(Pour abonnés)
Blessé par une remarque sur l’autisme de son fils, il fracture le nez de son voisin à Châteaubriant
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- ... 7ca09b821c
(Si vous êtes abonnés, pourriez-vous mettre le texte ? Merci.)
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(Accès libre)
Sa volonté a payé. L’adolescent, atteint de troubles autistiques, fait son apprentissage à l’entreprise Meunier depuis la rentrée.
https://www.lanouvellerepublique.fr/tho ... lectricien
Articles divers sur les TSA
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Jiheu
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Re: Articles divers sur les TSA
Fils de 16 ans dont le diagnostic est confirmé.
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Jean
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Re: Articles divers sur les TSA
Les heures calmes : faciliter le quotidien
Une vidéo de 3 minutes d' étudiants en deuxième année de cycle ingénieur à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Jean
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Re: Articles divers sur les TSA
Autisme : Forum Handicap et Logement social
Une intervention sur les besoins de logement des personnes autistes, lors d'un forum à destination des bailleurs sociaux (organismes HLM) dans le Finistère.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... ent-social
Une intervention sur les besoins de logement des personnes autistes, lors d'un forum à destination des bailleurs sociaux (organismes HLM) dans le Finistère.
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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ikh
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Re: Articles divers sur les TSA
« Pas moins, pas mieux, juste différent » et « définition sociale de l'autisme »:
https://www.slate.fr/societe/changer-re ... rosciences
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Cogito, ergo seum.
TSA niveau 1 (ex-Asperger) dans contexte HPI (hétérogène) confirmé en CRA fin 2019.
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Jean
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Re: Articles divers sur les TSA
lemonde.fr
A l’origine des idées reçues de Donald Trump sur l’autisme, la fille d’un couple d’amis
William Audureau
Engagé de longue date dans le soutien aux parents d’enfants neuroatypiques, le président des Etats-Unis défend des positions archaïques sur l’autisme. Depuis vingt ans, sa vision est influencée par la fille d’un couple d’amis, passée de l’errance médicale à un combat antivax.
C’est l’histoire d’une lubie trumpiste pas comme les autres. En mars, le nouveau ministre de la santé des Etats-Unis, le lobbyiste Robert F. Kennedy Jr, a confié aux Centres de contrôle des maladies (CDC), la principale agence de santé du pays, la mission d’étudier le lien fantasmatique entre autisme et vaccination.
Ce serpent de mer a été popularisé en 1998 par un article qu’a publié le gastro-entérologue britannique Andrew Wakefield dans la revue The Lancet. L’étude, financée en sous-main et truquée, constitue l’un des cas les plus saillants de fraude scientifique. En 2014, une méta-analyse faite sur 1,2 million d’enfants a définitivement établi l’absence totale de lien avec les vaccins.
Cependant, pour Donald Trump, l’autisme a un visage, celui de Christian, petit-fils d’amis, qui a été diagnostiqué autiste en 2004, à l’âge de 2 ans. A de multiples reprises, et sans le citer nommément, son cas a influencé sa politique de santé. D’un côté, le tribun a notamment contribué à la notoriété, outre-Atlantique, de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, célébrée le 2 avril de chaque année depuis 2007. De l’autre, il a promu, pendant plus de vingt ans, des croyances éculées et des politiques antiscientifiques sur l’autisme, ses causes et ses enjeux.
Les fondateurs d’« Autism Speaks », des amis de Palm Beach
En 2004, le déjà célèbre magnat de l’immobilier Donald Trump fait ses débuts télévisés dans l’émission de télé-réalité « The Apprentice ». A la direction de la chaîne NBC, il retrouve une vieille connaissance, l’avocat américain Bob Wright, avec qui il a fait affaire dans les années 1980, et qui, comme lui, a sa résidence secondaire à Palm Beach (Floride). Une solide amitié se noue, comme le juriste l’a raconté dans son livre, The Wright Stuff: From NBC to Autism Speaks (RosettaBooks, 2016, non traduit).
