Salut,
pardon pour le temps que je mets à répondre, mais j'ai beaucoup de mal avec la forme écrite.
manu a écrit :
Cephalopivolubilis a écrit :Je ne vois pratiquement jamais "moi-même" dans les yeux des "gens"...
Et est-ce que eux s'y voient dans les tiens?
C'est l'allée ou le retour qui cloche, ce que eux voient ou ce que toi tu vois de ce qu'il voient?
héhé, elle est pas mal celle là de question non?
Pas mal je ne sais pas. Je sais par contre que c'est le genre de question que je suis à même de me poser.
Quoi qu'il en soit, je ne sais personnellement pas me contenter de voir.
Quand je me contente de "voir", je n'ai accès qu'à des catégories vestimentaire/morphologiques, plus ou moins fidèles à certains stéréotypes.
Certains sont choisis sciemment, d'autres non. Ça n'a jamais une très grande signification.
Par contre, j'écoute beaucoup, et attentivement, les gens.
Et j'attends, et je cherche, bien qu'elle puisse être discrète et honteuse, la petite étincelle, l'unicité de ce qui fait d'eux des individus; de la vie vivante. Des "je" pourvus d'un "libre arbitre" digne de la signification de cette illusion.
Je t'épargne la liste des 25 ans de groupes sociaux que j'ai pu fréquenter et qui ont tous fini par me laisser une détestable impression de jugement.
Pour certains, j'ai un genre de
problème qui ne se soigne pas, et celui ci me rends trop étrange, trop prise de tête, trop je ne sais quoi, pour être fréquentable.
Je te l'épargne, je me l'épargne, mais s'il te plait, épargne moi la remise en question de mon comportement ou de mon regard sur les autres.
Je t'en supplie. Je t'en remercie.
Je suis ce que je suis, j'ai peut-être tord sur plein de points, mais je suis
sincère : dans ma démarche, dans mes idées, dans ma parole, dans ma recherche, dans mon doute et auprès de moi-même.
manu a écrit :
J'ai trimbalé un temps la panoplie encombrante du motards (avec le casque a la main et un accoutrement "pas normal"), et faute de mieux, j'ai trouvé un certain confort dans le fait de tendre a l'autre une surface rugueuse neutre, ou ils puisse accrocher ce qu'il veux y voir, tout en pouvant moi le laisser "dans le casque".
C'est tout le sujet de l’empathie, de la mécanique qui a permis de "se mettre à la place de", de ressentir en soit ce qu'il semble arriver a l'autre, en oubliant le "semble".
Quant l'adéquation n'y est pas, une surface de non identification offre un support au quiproquo.
Certains sont total looké, moi je vise plutôt naturellement le contraire, mais cette aide qu’apporte le truc hors du commun, sans pour autant qu'il soit recherché, je crois qu'il révèle un truc.
En même temps, dans les yeux des gens il faut voir les gens, c'est mal polis de prendre les autre pour des miroirs ... enfin je trouve ... par ce que dans les codes sociaux c'est plutôt le contraire, il semble mal polis de ne pas s'y voir.
Bon j'arrête là, je suis sortis des bornes du sujet, et c'est bien dommage, elle me plaisait bien cette idée.
Ouais, mais enfin non.. Je suis d'accord, le propos vers lequel tu semble vouloir aller n'est pas inninterressant.
Pour autant, je ne considère pas ( je ne crois pas, vraiment ) que ce sujet soit spécialement opportun.. à mon sujet... Et dans la situation que je voulais exprimer.
Je n'essaye pas de chercher à voir quelque chose dans le regard des gens, dans l'espoir puéril que cette réflexion me retourne une image satsifaisante de moi.
J'accepte qu'on mette du temps à me cerner. Pas de problème : Tant mieux, même. Voir, c'est justement le contraire qui me répugne.
Je voulais simplement dire, que
je me rends compte, en étudiant rationnellement actes, paroles et jugements, que "leur" "regard" (jugement) est complètement biaisé. D'avance. Et par des stéréotypes.
Je me rends compte qu"'ils" ne comprennent pas la position que j'adopte, mais supposent
sans douter.
Puis, "ils" présupposent et concluent de ce que je pense, avant même que je ne me soit exprimé.
Ceci passe par des "signes"
qui ne trompent pas : La logique du dialogue. Le a+b.
Si "a" me dit que "b", ceci implique que "a" pense que "c", même si lui-même l'ignore. Et "c" bien plus que "b", bah est fréquemment énervant.
J'ai trimbalé un temps la panoplie encombrante du motards (avec le casque a la main et un accoutrement "pas normal"), et faute de mieux, j'ai trouvé un certain confort dans le fait de tendre a l'autre une surface rugueuse neutre, ou ils puisse accrocher ce qu'il veux y voir, tout en pouvant moi le laisser "dans le casque".
C'est tout le sujet de l’empathie, de la mécanique qui a permis de "se mettre à la place de", de ressentir en soit ce qu'il semble arriver a l'autre, en oubliant le "semble".
Quant l'adéquation n'y est pas, une surface de non identification offre un support au quiproquo.
Certains sont total looké, moi je vise plutôt naturellement le contraire, mais cette aide qu’apporte le truc hors du commun, sans pour autant qu'il soit recherché, je crois qu'il révèle un truc.
C'est marrant, j'apprécie à-priori bien les motards ( pour le rapport assumé au danger et à la mort ), mais je sais que cet à-priori ne peut être par nature, que complètement crétin
Peut-être que je vais te paraître un peu remonté, mais je me suis encore engueulé avec qq'un sur mon lieu de travail ( vendredi ), et j'ai entendu dans mon dos qu'on interprétait mes paroles complètement de travers é.é ... C'est si fatiguant... Et ça me fout la haine.
Le type avec qui je me suis engueulé m'a sortis un truc rigolo : "je te prenais pour quelqu'un de bien, mais tu es bizarre, et tu vas voir, mon comportement avec toi vas changer".
J'ai d'une part, épisodiquement violemment envie de le suriner ( pulsion [ ha bah, j'ai grandis dans une citée n.n ] ), mais d'autre part beaucoup de condescendance et d'affection pour le côté stupide de son : "moi je connais la vie, j'ai galéré..", qui signifiait nettement "toi petit toubab de moins de 20 ans.." ( j'ai l'air si jeune et innocent, j'imagine qu'il pense qu'en rentrant chez moi, je mange mon bol de chocapics devant M6. La vie ? Connait pas. ).. Ahlala