Derrière le mur, la question géne ... des parents.

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manu
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Re: Derrière le mur, la question géne ... des parents.

Message par manu »

Sur le sujet des gènes des parents (au sens large le le relève misflo) :
Jean a écrit :Je reproduis ce que Mars a écrit :
Citer:
[son père] s'en occupe donc seul le mercredi, et il est moins affecté par son étrangeté. Il retrouve chez elle certaines attitudes, certains types de fonctionnement qu'il partage ou a partagé. Il va donc freiner la prise en charge médico-psychologique.
J'ai souvent eut l'idée qu'un niveau d'atteinte parfois plus léger chez l'homme correspondait a une atteinte plus lourde chez la femme, et d'autre part qu'une similitude, qu'une empathie alternative entre deux différents semblable entre eux allait vers la mise en fonctionnement efficace.
Mars a écrit :Si on sort de l'éducatif pour rester dans le génétique, ça reste à peu près la même chose puisque c'est la maman qui est le réceptacle de tout le patrimoine (paternel et maternel) vu que c'est elle qui donne la vie
Génétiquement c'est une moitié du père et une moitié de la mère, et c'est tout.
Un exemplaire de chaque gène de la mère qui les a tous en double et un exemplaire de chaque gène du père qui les a tous en double aussi, les gènes du chromosome Y, qui n'est pas les doubles du chromosomes X.
Ca marche très bien en éprouvette, ça donne la vie sans problème, la gestation c'est après que la vie commence.
Le reste c'est des attribution humaines plus ou moins douteuses, les accusations serrait plus que douteuse, juste délirantes.
misflo a écrit :il a été observé sur le chromosome X des particularités chez les personnes porteuses d'autisme, ce qui a induit cette supposition : les garçons sont plus sévèrement touchés du fait qu'ils n'ont qu'un chromosome X, le double chromosome X chez les filles pouvant compenser les anomalies présentent sur l'autre...
Je savais pas et je suis content de l'apprendre, et ça peut répondre au moins en partie à la problématique que je soulève. T'as un lien? ou quelqu'un en a un?
misflo a écrit :Le "problème" est qu'ils n'ont pas trouvé (et ne trouveront pas selon eux) un facteur unique engendrant l'autisme, donc difficile de prouver l’origine génétique et impossible à voir sur un test chromosomique.
Oui, j'ai relevé une phrase la dessus dans la vidéo. ça me parait évident, mais c'est une catastrophe pour tout ce qui consiste a tailler une cote universel a l'autisme ...
Hopla a écrit :Mais est-ce que la limite du nuage (limite floue, disons) n'est pas, justement, le phénotype élargi ? Ne l'a-t-on pas "inventé" à cette fin ? (afin de faire l'épaisseur de la "limite" je veux dire)
Si.
misflo a écrit :Ben oui, la transmission génétique à l'envers, c'est un nouveau concept psy...
Non, l'originalité, la façon de penser se transmet, et c'est déjà du phénotype élargie, peut être de l'observable comportementalement, on est tous influencer par les autres comme une attitude peut passer de la télé vers les rues.
Sans pour autant être génétique, une dimension phénotypique peut être transmise, y'a pas de raison, ça peut aussi être associé à la dimension positive ou fonctionnelle qui peut se cacher derrière la dimension trouble qui définit le mot autisme.
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samoju
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Re: Derrière le mur, la question géne ... des parents.

Message par samoju »

Je crois que c était dans l émission la tête au carré sur France Inter " autisme les pistes génétiques " avec Bougeron et Delorme mais je n arrive plus à avoir accés au fichier MP3. L'émission date de 2009.
une dimension phénotypique peut être transmise
Pour en revenir plus précisément à cela, une neuropsy de l équipe de Bernadette Rogé m'avait expliqué que certaines observations qu'ils avaient faites dans des familles ayant un asperger ( elle ne m'a jamais donné de supports écrits ) démontraient une tranmission familiale d'un fonctionnement cognitif spécifique.
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Jean
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Re: Derrière le mur, la question géne ... des parents.

Message par Jean »

Pour moi, la transmission familiale va de soi. Et alors ?
J'ai souvent eut l'idée qu'un niveau d'atteinte parfois plus léger chez l'homme correspondait a une atteinte plus lourde chez la femme, et d'autre part qu'une similitude, qu'une empathie alternative entre deux différents semblable entre eux allait vers la mise en fonctionnement efficace.
Par contre, je ne vois pas pourquoi il y aurait une "atteinte plus lourde chez la femme".

