[Doc] Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme (Sophie Robert)
-
- Intarissable
- Messages : 10812
- Enregistré le : samedi 14 juin 2008 à 5:39
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Si, pour ma part, je rejette les psys en bloc, c'est à cause de l'expérience que j'en ai eu. Evidemment, chacun a la sienne ( d'expérience ) et il est normal que nous ne soyons pas du même avis.
Pour ma part, la première fois de ma vie que j'ai eu affaire à un psy, Mysterio avait à peu près 2 ans. Depuis sa naissance, on ( pédiatre, ophtalmo, kiné ) me disait que je devais stimuler mon enfant ( problème de vue, problème de psychomotricité, etc ). Mais Mysterio ne me lâchait plus d'une seconde, et quand je dis " ne me lâchait plus ", ce n'est pas une image : il était littéralement vissé à moi, se cramponnait à moi tout le temps, pleurait dès qu'il ne me voyait plus, etc. Malgré tout l'amour que j'avais pour lui, je n'en pouvais plus. Même aller faire pipi était un problème...
Bref, quand j'en ai parlé au pédiatre qui suivait Mysterio, il m'a conseillé d'aller voir un psy : " Quelqu'un de très bien, vous verrez. ". Hé bien, j'ai vu !
A ma première consultation, j'y suis allée avec Mysterio, et j'ai raconté mon histoire. La psy m'a très vite dit : " C'est vous que je veux voir, pas Mysterio. " Ok. Le seconde fois, j'y suis donc allée seule et voilà que Madame le psy m'a expliqué que si j'avais eu du mal à avoir Mysterio ( Mysterio est né grâce à une PMA ), c'est parce que je voulais reproduire le handicap de ma mère ( celle-ci a eu un oeil crevé à l'âge de 5 ans durant la guerre ).
Elle m'a sorti encore d'autres inepties du même genre. Je suis rentrée chez moi, et j'ai vite annulé tous les rendez-vous qui étaient programmés.
La deuxième fois que j'ai eu affaire à un psy, c'est parce que j'avais emmené Mysterio au CMP selon les conseils du pédiatre. Et quand on va dans un CMP, la première personne avec qui on a un rendez-vous est un psy. Nous étions tous les 3, Spyder, Mysterio et moi ( la présence de mon mari était soit-disant importante ). Nous rentrons et le psy se tourne vers Mysterio ( alors âgé de 3 ans ) et lui dit : " Asseyez-vous . " et s'en est suivi un long silence, qui n'en finissait pas.
C'était la première fois de sa vie que Mysterio était vouvoyé, évidemment. Depuis, j'ai appris que pendant leurs études, tous les psys apprenaient à vouvoyer leur patient, car il ne devait pas y avoir de contact personnel entre eux et le patient.
J'arrête là mes anecdotes, car pendant les 20 ans où j'ai consulté des psys pour Mysterio ( la plupart du temps, bien malgré moi ), ce genre de comportement débile n'a fait que se reproduire. Je précise qu'au départ, je n'avais aucun a priori contre les psys, mais mon avis a très vite changé. Avec les exemples que j'ai vécus, je pourrais écrire un livre.
Concrètement, les psys n'ont jamais aidé Mysterio. Ils n'ont jamais vu son autisme non plus, jusqu'à ses 16 ans. Au contraire, ils n'ont fait que le détruire petit à petit, lui disant qu'il devait se détacher de nous, qu'ils allaient l'apaiser en lui donnant des médicaments, etc.
Conclusion ? Mysterio n'était plus le même. Ceux qui le connaissent peuvent en témoigner. Aujourd'hui, un an et demi avec une prise en charge différente, je retrouve mon fils, enfin. Il est de nouveau lui-même. Il sourit à la vie, il est heureux.
Je veux bien donner rendez-vous dans 10 ans pour voir si ce constat perdure. Mais pour moi, il est évident que les psys n'ont eu qu'une influence négative sur Mysterio et sur nous.
Pour conclure, je pourrai dire qu'il nous a fallu énormément d'amour, à Spyder, Mysterio et moi, pour rester une famille unie. Les psys n'ont cessé de vouloir nous détruire, détruire le lien qui nous unit tous les trois. Heureusement, ils n'y sont pas arrivés : l'amour a été plus fort.
