[Doc] Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme (Sophie Robert)
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Je le sais, à tel point que jamais, je n'ai laissé prendre en charge mes filles, j'avais comme l'intuition que je me débrouillerai mieux seule, parce que je savais qu'un regard extérieur, interpréterait différemment.
Pour moi, je n'avais jusqu'à maintenant jamais demandé d'aide, parce que j'en suis incapable, il a fallu une succession d'aides pour que je me retrouve au CMP en partant de l'ANPE en passant par le PLI. Parcours atypique sans doute.
Je me suis dépatouillé comme j'ai pu pendant 50 ans.
Réponse à Jonquille, je n'avais pas vu le message de Soraan avant.
Pour moi, je n'avais jusqu'à maintenant jamais demandé d'aide, parce que j'en suis incapable, il a fallu une succession d'aides pour que je me retrouve au CMP en partant de l'ANPE en passant par le PLI. Parcours atypique sans doute.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Soran, ce que tu décris est exactement le ressenti que j'avais quand Mysterio était en HP. Mais ça, personne ne l'a jamais compris.
Tu vois, à te lire, je suis soulagée ( enfin, pardon, je ne devrais pas être soulagée de lire une histoire comme la tienne, mais soulagée de ne pas avoir été la seule à comprendre la réalité ).
Bizarrement, cela fait du bien. Et encore une fois, Soran, pardon si je suis maladroite de dire que je suis soulagée, mais j'ai enfin l'impression de partager quelque chose qui me bouffe depuis toutes ces années.
Tu vois, à te lire, je suis soulagée ( enfin, pardon, je ne devrais pas être soulagée de lire une histoire comme la tienne, mais soulagée de ne pas avoir été la seule à comprendre la réalité ).
Bizarrement, cela fait du bien. Et encore une fois, Soran, pardon si je suis maladroite de dire que je suis soulagée, mais j'ai enfin l'impression de partager quelque chose qui me bouffe depuis toutes ces années.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Tu vois, Soraan, c'est encore un de ces trucs ( l' HP ) avec lequel je me dis qu'il faut l'avoir vécu pour le comprendre. Cela pourrait rejoindre ce qui se dit dans le post sur l'empathie !
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Compte rendu (?) d'audience sur LVdN, ici...
Sur d'autres forums les gens se plaignent que le procès de(s abus de) la psychanalyse n'est pas fait à l'occasion...
A ceux là, je rappellerai simplement que la justice n'a que vocation à faire appliquer la Loi, et que dans le domaine précis considéré elle ne pourrait également que se saisir de dossier individuels (pas de class action à proprement parler en France).
Vous voyez les "neurodivergents" qui défendent leur libre arbitre ? La justice c'est pareil elle n'a pas vocation à se transformer en Exécutif ou en Législatif...
Rendez-vous donc le 26 janvier pour la décision.
Même en signature il n'est pas lisible le texte ?
Sur d'autres forums les gens se plaignent que le procès de(s abus de) la psychanalyse n'est pas fait à l'occasion...
A ceux là, je rappellerai simplement que la justice n'a que vocation à faire appliquer la Loi, et que dans le domaine précis considéré elle ne pourrait également que se saisir de dossier individuels (pas de class action à proprement parler en France).
Vous voyez les "neurodivergents" qui défendent leur libre arbitre ? La justice c'est pareil elle n'a pas vocation à se transformer en Exécutif ou en Législatif...
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Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Je trouve normal que la justice n'ait pas à se prononcer sur la façon dont l'autisme doit être pris en charge. Ce n'est pas une question de justice.
Mais il est malgré tout bien que le grand public se rende compte de la réalité des choses. Ce procès est peut-être l'occasion de faire connaître des procédés qui existent et qui sont vraiment, eux, très discutables.
Mais il est malgré tout bien que le grand public se rende compte de la réalité des choses. Ce procès est peut-être l'occasion de faire connaître des procédés qui existent et qui sont vraiment, eux, très discutables.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Non.Soraan a écrit :L'autisme correspond à ce qu'on peut appeler "état psychotique" mais ce n'est pas une psychose.
Autisme c'est autisme, état psychotique c'est état psychotique.