Donald Trump devient un intime de la famille Wright, composée de Bob, de sa femme Suzanne, de leur fille Katie et de leur petit-fils Christian. « Un petit ange », comme le décrit son grand-père. Katie et son fils viennent parfois faire la chasse aux œufs dans la résidence personnelle de Donald Trump, à Mar-a-Lago. Mais, à l’âge de 1 an et demi, Christian commence à développer d’importants troubles du développement. Six mois plus tard, le diagnostic tombe : autisme.
La famille vit l’épisode comme un drame fondateur. « A ce moment, l’autisme est devenu mon ennemi. C’était comme un monstre dans la pièce », a écrit Suzanne Wright, la grand-mère. En février 2005, elle et son époux créent Autism Speaks, une association destinée à aider les parents d’enfants autistes et à améliorer leur prise en charge. Mais ce trouble du comportement est mal connu, y compris du couple. La jeune association promeut alors l’idée, déjà contestée, que l’autisme n’est pas une différence mais une maladie, et qu’il faut lui trouver un traitement.
Soutien à une famille divisée sur les causes de l’autisme
La famille Wright se déchire sur les causes. Même si elles suscitent la méfiance des scientifiques, les thèses frauduleuses d’Andrew Wakefield ont infusé dans la société américaine, et pour Katie Wright, les vaccins sont responsables de l’autisme de son fils. « Nous injectons 37 vaccins à des bébés de moins de 18 mois. Personne n’a prouvé que c’était une bonne idée », s’emporte-t-elle, en 2007, sur le plateau de l’animatrice Oprah Winfrey. Elle évoque même une « épidémie » d’autisme. Ses parents, eux, se montrent plus prudents.
Donald Trump ménage les deux camps. D’un côté, il s’engage auprès de ses amis Bob et Suzanne. Il s’investit par ailleurs dans Autism Speaks. En décembre 2007, il organise l’une de ses premières levées de fonds à Mar-a-Lago. De l’autre, il partage les inquiétudes de leur fille Katie et reprend à son compte l’image d’une « épidémie » d’autisme. Le milliardaire ne comprend pas que l’augmentation exponentielle du nombre d’enfants autistes est surtout liée aux progrès et à l’élargissement des diagnostics. Lui-même père, depuis 2006, de Barron, il choisit, avec sa femme Melania, d’étaler la vaccination de leur fils.
Adhésion à la thèse frauduleuse d’un scientifique radié
L’année 2010 aurait dû les faire changer d’avis. The Lancet se rétracte officiellement sur l’étude truquée d’Andrew Wakefield, lequel est, dans la foulée, radié par ses pairs. Néanmoins, Katie Wright, désormais blogueuse aux vues de plus en plus antivax, défend, dans le magazine Time, celui qui a été le « premier docteur à prendre ce problème au sérieux ».
Donald Trump ne se désolidarise pas du gastro-entérologue. Côté pile, la vedette de « The Apprentice » soutient la cause de Christian. Le 2 avril 2011, la résidence de Mar-a-Lago s’illumine ainsi en bleu, pour la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Côté face, il relaie la thèse frauduleuse d’Andrew Wakefield. Au printemps 2012, il écrit ainsi sur Twitter que « l’autisme est hors de contrôle » et met en cause « cette monstrueuse combinaison de vaccins », position qu’il maintient fermement sur Facebook, face aux critiques.
Donald Trump en fait-il une affaire personnelle ? De 2012 à 2014, il promeut l’association du couple Wright à une douzaine de reprises, tout en reprenant à son compte les thèses antivax de leur fille Katie. Pour le milliardaire, qui brigue désormais ouvertement l’investiture républicaine, ces prises de position sont risquées : seulement 26 % des républicains croient à un lien entre autisme et vaccination.