Pour ma part, la première fois de ma vie que j'ai eu affaire à un psy, Mysterio avait à peu près 2 ans. Depuis sa naissance, on ( pédiatre, ophtalmo, kiné ) me disait que je devais stimuler mon enfant ( problème de vue, problème de psychomotricité, etc ). Mais Mysterio ne me lâchait plus d'une seconde, et quand je dis " ne me lâchait plus ", ce n'est pas une image : il était littéralement vissé à moi, se cramponnait à moi tout le temps, pleurait dès qu'il ne me voyait plus, etc. Malgré tout l'amour que j'avais pour lui, je n'en pouvais plus. Même aller faire pipi était un problème...
Bref, quand j'en ai parlé au pédiatre qui suivait Mysterio, il m'a conseillé d'aller voir un psy : " Quelqu'un de très bien, vous verrez. ". Hé bien, j'ai vu !
A ma première consultation, j'y suis allée avec Mysterio, et j'ai raconté mon histoire. La psy m'a très vite dit : " C'est vous que je veux voir, pas Mysterio. " Ok. Le seconde fois, j'y suis donc allée seule et voilà que Madame le psy m'a expliqué que si j'avais eu du mal à avoir Mysterio ( Mysterio est né grâce à une PMA ), c'est parce que je voulais reproduire le handicap de ma mère ( celle-ci a eu un oeil crevé à l'âge de 5 ans durant la guerre ).
Elle m'a sorti encore d'autres inepties du même genre. Je suis rentrée chez moi, et j'ai vite annulé tous les rendez-vous qui étaient programmés.
La deuxième fois que j'ai eu affaire à un psy, c'est parce que j'avais emmené Mysterio au CMP selon les conseils du pédiatre. Et quand on va dans un CMP, la première personne avec qui on a un rendez-vous est un psy. Nous étions tous les 3, Spyder, Mysterio et moi ( la présence de mon mari était soit-disant importante ). Nous rentrons et le psy se tourne vers Mysterio ( alors âgé de 3 ans ) et lui dit : " Asseyez-vous . " et s'en est suivi un long silence, qui n'en finissait pas.
C'était la première fois de sa vie que Mysterio était vouvoyé, évidemment. Depuis, j'ai appris que pendant leurs études, tous les psys apprenaient à vouvoyer leur patient, car il ne devait pas y avoir de contact personnel entre eux et le patient.
J'arrête là mes anecdotes, car pendant les 20 ans où j'ai consulté des psys pour Mysterio ( la plupart du temps, bien malgré moi ), ce genre de comportement débile n'a fait que se reproduire. Je précise qu'au départ, je n'avais aucun a priori contre les psys, mais mon avis a très vite changé. Avec les exemples que j'ai vécus, je pourrais écrire un livre.
Concrètement, les psys n'ont jamais aidé Mysterio. Ils n'ont jamais vu son autisme non plus, jusqu'à ses 16 ans. Au contraire, ils n'ont fait que le détruire petit à petit, lui disant qu'il devait se détacher de nous, qu'ils allaient l'apaiser en lui donnant des médicaments, etc.
Conclusion ? Mysterio n'était plus le même. Ceux qui le connaissent peuvent en témoigner. Aujourd'hui, un an et demi avec une prise en charge différente, je retrouve mon fils, enfin. Il est de nouveau lui-même. Il sourit à la vie, il est heureux.
Je veux bien donner rendez-vous dans 10 ans pour voir si ce constat perdure. Mais pour moi, il est évident que les psys n'ont eu qu'une influence négative sur Mysterio et sur nous.
Pour conclure, je pourrai dire qu'il nous a fallu énormément d'amour, à Spyder, Mysterio et moi, pour rester une famille unie. Les psys n'ont cessé de vouloir nous détruire, détruire le lien qui nous unit tous les trois. Heureusement, ils n'y sont pas arrivés : l'amour a été plus fort.
-
- Passionné
- Messages : 350
- Enregistré le : mardi 2 février 2010 à 9:20
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Je crois que je comprends ce que tu veux dire.
Ce que tu nommes amour, je dirais que c'est cette aide mutuelle dont je parlais, dont les normaux n'ont pas besoin et qu'effectivement, ils cherchent à détruire quand ils la voient.
Je ne peux que m'incliner devant le boulot que vous avez fait tous les 3.
Ce que tu nommes amour, je dirais que c'est cette aide mutuelle dont je parlais, dont les normaux n'ont pas besoin et qu'effectivement, ils cherchent à détruire quand ils la voient.