Lapalissade peut être, mais a graver dans le marbre manifestement.
Oui.Benoit a écrit :Mais pour moi cet état psychotique ne serait être qu'une conséquence, un état passager, tandis que l'autisme (quelque soit sa cause à lui) en est l'un des terreaux. La psychose serait alors la manifestation secondaire d'une conséquence de l'autisme et (pour moi) des difficultés à le prendre en charge.
Pour moi aussi, et ça tombe bien c'est a peut près ce qui se retrouve dans toutes les références autre que la psychanalyse d'avant guerre ( peut être même 14-18 la guerre ).
Oui, la psychose comme couche symptomatique d'autre chose.Benoit a écrit :Je conviendrai aussi qu'il est tout à fait acceptable médicalement parlant de détecter l'autisme suite à un épisode (le terme convient il) psychotique, tellement de maladies réelles étant en pratique dépistées par leur conséquences. (Mais l'autisme n'est évidemment pas une maladie).
Cette couche causale plus profonde (dans les mécanismes humains) pouvant être de l'autisme ou pas, et l'autisme pouvant engendrer cet état ou pas.
La cause plus profonde peut être le shoot aux médocs, c'est une autre possibilité.Jonquille57 a écrit :Quand il était en HP, on le shootait aux médocs car il avait des réactions suicidaires, violentes vis à vis de lui-même ou poussait des cris. Oui, vu de l'extérieur, cela pouvait faire penser à une psychose ( que j'apparente à de la folie ).
Peut importe les mots psychose ou folie. Encore une fois le rêve est une folie passagère. Et le fou, défini par Foucault (michel, pas jean pierre) c'est celui qui n'est pas compris. En d'autre terme le mécanisme d'empathie ne fonctionne plus.
La folie pourrait aussi être définie comme un symptôme externe du rapport entre l'individu et les autres.
C'est pas illogique de dire qu'un autiste est fou, puisque souvent l'incompréhension plane, et sous cet angle je pense que je peut régulièrement être considéré comme fou.
Je veux pas minimiser la détresse qu'exprimait ces états observé chez mystério, en laissant supposer que c'était dans la normalité, pas du tout, mais je ne supporte pas l'existence de diagnostique totem et de diagnostique taboo, c'est aussi ridicule que dangereux.
Psychose, état psychotique, schizophrénie, déficience => Taboo
Autisme, asperger, TED, AHN => Totem.
(Pour éviter toute méprise je précise que personnellement j'aime pas trop en générale les terme freudien. Je le trouve père de pas grand chose d'autre que d'une dérive limite sectaire de théories qu'il a majoritairement pompé aux autres et qu'il a retourné en faisant d'un effet, la sexualité, la cause. Mais pour le coup, je trouve que les termes du gourou s'applique a merveille.)
Reconnu humain à la naissance.
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!
"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Non, autisme n'est pas un totem ! Il ne faut vraiment pas exagéré. J'ai d'ailleurs toujours été très étonnée quand je lis des parents dire qu'ils sont soulagés le jour où le diag d'autiste tombe. Pour nous, cela n'a pas été du tout le cas, bien au contraire. Pour nous, le mot autisme signifiait : " handicap à vie " et c'est très loin de l'image que l'on peut se faire d'un totem...
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Il faut dire qu'ici, le terme " autisme " est souvent accompagné d'angélisme ( je reprends le terme lu quelque part dans un autre topic... ).
Pour moi, il est aussi synonyme de beaucoup de choses pas très valorisantes, il ne faut pas non plus se leurrer. J'aurais mille fois préférer avoir un enfant non autiste, même si, bien évidemment, je l'aime tel qu'il est.
Pour moi, il est aussi synonyme de beaucoup de choses pas très valorisantes, il ne faut pas non plus se leurrer. J'aurais mille fois préférer avoir un enfant non autiste, même si, bien évidemment, je l'aime tel qu'il est.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Sur la justice je suis assez d'accord, elle dit si la liberté des uns empiété sur cette des autres. point.
Le procès ne jugera que si la liberté de tourné a empiété sur celle des psy qui portent plainte, logique.