Une campagne à contre-science
Le milliardaire semble rester hermétique aux avancées de la science. En septembre 2015, à l’occasion d’un débat entre républicains sur CNN, Donald Trump évoque à nouveau le cas d’un enfant qui serait devenu autiste après une injection à l’âge de 2 ans. Cela provoque la colère des institutions de santé, et même Autism Speaks se désolidarise prudemment. Mais le milliardaire va plus loin. A l’été 2016, en pleine campagne présidentielle, il rencontre Andrew Wakefield, devenu réalisateur de documentaire antivax.
Se rend-il compte qu’un basculement s’opère dans l’opinion publique américaine ? A la mort de Suzanne Wright, figure pionnière mais controversée de la lutte pour la sensibilisation à l’autisme, l’association Autism Speaks, désormais la plus importante du pays, renonce à considérer l’autisme comme une maladie et à lui trouver un traitement. De plus en plus, l’autisme est perçu comme une différence. Mais pas par Donald Trump.
Une vision obsolète à la Maison Blanche
A son arrivée dans le bureau Ovale, en janvier 2017, il fait montre d’un intérêt sincère pour la cause, mais sa vision, désormais, est obsolète. Trois mois plus tard, le 2 avril, la Maison Blanche s’illumine en bleu pour la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, une première, en mémoire de Suzanne Wright. Cependant, à cette occasion, le président appelle à « trouver un traitement », déclaration passéiste qui suscite l’ire des associations de personnes autistes. Il envisage également, cette année-là, d’accorder au démocrate Robert F. Kennedy Jr, leader de l’association antivaccin Children’s Health Defense, une mission d’évaluation de la sécurité des vaccins, avant de se raviser.
Toutefois, Donald Trump a de la suite dans les idées : réélu à la présidence en novembre 2024, il profite de son premier discours de politique générale devant le Congrès pour semer de nouveau le doute sur l’origine de la supposée flambée des cas d’autisme. Surtout, il choisit de confier le ministère de la santé à Robert F. Kennedy Jr, qui affirme avec aplomb, lors de son audition de confirmation, qu’il existe des « études suggérant un lien entre les vaccins et l’autisme ». Une nomination saluée sur le réseau social X par la mère de Christian.
William Audureau
A l’origine des idées reçues de Donald Trump sur l’autisme, la fille d’un couple d’amis
William Audureau
Engagé de longue date dans le soutien aux parents d’enfants neuroatypiques, le président des Etats-Unis défend des positions archaïques sur l’autisme. Depuis vingt ans, sa vision est influencée par la fille d’un couple d’amis, passée de l’errance médicale à un combat antivax.
C’est l’histoire d’une lubie trumpiste pas comme les autres. En mars, le nouveau ministre de la santé des Etats-Unis, le lobbyiste Robert F. Kennedy Jr, a confié aux Centres de contrôle des maladies (CDC), la principale agence de santé du pays, la mission d’étudier le lien fantasmatique entre autisme et vaccination.
Ce serpent de mer a été popularisé en 1998 par un article qu’a publié le gastro-entérologue britannique Andrew Wakefield dans la revue The Lancet. L’étude, financée en sous-main et truquée, constitue l’un des cas les plus saillants de fraude scientifique. En 2014, une méta-analyse faite sur 1,2 million d’enfants a définitivement établi l’absence totale de lien avec les vaccins.
Cependant, pour Donald Trump, l’autisme a un visage, celui de Christian, petit-fils d’amis, qui a été diagnostiqué autiste en 2004, à l’âge de 2 ans. A de multiples reprises, et sans le citer nommément, son cas a influencé sa politique de santé. D’un côté, le tribun a notamment contribué à la notoriété, outre-Atlantique, de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, célébrée le 2 avril de chaque année depuis 2007. De l’autre, il a promu, pendant plus de vingt ans, des croyances éculées et des politiques antiscientifiques sur l’autisme, ses causes et ses enjeux.
