J'en ai marre d'angoisser (we à venir)

[lelongdesdunes]

J'avais envie de "poser" mon angoisse ici vis à vis d'un long week end prévu depuis des mois ...c'est demain le jour du départ.

Ce we est prévu depuis février, c'est une rencontre entre d'anciens collègues de mon mari chez un couple que j'ai eu déjà eu l'occasion de rencontre deux fois en 5 ans. Déjà ça m'aide, c'est un couple hyper sympa et leur gamine est passionnée de dinosaures, d'insectes et de lithothérapie (j'espère qu'elle sera là on pourra discuter toutes les deux comme les autres fois). Il y a un collègue aussi à lui qui vient avec qui j'ai échangé via sms des photos de mon aquarium, il est passionné d'aquariophilie et de moto donc ouf aussi là je suis rassurée... mais les autres...je ne les connais pas. Ce couple habite une maison avec grand jardin à la campagne. Ouf je vais pouvoir si j'en ressens le besoin m'évader un peu en faisant le tour du jardin... J'espère qu'ils ont un chat ou un animal de compagnie pour pouvoir m'extirper et me focaliser dessus au besoin.

J'ai réussi à négocier avec mon mari de rentrer le samedi plutôt que le dimanche, on a 5 heures de route. J'angoisse car je ne serai pas chez moi. J'angoisse car je fatigue déjà à l'idée de tout ce monde. J'angoisse parce que je me connais au bout d'un moment je vais saturer, je sais que je vais vite perdre pieds. Ca va discuter tout le temps et qu'on va aussi me poser des questions sur moi et j'aime pas ça. J'ai peur d'avoir des bugs, de ne plus trouver mes mots, d'avoir l'air niaise et inintéressante, de sortir des bêtises comme j'ai l'habitude de dire quand je suis mal à l'aise. Je vais comme d'habitude aussi perdre ma voix, ça me le fait quand je retrouve des proches 3 fois par an, car je ne suis plus habituée à communiquer longtemps. "Au quotidien c'est bonjour, bonsoir il fait beau, il est doux votre chien" hormis mon mari ce sont les seules intéractions verbales que j'ai. Je n'ai pas d'ami et ça me convient très bien. D'ailleurs avec mon mari on vit ensemble, on a plus d'amis même si lui est une personne qui communique constamment, tout le temps. Il n'aime pas le silence, il a toujours besoin de parler. Bon ça va avec lui je l'écoute d'une oreille, au bout d'un moment je capte plus rien et il le sait il me connait. Donc ce we gros défis. J'ai d'ailleurs repris la cigarette électronique depuis deux semaines alors que j'avais stoppé pendant quelques mois en sachant pour ce we.

Mais il y a une autre angoisse qui s'ajoute à ça. Mon fils, ce sera la première fois qu'il reste seul à la maison. Lui cela l'arrange il aura la maison pour lui tout seul. Mais c'est la première fois qu'on le laisse. Il devra s'occuper des animaux, devoir sortir de sa bulle pour promener le chien et surtout se faire à manger, j'ai peur qu'il ne mange pas par flegme ou trop pris dans ce qu'il fait. J'ai peur qu'il se blesse ou qu'il y ait un soucis et qu'il n'ose pas voir mes voisins. Je vais m'en faire pour lui.

Bref, j'en ai marre d'être comme ça. Ma routine est cassée, pour d'autres l'idée de voir du monde, de partir ailleurs ils sont émoustillé mais moi "j'angoisse" c'est chiant.

[Ammonite]

Pour avoir déjà vécu par procuration ce genre de situation, je me représente assez bien l'angoisse que vous ressentez.

J'imagine qu'il n'est pas possible de renoncer. Au passage, renoncer n'est pas nécessairement un échec, cela peut être au contraire un choix courageux : le courage de faire preuve de lucidité vis-à-vis de ce à quoi on peut faire face, du coût que cela représente pour soi et du bien-fondé de s'imposer ce coût.

La situation que vous évoquez comporte beaucoup d'ingrédients stressants, à commencer par une perte de maîtrise de soi-même et de son temps, le fait qu'il y ait pas mal de monde dont des inconnus, que ça soit sur plusieurs jours...

Avez-vous identifié avec votre compagnon, des stratégies de repli quand "c'est trop" ? Ou une manière de vous donner une contenance (être celle qui prend les photos par exemple), un but, quelque chose qui vous permette de vous retrancher sans avoir à vous en justifier ?

