En parler à l'école ou pas ?

[lucius]

Je ne sais pas si une journée d'information serait utile. Je pense que les faire jouer à un jeu pour les sensibiliser serait plus efficace.

On m'avait raconté qu'une mère avait imprimé deux types de flyers (ou petites brochures) explicatifs et avait demandé l'autorisation à l'institutrice de les distribuer aux enfants de la classe.

Une partie des flyers était pour les enfants et une autre pour les parents (mis dans le carnet de correspondance).

Mais c'était pour expliquer l’épilepsie de son enfant afin de rassurer les autres enfants de sa classe lorsqu'il avait une crise.

Vous pouvez aussi imprimer des petites affiches et demander au corps enseignant de les afficher. Je peux vous assurer que les gamins vont les lire pour tromper l'ennui en cours.

C'est en changeant la mentalité des enfants que l'on fait changer celle des parents petit à petit.

[Remicade44]

Je me pose la même question.
Mais mon fils a 13 ans et refuse pr l instant d aborder sa particularité auprès de ses camarades. Pourtant il me semble que lorsque les gens sont informés et ont compris la différence elle est plus facilement acceptée. ( mais ma psychiatre m’a bien dit que ds la vie il aurait lui plus d effort à faire encore et tjs pr être accepté que ne le feront les gens vers lui ; c’est comme ça …)
On a fait le choix de le changer de collège l année prochaine en partie aussi pr qu’ils voient que d autres enfants vivent la même choses que lui. ( ce collège accueil plusieurs enfants de profil neuro atypique et ce n’est pas un établissement spécialisé).
Ds son club de foot qd on la change en début d année on en a parlé a son entraîneur et les autres enfants ont compris d eux même de singularité et qu’ils devaient l accepter comme ça et ça se passe très bien
Donc je pense qu’il faut aussi demander à l enfant ce qu’il veut car il s agit de lui.

[Ammonite]

Le diagnostic tombe.

Bingo ! Elle est là, la réponse que vous cherchez depuis x années, après moultes thérapies, des tâtonnements, des luttes de toutes sortes : votre petit enfant, collégien, lycéen est autiste.

Une phase de digestion pour le principal intéressé et vous-mêmes les parents puis... l'action.

En parler aux enseignants, monter un dossier MDPH, construire les Plans d'accompagnement... ce diagnostic trouve une vie officielle.

Et avec les autres élèves de la classe, est-il recommandé de le dire ? Pour permettre à l'enfant de limiter le camouflage ? Au risque qu'il ne soit plus jamais perçu sans le prisme de l'autisme, par ses pairs, pour une bonne partie de sa scolarité et qu'il soit dépassé par les réactions que cela suscite ?

A ma collégienne, pour qui un début de harcèlement avait été arrêté en 6e, nous avons conseillé de différer l'annonce. Nous avons peur pour elle, peur qu'elle ne sache pas gérer les conséquences. Les jeunes sont parfois durs, cruels et rejetants à cet âge.

Et vous, vous en pensez quoi ?

Je compte sur vous pour ne pas juger durement notre choix du moment, sur ce sujet là aussi nous tâtonnons.

Modération (Curiouser) : Déplacement d'un message unique dans un sujet de discussion déjà existant

Merci @Curioser
Juste une précision : je m'interroge sur le fait, pour l'enfant, d'en parler à ses camarades du collège.

[Soline34]

Je ne suis pas certaine d’avoir compris la question: est ce que vous demandez ce que nous pensons de votre choix dans le cas de votre enfant, ou ce qu’on pense du fait de le dire aux camarades dans le cas général?;)

[Ammonite]

Bonjour.
Je suis preneuse de retours d'expérience
C'est ça qui est génial avec ce forum, il y a des familles réelles qui se confrontent aux mêmes questions que nous !

[PeJ]

Bonjour,
Mon enfant vient de rentrer en petite section de maternelle. Il a un suivi camsp depuis ses 2 ans et va faire le diagnostic autisme au sein d'un CRA. Son langage arrive depuis un mois grâce à l'orthophonie. Il est content d'aller à l'école mais la maitresse se plaint qu'il bouge beaucoup dans la classe en se levant par exemple et en manipulant du matériel dans la classe ou alors qu'il ne la regarde pas dans les yeux quand elle lui parle. Pour l'instant, je n'ai rien dit à l'école concernant le suivi camsp et le diagnostic autisme, par crainte que certaines personnes aient des a priori sur l'autisme et considèrent mal mon enfant voire se moquent de lui (autres parents, camarades de classe, etc.). Et puis et si mon fils d'après le diagnostic n'était pas autiste ? Par exemple il fait des jeux d'imitation, a des jeux variés, sait montrer du doigt et sait m'apporter des objets pour demander de l'aide. Il aurait une étiquette dont il aurait du mal à se défaire ensuite à l'école ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que je devrais demander un rdv particulier à la maitresse pour lui parler ou pas ?

