La mère de Temple Grandin donne espoir aux parents d'enfants autistes
Par Melissa Fletcher Stoeltje, mstoeltje@express-news.net - samedi 19 Novembre 2011
Grandin's mother gives hope to parents with autistic children details journey with autism.
Eustacia Cutler, 85 ans, mère de Temple Grandin, parle pendant le déjeuner annuel des Soins de Répit de San Antonio à l'Ecurie Perle le vendredi 18 novembre 2011.
Lorsque Eustacia Cutler a lutté pour trouver de l'aide pour sa petite fille autiste, c’était dans les années 50, une époque où prévalait l'opinion médicale qui estimait que ces enfants souffraient de schizophrénie et avaient besoin d'être placés dans des institutions.
C’était dur de trouver de l’espoir. Mais Cutler est une femme pas facilement dissuadée, aussi elle a recherché des médecins et des enseignants jusqu'à ce qu'elle trouve ceux qui pourraient aider à ouvrir l'esprit de sa fille - et quel esprit il s'est avéré.
Cutler est la mère de Temple Grandin, professeur en sciences animales à la Colorado State University et concepteur du matériel de manipulation d'élevage dont l'histoire a été racontée dans un film la chaîne HBO ayant remporté un Emmy, dans de nombreuses émissions télévisées et articles de magazine et dans son livre : «Ma vie d’autiste.[“Emergence: Labeled Autistic.”] "
Visionnaire, pionnière de façons plus humaines pour la gestion du bétail dans l'industrie de l'élevage, entre autres inventions, Grandin a été nommée comme une des personnes les plus influentes par le magazine Time en 2010.
Il s'avère que sa mère n'est pas non plus en reste dans la réalisation de services. Diplômée de Harvard, scénariste d’un documentaire primé qui parle de l'autisme à travers le monde et ayant écrit son propre livre, "Une épine dans ma poche" [“A Thorn in My Pocket”]», Cutler a séduit la foule à l’Ecurie Perle vendredi, quand les Soins de Répit ont tenu leur déjeuner-causerie du 24ème anniversaire.
Cet organisme non lucratif offre des soins et un refuge aux enfants à besoins spéciaux qui ont été maltraités ou négligés.
"L'autisme est un trouble neurologique qui se traduit par un désordre social - d'abord et avant tout dans la famille», a dit Cutler avec un ryhme élégant lorsqu’elle décrit la longue route parcourue par elle et sa fille célèbre au cours des décennies pendant lesquelles l'autisme s’est lentement déplacé de l'ombre vers la lumière.
Ce qui vient naturellement à ceux qui n'ont pas d'autisme - la danse facile, automatique du lien social - apparaît comme une sorte de cerveau statique pour «les gens du spectre," dit-elle. Dans cette déconnexion, les familles, en particulier les parents, se sentent «perdus».
Le stress est aggravé lorsque les parents introduisent leurs enfants au monde, a dit Cutler - en dépit du fait que l'autisme est désormais «un mot à la mode et que les gens voient des films» sur la maladie.
«Les gens ne veulent pas vraiment interagir avec nos enfants, parce que nos enfants les rendent nerveux», dit-elle.
Cutler a confié que sa fille étonnante n'a pas "surgi comme Athéna de la tête de Zeus."
«Ça a été une long voyage, compliqué, rempli de traumatismes ", a déclaré Mme Cutler, détaillant comment elle a cherché des médecins qui ne laisseraient pas tomber Grandin, comment elle a insisté pour que son enfant soit «intégrée» dans les classes ordinaires dès qu'elle a eu 5 ans.
«Nos enfants sont capables de changer", a déclaré Mme Cutler, qui a raconté comment Grandin, 64 ans, a observé il y a un an que ‘Plus je vieillis, moins je suis autiste’. Cela ne signifie pas qu'elle est guérie de l'autisme. Cela signifie qu'elle s’est réalisée, et c'est le but. "
Rachel Vargas-Trevino, dont le fils Diego, 4 ans, est autiste, a considéré Cutler comme son héroïne.
"J'ai lu son livre il y a deux ans. Elle m'a donné un tel espoir et orientation ", dit-elle après le dîner, aux prises avec des larmes. «Elle m'a donné un but. Je ne veux pas que Diego ou un autre enfant survivent simplement. Je veux qu'ils se réalisent. "
je tiens à souligner que ça ne se remarque pas du tout dans le résultat de la traduction 
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