Les fondateurs d’« Autism Speaks », des amis de Palm Beach
En 2004, le déjà célèbre magnat de l’immobilier Donald Trump fait ses débuts télévisés dans l’émission de télé-réalité « The Apprentice ». A la direction de la chaîne NBC, il retrouve une vieille connaissance, l’avocat américain Bob Wright, avec qui il a fait affaire dans les années 1980, et qui, comme lui, a sa résidence secondaire à Palm Beach (Floride). Une solide amitié se noue, comme le juriste l’a raconté dans son livre, The Wright Stuff: From NBC to Autism Speaks (RosettaBooks, 2016, non traduit).
Donald Trump devient un intime de la famille Wright, composée de Bob, de sa femme Suzanne, de leur fille Katie et de leur petit-fils Christian. « Un petit ange », comme le décrit son grand-père. Katie et son fils viennent parfois faire la chasse aux œufs dans la résidence personnelle de Donald Trump, à Mar-a-Lago. Mais, à l’âge de 1 an et demi, Christian commence à développer d’importants troubles du développement. Six mois plus tard, le diagnostic tombe : autisme.
La famille vit l’épisode comme un drame fondateur. « A ce moment, l’autisme est devenu mon ennemi. C’était comme un monstre dans la pièce », a écrit Suzanne Wright, la grand-mère. En février 2005, elle et son époux créent Autism Speaks, une association destinée à aider les parents d’enfants autistes et à améliorer leur prise en charge. Mais ce trouble du comportement est mal connu, y compris du couple. La jeune association promeut alors l’idée, déjà contestée, que l’autisme n’est pas une différence mais une maladie, et qu’il faut lui trouver un traitement.
Soutien à une famille divisée sur les causes de l’autisme
La famille Wright se déchire sur les causes. Même si elles suscitent la méfiance des scientifiques, les thèses frauduleuses d’Andrew Wakefield ont infusé dans la société américaine, et pour Katie Wright, les vaccins sont responsables de l’autisme de son fils. « Nous injectons 37 vaccins à des bébés de moins de 18 mois. Personne n’a prouvé que c’était une bonne idée », s’emporte-t-elle, en 2007, sur le plateau de l’animatrice Oprah Winfrey. Elle évoque même une « épidémie » d’autisme. Ses parents, eux, se montrent plus prudents.
Donald Trump ménage les deux camps. D’un côté, il s’engage auprès de ses amis Bob et Suzanne. Il s’investit par ailleurs dans Autism Speaks. En décembre 2007, il organise l’une de ses premières levées de fonds à Mar-a-Lago. De l’autre, il partage les inquiétudes de leur fille Katie et reprend à son compte l’image d’une « épidémie » d’autisme. Le milliardaire ne comprend pas que l’augmentation exponentielle du nombre d’enfants autistes est surtout liée aux progrès et à l’élargissement des diagnostics. Lui-même père, depuis 2006, de Barron, il choisit, avec sa femme Melania, d’étaler la vaccination de leur fils.
Adhésion à la thèse frauduleuse d’un scientifique radié
L’année 2010 aurait dû les faire changer d’avis. The Lancet se rétracte officiellement sur l’étude truquée d’Andrew Wakefield, lequel est, dans la foulée, radié par ses pairs. Néanmoins, Katie Wright, désormais blogueuse aux vues de plus en plus antivax, défend, dans le magazine Time, celui qui a été le « premier docteur à prendre ce problème au sérieux ».
Donald Trump ne se désolidarise pas du gastro-entérologue. Côté pile, la vedette de « The Apprentice » soutient la cause de Christian. Le 2 avril 2011, la résidence de Mar-a-Lago s’illumine ainsi en bleu, pour la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Côté face, il relaie la thèse frauduleuse d’Andrew Wakefield. Au printemps 2012, il écrit ainsi sur Twitter que « l’autisme est hors de contrôle » et met en cause « cette monstrueuse combinaison de vaccins », position qu’il maintient fermement sur Facebook, face aux critiques.
