Vous êtes vieux, je suis vieux et on a tous connu Internet à ses débuts. Mais on a tendance à oublier certains petits détails. Comme le son hypnotique du modem 56k qui tentait désespérément de se connecter pendant que vos parents hurlaient qu’ils attendaient un appel important. Ou ces magnifiques pages perso Geocities avec leurs fonds étoilés et leurs compteurs de visites.
C’est pourquoi aujourd’hui, je vous propose de vous rafraîchir la mémoire avec cette archive mise en ligne par Neal Agarwal qui présente une collection chronologique des “artefacts” qui ont marqué l’histoire d’Internet, depuis les premiers jours d’ARPANET jusqu’à la présentation de l’iPhone en 2007.
Ce site, sobrement intitulé “Internet Artifacts”, est une véritable machine à voyager dans le temps. Vous allez voir, c’est comme déterrer une vieille disquette qui contiendrait tous vos souvenirs d’adolescence. La navigation se fait par défilement horizontal avec une interface qui simule délibérément les temps de chargement lents de l’époque (ça fait partie du charme) et le voyage commence en 1977 avec une carte d’ARPANET montrant les 111 terminaux connectés à ce réseau militaire qui deviendrait plus tard notre Internet.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Lancé en juin 2025 après trois ans de développement, ce projet co-financé par l’UE et supervisé par l’ENISA (l’agence européenne de cybersécurité) marque en effet un tournant dans la souveraineté numérique européenne. Comme ça, fini de voir vos requêtes DNS partir aux États-Unis, maintenant c’est du local de chez local sur notre bon Vieux Continent.
Le truc génial avec DNS4EU, c’est qu’ils proposent pas un mais 5 résolveurs différents selon vos besoins. Y’a l’option de base “protection” qui bloque automatiquement les sites malveillants grâce à une intelligence artificielle temps réel. Ensuite, vous pouvez ajouter le contrôle parental qui filtre les contenus violents, drogues et tout le tintouin. Pour les allergiques à la pub, y’a même une version avec blocage des pubs intégré. Et si vous voulez rien filtrer du tout, pas de souci, y’a aussi une version “unfiltered” qui fait juste du DNS basique.
Ce qui change la donne, c’est l’approche privacy-first… Avec ce résolveur, votre adresse IP est complètement anonymisée, il n’y a aucune donnée privée collectée, et tout reste conforme au RGPD (Tintin appréciera…). Et contrairement à Google qui garde vos logs pendant 24-48h pour “améliorer ses services” (comprendre : analyser vos habitudes), ou Cloudflare qui promet de supprimer après 25h, DNS4EU garantit un anonymat total dès le départ.
Côté technique, les serveurs sont optimisés pour traiter plus d’un million de requêtes par seconde et sont stratégiquement répartis dans toute l’Europe, de l’Espagne à la Pologne. Les IPs à retenir si vous voulez tester c’est :
Pour déterminer quel opérateur a le meilleur réseau mobile, le régulateur des télécoms publie chaque année un bilan général sur le pays entier, qui est également décliné par thème : dans les grandes villes, à la campagne, sur les routes, sur les sites touristiques ou selon des critères techniques spécifiques, tels que le débit, la couverture, etc.
Mais ce point d’étape n’offre qu’une photographie annuelle, qui ne permet pas de mettre en relief les particularités locales. C’est justement là qu’une autre carte de suivi de l’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep) entre en jeu : Mon Réseau Mobile, qui permet de voir la situation à un niveau beaucoup plus local.
La carte est un peutrès lente, mais très détaillée.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).