Je ne peux que m'incliner devant le boulot que vous avez fait tous les 3.
-
- Passionné
- Messages : 350
- Enregistré le : mardi 2 février 2010 à 9:20
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Je rajouterais que dans mes relations avec mes filles, j'ai toujours tenu à distance les psy, travailleurs sociaux etc, persuadée qu'ils ne comprendraient rien.
Je me souviens encore de la toubib qui me disais d'arrêter d'allaiter alors que je voulais continuer au bout de 2 ans et qui m'a dit d'un ton ironique, ben "tu verras quand t'en aura trois". Et que je pensais que j'en aurai pas plus que mon énergie que ne me le permettrait.
Ce que j'ai fait.
Je me souviens encore de la toubib qui me disais d'arrêter d'allaiter alors que je voulais continuer au bout de 2 ans et qui m'a dit d'un ton ironique, ben "tu verras quand t'en aura trois". Et que je pensais que j'en aurai pas plus que mon énergie que ne me le permettrait.
Ce que j'ai fait.
-
- Assidu
- Messages : 228
- Enregistré le : jeudi 2 octobre 2008 à 9:47
- Localisation : Toulon
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
je suis assez d'accord avec Jonquille.
Je n'ai pas un aussi long vécu psyKK, et j'avoue avoir eu la chance de pouvoir en éviter pas mal, mais je m'y suis frottée avec fiston malgré tout.
La psy qui a vu en tout premier fiston a vu l'autisme, pardon, la disharmonie évolutive et était en contact par derrière avec la psychomot qui voyait aussi fiston à ce moment là .
Le but de cette psy : me séparer de mon fils.
Elle voulait qu'il aille à l'école, cantine comprise, tous les jours (sa grande fatigabilité évidente, elle n'en avait cure) et pendant les vacances, centre de loisirs sur le même schéma.(il n'était pas encore d'age primaire, je précise....)
Elle a harcelé mon mari au téléphone pour qu'il aille la voir sans m'en parler.
Cela rejoins ce qu'à vécu Jonquille :
J'avoue que désormais, dès qu'on commence à me brancher psyKK chez un pro, je prends mes jambes à mon cou, lol !
Pour éduquer un enfant autiste,être avant tout logique et pragmatique, et je ne vois pas où se situe la psychanalyse là-dedans.
Ce qui ne veut aps dire qu'un soutiens psychologique ne soit aps nécessaire, mais, et c'est mon avis, pas la psychanalyse...
Je n'ai pas un aussi long vécu psyKK, et j'avoue avoir eu la chance de pouvoir en éviter pas mal, mais je m'y suis frottée avec fiston malgré tout.
La psy qui a vu en tout premier fiston a vu l'autisme, pardon, la disharmonie évolutive et était en contact par derrière avec la psychomot qui voyait aussi fiston à ce moment là .
Le but de cette psy : me séparer de mon fils.
Elle voulait qu'il aille à l'école, cantine comprise, tous les jours (sa grande fatigabilité évidente, elle n'en avait cure) et pendant les vacances, centre de loisirs sur le même schéma.(il n'était pas encore d'age primaire, je précise....)
Elle a harcelé mon mari au téléphone pour qu'il aille la voir sans m'en parler.
Cela rejoins ce qu'à vécu Jonquille :
Toutes deux faisaient leur cuisine et travaillaient pour détruire notre équilibre familial, jusqu'au jour où le médecin traitant a pris le taureau par les cornes, a appelé la psy pour savoir si elle comptait agir ou voir fiston jusqu'à ce qu'il soit moustachu sans rien faire d'utile.Pour conclure, je pourrai dire qu'il nous a fallu énormément d'amour, à Spyder, Mysterio et moi, pour rester une famille unie. Les psys n'ont cessé de vouloir nous détruire, détruire le lien qui nous unit tous les trois.
J'avoue que désormais, dès qu'on commence à me brancher psyKK chez un pro, je prends mes jambes à mon cou, lol !
Pour éduquer un enfant autiste,être avant tout logique et pragmatique, et je ne vois pas où se situe la psychanalyse là-dedans.
Ce qui ne veut aps dire qu'un soutiens psychologique ne soit aps nécessaire, mais, et c'est mon avis, pas la psychanalyse...
Maman de 4 enfants atypiques, dont 2 ont un diagnostique de Syndrome d'Asperger.
