Page de mon site sur le Packing
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Re: Page de mon site sur le Packing
absurdités : c'est vraiment le seul mot qui convient à cette histoire, sauf que ce sont les enfants qui patissent.
Chaque fois qu'il a un argument physique, ce dernier est absurde.
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Re: Page de mon site sur le Packing
Apparemment, il ne semble pas tremper son sac de couchage dans l’eau avant d’aller coucher.
Par contre, ça y est, je crois avoir compris pourquoi il écrit ‘quand on a très froid’ alors que n’importe qui aurait écrit ‘quand il fait froid’ ou ‘pour ne pas avoir froid’. En fait, il avoue que lui, il a froid, il a très froid même et il ne sait pas se réchauffer.
C’est encore pire quand il fait du camping, car il met plusieurs sacs de couchage, et il serre. Le rembourrage tassé perd de sa qualité isolante, et voilà notre professeur complètement glacé, sans même avoir besoin de l'eau.
D'un point de vu physique, ce qu'il dit est faux, un sac de couchage ne doit pas être serré, que l'on ait froid ou pas au moment où l'on se couche. C'est trop évident pour avoir besoin d'argumenter.
Par contre, ça y est, je crois avoir compris pourquoi il écrit ‘quand on a très froid’ alors que n’importe qui aurait écrit ‘quand il fait froid’ ou ‘pour ne pas avoir froid’. En fait, il avoue que lui, il a froid, il a très froid même et il ne sait pas se réchauffer.
C’est encore pire quand il fait du camping, car il met plusieurs sacs de couchage, et il serre. Le rembourrage tassé perd de sa qualité isolante, et voilà notre professeur complètement glacé, sans même avoir besoin de l'eau.
D'un point de vu physique, ce qu'il dit est faux, un sac de couchage ne doit pas être serré, que l'on ait froid ou pas au moment où l'on se couche. C'est trop évident pour avoir besoin d'argumenter.
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Re: Page de mon site sur le Packing
[j'ai écrit en même temps que ton dernier message, je pense que tu te perd en allant présumer de ce qu'il est ou ce qu'il a. Il faut impérativement en rester a ce qu'il fait pour avancer sans s'embourber. S'accrocher au factuel indéboulonnable d’évidence, et c'est tout.]
Il présentes es absurdités associés a un flash émotionnel qui éblouie le raisonnement, au sens ou l'interlocuteur en prise avec une représentation forte n'y vois plus rien, et quant il n'y a plus de repère il place une planche de ce type a laquelle se raccrocher.
C'est une technique de gourou de secte.
Je me demande si plus qu'une liste ce serait pas de retrouver la trame de la méthode dans plusieurs texte qui serrait le plus fort.
Même quant on le dit on y crois pas, c'est trop anti-intuitif un truc pareil. par contre la récurrence des exemple choisit et des petites phrases "réchauffante" de ce type là est hallucinante. Elle prouve l’existence d'une méthode.
D'un autre coté il ne faut pas mélanger ça à l'autre texte non plus, par ce que ça fait passer un mise en évidence sérieuse pour un gros délire de la par du dénonciateur. C'est l'avantage de faire dans l'inimaginable, ça permet d'accuser les autre que naturellement ça rend fébrile d'être complètement allumé.
C'est comme pour le harcèlement, le vraie est absolument indécelable, et l'accusation fait passer l'accusateur pour pas claire, c'est trop énorme. Par contre pointer un abus fixe sans parler du harcèlement désarçonne le harceleur, il ne s'imagine pas que l'autre en face vas se défendre sans entrer dans ce mécanisme rotor dans lequel il a l'avantage.
(J'entre pas dans le détails mais je ma base sur un harcèlement dont j'ai été témoin et un procès ayant eut lieu pour dire ça.)
Il présentes es absurdités associés a un flash émotionnel qui éblouie le raisonnement, au sens ou l'interlocuteur en prise avec une représentation forte n'y vois plus rien, et quant il n'y a plus de repère il place une planche de ce type a laquelle se raccrocher.
C'est une technique de gourou de secte.
Je me demande si plus qu'une liste ce serait pas de retrouver la trame de la méthode dans plusieurs texte qui serrait le plus fort.
Même quant on le dit on y crois pas, c'est trop anti-intuitif un truc pareil. par contre la récurrence des exemple choisit et des petites phrases "réchauffante" de ce type là est hallucinante. Elle prouve l’existence d'une méthode.
D'un autre coté il ne faut pas mélanger ça à l'autre texte non plus, par ce que ça fait passer un mise en évidence sérieuse pour un gros délire de la par du dénonciateur. C'est l'avantage de faire dans l'inimaginable, ça permet d'accuser les autre que naturellement ça rend fébrile d'être complètement allumé.
