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Affiche :
Bande annonce :
Spoiler : ▮▶ :
Pitch :
Après plusieurs cambriolage de son bureau, Will finit par suivre l'un des jeunes voleurs jusque chez lui où le jeune homme vit avec sa mère, une réfugiée bosniaque....
Lien avec l'autisme :
Un personnage est clairement présenté comme tel.
Modération (Tugdual) : Ajout du lien Wikipedia, de l'affiche, de la bande annonce.
En ce moment, la chaîne Canal+ diffuse le film "Par effraction" avec Jude Law, Juliette Binoche et Robin Wright Penn. (dernière diffusion début octobre, ou déjà disponible en DVD).
Ce film met en scène une famille avec une enfant autiste de 12 ans.
Le portrait de l'enfant autiste me semble bien fait. Il est présenté dans un contexte ordinaire et montre le quotidien. L'enfant ne cumule pas la totalité des symptômes, ni de manière caricatural.
Ce qui me semble pertinent dans ce film, c'est le portrait des parents et des relations entre les membres de cette famille avec le rôle du caractère de chacun.
Extrait vidéo :
Article sur le film :Spoiler : ▮▶ :
http://www.commeaucinema.com/notes-de-p ... 32021.html
Anthony Minghella raconte : « J’ai commencé à explorer l’idée de deux mères qui ont des enfants difficiles, merveilleux mais qui les mettent au défi à leur manière, et d’un système qui s’occupe d’un des enfants et d’un autre système qui néglige l’autre. J’ai donc créé ces deux familles, qui sont toutes deux de nationalité étrangère. Dans l’une, la mère est suédoise, son enfant a un problème d’autisme et souffre de fortes difficultés comportementales. La jeune fille est obsédée par la gymnastique, ne mange que des aliments d’une certaine couleur, ne dort pas et, étant en pleine puberté, ses difficultés sont exacerbées. Dans l’autre famille, il y a un garçon à peine plus âgé, qui est lui aussi gymnaste mais utilise son talent pour s’introduire dans des bâtiments. Sa mère est une réfugiée bosniaque d’à peu près le même âge que la mère de la fille, et c’est une femme tout aussi exceptionnelle.
A propos de Robin Wright Penn, l’interprète de Liv, Jude Law commente : « Robin est l’une des rares actrices américaines qui gardent leur mystère, elle est intéressante et secrète, souvent un peu sur le fil du rasoir. Je crois qu’elle est à son apogée : elle est très belle, mais elle a toujours eu un petit quelque chose en plus, et elle montre ici tout ce dont elle est capable. »
Robin Wright Penn explique : « Le scénario, et en particulier le personnage de Liv, m’ont intriguée. C’est un personnage tout en nuances qui permettait d’explorer beaucoup de choses. Liv est incapable de nouer des liens. Elle s’en sent coupable mais ne peut pas s’empêcher de se poser des questions, d’analyser en permanence, et quand vous cherchez tout le temps vous ne pouvez pas vivre. Vous êtes trop occupé à penser, à planifier. Vous pensez tout le temps « Et si je faisais ceci ? Et si j’essayais cela ? » au lieu de jouer au ballon… Avec sa fille, elle est présente parce que c’est le seul domaine où règne l’explication – elle est constamment en train de lui expliquer ce qu’elles font et pourquoi elles le font. Mais cette relation, dont elle a le plus besoin, ne recèle aucune communication. Liv est seule et amère parce que l’autre personne ne sortira pas de la bulle qu’elle s’est créée. »
Jude Law commente : « D’une certaine manière, Liv et Will ont une très belle relation. Ils sont toujours attachés l’un à l’autre mais sont arrivés à un point où ils ne peuvent plus se parler, et chaque fois qu’ils essaient, cela engendre un mouvement d’attaque ou de repli. Cet état de fait est aggravé par Béa, la fille de Liv, qui a beaucoup de besoins, ne dort pas, collectionne les choses de manière obsessionnelle, ne mange que certains aliments… Elle a 12 ans, et c’est comme de vivre avec une fillette de 4 ans très exigeante. Cela fait peser une forte pression sur Liv, et sur Liv et Will. Will est un excellent père – c’est un beau-père en fait, mais il est très engagé, aimant, et cependant, il a le sentiment d’être exclu, de ne pas réellement être accepté dans le cercle, même s’il fait partie de la famille. »