[Doc] Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme (Sophie Robert)
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Pour l'info, j'ai gardé sur moi un couteau tout le long du séjour.
Et j'ai trouvé pleins d'endroits où j'aurais pu passer énormément de temps sans qu'ils cherchent.
De +, vu le commerce de drogues/maquillages/parfums/alcools qu'il y avait dans l'établissement (comme dans la plupart) et la surveillance extrêmement laxiste de nombreux endroits... J'aurais même pu sortir si ils ne m'avaient pas forcée à rester en pyjama tout du long (pour pouvoir faire des prises de sang quotidiennes).
Ha et je viens de lire le reste :
Pas de soucis, c'est normal d'être soulagé de voir que son témoignage est en résonance. D'une certaine façon, ça donne de l'assurance dans des points de vue parfois difficiles à tenir lorsque "personne d'autre ne le voit".
Manu : j'entendais "état psychotique" dans le sens où cela correspond dans certaines situations à un tableau psychotique "superficielle", quand on a pas accès aux subtilités et à l'expérience.
Du moins c'est ce que j'ai constaté. Ce n'est pas une psychose, mais il y a un "état d'apparence psychotique", aurais-je dû dire.
Et j'ai trouvé pleins d'endroits où j'aurais pu passer énormément de temps sans qu'ils cherchent.
De +, vu le commerce de drogues/maquillages/parfums/alcools qu'il y avait dans l'établissement (comme dans la plupart) et la surveillance extrêmement laxiste de nombreux endroits... J'aurais même pu sortir si ils ne m'avaient pas forcée à rester en pyjama tout du long (pour pouvoir faire des prises de sang quotidiennes).
Ha et je viens de lire le reste :
Pas de soucis, c'est normal d'être soulagé de voir que son témoignage est en résonance. D'une certaine façon, ça donne de l'assurance dans des points de vue parfois difficiles à tenir lorsque "personne d'autre ne le voit".
Manu : j'entendais "état psychotique" dans le sens où cela correspond dans certaines situations à un tableau psychotique "superficielle", quand on a pas accès aux subtilités et à l'expérience.
Du moins c'est ce que j'ai constaté. Ce n'est pas une psychose, mais il y a un "état d'apparence psychotique", aurais-je dû dire.
Modifié en dernier par Soraan le vendredi 9 décembre 2011 à 18:14, modifié 1 fois.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Pour Mysterio, il s'agissait d'un endroit pour enfants et ados : les mesures étaient peut-être plus draconiène que pour les adultes.
D'ailleurs, quand il est allé chez les adultes quelques années plus tard, effectivement, il avait beaucoup plus de possibilités.
D'ailleurs, quand il est allé chez les adultes quelques années plus tard, effectivement, il avait beaucoup plus de possibilités.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
J'étais dans un service pour adolescents dans lequel on retrouvait des gens avec des déficiences de tous les âges, 2/3 ados et un schizophrène délirant avec des mains d'une finesse admirable. Le reste n'a pas attendu le psy aux mêmes heures que moi.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
C'est pour cela que j'insiste : il n'y a pas un type d'autisme sans possibilité d'évolution.manu a écrit :Puisque l'autisme de kanner c'est la définition de kanner et que le premiers décrit, Mr triplet entre manifestement dans ce qu'on a appelé plus tard autiste de haut niveau ... ça veux juste dire qu'il n'y a pas de cloison, que effectivement un diagnostique d'autisme infantile (CIM), de trouble autistique (DSM-10) ou d'autisme de kanner (CFTMEA) qui pointent tous le même trouble ne préjugent pas une absence de possibilité d'évolution vers un état qu'il deviens difficile de différencier de celui du syndrome d'asperger comme c'est dit plus haut.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Quelques commentaires tardifs ...
Il y a un diagnostic différentiel difficile à faire, sans doute dans certains cas, mais la précocité de la différence devrait être essentielle. A condition d'avoir été repérée.
Il est possible et vraisemblable que certains professionnels donnent plus facilement des diagnostics que d'autres. S'agit-il de diagnostics abusifs ? d'erreurs ou de points de vue différents ? ou d'expérience ?
Un réajustement en HP lors de crises, je ne vois pas comment çà peut être utile pour un autiste - en tout cas dans la situation actuelle.
Sur les gènes communs : cela a été trouvé dans une petite proportion des personnes concernées (peut-être 1% des autistes). Comme pour d'autres gènes, le mystère porte sur la raison qui conduit, avec le même potentiel génétique des parents, à des évolutions totalement différentes.annemarie a écrit :J'espère que vous savez qu'il y a des gènes communs à l'autisme et à la schizophrénie, que le diagnostique différentiel est très difficile à faire même pour les spécialistes, (...)
Il y a un diagnostic différentiel difficile à faire, sans doute dans certains cas, mais la précocité de la différence devrait être essentielle. A condition d'avoir été repérée.
S'il faut un diagnostic pour avoir accès à certains services, il est normal que les professionnels fassent un certificat à titre de précaution. Il ne s'agit pas de "confort".annemarie a écrit :Pour reprendre Mottron, celui-ci a dit lui-même que les diagnostiques d'asperger avaient été donnés un peu vite fait au canada à cause de la prise en charge.
Question, que sont en réalité les gens diagnostiqués aspies par "confort", ou nécessité financière?
Je pense qu'en France, il y a eu aussi des diagnostiques abusifs qui recouvrent d'autres pathologies, à cause de l'effet de mode.
