Depuis que j'ai ce dans ce texte (cité ici) j'arrive pas a me défaire d'une idée.
On peut y lire d'une part l'étude d'une attitude autistique pour faire face a une hypersensibilité (c'est le sujet globale), et d'autre part une attitude semblable chez des enfants dit normaux, a sensibilité normal, mais ayant un fort lien affectif avec l'objet (page 6).
On peut le traduire, pour peut qu'on schématise suffisamment, autour de l'équation suivante :
sensibilité + affect = connexion
Les variantes représenté ici serrait :
sensibilité forte ( + affect? ) = connexion forte
sensibilité normal + affect fort = même connexion forte
Ces deux connexion forte étant identifié par une attitude d'atténuation, on devine qu'il peut y avoir une connexion trop forte.
De là pour moi il semble que tout est dit, mais il faut sûrement que j'explique un peut ce que j'y vois.
Il m’apparaît comme une évidence que l'autisme est une réponse de déconnexion face a une sensibilité trop forte.
Ca corespond aux mot de Kanner qui a identifié un "trouble autistique du contact affectif" tout en pointant une origine innée.
Ca peut correspondre aux découverte cérébrales récente, notamment d'une singularité récurrente qui correspond a une hyper connexion (plus de synapse, chacune étant moins utilisé).
Une sensibilité innée exposant a un risque d'hyper connexion que le corps de tout un chacun ne peut tolérer. Pour moi ça crève les yeux par ce que je le sentais vaguement comme ça, j'en ai déjà parlé autrement, mais là, avec cette équation simple on a une moyen de se comprendre tous a la même enseigne, enfin si on peut la validé, mais j'ai du mal ne pas le faire d'office.
->Trop de sensibilité = affect trop fort, impossible, douloureux, un peut à la façon dont une personne non hyper sensible peut le retrouvé face a une émotion trop forte, je sais pas, une rupture, le décès d'un proche etc, je sais pas, mais un truc qui fait bugger.
Tout le monde peut comprendre le besoin d'isolement dans ce contexte, et probablement se représenter le "débranchage du contact affectif".
On peut aussi distinguer l'innée de l'acquis sans sombrer dans les écueils du passé :
Un enfant hyper sensible, du moins sur ce mode là qui entraîne un trop non supportable si en plus on rajoute de l'affect, ne peut nécessairement pas faire le lien habituel à la mère. Le psy on pas forcément tapé a coté en identifiant "un défaut du mécanisme du troisième temps pulsionnel oral", celui du faire plaisir a l'autre, c'est peut être précisément là que l'affect entre en jeu.
Par contre la mère réfrigérateur est peut être l'attitude la plus louable qu'une mère peut avoir pour protéger un enfant dans cette situation, le pire crime des psy étant alors de laisser croire qu'il était la cause, voir de mon point de vue de pousser implicitement les mère a ajouter de l'affect pour ne pas être accusé d'être une mauvaise mère quant il aurrait fallu faire le contraire.
Voilà, j'arrête là, c'est la deuxième fois que je l'écrit, en moins d'une heure cette fois, avec moins d'énergie que la première, mais j'espère que ça serra claire quant même, et même si je rejoint le point sensible que je ne peut me permettre d'éviter pour pas que toute notion d'acquis soit pris comme allant nécessairement dans le sens des psychanalystes.
La part de l'acquis et de l'inée dans l'autisme.
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Re: La part de l'acquis et de l'inée dans l'autisme.
Je me retrouve assez dans ces développements. Le lien entre l'inné et l'acquis, c'est l'épigénétique, non ?
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: La part de l'acquis et de l'inée dans l'autisme.
Une recherche :
Quel est l'impact de l'autisme sur les interactions mère-enfant dans les familles avec un enfant présentant un trouble du spectre autistique?
Meirsschaut M, P Warreyn, Roeyers H.
http://autisme-info.blogspot.com/2011/0 ... other.html
Quel est l'impact de l'autisme sur les interactions mère-enfant dans les familles avec un enfant présentant un trouble du spectre autistique?
Meirsschaut M, P Warreyn, Roeyers H.
http://autisme-info.blogspot.com/2011/0 ... other.html
Cette étude au sein de la famille cherche à savoir si les mères différenciaient leur comportement interactif en fonction des enfants.
Les mères ont été observées lors d'un jeu dans une tâche interactive réalisées séparément avec leur enfant avec des troubles du spectre autistique (TSA) (entre 46 et 84 mois, M = 68) et avec une plus jeune soeur ou un plus jeune frère (entre 29 et 67 mois, M = 48) . De plus, le comportement social des enfants atteints de TSA et de leurs frères et soeurs non atteints de TSA a été comparée.
Les résultats montrent que les mères différencient leur réactivité, mais pas leurs initiatives vers les enfants. Les enfants atteints de TSA et de leurs frères et soeurs non atteints de TSA ont été tout aussi réactifs mais les enfants atteints de TSA ont été plus impératifs envers leurs soignants.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: La part de l'acquis et de l'inée dans l'autisme.
C'en est un.Jean a écrit :Le lien entre l'inné et l'acquis, c'est l'épigénétique, non ?
L'effet physiologique de l'expression génétique qui influence les situations, tout bêtement, en est un autre.
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