Le samedi 24 septembre a lieu à Quimper une journée baptisée "handicap, tous concernés".
Née de la volonté de Jean-Marc Tanguy, conseiller municipal de Quimper, délégué au handicap , cette journée se veut à la fois festive et pédagogique. Les associations, en coordination avec les services municipaux, se sont mobilisées pour proposer diverses manifestations ou ateliers afin de sensibiliser le public à toutes les formes de handicap.
L'Association Autisme Cornouaille participe bien entendu à cette journée en étant présente sur plusieurs sites :
- Au Chapeau Rouge, en association avec Gros Plan, aura lieu la projection du film d'animation "Mon petit frère de la lune" que vous connaissez tous maintenant certainement, en continu avant chaque séance programmée. Une information sur l'autisme et l'association sera faite en salle auprès des spectateurs.
- A la maison du patrimoine, de 10 H à 17 H, nous présenterons notre exposition photos ainsi que les modelages de Nicolas Kerbrat dont la famille est l'association.
- A 15H30, au musée breton, aura lieu la projection du film produit par Asperansa et réalisé par le Dr Lemonnier du CRA de Bohars, "la vie couleur autisme", il s'agit d'un documentaire réunissant des témoignages de jeunes adultes ou adolescents, autistes de haut niveau ou Asperger, sur leur parcours scolaire, leur intégration sociale et professionnelle.
Suivra un échange entre le Docteur Lemonnier, Pédopsychiatre au Centre de Ressources Autisme (CRA) Bretagne à Brest, et la salle.
Enfin nous serons présent sur un stand place St Corentin.
Plusieurs membres d'Asperansa participeront à la journée, en collaboration avec Autisme Cornouaille
Voir aussi le sujet : soirée au profil de loisirs pluriel
Le programme complet sur le site de la ville de Quimper
et aussi
- http://www.mairie-quimper.fr/1314784071 ... e/&RH=ACTU
- au musée des Beaux-Arts
- « Lire autrement, avec les mains, les oreilles : laissez-vous guider ! »
Le Télégramme - 17 septembre
[2011/09/24] Quimper - 24 septembre
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je rajoute juste quelques info
:Dje rajoute juste quelques info
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L’important n’est pas ce que l’on est ,mais la distance qu’on a parcourue pour le devenir
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Re: Quimper - 24 septembre
Merci : ce n'est pas "juste quelques infos", mais le dossier complet !
Extraits :
dès 10h30. Ateliers de démonstrations et d'initiations
l Atelier Langue des signes française.
l Atelier Pas à Pas : L’association Pas à Pas Finistère présente les méthodes d’accompagnement éducatif des enfants autistes.
15h30-17h. Conférence du Dr Lemonnier, psychiatre et pédopsychiatre au CHU de Brest et responsable du Centre Ressources Autisme de Bretagne.
Projection, témoignages, débat autour de l’autisme
l Cinéma Le Chapeau Rouge : Projection du film d’animation
Mon petit frère de la lune en partenariat avec l’association Gros Plan.
Une petite fille essaie de faire comprendre pourquoi son petit frère (autiste) n’est pas comme les autres enfants.
Projections en continu. Court-métrage de 5 minutes, réalisé par Frédéric Philibert.
et plein d'autres choses.
Asperansa ne fait pas partie des partenaires officiels, mais plusieurs associations avec lesquelles Asperansa travaille y sont impliquées. Les membres d'Asperansa seront présents avec Autisme Cornouaille.
Extraits :
dès 10h30. Ateliers de démonstrations et d'initiations
l Atelier Langue des signes française.
l Atelier Pas à Pas : L’association Pas à Pas Finistère présente les méthodes d’accompagnement éducatif des enfants autistes.
15h30-17h. Conférence du Dr Lemonnier, psychiatre et pédopsychiatre au CHU de Brest et responsable du Centre Ressources Autisme de Bretagne.
Projection, témoignages, débat autour de l’autisme
l Cinéma Le Chapeau Rouge : Projection du film d’animation
Mon petit frère de la lune en partenariat avec l’association Gros Plan.
Une petite fille essaie de faire comprendre pourquoi son petit frère (autiste) n’est pas comme les autres enfants.
Projections en continu. Court-métrage de 5 minutes, réalisé par Frédéric Philibert.
et plein d'autres choses.
