L'annoncer à papa maman
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Re: L'annoncer à papa maman
J'ai demandé aux autres de remplir cette questionnaire en pensant a mon fils, et autant que ca concerne l'enfance, c'est une partie trés important. C'est a cette epoque qu'on voit des traits non deformé, plus agé, on est capable de "cacher" certains difficultés.
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Re: L'annoncer à papa maman
Québécoise, tu sais, si on avait diagnostiqué mon fils très jeune, je crois que je ne l'aurais pas cru : pour moi, il était " étrange, bizarre ", mais certainement pas handicapé !Québécoise a écrit : Mais c'est un bon point que tu soulève, on dirait que l'on parle d'une maladie mortelle parfois, c'est déprimant! ._.

En grandissant, les choses se sont vraiment compliquées. Mon mari a longtemps cru qu'il y aurait un déclic et que tout rentrerait dans l'ordre. Moi, je voyais bien que ce serait plus compliqué que ça, mais je ne comprenais pas pourquoi. Mais j'espèrais toujours, malgré tout, que ses problèmes s'arrangeraient petit à petit. Ce fut hélas le contraire...
Bref, tout ça pour te dire que le mot autisme peut faire peur à des parents : pas que ce soit une maladie mortelle, mais je pense que c'est le fait que c'est un handicap qui ne se guérit pas qui fait peur. Le fait de savoir que son enfant aura toujours des difficultés, toute sa vie.
Depuis, j'ai appris à connaître l'autisme, et j'apprends à l'apprivoiser. Ce n'est pas le côté " grave " qui fait peur, mais le côté " définitif ".
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Re: L'annoncer à papa maman
Bonjour Québécoise,
J'ai peut-être une idée pour tes parents....
Va voir ici sur cette plaquette ....
Te reconnais-tu dans les signes d'alerte? Je veux dire as-tu eu ou as-tu encore plusieurs de ces symptômes?
Si oui, cela peut aider à prendre la décision d'aller chercher un diagnostic, et aider aussi à prendre conscience des problèmes....
Tu peux imprimer ces plaquettes et les laisser à tes parents??? Soit à traîner...mine de rien, soit en leur donnant à lire volontairement.!
Bon courage.!
J'ai peut-être une idée pour tes parents....
Va voir ici sur cette plaquette ....
Te reconnais-tu dans les signes d'alerte? Je veux dire as-tu eu ou as-tu encore plusieurs de ces symptômes?
Si oui, cela peut aider à prendre la décision d'aller chercher un diagnostic, et aider aussi à prendre conscience des problèmes....

Tu peux imprimer ces plaquettes et les laisser à tes parents??? Soit à traîner...mine de rien, soit en leur donnant à lire volontairement.!


Bon courage.!

Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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Re: L'annoncer à papa maman
Pardon pour cette réponse tardive, je me suis éclairci les idées et pris une pause pour ma semaine d'examens (:
Maho, c'est un bon point que tu soulève, c'est un peu pour cela que je recherche le soutient de mes parents, afin qu'ils m'aident du côté des symptômes durant l'enfance.
Jonquille, c'est bien vrai, cela doit être bien difficile pour un parent, l'idée que son enfant puisse être victime d'un handicap...
Et merci pour la plaquette Murielle!
C'est étrange, car il y a presqu'aucun des symptômes décrit sur la première page qui me décrit particulièrement, mais les trois lignes qui résument le TED, c'est exactement ce qui me touche en ce moment. J'ai décidé d'aborder ma mère, peut-être reconnaîtrait-elle certains de ces signes dans mon enfance? Petit à petit, je lui donnais des 'updates' sur mes rendez-vous, l'informais que nous regardions l'hypothèse d'un léger autisme... Au début, elle semblait éviter le sujet, et je la laissais faire, mais après un moment, elle me disait définitivement: "Je ne crois pas que tu sois autiste. Mais continue tes recherches ma chouette!" J'ai interprété cette réponse comme étant: "Non, tu ne l'es pas, trouve quelque chose d'autre ou donne-moi des preuves concrètes. Mais je te soutiens dans tes démarches." J'ai décidé de lui donner une pause, puis de ramener le sujet en lui montrant le résumé du TED, puis lui demander si elle me reconnaissais dans les symptômes de la plaquette. En résumé, elle a jugé (assez durement) que le résumé de TED ne me catégorisait pas, me redonnais son: "non, mais continue", et prise de court, je me suis isolée pour faire une crise, elle m'a retrouvé et prise au sérieux.
(Désolée pour les détails, je voulais vous donner des nouvelles sur la réaction de ma maman (lien avec le sujet de ce message) avant de donner ma réponse au sujet de la plaquette)
Bref, ma mère a lu la plaquette... Et oui, j'étais un enfant étrange, mais pas 'de cette façon-là'! Pendant longtemps je ne parlais pas, j'étais incomprise de tous, sauf ma soeur, qui faisait la traduction pour les autres, situation que ma mère a pris pour de la paresse. J'étais sensible au toucher, mais j'adorais me faire toucher, je m'amusais à taquiner mon entourage, mes activités préférées étant secouer le tiroir du lave-vaiselle et fermer la télévision lorsque la famille la regardais... Ma mère m'a donné un exemple de réaction "atypique" que j'avais: Si on devais aller au zoo et que, finalement, il pleuvait et qu'on devait annuler, ma soeur piquait une crise et pleurait, tandis que ma réaction était "Ok, pas de zoo, on fait quoi à la place?" Ma mère proposait le shopping, et j'acceptais l'idée.
Les autistes, normalement, n'aiment pas le changement, tandis que j'ai toujours été d'un "je-m'en-foutisme" marqué.
Maho, c'est un bon point que tu soulève, c'est un peu pour cela que je recherche le soutient de mes parents, afin qu'ils m'aident du côté des symptômes durant l'enfance.
Jonquille, c'est bien vrai, cela doit être bien difficile pour un parent, l'idée que son enfant puisse être victime d'un handicap...
Et merci pour la plaquette Murielle!
C'est étrange, car il y a presqu'aucun des symptômes décrit sur la première page qui me décrit particulièrement, mais les trois lignes qui résument le TED, c'est exactement ce qui me touche en ce moment. J'ai décidé d'aborder ma mère, peut-être reconnaîtrait-elle certains de ces signes dans mon enfance? Petit à petit, je lui donnais des 'updates' sur mes rendez-vous, l'informais que nous regardions l'hypothèse d'un léger autisme... Au début, elle semblait éviter le sujet, et je la laissais faire, mais après un moment, elle me disait définitivement: "Je ne crois pas que tu sois autiste. Mais continue tes recherches ma chouette!" J'ai interprété cette réponse comme étant: "Non, tu ne l'es pas, trouve quelque chose d'autre ou donne-moi des preuves concrètes. Mais je te soutiens dans tes démarches." J'ai décidé de lui donner une pause, puis de ramener le sujet en lui montrant le résumé du TED, puis lui demander si elle me reconnaissais dans les symptômes de la plaquette. En résumé, elle a jugé (assez durement) que le résumé de TED ne me catégorisait pas, me redonnais son: "non, mais continue", et prise de court, je me suis isolée pour faire une crise, elle m'a retrouvé et prise au sérieux.
(Désolée pour les détails, je voulais vous donner des nouvelles sur la réaction de ma maman (lien avec le sujet de ce message) avant de donner ma réponse au sujet de la plaquette)
Bref, ma mère a lu la plaquette... Et oui, j'étais un enfant étrange, mais pas 'de cette façon-là'! Pendant longtemps je ne parlais pas, j'étais incomprise de tous, sauf ma soeur, qui faisait la traduction pour les autres, situation que ma mère a pris pour de la paresse. J'étais sensible au toucher, mais j'adorais me faire toucher, je m'amusais à taquiner mon entourage, mes activités préférées étant secouer le tiroir du lave-vaiselle et fermer la télévision lorsque la famille la regardais... Ma mère m'a donné un exemple de réaction "atypique" que j'avais: Si on devais aller au zoo et que, finalement, il pleuvait et qu'on devait annuler, ma soeur piquait une crise et pleurait, tandis que ma réaction était "Ok, pas de zoo, on fait quoi à la place?" Ma mère proposait le shopping, et j'acceptais l'idée.
Les autistes, normalement, n'aiment pas le changement, tandis que j'ai toujours été d'un "je-m'en-foutisme" marqué.
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Re: L'annoncer à papa maman
Tu sais, Québécoise, je viens de relire la plaquette, et franchement, mon fils n'avait pratiquement aucun signe quand il était petit... Enfin, en tout cas, ce n'était pas flagrant. Sauf le fait de ne pas montrer du doigt et de ne jamais rien réclamer ( il s'est bien rattrapé depuis !
). Et évidemment, il ne savait pas jouer avec les autres... Mais pour les autres signes, il ne les avait pas.
Que ta maman ait du mal à te voir autiste est peut-être le fait qu'elle a peur que tu souffres. Es-tu certaine qu'elle n'ait pas fait des recherches lorsque tu lui as fait part de tes doutes ? Cela m'étonnerait tout de même qu'elle ait attendu que tu fasses tes propres recherches pour en savoir plus... Enfin, si c'est le cas, tu peux toujours lui dire que tu as besoin d'elle pour aller jusqu'au bout de ta quête de vérité.