La difficulté c'est de savoir la liberté de qui a empiété sur celle de qui. Ca serrait pas une mauvaise idée, puisque Monsieurs la psychanalyse n’existant pas on arriverait enfin a parler d'abus de tel humain sur tel autre ... un pas vers la réalité!
notez bien l'accusation volontaire de psychose collective!
Le procès ne jugera que si la liberté de tourné a empiété sur celle des psy qui portent plainte, logique.
Bah ils ont qu'a porter plainte.Benoit a écrit :Sur d'autres forums les gens se plaignent que le procès de(s abus de) la psychanalyse n'est pas fait à l'occasion...
La difficulté c'est de savoir la liberté de qui a empiété sur celle de qui. Ca serrait pas une mauvaise idée, puisque Monsieurs la psychanalyse n’existant pas on arriverait enfin a parler d'abus de tel humain sur tel autre ... un pas vers la réalité!
notez bien l'accusation volontaire de psychose collective!
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Donc, il arrive qu'il le soit, un totem, ou que les autres soit taboo, l'un ou l'autre ou les deux.Jonquille57 a écrit :Non, autisme n'est pas un totem ! Il ne faut vraiment pas exagéré. J'ai d'ailleurs toujours été très étonnée quand je lis des parents dire qu'ils sont soulagés le jour où le diag d'autiste tombe.
Si c'est une accusation, elle ne vise personne en particulier, mais plutôt la transformation collective du sens des mots comme le disait benoit, et le fait qu'on les utilises trops souvent (ceux que tu pointe, toi, moi) sans avoir suffisamment conscience de cette dérive.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
peut être comprendre :soulagé que le diag d'autisme tombe, peut être ne pas comprendre : soulagés que le diag d’autisme tombe.J'ai d'ailleurs toujours été très étonnée quand je lis des parents dire qu'ils sont soulagés le jour où le diag d'autiste tombe.
( je ne sais pas si je suis très claire là...)
Enfin, moi c'est comme ça souvent que je le comprends...
Savoir à quoi on va devoir faire face, pour ma part, ça a été un soulagement effectivement. Une base solide sur laquelle s'appuyer pour avancer, et non pas un truc brumeux et plein de non-dits, de tabous ou autres qui vous laissent dans un no man's land où vous vous perdez.
Ceci dit, j'ai eu droit au totem asperger : quelle chance ! vous avez un génie à la maison !
pas de bol, mon fils est AHN et SA (et plein d'autres choses aussi...) et selon les gens avec qui on doit interagir, on perle d'un diag plutôt qu'un autre (autisme, ou dyspraxique, ou autre, on a le choix...)
ps : maniaco-dépressifs est un terme qui ne devrait plus être employé car dépassé, on parle de bipolarité, et celle ci est souvent associée au personnes avec SA.
C'est une chose que j'ai du mal à faire comprendre aux pros à propos de fiston, c'est que tout autre milieu que celui dans lequel il vit actuellement serait dommageable pour lui, et pas qu'un peu. (il l'a dit lui même : il se tuerai)L'hôpital m'a rendue profondément suicidaire et la menace qui plane toujours en guillotine est difficilement supportable. Je ne peux pas demander d'aménagements, CNED ou autre étant donné que si je le fais, on m'enverra en internat thérapeutique. Ils prennent mes difficultés comme des symptômes à soigner plutôt que comme des caractéristiques. Je crois que si on me séparait de ma passion, je dépérirais, qu'importe la bonne volonté des soignants, qui + est.
Quand on prend des neuroleptiques, on a beaucoup de mal à penser, à agir. C'est pas pour rien qu'ils en distribuent autant ("gérer l'hôpital" de leurs propres dires).
Ce qui est terrible, comme dit plus haut, c'est que si on va de plus en plus mal, on est gardé de plus en plus longtemps. Ils se disent pas "cause à effet ?!", non. Plus on dit qu'on va mal, plus ils accentuent ce qui fait mal. Plus on se tait, plus ils cherchent ce qu'ils pourraient accentuer selon ce qui provoque des réactions négatives.