Bonjour

Oui c'est important que maitresse, instituteur/rice soit au courant.

[Soline34]

Bonjour.
Je suis preneuse de retours d'expérience
C'est ça qui est génial avec ce forum, il y a des familles réelles qui se confrontent aux mêmes questions que nous !

Mon enfant a commencé les démarches de dépistage en début de troisième et le diagnostic est tombé en fin de seconde.
La configuration est donc un peu différente de la tienne compte tenu de l’âge des camarades.
Pour faire simple: en troisième, les professeurs savaient que les démarches étaient en cours. Je ne sais pas si ça a fuité auprès des élèves.
En seconde les professeurs le savaient et À en avait aussi parlé à ses amis de terminale. Ça a probablement fuité. Cette année, les amis de terminale sont partis (études supérieur) un élève à déménagé. Ne reste que des eleves qui ne connaissaient pas A. avant d’arriver au lycee cette année .Il n’en a rien dit, mais peut être que les camarades sont au courant. Moi je l’avais incité à le dire à sa correspondante qui trouvait étrange qu’A soit très volubile à la maison (skills socialisation activés pour la correspondante) mais ne parle pas et ne se mêle pas aux autres au lycee. A n’a pas jugé utile de le faire. J’appréhende un peu quand il partira chez sa correspondante du coup, mais à 16 ans il est en âge de décider s’il doit ou non l’annoncer et à qui.
Comme je disais, l’âge fausse un peu le débat; je ne sais pas comment cela se serait passé si le diagnostic était venu plus tôt.
(En même temps, À avait déjà un ordi, un tiers temps, et sur la troisième une AESH ainsi qu’une dispense de sport. Autant de raisons qui le distinguait de ses camarades, donc, je ne suis pas certaine que le diagnostic aurait fait réagir les camarades différemment)

[PeJ]

Il czrra que u.e fois adulte, c eqt pnus simple de passer par un intermediaire neutre pour expliquer.
Er surtout, cote travail, il devra se faire accompagner

[daphnée]

En parler au prof perso ça me semble utile , et ils vont de toute façon remarquer des choses...
Ça peut même permettre au prof de donner des informations pertinentes aux parents sur l'enfant, je trouve.
Et éventuellement d'être plus indulgent avec l'enfant !!

Je l'ai fait pour ma fille de parler de mes questionnements j'espère ne pas avoir fait de bêtises maintenant que je lis certains de vos posts.

En parler aux camarades ça me parrait utile aussi mais si ça se passe bien sans en parler pourquoi pas eviter...

Mon psychologue m'a conseillé de n'aborder mes difficultés qu'au travail via une rqth , dans un soucis de nécessaire adaptation mais m'a fait comprendre que mes amis devaient m'accepter comme je suis et que j'avais pas à me justifier outre mesure... Expliquer mes besoins, limites oui mais justifier cela par l'autisme pas forcément une bonne chose. Je pense qu'il voulait dire par là que meme quand j'aurai un diagnostic, si je l'ai, je devrais éviter d'en parler. Bon à la famille je compte le dire ainsi qu'aux amis les plus proches.

De plus, le harcèlement scolaire est en théorie interdit.
Je pense que des enfants peuvent se faire stigmatiser pour différentes raisons...

Pardon je mélange un peu tous les sujets car les questions se posent pour ma fille et pour moi, adulte.

Peut-être que le fait que les copains soient au courant c'est plus important pour un enfant que pour un adulte... L'enfant est peut-etre moins armé, moins mature... Pour se faire respecter. Bonne question... Dans les deux cas je pense qu'il y aura toujours des élèves aux comportements malveillants, qu'on le dise ou pas.

C'est en effet une question difficile.

[Ammonite]

Bonjour
Merci pour vos retours d'expérience et avis !

Le personnel du collège est au courant pour ma fille, ce sont ses camarades qui - a priori - ne le sont pas.

A l'âge du collège les filles sont quand même assez terribles ! il y a une exigence dans les relations sociales, c'est complexe et subtil, un peu trop pour ma fille. Elle se prend pas mal de remarques sur son allure ou les expressions de son visage (le matin elle est régulièrement accueillie par un "alors toujours en dépression !" par une de ses camarades, son visage est en effet peu expressif). Parfois elle est vertement reprise sur certaines remarques et attitudes qui auront être mal interprétées. La connaissance du diag par ses camarades lui épargnerait peut-être ça.