-
- Prolifique
- Messages : 1794
- Enregistré le : mercredi 27 janvier 2010 à 13:44
- Localisation : montceau les mines
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
J'ai envie d'appuyer les divers messages précédant de chacun en affirmant qu'a mon avis la gangrène de la psychanalyse, qui imprègne la psychologie et fait beaucoup de mal, c'est de vouloir appliquer des petits schémas tout fait. (genre le problème c'est le refus de séparation, interprétation superficiel et facile qui permet de croire qu'il savent).
C'est une réalité qui remonte au tous début de la discipline comme le rappelle l'émission la tête au carré d'hier sur les patients de Freud.
Dans la même veine, un livre récent de Michel Onfray défend le principe que la psychanalyse a la base c'est surtout la psychanalyse de Freud, qui exposerait donc ces problèmes a lui (Œdipe et Cie), et tenterais de les appliquer a tout le monde.
J'ai eut plusieurs fois ce sentiment en regardant le film le mur, et je crains que ce soit le effectivement souvent le cas, et d'autant plus que le structure autistique n'autorise pas a s'y projeter, donc leur appositions d'explication pose un pont envers et contre tout bon sens pour arriver "a se mettre à la place de", a réparer le mécanisme empathique qu'il sentent bien être cassé et qu'ils corrigent donc en eux en fantasmant une réalité qui permettrait de le faire.
C'est une catastrophe mais elle est pas propre a tel ou tel clan, car je crois qu'elle tien à la nature de l'empathie, et toute situation de pouvoir, de pouvoir affirmer "ce qui est", malheureusement autorise rigoureusement la même dérive.
C'est pas le clan qui a la pouvoir qu'il faut combattre, mais les affirmation que ce pouvoir permet.
Le mot psychanalyse ne revêt rien en lui même, il ne faut pas combattre les mots d'une manière générale, moi par exemple je l’utilise en pensant a Jung et a Watzlawick, au principes de laisser faire et de laisser s'exprimer, ou encore aux principes systémiques appliqué a la psychologie et exposés par exemple dans un film nommé "peut-être". Tous cela baigne dans une histoire commune de la compréhension de l'inconscient, mais pas nécessairement dans l'apposition autoritaire de déduction.
Cette apposition comme de droit divin d'une explication qui sert surtout a empêcher son propre entendement d'évoluer, est une extension a l'entourage de ce que, je crois, vivent plus ou moins toutes les personnes concernés.
S'il y a un combat a mener, c'est celui de l'altérité, celui au delà de la neurodiversité, de l'acceptation de la diversité, a tous les niveaux, chez les autistes mais aussi chez les parents et puis pourquoi pas aussi chez les psy aussi et chez les thérapeutes et aides de tout poils aussi.
Le combat pour la possibilité de se figurer que l'autre n'entre peut être pas dans les limites du monde comme on le comprend.
(il est pas nouveau, on parlais de l’allégorie de la caverne de platon dans un autre fil de discussion, et c'est bien le même sujet)
Le handicap social de l'autisme c'est surtout l'étau de l'entendement qui lui fait fasse. Les abus des psy faisant que les parents l’expérimentent a leurs tours.
Le méchant dans l'histoire du mur, c'est pas la psychanalyse, mais c'est la Bêtise, la bêtise de croire qu'on sait, mais c'est beaucoup moins confortable comme position a tenir car ça impose se remettre ces propres position en question ...
C'est une réalité qui remonte au tous début de la discipline comme le rappelle l'émission la tête au carré d'hier sur les patients de Freud.
Dans la même veine, un livre récent de Michel Onfray défend le principe que la psychanalyse a la base c'est surtout la psychanalyse de Freud, qui exposerait donc ces problèmes a lui (Œdipe et Cie), et tenterais de les appliquer a tout le monde.
J'ai eut plusieurs fois ce sentiment en regardant le film le mur, et je crains que ce soit le effectivement souvent le cas, et d'autant plus que le structure autistique n'autorise pas a s'y projeter, donc leur appositions d'explication pose un pont envers et contre tout bon sens pour arriver "a se mettre à la place de", a réparer le mécanisme empathique qu'il sentent bien être cassé et qu'ils corrigent donc en eux en fantasmant une réalité qui permettrait de le faire.
C'est une catastrophe mais elle est pas propre a tel ou tel clan, car je crois qu'elle tien à la nature de l'empathie, et toute situation de pouvoir, de pouvoir affirmer "ce qui est", malheureusement autorise rigoureusement la même dérive.
