AEEH, compléments et PCH

[Jean]

Extrait du rapport sur la PCH signalé par Benoît : vous pouvez lire que c'est surtout le médecin qui joue un grand rôle sur la détermination de l'éligibilité, (par.341 à 344) et qu'il dispose d’une "marge d'appréciation non négligeable". La deuxième étape est l'élaboration du plan de compensation, et c'est la plupart du temps dans ce cas qu'il y a une visite à domicile.

Ensuite, plus loin, à propos de la décision en CDAPH, il est indiqué (par.388) "L'éligibilité est moins souvent débattue que le contenu du plan d'aide."

La façon dont c'est présenté semble indiquer que le médecin n'a pas déterminé encore s'il y a éligibilité - ou qu'il propose une décision négative. Dans ce cas, il va proposer à la CDAPH de refuser la demande. Mais la MDPH doit fournir au moins 15 jours avant la réunion le plan personnalisé de compensation proposé, de telle façon que la personne cocnernée puisse exprimer son accord ou son désaccord.

Et si le plan ne prévoit pas la PCH, se préparer d'aller à la CDAPH pour plaider à la fois l'éligibilité et le contenu du plan.

[martinemj]

Pour savoir s'il y a éligibilité, j'ai fait un courrier à part expliquant que Florian demandait énormément d'attention, ne pouvait pas rester seul et qu'il était à la maison déjà tous les jours à compter de 16h30, les mercredis et toutes les vacances scolaires. La personne que j'avais eu avant d'envoyer mon courrier m'a dit que l'étude pouvait durer jusqu'à 1 an voire même plus !!!

Si j'ai bien compris Jean, et ça c'est pas certain .... du fait que la mdph ne m'a pas contacté pour me dire si Florian était éligible ou pas, ça voudrait dire qu'ils estiment qu'il ne l'est pas, donc pas besoin de venir à la maison élaborer un plan de compensation !!!

[Jean]

C'est en gros ce que je veux dire, mais il faut aussi tenir compte des délais qui sont énormes; surtout pour la PCH.

Mais s'il s'agit de renouvellement, cela peut se comprendre différemment.

Tu n'as pas un complément d'AEEH ?

[martinemj]

J'ai le complément 4

[Murielle]

Super Jean.!!!

[Jean]

Mais j'ai encore rien fait

[Murielle]

tu as déjà tant fait, tu fais et tu feras....

[Jean]

Autisme : quand le salaire de la mère écope
20/03/2012

Les parents d’enfants autistes gagneraient près de 18 000 $ de moins que ceux d’enfants en santé. L’une des raisons majeures : la mère travaille souvent moins pour s’occuper de son enfant.

Selon une récente étude parue dans Reuters Santé, effectuée par des chercheurs du Centre de recherche pour l'autisme au Centre hospitalier pour enfants de Philadelphie, les familles à la charge d’un enfant autiste gagneraient en moyenne 17 763 $ de moins annuellement que les autres ménages.

En effet, en comparant plusieurs éléments sociodémographiques (âge des parents, éducation, race, etc.), il a été démontré que le père d’un enfant autiste avait autant de chances d’être embauché et de gagner le même salaire qu’un autre homme.

Toutefois, il en était très différent pour la mère. Selon l’étude et conformément aux autres mères, celle qui a un enfant autiste était 6 % moins susceptible d'être employée, travaillait en moyenne sept heures de moins par semaine ou avait moins de la moitié du revenu annuel.

Les chercheurs ne peuvent dire avec certitude que l'écart est causé par le fait d'avoir un enfant atteint d'autisme. Ils concluent tout de même que devant ce problème de santé de plus en plus diagnostiqué (1 enfant sur 110), on se doit de trouver un moyen de mieux venir en aide à ces familles et éviter que l’enfant ne soit un fardeau financier pour les parents qui désirent venir en aide à leur petit (équilibre travail-famille, subventions, etc.).

Aux États-Unis, on estime à 3,2 millions de dollars les coûts engendrés par l’autisme au cours d’une vie.

L’étude repose sur des données provenant d'enquêtes nationales sur les ménages réalisées chaque année entre 2002 et 2008.