Que ta maman ait du mal à te voir autiste est peut-être le fait qu'elle a peur que tu souffres. Es-tu certaine qu'elle n'ait pas fait des recherches lorsque tu lui as fait part de tes doutes ? Cela m'étonnerait tout de même qu'elle ait attendu que tu fasses tes propres recherches pour en savoir plus... Enfin, si c'est le cas, tu peux toujours lui dire que tu as besoin d'elle pour aller jusqu'au bout de ta quête de vérité.

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Re: L'annoncer à papa maman
Merci de ta réponse 
Et je ne suis pas certaine, mais je serai extrêmement étonnée qu'elle ne l'ai fait. Je devine que ce doit être difficile pour elle, en plus, on a déjà assez d'ennuis dans la maison: ma soeur a des lésion de la cornée (ses yeux), ma mère a eu un cancer du pancréas, des années d'alcoolisme, une jaunisse, des hernies (qu'elle a encore), un diabète monstre, un caillot de sang... Elle doit beaucoup s'occuper d'elle même, et elle ne voit pas vraiment de symptômes marquants chez moi. Pas qu'elle est insensible ou égocentrique, loin de là. Je sais qu'elle a été étonnée de ma réaction lorsque j'ai essayé de lui présenter la plaquette, sans succès.
Mes parents ont été élevés dans une attitude de: il ne faut pas se plaindre pour rien. Dans mon enfance, j'étais molestée à l'école (même par un prof!), on m'appelait bébé-(prénom), car je pleurais sans cesse. Mes parents savent que je suis sensibles, donc ils me prennent plus ou moins au sérieux lorsque je me plains de quelque chose, surtout quelque chose qui est si gros et invisible! Mais je pense que je l'ai un peu secouée ce soir-là, peut-être a-t-elle fait des recherches depuis, surtout puisque je lui ai expliquée que ce n'étais pas de la gêne puisque je bloquais même avec mon père et ma soeur...