Donald Trump en fait-il une affaire personnelle ? De 2012 à 2014, il promeut l’association du couple Wright à une douzaine de reprises, tout en reprenant à son compte les thèses antivax de leur fille Katie. Pour le milliardaire, qui brigue désormais ouvertement l’investiture républicaine, ces prises de position sont risquées : seulement 26 % des républicains croient à un lien entre autisme et vaccination.
Une campagne à contre-science
Le milliardaire semble rester hermétique aux avancées de la science. En septembre 2015, à l’occasion d’un débat entre républicains sur CNN, Donald Trump évoque à nouveau le cas d’un enfant qui serait devenu autiste après une injection à l’âge de 2 ans. Cela provoque la colère des institutions de santé, et même Autism Speaks se désolidarise prudemment. Mais le milliardaire va plus loin. A l’été 2016, en pleine campagne présidentielle, il rencontre Andrew Wakefield, devenu réalisateur de documentaire antivax.
Se rend-il compte qu’un basculement s’opère dans l’opinion publique américaine ? A la mort de Suzanne Wright, figure pionnière mais controversée de la lutte pour la sensibilisation à l’autisme, l’association Autism Speaks, désormais la plus importante du pays, renonce à considérer l’autisme comme une maladie et à lui trouver un traitement. De plus en plus, l’autisme est perçu comme une différence. Mais pas par Donald Trump.
Une vision obsolète à la Maison Blanche
A son arrivée dans le bureau Ovale, en janvier 2017, il fait montre d’un intérêt sincère pour la cause, mais sa vision, désormais, est obsolète. Trois mois plus tard, le 2 avril, la Maison Blanche s’illumine en bleu pour la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, une première, en mémoire de Suzanne Wright. Cependant, à cette occasion, le président appelle à « trouver un traitement », déclaration passéiste qui suscite l’ire des associations de personnes autistes. Il envisage également, cette année-là, d’accorder au démocrate Robert F. Kennedy Jr, leader de l’association antivaccin Children’s Health Defense, une mission d’évaluation de la sécurité des vaccins, avant de se raviser.
Toutefois, Donald Trump a de la suite dans les idées : réélu à la présidence en novembre 2024, il profite de son premier discours de politique générale devant le Congrès pour semer de nouveau le doute sur l’origine de la supposée flambée des cas d’autisme. Surtout, il choisit de confier le ministère de la santé à Robert F. Kennedy Jr, qui affirme avec aplomb, lors de son audition de confirmation, qu’il existe des « études suggérant un lien entre les vaccins et l’autisme ». Une nomination saluée sur le réseau social X par la mère de Christian.
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Jean
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Re: Articles divers sur les TSA
À Brest, Océanopolis sensibilise son personnel à l’accueil de personnes avec autisme
Par David Cormier
Le 05 avril 2025 à 19h33
Océanopolis, à Brest, va sans doute accueillir, en 2026, de jeunes personnes avec autisme pour nourrir les animaux. Pour l’heure, une trentaine de ses salariés est sensibilisée à cette question
Par David Cormier
Le 05 avril 2025 à 19h33
Océanopolis, à Brest, va sans doute accueillir, en 2026, de jeunes personnes avec autisme pour nourrir les animaux. Pour l’heure, une trentaine de ses salariés est sensibilisée à cette question
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Re: Articles divers sur les TSA
Ce truc du vaccin ROR qui causerait l'autisme me fait toujours un peu rire: je n'ai jamais reçu ce vaccin et en plus il n'existait pas dans les années 1940 il me semble.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Soline34
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Re: Articles divers sur les TSA
De manière générale, le complotisme concernant les vaccins m’étonnent toujours. Mais à bien y réfléchir: la vaccination c’est tellement positif pour l’espèce humaine que certains doivent lui porter des vertus magiques, et qui dit magie dit diablerie etc…(je m’égare 
).