[lelongdesdunes]

Pour avoir déjà vécu par procuration ce genre de situation, je me représente assez bien l'angoisse que vous ressentez.

J'imagine qu'il n'est pas possible de renoncer. Au passage, renoncer n'est pas nécessairement un échec, cela peut être au contraire un choix courageux : le courage de faire preuve de lucidité vis-à-vis de ce à quoi on peut faire face, du coût que cela représente pour soi et du bien-fondé de s'imposer ce coût.

La situation que vous évoquez comporte beaucoup d'ingrédients stressants, à commencer par une perte de maîtrise de soi-même et de son temps, le fait qu'il y ait pas mal de monde dont des inconnus, que ça soit sur plusieurs jours...

Avez-vous identifié avec votre compagnon, des stratégies de repli quand "c'est trop" ? Ou une manière de vous donner une contenance (être celle qui prend les photos par exemple), un but, quelque chose qui vous permette de vous retrancher sans avoir à vous en justifier ?

Merci pour votre message.

Oui c'est impossible de renoncer, mon mari souhaite que je sois avec lui, c'est rare que l'on sorte. Lui ça lui manque quand même et il est content de revoir ses anciens collègues, ce que je comprends bien, j'ai envie aussi qu'il profite, surtout en ce moment il a besoin de se changer les idées. Les personnes chez qui l'on va sont contents de nous revoir, ceux qui ne me connaissent pas veulent faire ma connaissance donc très sincèrement vis à vis de mon mari je peux pas me permettre de le laisser y aller seul.

Pour le repli je m'extirpe discrètement en général (mais comme c'est rare ce genre de rencontre j'ai pas vraiment de stratégies), là ça va ils ont un jardin donc je vais pouvoir me ressourcer dehors, enfin j'espère. Pour les photos oui cela aurait pu être une bonne idée, mais c'est surtout la nature que je prends en photo, suis pas fan des portraits ou scène de vie prises à la volée de personnes pas proches... parce qu'il y a aussi le après c'est à dire reprendre contact ensuite pour envoyer et partager les photos et je préfère éviter

[PetitNuage]

Bon courage à toi, c'est vraiment le genre de situation que j'appréhende et qui me fait particulièrement stresser en amont.

( Quand j'étais petite, je passais une partie des repas de famille dans les toilettes... et adulte, je me réfugiais effectivement derrière mon appareil photo même si comme toi je préfère faire des photos de nature, au moins cela limitait les interactions avec les autres. Pour le partage, tu les mets sur Wetransfer et tu envoies le lien par mail...)

J'espère que tu pourras parler avec les personnes avec qui tu partages tes centres d'intérêt.

[lelongdesdunes]

Bon courage à toi, c'est vraiment le genre de situation que j'appréhende et qui me fait particulièrement stresser en amont.

( Quand j'étais petite, je passais une partie des repas de famille dans les toilettes... et adulte, je me réfugiais effectivement derrière mon appareil photo même si comme toi je préfère faire des photos de nature, au moins cela limitait les interactions avec les autres. Pour le partage, tu les mets sur Wetransfer et tu envoies le lien par mail...)

J'espère que tu pourras parler avec les personnes avec qui tu partages tes centres d'intérêt.

Merci Petitnuage pour tes encouragements et l'idée du site pour photos.

Oh oui j'imagine que ça a dû être difficile pour toi de passer une partie des repas aux toilettes à défaut d'endroits rien que pour toi pour t'isoler. Le truc c'est que y a des personnes qui comprennent, d'autres pas, elles voient ça comme de l'impolitesse. En plus les repas de famille ça a tendance à durer, à mon époque fallait rester à table du début à la fin, dur dur, surtout qu'avant ça y a l'apéro, et l'alcool aidant ben ça parle fort, ça gesticule, moi j'étais là envie de me fondre dans un trou de souris. Heureusement qu'il y avait et qu'il y a toujours du pain... les miettes et la mie sont mes alliés

Oui j'espère aussi pouvoir m'évader en parlant de mes passions;

[Curiouser]

Mais il y a une autre angoisse qui s'ajoute à ça. Mon fils, ce sera la première fois qu'il reste seul à la maison. Lui cela l'arrange il aura la maison pour lui tout seul. Mais c'est la première fois qu'on le laisse. Il devra s'occuper des animaux, devoir sortir de sa bulle pour promener le chien et surtout se faire à manger, j'ai peur qu'il ne mange pas par flegme ou trop pris dans ce qu'il fait. J'ai peur qu'il se blesse ou qu'il y ait un soucis et qu'il n'ose pas voir mes voisins. Je vais m'en faire pour lui.