Et je ne suis pas certaine, mais je serai extrêmement étonnée qu'elle ne l'ai fait. Je devine que ce doit être difficile pour elle, en plus, on a déjà assez d'ennuis dans la maison: ma soeur a des lésion de la cornée (ses yeux), ma mère a eu un cancer du pancréas, des années d'alcoolisme, une jaunisse, des hernies (qu'elle a encore), un diabète monstre, un caillot de sang... Elle doit beaucoup s'occuper d'elle même, et elle ne voit pas vraiment de symptômes marquants chez moi. Pas qu'elle est insensible ou égocentrique, loin de là. Je sais qu'elle a été étonnée de ma réaction lorsque j'ai essayé de lui présenter la plaquette, sans succès.
Mes parents ont été élevés dans une attitude de: il ne faut pas se plaindre pour rien. Dans mon enfance, j'étais molestée à l'école (même par un prof!), on m'appelait bébé-(prénom), car je pleurais sans cesse. Mes parents savent que je suis sensibles, donc ils me prennent plus ou moins au sérieux lorsque je me plains de quelque chose, surtout quelque chose qui est si gros et invisible! Mais je pense que je l'ai un peu secouée ce soir-là, peut-être a-t-elle fait des recherches depuis, surtout puisque je lui ai expliquée que ce n'étais pas de la gêne puisque je bloquais même avec mon père et ma soeur...
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Re: L'annoncer à papa maman
Mais d'un autre côté, ma mère ne s'inquiète pas trop de certains de mes traits de caractères (comme ne pas aimer l'autorité, ne pas aimer la critique, préférer apprendre par soi-même, procrastiner, être désorganisé, paresseux...) car c'est très "Papa-esque"! En effet, je suis une version miniature de mon papa sur bien des points. Et mon père s'est toujours très bien débrouillé dans la vie, donc ma mère me dit de ne pas m'inquiéter.
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Re: L'annoncer à papa maman
Ta mère te rassure comme elle le peut en se rassure sûrement aussi elle-même par la même occasion.Québécoise a écrit : Et mon père s'est toujours très bien débrouillé dans la vie, donc ma mère me dit de ne pas m'inquiéter.
Tu sais, je me dis très souvent que mon fils a malgré tout de la chance, car certaines personnes ont des maladies graves, des handicaps lourds, etc...
Hier, mon fils m'a envoyé un texto en terminant par ces mots : " ... et la vie est belle ! ". Et pourtant, je peux te dire qu'il a galéré grave comme diraient les jeunes !


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Re: L'annoncer à papa maman
Jonquille57 a écrit :Hier, mon fils m'a envoyé un texto en terminant par ces mots : " ... et la vie est belle ! ".

père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: L'annoncer à papa maman
que du bonheur!!!Jonquille57 a écrit :Hier, mon fils m'a envoyé un texto en terminant par ces mots : " ... et la vie est belle ! ".



Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Re: L'annoncer à papa maman
Et il ne rajoute pas "mais ça ne va pas durer" comme à son habitude" ... et la vie est belle ! ".

Quelle évolution

Ca nous réconforte tous, nous qui le connaissons et souffrions de le voir souffrir

Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: L'annoncer à papa maman
Merci pour vos messages !
Québécoise, tu vois, tu as ici l'exemple d'une mère ( moi !
) qui souffre de voir son fils autiste, alors que le fils en question n'a pas l'air s'en souffrir !
( cela n'a pas toujours été le cas... )
Je vais te raconter une anecdote que nous avons vécue ce week-end : nous sommes allés tous les trois ( mon fils, mon mari et moi ) voir un de mes neveux qui a une petite fille de 14 mois. A un des repas, Mysterio ( mon fils ) dit : " Et si Charlotte était autiste ? ".
Il y eut un blanc gêné à table.... et Mysterio de rajouter : " Bin quoi, ce n'est pas une tare d'être autiste ! ".
Bon, j'ai vite enchaîné sur le fait que bien sûr, ce n'était pas une tare, mais que cela ne facilitait pas la vie...
Tu vois, Québécoise, cela fait maintenant 5 ans que nous savons que notre fils est autiste, et nous devons encore faire du chemin pour vraiment l'accepter. Je pense que chaque parent réagit différemment, chaque parent fait son chemin différemment.
Tu dis que ta maman a des problèmes de santé importants : peut-être que c'est un peu trop pour elle pour le moment de supporter le fait d'avoir une fille qui est peut-être autiste. Peut-être a-t-elle besoin d'être rassurée.

Mars,tu aurais pu écrire : " Comme c'était son habitude " !Mars a écrit : Et il ne rajoute pas "mais ça ne va pas durer" comme à son habitude![]()

Québécoise, tu vois, tu as ici l'exemple d'une mère ( moi !