Pourtant, ils voient son évolution étonnante, il est bien dans ses basket (enfin, tout est relatif vu son vécu) à condition de respecter cet environnement sécure que l'on a eu du mal à rebâtir.
Mais non, ils n'arrivent pas à comprendre ce que tu écris Soraan... il plane toujours cette idée de le couper de moi qui suis son seul repère dans ce monde si agressif.
Pourtant, il explique bien mon rôle qui n'est pas celui du crocodile (lol) mais celui plus pragmatique d'un guide-interprète-traducteur-décodeur...
Encore et toujours l'incompréhension de ce fonctionnement particulier et certainement très déstabilisant pour un NT.
Maman de 4 enfants atypiques, dont 2 ont un diagnostique de Syndrome d'Asperger.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Je pense qu'on ferait mieux de continuer ailleurs, mais bon.
Dans l'actualité récente (je ne regarde pas la TV mais je suppose que les mêmes mots ont été prononcé à la TV).
Franchement, je me mets à la place de la mère de famille avec son/sa gosse qui va à l'hôpital ces jours ci, elle entend "Etat Psychotique" elle va penser quoi ?
Est-ce qu'elle va avoir envie de partir en courant (sans oublier l'enfant, comme N. Damaggio) ? Est-ce qu'elle va avoir des idées bizarres dans la tête en regardant son bambin dormir paisiblement ?
Le quotidien des "autistes" et de leur parents est suffisamment compliqué pour leur éviter ça, non ?
Dans l'actualité récente (je ne regarde pas la TV mais je suppose que les mêmes mots ont été prononcé à la TV).
Et en plus, je suis entièrement persuade de la justesse des expertises relayées par la presse.Dans la presse (déchaînée pour citer le volatile) a écrit : Le Courier International : L'auteur des attaques du 22 juillet en Norvège, Anders Behring Breivik, était psychotique au moment des faits et devrait échapper à la prison,...
L'Express : Les experts psychiatres (...) ont conclu que l'auteur des attaques du 22 juillet en Norvège était psychotique ...
Le Parisien : Behring Breivik souffre de «psychose», une condition mentale qui aurait altéré son jugement ...
Franchement, je me mets à la place de la mère de famille avec son/sa gosse qui va à l'hôpital ces jours ci, elle entend "Etat Psychotique" elle va penser quoi ?
Est-ce qu'elle va avoir envie de partir en courant (sans oublier l'enfant, comme N. Damaggio) ? Est-ce qu'elle va avoir des idées bizarres dans la tête en regardant son bambin dormir paisiblement ?
Le quotidien des "autistes" et de leur parents est suffisamment compliqué pour leur éviter ça, non ?
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
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Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Que c'est pas les mots qu'on applique à la personne qui font la personne.Benoit a écrit :elle entend "Etat Psychotique" elle va penser quoi ?
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
On ne peut pas se tuer en HP ( ou alors, il faut être très fort ! ). Les fenêtres sont condamnées, les placards n'ont pas de poignées, dans les chambres, tout est collé au sol, les patients n'ont évidemment pas accès aux médicaments, si ils refusent de se nourrir, ils sont perfusés, attachés à leur lit, etc... Et de toute façon, ils sont tellement shootés qu'ils n'ont plus aucune idée claire.misflo a écrit : C'est une chose que j'ai du mal à faire comprendre aux pros à propos de fiston, c'est que tout autre milieu que celui dans lequel il vit actuellement serait dommageable pour lui, et pas qu'un peu. (il l'a dit lui même : il se tuerai)
Quand j'ai vu Mysterio pour la première fois dans cet état là, la psy, toute souriante, m'a expliqué qu'il était enfin apaisé, qu'il n'avait plus d'idées suicidaires.
C'est elle que j'avais envie de tuer...
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Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Oh si jonquille, il y a des suicides en HP, tout à fait régulièrement. Toutes les fenêtres ne sont pas équipées de barreaux, (en fait je n'ai vu aucun barreau même en service fermé, du verre de sécurité, oui), et il y a des suicides par défenestration, ou par d'autres moyens. Mais c'est la réalité que le fait de doser les patients. En fait de nombreux médecins ne connaissent que cela.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.