Le problème c’est qu’on a tous un mente de notre famille anti-vax, et je pense que dans ma famille certains sont persuadés que A est TSA à cause des vaccins (le ROR ou autre). Mêmes gens qui ne comprenaient pas pourquoi j’avais entamé les démarches de dépistage car ils pensaient A « normal ».
Ou sinon plus prosaïquement: s’il y a une cause unique et identifiée, il suffit de s’en prémunir pour que l’enfant ne soit pas TSA. C’est peut être un moyen (stupide)de se rassurer
). Le problème c’est qu’on a tous un mente de notre famille anti-vax, et je pense que dans ma famille certains sont persuadés que A est TSA à cause des vaccins (le ROR ou autre). Mêmes gens qui ne comprenaient pas pourquoi j’avais entamé les démarches de dépistage car ils pensaient A « normal ».
Ou sinon plus prosaïquement: s’il y a une cause unique et identifiée, il suffit de s’en prémunir pour que l’enfant ne soit pas TSA. C’est peut être un moyen (stupide)de se rassurer
Parent d’un adolescent TSA diagnostiqué en avril 2024
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Jean
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Re: Articles divers sur les TSA
La présidente d'Autisme-France, dont Asperansa est association partenaire, a publié le message suivant :
Je ne vais pas y aller de mon commentaire sur le 2 avril : l'autisme c'est tous les jours. J'en profite pour remercier tous ceux qui dans les associations ou ailleurs se sont investis pour organiser la sensibilisation à l'autisme sur le terrain. C'est leur travail inlassable qui permet petit à petit de mieux faire connaître ce trouble du neuro-développement, souvent très handicapant dans la vie quotidienne.
Je voudrais juste dénoncer quelques freins majeurs aux avancées en autisme, parfaitement scandaleux, vu le temps passé depuis des années ou des dizaines d'années pour les faire reculer.
Je lis sans arrêt que des personnes autistes et leurs familles sont barrées en MDPH dans l'accès à la reconnaissance de leur handicap et donc aux droits qui pourraient aller avec.
Un mot déjà sur l'ALD 23 [affection de longue durée] qui permet d'y faire reconnaître l'autisme. Aucun rapport avec la MDPH, mais le Ministère de la Santé n'est toujours pas passé à la CIM 11 [classification internationales des maladies, 11ème édition], donc l'ALD c'est le plaisir de lire autisme infantile, psychose infantile et autres charlataneries.
On nous dit que c'est compliqué de passer de la CIM 10 à la CIM 11 car il faut modifier le logiciel : pauvres fonctionnaires des administrations centrales....
20 ans que nous demandons la refonte du guide-barème qui sert à établir l'incapacité. Il faut ruser pour y faire entrer le TSA. Travaux toujours pas entamés : pauvres fonctionnaires des administrations centrales....
7 ans et demi que nous demandons la diffusion officielle du questionnaire complémentaire au certificat médical MDPH, bloqué par la DGCS depuis 18 mois : pauvres fonctionnaires des administrations centrales. Enfin il circule dans certaines MDPH et on nous a dit qu'on pouvait l'utiliser, que de bonté à notre égard des administrations centrales...
On le trouve là par exemple :
https://mdph.oise.fr/.../documents.../V ... olet_3.pdf
Depuis 2022 nous essayons de former à l'utilisation des nouveaux critères d'éligibilité à la PCH pour les personnes avec des altérations de fonctions mentales au sens de la CIF, refusés par certaines MDPH.
Depuis 2020, nous attendons que soit mis en oeuvre le rapport Denormandie : financement SS des aides techniques à la communication. Rien.
https://handicap.gouv.fr/rapport-denormandie-chevalier...
Depuis le 29 février 2024 existe un décret fondamental réformant le projet d'établissement en ESMS : on doit produire un plan de lutte contre la maltraitance, définir le public accueilli, fournir un plan de formation et de supervision conforme aux recommandations (rendues ainsi opposables). Rien. Tout le monde s'en fout. A commencer par les ARS.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/ ... 0049224083
A quoi sert le 2 avril si des problèmes aussi fondamentaux ne font l'objet d'aucune action, d'aucune volonté politique ? C'est minable.