C'est pas le clan qui a la pouvoir qu'il faut combattre, mais les affirmation que ce pouvoir permet.
Le mot psychanalyse ne revêt rien en lui même, il ne faut pas combattre les mots d'une manière générale, moi par exemple je l’utilise en pensant a Jung et a Watzlawick, au principes de laisser faire et de laisser s'exprimer, ou encore aux principes systémiques appliqué a la psychologie et exposés par exemple dans un film nommé "peut-être". Tous cela baigne dans une histoire commune de la compréhension de l'inconscient, mais pas nécessairement dans l'apposition autoritaire de déduction.
Cette apposition comme de droit divin d'une explication qui sert surtout a empêcher son propre entendement d'évoluer, est une extension a l'entourage de ce que, je crois, vivent plus ou moins toutes les personnes concernés.
S'il y a un combat a mener, c'est celui de l'altérité, celui au delà de la neurodiversité, de l'acceptation de la diversité, a tous les niveaux, chez les autistes mais aussi chez les parents et puis pourquoi pas aussi chez les psy aussi et chez les thérapeutes et aides de tout poils aussi.
Le combat pour la possibilité de se figurer que l'autre n'entre peut être pas dans les limites du monde comme on le comprend.
(il est pas nouveau, on parlais de l’allégorie de la caverne de platon dans un autre fil de discussion, et c'est bien le même sujet)
Le handicap social de l'autisme c'est surtout l'étau de l'entendement qui lui fait fasse. Les abus des psy faisant que les parents l’expérimentent a leurs tours.
Le méchant dans l'histoire du mur, c'est pas la psychanalyse, mais c'est la Bêtise, la bêtise de croire qu'on sait, mais c'est beaucoup moins confortable comme position a tenir car ça impose se remettre ces propres position en question ...
Reconnu humain à la naissance.
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!
"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!
"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
-
- Intarissable
- Messages : 11097
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 11:05
- Localisation : Plougastel-Daoulas
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Ici dans ce document il y a thèse et anti-thèse:
Je trouve intéressant, et je continue de penser comme avant d'avoir ces deux avis à suivre.!Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
A propos du commentaire / relecture cité par Jean et Murielle, malheureusement ça commence bien (le premier paragraphe) mais après ça part en vrille dans les gué-guerres de chapelle à base d'arguments maché et remachés. (le texte de Sophie Robert n'y est plus qu'un prétexte ...)
J'aurai aimé que le Prof. Van Rillaer au lieu de ressortir son argumentaire (très travaillé) prenne au moins par exemple le temps de lire le livre de J. Berger ("je ne l'ai pas lu").
Bref des querelles de chapelle (méthode scientifique contre méthode "du langage") vieilles de plus de vingt ans, et on profite de l'occasion pour ressortir les canons...
Pour compléter, vous lirez ici un témoignage trouvé par Olé sur la prise en charge d'un petit autiste par la méthode comportementale et des soignants pas forcément plus intelligents que les psys cités dans le film.
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un fait isolé, la formation pouvant se faire 'au lance pierre' d'une part, et surtout le respect de l'individu et de ses aspirations n'ayant pas grand chose à voir avec le choix d'une méthode ou d'une autre.
(Ceci dit, en tant que scientifique, je privilégie personnellement l'approche qui accepte la remise en question à celle qui procède de la dérive sectaire).
J'aurai aimé que le Prof. Van Rillaer au lieu de ressortir son argumentaire (très travaillé) prenne au moins par exemple le temps de lire le livre de J. Berger ("je ne l'ai pas lu").
Bref des querelles de chapelle (méthode scientifique contre méthode "du langage") vieilles de plus de vingt ans, et on profite de l'occasion pour ressortir les canons...
Pour compléter, vous lirez ici un témoignage trouvé par Olé sur la prise en charge d'un petit autiste par la méthode comportementale et des soignants pas forcément plus intelligents que les psys cités dans le film.
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un fait isolé, la formation pouvant se faire 'au lance pierre' d'une part, et surtout le respect de l'individu et de ses aspirations n'ayant pas grand chose à voir avec le choix d'une méthode ou d'une autre.
(Ceci dit, en tant que scientifique, je privilégie personnellement l'approche qui accepte la remise en question à celle qui procède de la dérive sectaire).
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Bon je fais un message différent (pour qu'on le voie) et parce que je risque de me faire tuer avec son contenu. (comme ça un petit coup de "x" et je le supprime ni vu ni connu...)