Est-ce que cela ne pourrait pas être une occasion de t'isoler (pas tout le temps mais deux à trois fois, pour un temps un peu long) en justifiant que tu veux échanger avec ton fils par téléphone ? Après, cela dépend de différents paramètres, comme ton rapport au téléphone, celui de ton fils, le fait que ça puisse éventuellement engendrer plus de discussions inconfortables au sujet de ton fils et/ou de ta famille... Bref, c'est juste une piste de réflexion.

Pour le transfert de photos, +1 avec PetitNuage (même si pour ma part je préfère utiliser Swiss Transfer, qui ne stocke pas de données aux USA).

Le refuge aux toilettes, technique testée, approuvée et utilisée fréquemment depuis mon enfance...

Déjà ça m'aide, c'est un couple hyper sympa et leur gamine est passionnée de dinosaures, d'insectes et de lithothérapie (j'espère qu'elle sera là on pourra discuter toutes les deux comme les autres fois). Il y a un collègue aussi à lui qui vient avec qui j'ai échangé via sms des photos de mon aquarium, il est passionné d'aquariophilie et de moto donc ouf aussi là je suis rassurée... mais les autres...je ne les connais pas

À la réflexion, j'ai toujours procédé ainsi dans les groupes (y compris petits) : je vais rester à discuter avec une personne (parfois un enfant ou adolescent), généralement calme, avec laquelle on peut échanger sur des sujets qui me parlent. Et s'il y a un ou des animaux, je vais rester avec (étant reconnue par le plus grand nombre comme grande pourvoyeuse de papouilles, même par les chevaux ).

Dormir en dehors de chez moi est source d'immense fatigue, car impossible de bien dormir dans un lieu inconnu (ou un lieu connu mais qui change quand même de mes habitudes)... La première nuit, je dors à peine...
Bref, je compatis énormément, et te souhaite plein de courage.

[ikh]

Décrit comme ça, ça la met au court-bouillon (et ça rappelle des (mauvais) souvenirs).
Les conversations passionnées (et passionnantes) des enfants des hôtes m'ont déjà eu servi de refuge.
Jamais testé les toilettes, mais le siège passager de la voiture a fait le taf quelques fois.
Bonne chance, Jim.

[lelongdesdunes]

Est-ce que cela ne pourrait pas être une occasion de t'isoler (pas tout le temps mais deux à trois fois, pour un temps un peu long) en justifiant que tu veux échanger avec ton fils par téléphone ? Après, cela dépend de différents paramètres, comme ton rapport au téléphone, celui de ton fils, le fait que ça puisse éventuellement engendrer plus de discussions inconfortables au sujet de ton fils et/ou de ta famille... Bref, c'est juste une piste de réflexion.

L'idée de l'excuse de l'appel à mon fils pour voir si tout ce passe bien aurait été une bonne idée mais j'ai du mal avec le mensonge encore plus quand ça concerne mon fils et d'autant plus qu'il déteste appeler ou recevoir des appels. Après pour moi il y a de fortes chances qu'au cours du we vienne dans une discussion l'éventualité que notre fils ait un trouble autistique. Parce qu'automatiquement le couple qui nous invite va nous demander des nouvelles, il l'on déjà vu le temps d'un repas y a deux ans quand ils sont passés près de notre lieu de vacances. Mon mari en profitera je pense pour parler de ses craintes car il est très préoccupé depuis qu'on le suspecte.

Pour le transfert de photos, +1 avec PetitNuage (même si pour ma part je préfère utiliser Swiss Transfer, qui ne stocke pas de données aux USA).

Le refuge aux toilettes, technique testée, approuvée et utilisée fréquemment depuis mon enfance...

À la réflexion, j'ai toujours procédé ainsi dans les groupes (y compris petits) : je vais rester à discuter avec une personne (parfois un enfant ou adolescent), généralement calme, avec laquelle on peut échanger sur des sujets qui me parlent. Et s'il y a un ou des animaux, je vais rester avec (étant reconnue par le plus grand nombre comme grande pourvoyeuse de papouilles, même par les chevaux ).

Dormir en dehors de chez moi est source d'immense fatigue, car impossible de bien dormir dans un lieu inconnu (ou un lieu connu mais qui change quand même de mes habitudes)... La première nuit, je dors à peine...
Bref, je compatis énormément, et te souhaite plein de courage.