Asperansa ne fait pas partie des partenaires officiels, mais plusieurs associations avec lesquelles Asperansa travaille y sont impliquées. Les membres d'Asperansa seront présents avec Autisme Cornouaille.
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Re: Quimper - 24 septembre
Mars est revenue enchantée des contacts aux pieds de la cathédrale. C'est Eclipse qui s'y colle cet après-midi.
Voir aujourd'hui dans Ouest-France : Je suis bénévole et handicapé, et alors ?
Voir aujourd'hui dans Ouest-France : Je suis bénévole et handicapé, et alors ?
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Quimper - 24 septembre
Je n'étais pas seule
Il faisait très beau, beaucoup de passages, des questions et des demandes très intéressantes. Deux exemples :
- Une jeune écossaise, à Quimper jusqu'en décembre, est venue proposer ses services en tant que bénévole à l'asso Autisme Cornouaille . En Ecosse, elle s'occupe d'enfants autistes.
- Une prof de 6ème qui a 3 élèves autistes dans sa classe (et qui est super motivée) est venue chercher un maximum de renseignements pour être la plus efficace possible. Je vais intervenir devant sa classe à sa demande.
Et j'ai rencontré Julie de passage sur notre stand, en arrêt devant les bouquins de Luna.
Merci à Autisme Cornouaille de nous avoir invités, ils font un excellent boulot sur le Finistère Sud, c'est un plaisir de collaborer avec eux.
Il faisait très beau, beaucoup de passages, des questions et des demandes très intéressantes. Deux exemples :
- Une jeune écossaise, à Quimper jusqu'en décembre, est venue proposer ses services en tant que bénévole à l'asso Autisme Cornouaille . En Ecosse, elle s'occupe d'enfants autistes.
- Une prof de 6ème qui a 3 élèves autistes dans sa classe (et qui est super motivée) est venue chercher un maximum de renseignements pour être la plus efficace possible. Je vais intervenir devant sa classe à sa demande.
Et j'ai rencontré Julie de passage sur notre stand, en arrêt devant les bouquins de Luna.
Merci à Autisme Cornouaille de nous avoir invités, ils font un excellent boulot sur le Finistère Sud, c'est un plaisir de collaborer avec eux.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: Quimper - 24 septembre
super contente de la journée aussi
Luna magnifique elle vraiment doué
la Projection sur les témoignages était incroyable et dur aussi émotionnellement mais vraiment époustouflante!!
très contente de t'avoir rencontrée mars
Luna magnifique elle vraiment doué
la Projection sur les témoignages était incroyable et dur aussi émotionnellement mais vraiment époustouflante!!
très contente de t'avoir rencontrée mars
L’important n’est pas ce que l’on est ,mais la distance qu’on a parcourue pour le devenir
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Re: Quimper - 24 septembre
Moi aussi Julie
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: Quimper - 24 septembre
Handicap. Une journée de partage loin des regards
Le Télégramme - Quimper - 26 septembre 2011
Les yeux bandés, cette éducatrice spécialisée se fait guider par un malvoyant pour faire le difficile parcours proposé par l'association Valentin Haüy.
Ambiance décontractée samedi, place Saint-Corentin, à Quimper, où chacun, handicapé ou non, a pu aller au-devant de l'autre. L'opération «Handicap, tous concernés» a permis d'échanger tout simplement, en confiance, et en se fichant du regard des autres. Perturbant et très angoissant. Les volontaires qui ont essayé le parcours des déficients visuels proposé place Laennec ont vécu une expérience qu'ils ne sont pas près d'oublier. Des lunettes noires leur masquent la vue. Munis d'une canne blanche, ils doivent progresser sur le parcours en suivant une bordure. Facile? Sauf si votre chemin croise un obstacle non identifié.
Des parcours instructifs
Comment savoir que ce qui se trouve en face de vous est une poubelle ou un banc? Par quel côté le contourner? On se trouve très vite désorienté. On ne sait plus, on fatigue, on s'énerve. Fort heureusement, des membres de l'association Valentin Haüy sont là pour guider les candidats. Éducatrice spécialisée, Gwenaëlle Nicolas est venue de Pont-Aven pour participer à la première de «Handicap, tous concernés» organisée par la ville de Quimper. «Avec mon métier, c'est important que je puisse me mettre à la place des personnes handicapées. C'est la première fois que je fais ce parcours. Il faut apprendre à faire confiance à quelqu'un que l'on ne connaît pas. Je me suis rendu compte que parfois, je marchais sans doute trop vite quand j'accompagne des personnes».