C'est comme pour le harcèlement, le vraie est absolument indécelable, et l'accusation fait passer l'accusateur pour pas claire, c'est trop énorme. Par contre pointer un abus fixe sans parler du harcèlement désarçonne le harceleur, il ne s'imagine pas que l'autre en face vas se défendre sans entrer dans ce mécanisme rotor dans lequel il a l'avantage.
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"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
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Re: Page de mon site sur le Packing
Oui, pour cette histoire de sac, la chose à retenir est que c'est une aberration de serrer un sac de couchage.or il utilise il dit qu'il faut serrer le sac de couchage pour justifier de serrer le packing : argument fallacieux.
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Re: Page de mon site sur le Packing
Ma tendance naturelle est de serrer mon sac de couchage au niveau du cou. Il me semble que c'est différent.
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Re: Page de mon site sur le Packing
Au niveau du cou, c'est pour empêcher la chaleur de sortir.
Si chaleur il y a, lorsqu'on parle d'un drap trempé et serré...
Empathie, empathie... Jusqu'à preuve du contraire, ces gens qui défendent le packing me semblent davantage en phase avec leurs théories qu'avec ce que leurs patients subissent.
Comme d'hab dans bien des domaines, d'ailleurs... jusqu'au jour où il y aura une prise de conscience et où ces coutumes seront reléguées au rang de pratiques barbares.
Si chaleur il y a, lorsqu'on parle d'un drap trempé et serré...
Empathie, empathie... Jusqu'à preuve du contraire, ces gens qui défendent le packing me semblent davantage en phase avec leurs théories qu'avec ce que leurs patients subissent.
Comme d'hab dans bien des domaines, d'ailleurs... jusqu'au jour où il y aura une prise de conscience et où ces coutumes seront reléguées au rang de pratiques barbares.
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
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Re: Page de mon site sur le Packing
C’est exactement ça, on doit fermer le sac pour que l’air ne se renouvele pas trop rapidement, mais on ne doit pas être serré dedans.
En fait, il faut de l’air dans le sac, comme sous des vêtements chauds.
Comme c’est nous qui chauffons l'air, il ne faut pas que son volume
soit trop grand non plus et il ne doit pas se renouveler trop vite, d’où
l’utilité de la fermeture.
Je me souviens d’avoir lu Paul Emile Victor qui expliquait le vêtement
inuit. Mais je ne saurais pas retrouver ce document.
Pour les vêtements chauds, j'ai trouvé ceci.
http://levetementdufroid.com/fr/present ... _froid.php
En fait, il faut de l’air dans le sac, comme sous des vêtements chauds.
Comme c’est nous qui chauffons l'air, il ne faut pas que son volume
soit trop grand non plus et il ne doit pas se renouveler trop vite, d’où
l’utilité de la fermeture.
Je me souviens d’avoir lu Paul Emile Victor qui expliquait le vêtement
inuit. Mais je ne saurais pas retrouver ce document.
Pour les vêtements chauds, j'ai trouvé ceci.
http://levetementdufroid.com/fr/present ... _froid.php
UTILISATION
Pour obtenir une protection maximale contre le froid, les vêtements doivent être portés plus amples que justes
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Re: Page de mon site sur le Packing
Manu dira si ta source sur les vêtements serait suffisante pour Wikipedia, mais pour moi, çà me suffit largement. L’explication est convaincante.
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Re: Page de mon site sur le Packing
Si je devais porter une notation je dégraderais la note de aaa à aa+ étant donné que lvdf est une marque commerciale.
Je demanderais au marché de s’orienter vers les valeurs technique non commerciales, comme la conductivité thermique des divers matériaux (source wikipédia biensur) :
Air (100 kPa) 0,0262
Eau 0,63
Pour affirmer que la chaleur se diffuse 24 fois plus vite dans l'eau que dans l'air.
Vous savez comment on reconnaissait le pr delion sur le plage près de lille ce mois de juillet?
15° dehors, 15° dans l'eau, c'est le seul qui allais se baigner avec sa serviette pour se réchauffer bien serré dedans en sortant!
Je demanderais au marché de s’orienter vers les valeurs technique non commerciales, comme la conductivité thermique des divers matériaux (source wikipédia biensur) :
Air (100 kPa) 0,0262
Eau 0,63
Pour affirmer que la chaleur se diffuse 24 fois plus vite dans l'eau que dans l'air.
Vous savez comment on reconnaissait le pr delion sur le plage près de lille ce mois de juillet?