Je ne vais pas y aller de mon commentaire sur le 2 avril : l'autisme c'est tous les jours. J'en profite pour remercier tous ceux qui dans les associations ou ailleurs se sont investis pour organiser la sensibilisation à l'autisme sur le terrain. C'est leur travail inlassable qui permet petit à petit de mieux faire connaître ce trouble du neuro-développement, souvent très handicapant dans la vie quotidienne.
Je voudrais juste dénoncer quelques freins majeurs aux avancées en autisme, parfaitement scandaleux, vu le temps passé depuis des années ou des dizaines d'années pour les faire reculer.
Je lis sans arrêt que des personnes autistes et leurs familles sont barrées en MDPH dans l'accès à la reconnaissance de leur handicap et donc aux droits qui pourraient aller avec.
Un mot déjà sur l'ALD 23 [affection de longue durée] qui permet d'y faire reconnaître l'autisme. Aucun rapport avec la MDPH, mais le Ministère de la Santé n'est toujours pas passé à la CIM 11 [classification internationales des maladies, 11ème édition], donc l'ALD c'est le plaisir de lire autisme infantile, psychose infantile et autres charlataneries.
On nous dit que c'est compliqué de passer de la CIM 10 à la CIM 11 car il faut modifier le logiciel : pauvres fonctionnaires des administrations centrales....
20 ans que nous demandons la refonte du guide-barème qui sert à établir l'incapacité. Il faut ruser pour y faire entrer le TSA. Travaux toujours pas entamés : pauvres fonctionnaires des administrations centrales....
7 ans et demi que nous demandons la diffusion officielle du questionnaire complémentaire au certificat médical MDPH, bloqué par la DGCS depuis 18 mois : pauvres fonctionnaires des administrations centrales. Enfin il circule dans certaines MDPH et on nous a dit qu'on pouvait l'utiliser, que de bonté à notre égard des administrations centrales...
On le trouve là par exemple :
https://mdph.oise.fr/.../documents.../V ... olet_3.pdf
Depuis 2022 nous essayons de former à l'utilisation des nouveaux critères d'éligibilité à la PCH pour les personnes avec des altérations de fonctions mentales au sens de la CIF, refusés par certaines MDPH.
Depuis 2020, nous attendons que soit mis en oeuvre le rapport Denormandie : financement SS des aides techniques à la communication. Rien.
https://handicap.gouv.fr/rapport-denormandie-chevalier...
Depuis le 29 février 2024 existe un décret fondamental réformant le projet d'établissement en ESMS : on doit produire un plan de lutte contre la maltraitance, définir le public accueilli, fournir un plan de formation et de supervision conforme aux recommandations (rendues ainsi opposables). Rien. Tout le monde s'en fout. A commencer par les ARS.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/ ... 0049224083
A quoi sert le 2 avril si des problèmes aussi fondamentaux ne font l'objet d'aucune action, d'aucune volonté politique ? C'est minable.
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Re: Articles divers sur les TSA
Lud'autisme : une matériathèque avec de nouveaux locaux (Landerneau - Finistère)
Nouveaux locaux plus fonctionnels pour l'association Lud'autisme à Landerneau (29). Une matériathèque extraordinaire.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -finistere Hier lundi, rencontre avec Asperansa dans les nouveaux locaux de Lud'autisme l'équipe de Lud'autisme aujourd'hui, à l'occasion de la nouvelle permanence.
Nouveaux locaux plus fonctionnels pour l'association Lud'autisme à Landerneau (29). Une matériathèque extraordinaire.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -finistere Hier lundi, rencontre avec Asperansa dans les nouveaux locaux de Lud'autisme l'équipe de Lud'autisme aujourd'hui, à l'occasion de la nouvelle permanence.