Je suis comme toi, autant pour le rapprochement avec un enfant et les animaux. Les animaux aussi sont contents (comme moi) parce que aussi papouilles à profusion, ça fait un bien fou aux deux (celui qui grounch grounch et celui qui reçoit) on voit pas le temps passer. Je me rappelle de la fois à une connaissance avait du mal à attraper un cheval dans son pré qui était en pension et que sa proprio délaissait. Il a tout tenté pour l'attraper mais dès que le cheval voyait le licol, il se barrait au galop. Du coup dépité, je lui ai pris le licol des mains et je lui ai dit je vais tenter. Je me suis assise le licol à mes pieds dans le pré à attendre que le cheval vienne par curiosité, ça a duré deux heures... au final il s'est approché petit à petit, m'a reniflé les pieds et son licol, je lui parlais, lui caressais la tête et j'ai pu mettre le licol tout en douceur. Une fois le licol mis je l'ai caressé longuement, je l'ai remercié pour sa confiance et je lui ai retiré le licol. Il m'a suivi jusqu'à l'entrée du pré. J'ai eu droit à un "pourquoi tu l'as relâché ?" de la connaissance dépitée. J'ai expliqué que je voulais juste que le cheval comprenne que le licol n'était pas synonyme de "perdre sa liberté" et de travail et que de mon point de vue, c'était aussi une marque de respect et de confiance vis à vis du cheval. Que ce n'était pas un objet. Quelques jours après je suis revenue avec le licol au pré, il est arrivé direct, j'ai pu le sortir et je m'en suis occupée.

Alors c'est exactement ça, j'ai aussi beaucoup de mal à m'endormir ailleurs que dans mon lit, bon on peut pas dire que j'ai un super sommeil d'ordinaire. Et ...hum le changement de lieu me "constipe" (en mode glamour je suis)

Merci pour le poutou magique

[lelongdesdunes]

Décrit comme ça, ça la met au court-bouillon (et ça rappelle des (mauvais) souvenirs).
Les conversations passionnées (et passionnantes) des enfants des hôtes m'ont déjà eu servi de refuge.
Jamais testé les toilettes, mais le siège passager de la voiture a fait le taf quelques fois.
Bonne chance, Jim.

Désolée pour les mauvais souvenirs

Ah mais il me semble que c'était toi qui avait répondu à un de mes posts traitant de mon fils et tu m'avais expliqué ça pour t'isoler dans la voiture, je m'en souviens.

Merci Jim

[ikh]

Alors, (sur)vécu sans (trop de) dommage(s) ? Quel dimensionnement pour le nécessaire sas de décompression ? Quelles chances de ne pas mettre ça avant (le plus) longtemps (possible) ?

[lelongdesdunes]

Alors, (sur)vécu sans (trop de) dommage(s) ? Quel dimensionnement pour le nécessaire sas de décompression ? Quelles chances de ne pas mettre ça avant (le plus) longtemps (possible) ?

Vi je suis encore vivante, ça va il y avait une bonne ambiance et tous les invités n'étaient pas présents tout le temps certains ne venaient que pour le repas ou le lendemain et profitaient pour découvrir les environs. Du coup, y a qu'au restaurant vendredi soir où l'on était tous ensemble, sinon on se retrouvait qu'entre 5 personnes la majorité du temps. L'alcool a pas mal aidé, cela m'aide pour les discussions et pour déconner avec mes blagues à deux balles et mon mari qui s'y mettait.

Comme il faisait beau on était constamment sur la terrasse et on a pas mal visité dans le coin, la marche j'adore surtout que la nature était vraiment sympa là bas, de beaux villages en plus. J'ai également pu discuter avec l'ami de mon mari que je ne connaissais pas, d'aquariophilie, de moto de plantes, on s'est très bien entendu tous les deux. J'ai pu également discuter de pleins de choses que j'avais en commun déjà avec l'ado. Et puis je me suis rendue compte que les personnes qui nous invitaient chez elles avaient déjà vécues comme moi des choses paranormales, donc on a bien discuté aussi là dessus.

Bon y a quand même des moments où mon angoisse est revenue donc j'avais mon bracelet de "stim", je ne me suis pas cachée pour le sortir dès que j'en ressentais le besoin. Au resto j'ai eu un moment où j'ai commencé à être paniquée intérieurement car je m'étais changée et mon bracelet était restée dans ma poche de short chez eux. J'ai retourné mon sac en me disant "merde merde merde" (envie de pleurer) du coup j'ai retiré un lacet avec des perles que j'avais accroché en déco à mon sac pour me calmer.