Je vais te raconter une anecdote que nous avons vécue ce week-end : nous sommes allés tous les trois ( mon fils, mon mari et moi ) voir un de mes neveux qui a une petite fille de 14 mois. A un des repas, Mysterio ( mon fils ) dit : " Et si Charlotte était autiste ? ".
Il y eut un blanc gêné à table.... et Mysterio de rajouter : " Bin quoi, ce n'est pas une tare d'être autiste ! ".
Bon, j'ai vite enchaîné sur le fait que bien sûr, ce n'était pas une tare, mais que cela ne facilitait pas la vie...
Tu vois, Québécoise, cela fait maintenant 5 ans que nous savons que notre fils est autiste, et nous devons encore faire du chemin pour vraiment l'accepter. Je pense que chaque parent réagit différemment, chaque parent fait son chemin différemment.
Tu dis que ta maman a des problèmes de santé importants : peut-être que c'est un peu trop pour elle pour le moment de supporter le fait d'avoir une fille qui est peut-être autiste. Peut-être a-t-elle besoin d'être rassurée.

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Re: L'annoncer à papa maman
Félicitations, je suis très heureuse d'apprendre cette amélioration
J'avoue que j'en demandais peut-être trop: je voulais un support de sa part, sans penser un instant à ses sentiments, que ça doit être dur visualiser son enfant comme "handicapé".
Je suis donc allée voir ma mère afin de m'excuser de lui avoir lancé l'information comme cela, sans me préoccuper de ses sentiments vraiment...
Mais elle m'a dit que non, ce n'est pas pour cela qu'elle réagit comme elle le fait. Elle n'est pas troublée par l'hypothèse, elle croit juste sincèrement que je n'ai pas aucun symptôme alarmant. Elle est juste triste de me voir inquiète comme cela.
Je comprends bien cette réaction, mais que dois-je faire dorénavant? La "convaincre" de mes symptômes? Éviter d'aborder le sujet jusqu'à ce que je passe des examens?
Elle est fermée au sujet, je ne sais pas quoi faire.
Elle m'a aussi demandé si j'en avais parlé à mon père, et la réponse négative fait que je me sens coupable...

J'avoue que j'en demandais peut-être trop: je voulais un support de sa part, sans penser un instant à ses sentiments, que ça doit être dur visualiser son enfant comme "handicapé".
Je suis donc allée voir ma mère afin de m'excuser de lui avoir lancé l'information comme cela, sans me préoccuper de ses sentiments vraiment...
Mais elle m'a dit que non, ce n'est pas pour cela qu'elle réagit comme elle le fait. Elle n'est pas troublée par l'hypothèse, elle croit juste sincèrement que je n'ai pas aucun symptôme alarmant. Elle est juste triste de me voir inquiète comme cela.
Je comprends bien cette réaction, mais que dois-je faire dorénavant? La "convaincre" de mes symptômes? Éviter d'aborder le sujet jusqu'à ce que je passe des examens?
Elle est fermée au sujet, je ne sais pas quoi faire.
Elle m'a aussi demandé si j'en avais parlé à mon père, et la réponse négative fait que je me sens coupable...
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Re: L'annoncer à papa maman
Tu n'as pas à convaincre tes parents.
En tout cas, pour l’instant, ce n'est pas çà, me semble-t-il, la première préoccupation à avoir.
C'est toi qui veut te comprendre. Contacte donc des professionnels, et tu en rediscuteras ensuite.
En tout cas, pour l’instant, ce n'est pas çà, me semble-t-il, la première préoccupation à avoir.
C'est toi qui veut te comprendre. Contacte donc des professionnels, et tu en rediscuteras ensuite.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: L'annoncer à papa maman
Après-demain je vais voir la psy de l'école afin d'avoir une hypothèse professionnelle et puis je vais prendre un rendez-vous dans une clinique spécialisée.
Je pense en effet ne pas en parler à mon père et éviter le sujet jusqu'à ce que j'ai une réponse ou besoin de leur aide.
Je pense en effet ne pas en parler à mon père et éviter le sujet jusqu'à ce que j'ai une réponse ou besoin de leur aide.