Le chien, vecteur de communication
Des démonstrations d'aide à la personne en compagnie de chiens d'assistance ont également été organisées. Depuis quelques semaines, Elios, un magnifique golden retriever de deux ans et deux mois, partage le quotidien de Martine Gérin. Souffrant d'une maladie évolutive, elle est plus rassurée par la présence du chien. «Il peut ramasser ma canne, m'apporter des objets, aboyer si je fais un malaise, me retirer mes chaussettes... Depuis qu'il est là, les gens me parlent plus facilement. Curieusement, ils me demandent maintenant si j'ai besoin d'aide». Kirstie Whyte, une jeune Écossaise, n'a pas attendu qu'on vienne la chercher. Assistante d'anglais au collège de la Tour d'Auvergne, elle s'est dirigée vers le stand d'Autisme Cornouaille pour proposer ses services. «Ma mère est institutrice et elle s'occupe d'enfants autistes. Ça m'intéresse vraiment de pouvoir les aider».
Les entreprises à la traîne
Une enseignante de 6e est aussi venue s'informer auprès des bénévoles pour savoir comment bien accompagner ses trois élèves autistes. Noëlle Saux d'Autisme Cornouaille a un projet qui lui tient à coeur. «Créer un réseau de partenariat avec les entreprises pour qu'elles acceptent des stagiaires car les enfants autistes qui sont scolarisés ont beaucoup de mal à trouver des stages». Alors que la volonté de devenir autonome est là, elle butte trop souvent sur des écueils qui peuvent compromettre leur ave
nir. L'intégration sociale des handicapés ressemble encore trop sou
vent à un parcours du combattant.
Cathy Tymen
Le Télégramme - Quimper - 26 septembre 2011
Les yeux bandés, cette éducatrice spécialisée se fait guider par un malvoyant pour faire le difficile parcours proposé par l'association Valentin Haüy.
Ambiance décontractée samedi, place Saint-Corentin, à Quimper, où chacun, handicapé ou non, a pu aller au-devant de l'autre. L'opération «Handicap, tous concernés» a permis d'échanger tout simplement, en confiance, et en se fichant du regard des autres. Perturbant et très angoissant. Les volontaires qui ont essayé le parcours des déficients visuels proposé place Laennec ont vécu une expérience qu'ils ne sont pas près d'oublier. Des lunettes noires leur masquent la vue. Munis d'une canne blanche, ils doivent progresser sur le parcours en suivant une bordure. Facile? Sauf si votre chemin croise un obstacle non identifié.
Des parcours instructifs
Comment savoir que ce qui se trouve en face de vous est une poubelle ou un banc? Par quel côté le contourner? On se trouve très vite désorienté. On ne sait plus, on fatigue, on s'énerve. Fort heureusement, des membres de l'association Valentin Haüy sont là pour guider les candidats. Éducatrice spécialisée, Gwenaëlle Nicolas est venue de Pont-Aven pour participer à la première de «Handicap, tous concernés» organisée par la ville de Quimper. «Avec mon métier, c'est important que je puisse me mettre à la place des personnes handicapées. C'est la première fois que je fais ce parcours. Il faut apprendre à faire confiance à quelqu'un que l'on ne connaît pas. Je me suis rendu compte que parfois, je marchais sans doute trop vite quand j'accompagne des personnes».
Le chien, vecteur de communication
Des démonstrations d'aide à la personne en compagnie de chiens d'assistance ont également été organisées. Depuis quelques semaines, Elios, un magnifique golden retriever de deux ans et deux mois, partage le quotidien de Martine Gérin. Souffrant d'une maladie évolutive, elle est plus rassurée par la présence du chien. «Il peut ramasser ma canne, m'apporter des objets, aboyer si je fais un malaise, me retirer mes chaussettes... Depuis qu'il est là, les gens me parlent plus facilement. Curieusement, ils me demandent maintenant si j'ai besoin d'aide». Kirstie Whyte, une jeune Écossaise, n'a pas attendu qu'on vienne la chercher. Assistante d'anglais au collège de la Tour d'Auvergne, elle s'est dirigée vers le stand d'Autisme Cornouaille pour proposer ses services. «Ma mère est institutrice et elle s'occupe d'enfants autistes. Ça m'intéresse vraiment de pouvoir les aider».