Sur le thème : "empathie alternative entre deux différents" OK. Je ne crois pas que j'aurais pu tomber amoureux de Mars si elle n'avait pas été différente - et capable d’accepter mes différences.
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manu
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Re: Derrière le mur, la question géne ... des parents.

Message par manu »

Jean a écrit :Par contre, je ne vois pas pourquoi il y aurait une "atteinte plus lourde chez la femme".
à phénotype égale. Bah en raison d'une meilleur compétence social moyenne de la gente féminine.

Une meilleur expertise social dit Mme zilbovicius dans la vidéo, et elle rattache ce qui est appelé par ailleurs intérêt restreins a une compensation d'expertise, un déplacement.
La gente masculine est déjà plus portée vers le traitement d'un seul sujet à la fois, en moyenne oins apte a compenser.

L'attribution de ces compétences est pas de moi, on la retrouvable dans des reportage comme "le cerveau a-t-il n sexe" (de mémoire), et la déduction est empirique.
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Jean
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Re: Derrière le mur, la question géne ... des parents.

Message par Jean »

Je suis d'accord avec tes explications.

Mais la notion de "plus lourde" veut dire le contraire ???
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manu
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Re: Derrière le mur, la question géne ... des parents.

Message par manu »

Non.
Un sillon temporale moins efficace pour reprendre l'exemple du documentaire peut être mieux compensé (selon cette idée en tout cas).
Donc si on par de l'observation, a identification égale, a reconnaissance social des difficulté égale par exemple, je suppose que des femmes peuvent avoir un plus gros défaut au niveau du sillon temporale.
En moyenne, donc, avoir des comportement équivalent sur la base de singularité physiologique plus forte.
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Re: Derrière le mur, la question géne ... des parents.

Message par viktor egalited »

j'ecoutais l'autre fois une interview de Bourgeron qui disait qu'on retrouvait 60% de deficient en melatonine chez les autistes, et que, lorsque l'on recherchait dans la parentalité, on retrouvait souvent un des parents qui avait la meme deficience, mais sans devellopé les symptomes de l'autisme (ou pas assez atteint pour etre diagnostiqué, ou dans un phénotype trop élargie, la c'est moi qui le rajoute).
Il ne savait pas comment expliquer ce basculement alors que le trouble génétique etait bien la a la base.

Enfin, si j'ai bien compris, car la science et moi, on n'est pas tres copain a la base
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Jean
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Re: Derrière le mur, la question géne ... des parents.

Message par Jean »

viktor egalited a écrit :Enfin, si j'ai bien compris, car la science et moi, on n'est pas tres copain a la base
Tu as bien compris :wink: : voir le résumé de l'interventionpublié par l'ARAPI.
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manu
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Re: Derrière le mur, la question géne ... des parents.

Message par manu »

viktor egalited a écrit :mais sans devellopé les symptomes de l'autisme
C'est effectivement toute la question que soulève le sujet celle de la dissociation du sujet de l'autisme de celui des cause génétiques, au pluriel.

L'autisme comme effet de la génétique et non pas l'autisme génétique.

Si cet exemple ce voit confirmé il deviens soit une des cause possible de l'autisme, soit une sujet que l'on exclue de l'autisme car on connaît la cause incompatible avec ce qu'on veux appeler autisme.

C'est un pont direct avec le sujet du modèle de l'autisme (idée que je reprend a Bernard), modèle qui ne change que le sens des mots, la façon dont on appréhende le sujet.
Pour ma part je soutien de toute mon énergie le premier modèle, d'où le titre de ce sujet qui renvoie a la vidéo scientifique "bonus" derrière la vidéo "le mur", et a cette question de l'affection des parents qui gêne (du verbe gêner cette fois) car cette simple idée n'arrive pas a être reçus autrement que comme l'accusation des parents. (D'où l'effet nasse du sujet dans lequel mars c'est prise au piège, c'était pas le but mais comme c'était bien le sujet c’était a peut près inévitable).
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Re: Derrière le mur, la question géne ... des parents.

Message par Jean »

J'ai commencé la traduction de l'article sur le "phénotype élargi" car il tourne aussi autour de ce sujet.
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