L'angoisse, c'est quand même différent du fil de ce qui rend malheureux, alors autant consacrer un fil exprès, dans le même esprit, à ce qui nous angoisse quand on écrit ici.
Et je commence, parce que je n'aurais pas créé ce fil si je n'avais pas à y poster : attendre un mail donc je connais le sujet global, mais en redoutant que la question ne soit extrêmement floue, donc qu'il soit difficile d'y répondre. Aspect imprévu du moment où le mail va arriver, imprévu aussi de son contenu exact, trouille de ce que je vais y répondre. En un sens, le fait que ce soit un interlocuteur en lequel j'ai confiance et dont la question est sincère m'effraie plus que si c'était un simple mail administratif idiot.
Bonne idée ! Je trouve également que c’est totalement différent de la notion de malheur.
Je te suis donc.
Pour moi, c’est l’angoisse d’avoir à passer ou recevoir un appel téléphonique avec une personne qui doit me formuler une demande. J’ai beaucoup, beaucoup de problèmes de compréhension dès que mon interlocuteur a un accent. Cette personne est de l’île Maurice, et donc avec un fort accent. Je ne comprends jamais ce qu’elle me dit. J’en suis donc à chercher tous les prétextes possibles pour qu’il daigne plutôt écrire sa demande plutôt que de la formuler à l’oral… si je peux éviter cet appel qui ne fera pas avancer la situation…
Non diagnostiquée
Pré-diagnostic : positif.
Dossier au CRA : refusé.
Meruqra a écrit : ↑mercredi 4 juin 2025 à 9:14
Bonne idée ! Je trouve également que c’est totalement différent de la notion de malheur.
Je te suis donc.
Pour moi, c’est l’angoisse d’avoir à passer ou recevoir un appel téléphonique avec une personne qui doit me formuler une demande. J’ai beaucoup, beaucoup de problèmes de compréhension dès que mon interlocuteur a un accent. Cette personne est de l’île Maurice, et donc avec un fort accent. Je ne comprends jamais ce qu’elle me dit. J’en suis donc à chercher tous les prétextes possibles pour qu’il daigne plutôt écrire sa demande plutôt que de la formuler à l’oral… si je peux éviter cet appel qui ne fera pas avancer la situation…
J'ai la même difficulté,et en plus avec ça j'ai pas la patience pour comprendre perso alors je compatis
Je suis angoissée depuis ce matin car je dois visionner toutes les vidéos où apparait mon fils et également reprendre et noter ce qui nous amènent mon mari et moi même à penser qu'il a possiblement un trouble autistique. J'ai déjà rempli plusieurs pages de souvenirs, qui reviennent au fur et à mesure pour ses rdv avec la neuropsy en juillet. J'avoue que c'est très difficile, j'ai envie de pleurer, car même s'il me tarde d'aller à ses rdv, j'ai peur d'oublier des choses, j'ai peur également de passer pour une mauvaise mère (alors que pour moi ce que faisait mon fils c'était ma façon de fonctionner aussi même maintenant) et aussi qu'à aucun moment même la pédopsy de la cmp, les enseignants n'ont pas tiré la sonnette d'alarme, je m'en veux, je leur en veux). En plus je ne suis pas le genre de maman qui note les dates des premiers pas, les premiers mots etc... pour moi même pour ma fille cela n'avait pas d'importance de noter tout ça, chacun avait son rythme. Les autres mamans en général notent ce genre de choses, je me dis que je vais donner l'impression d'une maman qui s'en fiche... Bref c'est difficile
Maman d'un jeune homme bientôt en cours de diagnostique (juillet 2025) et d'une jeune femme dyslexique et dysorthographique. Je me pose également des questions sur moi même concernant le tsa (je cogite pour un futur diag me concernant)
Mon avenir m'angoisse...
Sans ma maman.
Sans mon travail qui a toujours été ma plus grande force, ce qui m'a permis de tenir debout au fil des épreuves.
Et la perspective de devoir déménager.
Bref perte totale de tous mes repères en peu de temps...
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
Ce qui m'angoisse, je pense que vous l'avez deviné, c'est l'idée que j'ai un gros problème cérébral et surtout d'intelligence.
D'autres choses m'angoissent. L'idée que je serais probablement célibataire toute ma vie, l'idée que je n'aurais jamais un métier que j'aime, parfois l'idée de ne pas pouvoir respecter mon programme de la journée...
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. PQI (Petit QI ).
"ne pèche plus, il pourrait t'arriver quelque chose de pire" Jésus
Hydrean a écrit : ↑jeudi 5 juin 2025 à 19:35
Le fait de peut-être faire 1h30 de transport pour passer une journée dans un endroit où je vais certainement m'ennuyer.
Ca me rappelle mes années fac. Pas terrible en effet.
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. PQI (Petit QI ).
"ne pèche plus, il pourrait t'arriver quelque chose de pire" Jésus
Le mail que j'attends n'arrive pas. J'ai peur d'avoir le même souci que celui évoqué par Meruqra plus haut, n'avoir pas bien compris mon interlocuteur. Par exemple, m'être emmêlée et avoir compris que la personne m'envoyait le mail alors que c'est à moi d'écrire, ce genre de truc idiot.
Je n'aime pas attendre. Il aurait été beaucoup moins angoissant pour moi de ne pas me prévenir de ce mail à venir, je ne l'aurais pas attendu.