aime bien cette idée, je trouve que ça prouve que la psychanalyse n'a strictement rien a voir avec la psychologie, mais tout le monde ne l’entend pas de cette oreille.
Encore un domaine ou il manques des mots, par ce que a tout appeler psy on est fin près pour ne plus rien comprendre, comme a tout appeler autisme d’ailleurs, c'est drôle des fois comme certains sujet se retrouvent tout le temps partout.

[Soraan]

Elle "refusait" de voir la différence (qu'elle dit maintenant ne pas avoir perçu comme une différence parce qu'elle ignorait où le "différent" se manifestait dans les situations présentées comme exemples "d'anormal") même si je lui expliquais en quoi c'en était une et je trouvais ça étonnant de la part d'une psy. Au delà de comprendre, il me semble qu'en tant que psy, elle aurait pu voir, envisager. Mais c'était surtout un malentendu, on ne voyait pas les choses du même angle.

Je ne vois pas en quoi le fait d'être psychanalyste change quelque chose au fait qu'il est souhaitable de se renseigner le + possible sur ce qu'on risque de rencontrer dans le cadre de son métier.

[manu]

ça étonnant de la part d'une psy

Ta mère n'est pas psy.
Tu devrais pas dire psy.
Psy sous entend psychologue.
Psy ne sous entend ni psychanalyste, ni psychiatre, ni psychotique. (même si en contexte on parle de patient psy dans les hôpitaux psy)

Ta mère n'est pas psychologue.
Le préfixe psy sert juste a tout mélanger.

Non, ça n'a rien d'étonnant de la part d'une psychanalyse.
Non, son métiers n'est pas la psychologie.

[Jonquille57]

Perso, quand je parle de psys, pour moi, cela veut toujours dire : " psychiatre ". Comme quoi les abréviations n'ont pas les même significations pour tout le monde.

[Soraan]

Je ne suis pas d'accord.

Bien sur que si elle est psy.
Psy est juste le suffixe de ce qui se rapporte à la psyché, et si on indique qu'il s'agit d'une profession, dans ce cas cela pourrait être n'importe quelle profession psy.
J'ai indiqué sur mon fil qu'elle était psychanalyste, je ne vois pas en quoi le fait d'utiliser ce suffixe sous-entend la psychologie + que la psychanalyse.
De plus, ma mère a énormément travaillé la psychopathologie, elle ne s'est pas reposée sur la psychanalyse, comme elle dit "la psychanalyse sans psychopathologie est dangereuse pour le patient".
Je ne pensais pas qu'un psychanalyste pouvait envisager de travailler sans cela, mea culpa, je n'ai pas donné certaines précisions.

J'aurais dû dire : pour une psy comme ma mère, c'est étonnant.

Jonquille : Ha en effet les psychiatres sont médecins, ce qui n'est pas du tout le cas des autres... Mais un psychiatre peut être psychanalyste.

[manu]

Ok, psy pour tout ce qui commence par psy, alors on peut aussi être psy quant on est diagnostiqué psychotique. Pourquoi pas, comme je le disait plus haut les infirmiers psy parlent de patients psy.

Mais tu peut toujours pas reprocher a une personne qui étudie la psychologie en autodidacte de ne pas connaître tous les chapitres.

"la psychanalyse sans psychopathologie est dangereuse pour le patient".

C'est incompatible avec les idées des mouvances qui défendent la psychanalyse hors étude psy.


En l'accusant tu défend ses compétence de "psy-pas-que-psychanalyste-mais-psychologue-par-ce-qu'elle-bosse-la-psychopathologie-en-autodidacte".

En fait sous couvert de l'accuser d'être dans le dénie tu défend au contraire qu'elle a toutes les compétence nécessaire pour exercer la psychologie alors qu'elle est psychanalyste.
Curieux.

[Soraan]

C'est pour cela que j'ai indiqué le mot "profession".
Le métier d'un psychotique n'est pas d'être psychotique, à priori.

Je ne vois pas où tu as vu que je disais qu'elle était en mesure d'être psychologue.
Je ne vois pas non plus où tu vois que je dis qu'elle peut l'être parce qu'elle étudie la psychopathologie.
Pourquoi prêter des conclusions à des propos qui ne les contiennent ni de façon explicite ni de façon implicite ?

Elle a étudié des choses, ça s'arrête là. Ce n'est pas parce que je sais bien parler japonais que je peux prétendre à être au même niveau qu'un professeur de japonais, mais je ne peux pas dire non plus que je suis totalement ignorante à ce sujet. C'est le même principe.

Suivant ces connaissances, cela me semblait étrange qu'elle n'accepte pas que mon comportement puisse être inhabituel, différent de celui des autres.

Qu'y a t-il de si curieux ?

[Jonquille57]

De toute façon, Soraan, il est évident que c''est toi qui connaît le mieux ta maman dans ce forum et donc, toi seule peut tirer les conclusions que tu en tires...

Il n'est forcément pas objectif de tirer des conclusions sur une personne que l'on ne connait pas.