Le pire, c'est le samedi matin, on est allé à un marché très connu, donc blindé de monde. Au fur et à mesure j'ai commencé à avoir des palpitations, la gorge serrée et à un moment donné sous les halles blindées de monde, j'ai commencé à me sentir très mal, j'arrivais plus à me mettre dans une bulle, trop de monde, trop de bruit, on faisait du sur place, toutes ces personnes qui te frôlent, j'avais l'impression d'entre ce brouhaha de manière amplifié. Je me suis extirpée dans un coin plus calme et j'ai fixé un bouquet de fleurs d'un marchand pour n'être focalisée que dessus en tentant de retenir mes larmes, mon bracelet en mains. Ca c'est vu que j'étais pas bien et on est parti. Je pouvais pas retenir mes larmes. J'étais épuisée ensuite, mais me suis calmée en voiture.

Depuis qu'on est revenu samedi soir, j'ai dormi beaucoup et je suis encore fatiguée, mais malgré tout j'ai quand même apprécié ce week end, mais je referai pas ça toute suite, dans un an ça m'ira

[lelongdesdunes]

Pour ce qui est de notre fils resté chez nous hormis le fait qu'il nous a dit que tout c'était bien passé je me suis rendue compte qu'il ne s'est nourri principalement que de bananes, de pâtes et de saucisses. Il avait également la possibilité de manger des raviolis, des lentilles (rapide à faire). Ah et aussi des boulettes que j'avais fait en sup pour le midi du jour de notre départ. A table ça se sentait qu'il était rassuré qu'on soit là et il m'a demandé deux fois hier une séance de papouilles.

Le chien n'a pas eu son quota de promenades, mais bon il faisait chaud et comme il se lève tard...Quoi qu'il en soit il a assuré côté distribution de nourritures pour les animaux. Je lui ai épargné de nourrir mes poissons (c'était sa seule condition, ne pas avoir à nourrir les poissons), comme j'ai nourri le matin du départ, ils ont jeuné le vendredi et ont été nourris à mon retour le samedi, ça l'a fait. (je ne souhaitais pas m'enquiquiner à mettre le distributeur de nourriture pour 1 jour).

J'étais contente de retrouver mon fiston

[ikh]

Moins traumatisant qu'appréhendé, mais tout de même.
Perso, j'ai arrêté de me faire du mal avec ce genre de situation.
J'ai plus personne qui me sollicite non plus, c'est plus facile après avoir découragé tout le monde.

[lelongdesdunes]

Moins traumatisant qu'appréhendé, mais tout de même.
Perso, j'ai arrêté de me faire du mal avec ce genre de situation.
J'ai plus personne qui me sollicite non plus, c'est plus facile après avoir découragé tout le monde.

Oui moins traumatisant de l'idée que je m'en faisais. Même s'il y a eu des moments où j'étais pas bien j'ai quand même apprécié et ça fait plaisir de voir mon mari profiter. Le fait d'avoir bougé cela nous a permis à mon mari et moi même de lâcher prise le temps de ce week end sur nos appréhensions vis à vis de notre fils quant à la possibilité qu'il soit autiste, on s'en fait beaucoup pour son avenir. Il nous tarde les rdv avec la neuropsy qui débuteront mi juillet. De mon côté depuis mon arrivée je suis revenue au point de départ, c'est à dire continuer à me renseigner là dessus, visionner tout ce que je peux concernant l'autisme. Ces trois jours ont été un peu une bouffée d'oxygène qui nous a fait du bien, même pour notre fils je pense, car cela lui a permis d'être seul et de se gérer pour la première fois en 19 ans.

En tout cas je te comprends Ikh, comme je l'ai mentionné dans un précédent message, j'ai eu ma dose pour un moment. Seulement mon mari a besoin de contact avec les autres, il est pas commercial pour rien donc de mon côté je fais l'effort car hormis sa famille que l'on voit 3 fois par an, on n'a pas d'amis. Lui ça lui pèse un peu même s'il ne le dit pas, mais moi ça me convient très bien comme ça. De toute manière je ne sais pas comment gérer une relation. J'ai toujours dit que j'aimais les gens mais de loin. J'arrive toujours pas à comprendre comment font les autres pour avoir toujours tout le temps quelque chose à dire sur tout et rien. Quand je vois ma fille qui est hyper sociale, qui entretient ses amitiés, amitiés depuis la petite enfance, ça me fatigue et ça m'angoisse mais je l'envie. Moi je sais pas faire et ça me manque pas, mais des fois j'aimerai être comme ses personnes et me sentir moins différente et bizarre.