Il est possible et vraisemblable que certains professionnels donnent plus facilement des diagnostics que d'autres. S'agit-il de diagnostics abusifs ? d'erreurs ou de points de vue différents ? ou d'expérience ?
un schizophrène "soigné" pour autisme, cela se traduit par quoi ? une prescription injustifiée de mélatonine ? un abus de procédures de travail écrites ? ou de burinex ?annemarie a écrit :Ce que je voulais dire aussi, c'est qu'une erreur de diagnostique, en ce qu'elle entraîne une prise en charge différente, est tout aussi dommageable pour un autiste soigné pour schizophrénie que pour un schizophrène "soigné" pour autisme..
J'en connais qui, si ils ne sont pas autonomes , ne vivent pas en institution mais dans leur famille, peuvent aussi être mariés avec juste un réajustement parfois en HP lors de crises, lorsqu'elles arrivent, ce qui n'est pas toujours le cas, d'autres qui travaillent en milieu ordinaire et d'autres qui ne sortiront jamais de l'institution.
Un réajustement en HP lors de crises, je ne vois pas comment çà peut être utile pour un autiste - en tout cas dans la situation actuelle.
"pourtant" ? il n'y a pas vraiment de rapport...annemarie a écrit :et en tout état de cause, le médoc que je prends, qui agit sur la dopamine en servant de filtre, qui est destiné aux schizo et aux maniaco-dépressifs est efficace si je le prends à doses homéopathiques. Je n'ai pas été enfermée en HP, pourtant, il est question de faire une demande de reconnaissance de handicap
La maniaco- dépression (ou trouble bipolaire) serait fréquente (7 % ?) et sans doute aussi la dépression résultant de la situation. OK pour ne pas l'oublier. Mais le terme de psychose est trop général. Et "border-line" un peu passe-partout à mon avis, s'il y a un TED.annemarie a écrit :J'ai l'impression que tout n'est pas noir ou blanc qu'il peut y avoir de l'autisme planqué derrière de la psychose, du border-line, de la maniaco-dépression, et qu'à la limite, il faut d'abord soigner ces pathologies pour voir ce qu'il reste comme spécificités malgré ces prises en charge.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Jean a écrit :Il y a un diagnostic différentiel difficile à faire, sans doute dans certains cas, mais la précocité de la différence devrait être essentielle. A condition d'avoir été repérée.
Je ne faisais que répéter ce que disais Mottron, si la précocité suffisait, je suppose qu'il ne se serait pas fatigué à établir un diag différentiel.Jean a écrit :S'il faut un diagnostic pour avoir accès à certains services, il est normal que les professionnels fassent un certificat à titre de précaution. Il ne s'agit pas de "confort".
Il est possible et vraisemblable que certains professionnels donnent plus facilement des diagnostics que d'autres. S'agit-il de diagnostics abusifs ? d'erreurs ou de points de vue différents ? ou d'expérience ?
Quand aux diag abusifs, il disait lui-même qu'il y avait une dérive parce qu'un diagnostic de SA ouvrait les portes d'une reconnaissance du handicap et que pour cette raison ce diag pouvait être donné à des personnes qui n'étaient pas SA; je n'en sais pas plus. J'ai lu ça dans son bouquin "l'autisme une autre forme d'intelligence"
Simplement, s'il est soigné au burinex, il n'est pas soigné pour sa pathologie, donc défaut de soins.Jean a écrit :un schizophrène "soigné" pour autisme, cela se traduit par quoi ? une prescription injustifiée de mélatonine ? un abus de procédures de travail écrites ? ou de burinex ?
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
OK Ok. Pas de polémique inutile. Surtout sur une prescription de burinex en cas de schizophrénie
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Puisque autisme de kanner ne signifie pas type d'autisme sans possibilité dévolution, alors il ne faut pas être gêné ni par son emploie par les autres ni pour l'utiliser soi même, si non on creuse nous même le lit de la dérive.Jean a écrit :C'est pour cela que j'insiste : il n'y a pas un type d'autisme sans possibilité d'évolution.manu a écrit :Puisque l'autisme de kanner c'est la définition de kanner et que le premiers décrit, Mr triplet entre manifestement dans ce qu'on a appelé plus tard autiste de haut niveau ... ça veux juste dire qu'il n'y a pas de cloison, que effectivement un diagnostique d'autisme infantile (CIM), de trouble autistique (DSM-10) ou d'autisme de kanner (CFTMEA) qui pointent tous le même trouble ne préjugent pas une absence de possibilité d'évolution vers un état qu'il deviens difficile de différencier de celui du syndrome d'asperger comme c'est dit plus haut.
(l’anecdote incarne pas mal ma position en générale sur ce fil de discussion)
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Le sujet du juste soin n'est ni polémique ni inutile. D'ailleurs il est même très a propos puisque c'est le sujet du documentaire.Jean a écrit :OK Ok. Pas de polémique inutile. Surtout sur une prescription de burinex en cas de schizophrénie
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Ce qui me gêne, c'est l'idée implicite qu'il s'agit de quelque chose de radicalement différent. Alors que je pense que l'absence actuelle d'expression ne signifie pas qu'elle est impossible.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Le documentaire parle du burinex ?manu a écrit :Le sujet du juste soin n'est ni polémique ni inutile. D'ailleurs il est même très a propos puisque c'est le sujet du documentaire.Jean a écrit :OK Ok. Pas de polémique inutile. Surtout sur une prescription de burinex en cas de schizophrénie
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Le point de vue d'IGOR /
http://igorthiriez.wordpress.com/2011/0 ... -lautisme/
La Voix du Nord
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actua ... utis.shtml
Le blog de Michel Balat
http://www.balat.fr/Le-mur-un-honteux-montage.html
http://www.balat.fr/Abus-de-confiance-p ... erine.html
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
J'ai du louper quelque chose, je ne comprends plus rien.