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Re: Articles divers sur les TSA
« Le ministre de la santé américain promet une étude sur les causes de l’“épidémie” d’autisme “d’ici à septembre” ».
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
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Re: Articles divers sur les TSA
Trump et Kennedy répandent une dangereuse désinformation sur l'autisme - Autistic Self Advocacy Network
Une déclaration de la principale association américaine de personnes autistes : Trump et Kennedy répandent une dangereuse désinformation sur l'autisme
autisticadvocacy.org Traduction de "Trump and Kennedy Spouting Dangerous Autism Misinformation - Autistic Self Advocacy Network" - 10 avril 2025
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... r-lautisme
Une déclaration de la principale association américaine de personnes autistes : Trump et Kennedy répandent une dangereuse désinformation sur l'autisme
autisticadvocacy.org Traduction de "Trump and Kennedy Spouting Dangerous Autism Misinformation - Autistic Self Advocacy Network" - 10 avril 2025
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Jean
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Re: Articles divers sur les TSA
Un sceptique des vaccins nommé à la tête d'une étude fédérale sur les vaccinations et l'autisme
Le "Washington Post" examine la décision de R. Kennedy Jr de confier une étude sur l'origine de l'autisme pour septembre à David Geier, déjà sanctionné et discrédité. Le but est d'établir un lien entre la vaccination et l'autisme, écarté depuis longtemps par de très larges études.
washingtonpost.com Traduction de "Vaccine skeptic hired to head federal study of immunizations and autism"
Lena H. Sun, Fenit Nirappil - 25 mars 2025
Un chercheur longtemps discrédité et sceptique à l'égard des vaccins dirigera une étude gouvernementale visant à déterminer si les vaccins sont à l'origine de l'autisme.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... t-lautisme
Le "Washington Post" examine la décision de R. Kennedy Jr de confier une étude sur l'origine de l'autisme pour septembre à David Geier, déjà sanctionné et discrédité. Le but est d'établir un lien entre la vaccination et l'autisme, écarté depuis longtemps par de très larges études.
washingtonpost.com Traduction de "Vaccine skeptic hired to head federal study of immunizations and autism"
Lena H. Sun, Fenit Nirappil - 25 mars 2025
Un chercheur longtemps discrédité et sceptique à l'égard des vaccins dirigera une étude gouvernementale visant à déterminer si les vaccins sont à l'origine de l'autisme.
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Jean
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Re: Articles divers sur les TSA
RFK Jr. affirme que nous connaîtrons les causes de l'autisme d'ici septembre. Est-ce réaliste ?
Le secrétaire d'État à la santé et aux services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., s'est engagé à découvrir les causes de l'autisme d'ici septembre, ce qui a suscité l'inquiétude des chercheurs, qui estiment qu'une recherche précise est un processus de longue haleine et soupçonnent que cet effort vise à incriminer les vaccins.
washingtonpost.com Traduction de "RFK Jr. says we’ll know what causes autism by September. Is that realistic?" 11 avril 2025
Fenit Nirappil, Dan Diamond, Lena H. Sun
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -septembre
Le secrétaire d'État à la santé et aux services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., s'est engagé à découvrir les causes de l'autisme d'ici septembre, ce qui a suscité l'inquiétude des chercheurs, qui estiment qu'une recherche précise est un processus de longue haleine et soupçonnent que cet effort vise à incriminer les vaccins.
washingtonpost.com Traduction de "RFK Jr. says we’ll know what causes autism by September. Is that realistic?" 11 avril 2025
Fenit Nirappil, Dan Diamond, Lena H. Sun
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -septembre
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Hydrean
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Re: Articles divers sur les TSA
Une étude récente en anglais sur les autistes et la dépendance à indépendante Internet/JV
https://www.sciencedirect.com/science/a ... %2C%202021).
https://www.sciencedirect.com/science/a ... %2C%202021).
TSA confirmé .
Je suis un rat de bibliothèque aussi bien dans le monde physique que sur internet.
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