Nous nous demandons si la prof principale de cette année n'a pas évoqué le diag de ma fille à un des élèves qui la malmène, ma fille se pose des questions suite à des réflexions qu'elle a entendues. Si c'est le cas, ça va me mettre très en colère, je trouverais ça injuste qu'elle soit dépossédée de sa liberté de le dire ou non.

[daphnée]

Bonjour
Merci pour vos retours d'expérience et avis !

Le personnel du collège est au courant pour ma fille, ce sont ses camarades qui - a priori - ne le sont pas.

A l'âge du collège les filles sont quand même assez terribles ! il y a une exigence dans les relations sociales, c'est complexe et subtil, un peu trop pour ma fille. Elle se prend pas mal de remarques sur son allure ou les expressions de son visage (le matin elle est régulièrement accueillie par un "alors toujours en dépression !" par une de ses camarades, son visage est en effet peu expressif). Parfois elle est vertement reprise sur certaines remarques et attitudes qui auront être mal interprétées. La connaissance du diag par ses camarades lui épargnerait peut-être ça.

Nous nous demandons si la prof principale de cette année n'a pas évoqué le diag de ma fille à un des élèves qui la malmène, ma fille se pose des questions suite à des réflexions qu'elle a entendues. Si c'est le cas, ça va me mettre très en colère, je trouverais ça injuste qu'elle soit dépossédée de sa liberté de le dire ou non.

De rien.

J'imagine bien.


Le risque c'est que pour des collégiens malveillants le terme d'autisme devienne une insulte.
Mais ça peut aussi aider, après tout.
Sinon, il faut essayer d'apprendre à votre fille comment suivre la mode, comment adopter les comportements des autres ( des comportements passe partout, sourire), pour être tranquille pendant le college. Le collège c'est le pire... Y'a pas de pitié. Je le sais pour l'avoir vécu...
J'estime que c'est avant tout à l'établissement de veiller au respect entre les élèves, qu'il y ait un diagnostic ou pas le respect s'impose.
Il faut rien laisser passer. Moi si j'étais la mère je les lâcherai pas mais attention à la communication avec votre fille. Quand mon père me défendait j'avais vraiment honte car il s'en prenait de façon extrême, bon au moins ça a marché il a obtenu ce qu'il voulait... Il s'énervait vraiment et se défendait par écrit auprès du directeur...
J'espère que vous trouverez des conseils appropriés.

[PeJ]

C'est pas evident.
Ceci dit, si ton petit à la bougeotte il a peut etre un TDA ?
Je ne pense pas que ça soit le TSA qui lui fasse agit ainsi, ceci dit, pour la communication et le ragarder dans les yeux

Perso je partirais rdv avec le directeur/rice de l'ecole et l'instit.

Pour la maternelle je pense pas que cela soit trop grav.
Par contre en primaire il faudra une sensibilisation de ses futures classes

Le risque c'est que pour des collégiens malveillants le terme d'autisme devienne une insulte.
Mais ça peut aussi aider, après tout.
Sinon, il faut essayer d'apprendre à votre fille comment suivre la mode, comment adopter les comportements des autres ( des comportements passe partout, sourire), pour être tranquille pendant le college. Le collège c'est le pire... Y'a pas de pitié. Je le sais pour l'avoir vécu...
J'estime que c'est avant tout à l'établissement de veiller au respect entre les élèves, qu'il y ait un diagnostic ou pas le respect s'impose.
Il faut rien laisser passer. Moi si j'étais la mère je les lâcherai pas mais attention à la communication avec votre fille. Quand mon père me défendait j'avais vraiment honte car il s'en prenait de façon extrême, bon au moins ça a marché il a obtenu ce qu'il voulait... Il s'énervait vraiment et se défendait par écrit auprès du directeur...
J'espère que vous trouverez des conseils appropriés.

Je ne suis pas certain que le masking et le fait de suivre la mode etc aide ... du moins à moyen et long terme

[Jiheu]

Le collège c'est le pire... Y'a pas de pitié. Je le sais pour l'avoir vécu...

Pas mieux, si ce n'est pire au lycée...

[Soline34]

J’avais l’impression qu’au contraire au lycee c’était beaucoup plus « paisible » socialement parlant

[PeJ]

A mon 1e college j'etasi harcel&é, ona du me mettre dans un college prive poruq ue ça aille mieux.
Au lycée ça allait à peu pres, la 2ne etait OK. Ma term excellente.

Aprs j'etais cote technique, dasn une classe de boyz ... donc.