Les entreprises à la traîne
Une enseignante de 6e est aussi venue s'informer auprès des bénévoles pour savoir comment bien accompagner ses trois élèves autistes. Noëlle Saux d'Autisme Cornouaille a un projet qui lui tient à coeur. «Créer un réseau de partenariat avec les entreprises pour qu'elles acceptent des stagiaires car les enfants autistes qui sont scolarisés ont beaucoup de mal à trouver des stages». Alors que la volonté de devenir autonome est là, elle butte trop souvent sur des écueils qui peuvent compromettre leur ave
nir. L'intégration sociale des handicapés ressemble encore trop sou
vent à un parcours du combattant.
Cathy Tymen
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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- Enregistré le : mardi 4 mai 2010 à 22:13
Re: Quimper - 24 septembre
Bonsoir à Vous,
Nous sommes aussi ravis d'avoir partagé cette journée avec Asperansa, nous avons baigné dans l'affectif, la bonne humeur, une journée douce en échanges.
Sur le coup, je culpabilisais de vous faire venir de si loin pour une manifestation sur la ville de quimper, mais c'est une bonne idée, sur ce genre de grand rassemblement, et puis des idées germent de ces échanges, nous allons "mutualiser" notre sillon temporel, et avancer pour nos enfants.
Merci de votre aide, de votre grand coeur, et de votre énergie !
Par ailleurs, y a t-il un endroit sur ce site où les AVS peuvent échanger, ou bien un endroit où je peux trouver des infos pour l'AVS de ma fille, qui peine à la "décortiquer" et qui ne sait pas trop comment l'aider durant les exercices en cours ou en contrôle. Elle n'ose peut-être pas reformuler de peur de favoriser M. qui commence à baisser les bras, car 2 "cartons" en maths et français... Quelles sont les limites de leur soutien !
Les AVS sont lâchés dans la nature, sans recommandations, ni relais,... A t'elle le droit de reformuler les questions pour être sûre que M. comprenne ce qu'on attend d'elle (surtout en contrôles).
Le tiers temps doit être demandé par les parents à l'enseignant référant ?
Avons nous le droit à une copie du PPS ?
Ah ! Vive la 5ème...
Merci à vous et à très bientôt pour les projets mutuels.
Maman de M. AHN 12 ans et 2 autres nénettes de 9 et 5 ans neurotyp
Nous sommes aussi ravis d'avoir partagé cette journée avec Asperansa, nous avons baigné dans l'affectif, la bonne humeur, une journée douce en échanges.
Sur le coup, je culpabilisais de vous faire venir de si loin pour une manifestation sur la ville de quimper, mais c'est une bonne idée, sur ce genre de grand rassemblement, et puis des idées germent de ces échanges, nous allons "mutualiser" notre sillon temporel, et avancer pour nos enfants.
Merci de votre aide, de votre grand coeur, et de votre énergie !
Par ailleurs, y a t-il un endroit sur ce site où les AVS peuvent échanger, ou bien un endroit où je peux trouver des infos pour l'AVS de ma fille, qui peine à la "décortiquer" et qui ne sait pas trop comment l'aider durant les exercices en cours ou en contrôle. Elle n'ose peut-être pas reformuler de peur de favoriser M. qui commence à baisser les bras, car 2 "cartons" en maths et français... Quelles sont les limites de leur soutien !
Les AVS sont lâchés dans la nature, sans recommandations, ni relais,... A t'elle le droit de reformuler les questions pour être sûre que M. comprenne ce qu'on attend d'elle (surtout en contrôles).
Le tiers temps doit être demandé par les parents à l'enseignant référant ?
Avons nous le droit à une copie du PPS ?
Ah ! Vive la 5ème...
Merci à vous et à très bientôt pour les projets mutuels.
Maman de M. AHN 12 ans et 2 autres nénettes de 9 et 5 ans neurotyp