[Message de misflo apparue a l'envoie, mais je crois que c'est aussi une réponse a ton message]
Jonquille57 a écrit :Existe-t-il des exemples de cas de personnes autistes qui allaient réellement mieux avec une prise en charge psychanalytique ?
Existe-t-il des cas de personnes autistes qui allait réellement mieux avec une prise en charge comportementale ?
J'apprécie aussi beaucoup ce recentrage, ce ré-ancrage dans les bases logiques.
Il ne peut cependant par permettre de passer des discussions au constat puisque le mot autisme reste malheureusement a entendement variable. C'est une unité d'effet pour les uns, et une unité de cause pour les autres.
A la première question Annemarie aurait pu répondre qu'elle a eut elle même une expérience positive avec une psychanalyste (je l’écris avec son autorisation). Cette psychiatre (car elle était d'abord et avant tout psychiatre) avait comme orientation théorique de faire reconstruire la relation mère-enfant. Elle a ainsi créée un espace de travail sur la base de l'apprentissage des mots écrit. Ca a fonctionné mais n'a pas réparé les mots oraux.
Que ce soit au préalable de l'autisme ou pas (ça dépend peut être de l'entendement choisit pour le mot), force est de constater que le mot psychanalyse englobe lui aussi une diversité qui ne peut autoriser a clouer un étiquette indésirable sur la simple présence du terme, sans aller voir a quoi il renvoie ici ou là.
La psychanalyse qui crée une bulle de communication entre la mère et l'enfant, ça risque d'en désarmer plus d'un, et pourtant c'est un fait historique (annemarie a retrouvé des écris de cette femme)
C'est un exemple au fond très proches du comportementalisme qui crée un espace de communication sur la base d'image, ou de représentation multi-senssoriel (voir montessori par exemple).
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annemarie a écrit :D'où la phrase citée par Attwood: "la fausse croyance que les autres ont de nous avoir compris" (je cite de manière approximative).
Il répond au fameux test de salie et anne et aux théories de défaut d'empathie qui en découlent. On y impute volontiers le dysfonctionnement pratique à la nature du fonctionnement interne des autistes qui serrait lacunaire, on leur attribue ainsi des fausses croyances (comme un organe empathique non fonctionnel)
Attwood, comme cette psy, comme le principe fondamentale du comportementalisme, s'élève au niveau de la communication, et rappelle au fond le mécanisme de l'empathie : l'apprentissage d'un retour fonctionnel.
Entre autiste et non autiste c'est cet apprentissage qui est faussé, donc la communication qui passe par ce biais. Donc la fausse croyance se trouve de part et d'autre!
Tout ça pour proposer un virage a 90° à la question posée :
Quel résultat quant on tente de soigner les personnes?
Quel résultat quant on tente de soigner l'échange entre les personnes?