J'ai trouvé "Sortir de l'Autisme" de J. Berger à la Documentation du CRA et je suis en train de le lire.
J'avais à un moment voué ce livre aux flammes (j'avoue des penchants pyromanes ) mais finalement ça n'a pas l'air si grave que ça. (Maintenant ceux qui me lisent savent que j'ai des penchants optimistes). En particulier les "travers" de la prise en charge psychanalitique, de la "mise en cause" des parents (les mères surtout...), de la médication, ... y sont formellement condamnés (même si les "bonnes intentions" de l'école orthogénique de Bettelheim sont mises en avant, les - graves - erreurs ne sont pas niées).
Y'a ce que j'estime des graves incohérences de jugement et des prises de positions un peu bizarre (qui font que je ne le recommanderai pas aux parents) mais je crois que les Aspis peuvent le lire.
Bon, j'en suis qu'à la moitié, si ça se trouve le "pire" est à venir.
Franchement, les citations utilisées dans l'article mentionné au dessus m'apparaissent être gravement hors-contexte...
J'ai trouvé "Sortir de l'Autisme" de J. Berger à la Documentation du CRA et je suis en train de le lire.
J'avais à un moment voué ce livre aux flammes (j'avoue des penchants pyromanes ) mais finalement ça n'a pas l'air si grave que ça. (Maintenant ceux qui me lisent savent que j'ai des penchants optimistes). En particulier les "travers" de la prise en charge psychanalitique, de la "mise en cause" des parents (les mères surtout...), de la médication, ... y sont formellement condamnés (même si les "bonnes intentions" de l'école orthogénique de Bettelheim sont mises en avant, les - graves - erreurs ne sont pas niées).
Y'a ce que j'estime des graves incohérences de jugement et des prises de positions un peu bizarre (qui font que je ne le recommanderai pas aux parents) mais je crois que les Aspis peuvent le lire.
Bon, j'en suis qu'à la moitié, si ça se trouve le "pire" est à venir.
Franchement, les citations utilisées dans l'article mentionné au dessus m'apparaissent être gravement hors-contexte...
-
- Modératrice
- Messages : 8311
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
- Localisation : finistère
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Mais comme c'est sans doute le seul livre de parent qui trouve grâce à ses yeux...Franchement, les citations utilisées dans l'article mentionné au dessus m'apparaissent être gravement hors-contexte...
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
-
- Régulier
- Messages : 44
- Enregistré le : samedi 29 janvier 2011 à 15:55
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Adulte on peut réparer cela en en s'attachant très fortement à une personne du même sexe (car la relation mère-bébé est fusionel et avant l'identification sexuelle).. et en vivant une régression dans ses bras, pour vivre l'échange dans la consolation, le sentiment de dépendance, faiblesse et attachement: prendre sa dose...Le défaut d'attachement mère-enfant est une source de souffrance mutuelle indéniable, il est terrible pour une mère de ne pas pouvoir entrer en contact avec son bébé, et le bébé doit ressentir la même expérience.
ce qu'il faut c'est du contact physique, de l'affection, de l'Amour, et surtout ne pas penser ni parler, ni conceptualiser (méditation du calme mental) pour recevoir l'Amour et vivre ainsi l'attachement qui avait manque (c'est nécessaire pour ensuite pouvoir se détacher autrement que par la névrose).
Il est bon de se persuader que la personne qui nous tiens dans les bras est bien Jésus..
testé - approuvé.
peu de psychanalystes procèdent ainsi, hélas..
-
- Passionné
- Messages : 350
- Enregistré le : mardi 2 février 2010 à 9:20
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Je l'ai lu aussi, si je me souviens bien.Benoit a écrit :J'ai trouvé "Sortir de l'Autisme" de J. Berger à la Documentation du CRA et je suis en train de le lire.
Pareil, je suis passée de c'est bien à c'est nul, mais je crois qu'il a surtout tenté de faire un tour d'horizon objectif, je n'ai finalement pas regretté de l'avoir lu, malgré quelques trucs discutables.
-
- Passionné
- Messages : 350
- Enregistré le : mardi 2 février 2010 à 9:20
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Ben si c'est avant l'identification sexuelle, peu importe le sexe.jean thevenet a écrit :Adulte on peut réparer cela en en s'attachant très fortement à une personne du même sexe (car la relation mère-bébé est fusionel et avant l'identification sexuelle)..
Et la mère, elle fait quoi pour réparer ça? elle enlève des bébés?
Tu me sembles hors sujet, je souligne une souffrance conjointe, tu réponds par une satisfaction de pulsions personnelles par des méthodes new age on ne peut plus douteuses.
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Bon, j'ai lu "en diagonale" la seconde partie (parce qu'il était tard et que ça ne parle plus du tout d'autisme, en fait c'est une critique de la société).annemarie a écrit :Je l'ai lu aussi, si je me souviens bien.
Pareil, je suis passée de c'est bien à c'est nul, mais je crois qu'il a surtout tenté de faire un tour d'horizon objectif, je n'ai finalement pas regretté de l'avoir lu, malgré quelques trucs discutables.
La thèse développée se rapproche je pense d'autres discours récemment devenus en vogue dans le domaine (dénonciation de la course à la performance, pour faire court) et à l'intérêt de l'avoir été dans le contexte français si spécifique (historiquement et par son évolution de société, aussi).
En gros, les quarante premières pages "dénoncent" la recherche d'une cause (sous entendu génétique) à l'autisme en mettant en avant la nécessité bien plus impérieuse de s'occuper des conséquences. Il y a un historique pas vraiment gentil avec tonton Freud (l'Eros à toutes les sauces). Elle y critique aussi bien les dérives de la psychanalyse que le dressage comportementaliste (mais sans considérer que ce dernier pourrait lui aussi être une dérive ).
Les cent pages qui suivent participent d'un argumentaire sur la "psychologie" de l'autisme (où l'auteur se décide à proposer elle même une cause de l'autisme , cause qui est elle même très contestable, et qui fait appel à l'autre instinct de la psychanalyse celui dont le nom commence par T... ) mais si on fait abstraction de ça il y a des points intéressants je trouve (par exemple le fait que les autistes soit des "empathes" - c'est moi qui introduit ce mot parce que je le trouve parlant). J'ai presque l'impression qu'elle passe "à coté" de ces fulgurances. Il y a aussi une critique du rattachement de l'autisme au "handicap" sous entendu risque de confusion avec le "handicap mental" qui n'est pas vraiment cohérente (l'auteur défend le rattachement précédent aux troubles psychologiques infantiles, qui ne me semble pas vraiment mieux comme sous-entendus...)
Vers la cloture de cette partie alors qu'on sent bien qu'il va être question de dénoncer le manque de moyen et la prise en charge technocratique, elle met en avant l'utilisation d'une structure "en dehors du cadre" (établissement très spécialisé) à laquelle elle semble avoir fait appel. Là ça fait vraiment "intellectuel de gauche" comme raisonnement (je critique le système et moi je vante une solution qui n'est pas applicable aux autres).
La deuxième partie comme j'ai dit critique l'évolution de la société, par endroit sous la forme d'une "justification" des "erreurs" psychanalitiques. Je suis passé très très vite dessus (parce que c'est du lu et relu) mais il y a bien l'apologie de la différence que j'étais sûr d'y lire...
Je suis sûr que le propos aurait incomparablement gagné en cohérence et en intérêt si les deux parties avaient été inversées (d'abord la société, puis l'autisme).
Sinon, pour ceux qui pourraient se poser la question, le titre est "faussement" provocateur, dès l'intro elle explique bien que l'autisme c'est pour la vie...
-
- Prolifique
- Messages : 1794
- Enregistré le : mercredi 27 janvier 2010 à 13:44
- Localisation : montceau les mines
Re: Reportage : LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'aut
Je souligne et j'encadre.Benoit a écrit :et surtout le respect de l'individu et de ses aspirations n'ayant pas grand chose à voir avec le choix d'une méthode ou d'une autre.
La raison est peut être que l'opposition entre les méthode est récente et artificielle.
Je vous invitent même à vérifier par vous même, pour ceux qui le peuvent, que les "bonnes intentions" de l'école orthogénique de Bettelheim plaident pour une prise en charge ... éducationnel et comportementale!
Étonnant! Non?
Reconnu humain à la naissance.
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!
"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!
"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
-
- Prolifique
- Messages : 1794
- Enregistré le : mercredi 27 janvier 2010 à 13:44
- Localisation : montceau les mines
message remplacé par le suivant
Modifié en dernier par manu le mercredi 30 novembre 2011 à 10:57, modifié 2 fois.
Reconnu humain à la naissance.
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!
"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!
"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!