15° dehors, 15° dans l'eau, c'est le seul qui allais se baigner avec sa serviette pour se réchauffer bien serré dedans en sortant!
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Re: Page de mon site sur le Packing
Très juste, l'isolant est toujours l'air. (dans certains cas, il y a le vide)
Tous les sites pour sac de couchage écrivent la même phrase : c'est l'air contenu dans le rembourrage qui isole.
Si le sac est serré, il y a moins d'air et moins d'isolation. Je pinaille inutilement.
Par contre, je rigole bien de l'imaginer sur la plage à Malo avec toutes ses serviettes bien serrées, car il devait en avoir plusieurs, une pour chaque jambe, ...etc et finalement un drap de bain pour réchauffer l'ensemble.
Les vacanciers ont du bien rigoler aussi.
Tous les sites pour sac de couchage écrivent la même phrase : c'est l'air contenu dans le rembourrage qui isole.
Si le sac est serré, il y a moins d'air et moins d'isolation. Je pinaille inutilement.
Par contre, je rigole bien de l'imaginer sur la plage à Malo avec toutes ses serviettes bien serrées, car il devait en avoir plusieurs, une pour chaque jambe, ...etc et finalement un drap de bain pour réchauffer l'ensemble.
Les vacanciers ont du bien rigoler aussi.
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Re: Page de mon site sur le Packing
Dans le packing, il est aussi question d'une 'couverture chaude'
Après le sac de couchage, je me sens un peu plus à l'aise pour en parler.
Quand on dit 'couverture chaude', à quoi pense-t-on ?
Je vois deux réponses : une couverture de n'importe quelle qualité qui a été préalablement chauffée dans un four ou à une couverture de bonne qualité, légère et épaisse, et sous laquelle on n'a pas froid, même s'il fait froid dans la chambre.
Ces deux hypothèses ont des conséquences opposées sur la quantité de chaleur à apporter par l'enfant dans le packing. Et le Professeur Delion ferait bien de préciser.
- Dans le cas d'une couverture de mauvaise qualité chauffée dans un four, cette couverture va petit à petit donner sa chaleur au plastique et aux couches périphériques de linges initialement froids. Réduisant quelque peu la quantité de chaleur à fournir par l'enfant vers la fin du pack.
- Dans le cas d'une couverture de bonne qualité bien isolante, il se passe que , thermiquement l'enfant et tout le frois contenu dans les linges mouillés est un système thermiquement isolé. Il doit donc, à lui seul, fournir toutes les calories nécessaires pour réchauffer l'eau et les linges.
Dans ce second cas, le plus probable, puisque le Professeur n'a jamais parlé de la température de la couverture, la couverture n'aide pas au réchauffement, comme il est dit, mais empêche l'air ambiant de réchauffer le pack.
Après le sac de couchage, je me sens un peu plus à l'aise pour en parler.
Quand on dit 'couverture chaude', à quoi pense-t-on ?
Je vois deux réponses : une couverture de n'importe quelle qualité qui a été préalablement chauffée dans un four ou à une couverture de bonne qualité, légère et épaisse, et sous laquelle on n'a pas froid, même s'il fait froid dans la chambre.
Ces deux hypothèses ont des conséquences opposées sur la quantité de chaleur à apporter par l'enfant dans le packing. Et le Professeur Delion ferait bien de préciser.
- Dans le cas d'une couverture de mauvaise qualité chauffée dans un four, cette couverture va petit à petit donner sa chaleur au plastique et aux couches périphériques de linges initialement froids. Réduisant quelque peu la quantité de chaleur à fournir par l'enfant vers la fin du pack.
- Dans le cas d'une couverture de bonne qualité bien isolante, il se passe que , thermiquement l'enfant et tout le frois contenu dans les linges mouillés est un système thermiquement isolé. Il doit donc, à lui seul, fournir toutes les calories nécessaires pour réchauffer l'eau et les linges.
Dans ce second cas, le plus probable, puisque le Professeur n'a jamais parlé de la température de la couverture, la couverture n'aide pas au réchauffement, comme il est dit, mais empêche l'air ambiant de réchauffer le pack.
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Re: Page de mon site sur le Packing
Extrait de l'introduction du livre (pp.20-21) : "Les aspects sensoriels et moteurs de l'autisme"
"Reste enfin un point sensible, objet de moult controverses et qui a souvent mené à des prises de positions radicales. Il s’agit de la maltraitance. Il est connu que le fait pour un enfant de présenter des symptômes autistiques augmente le risque d’être maltraité, risque qui augmente encore si un retard mental est associé (8). Cette maltraitance peut prendre des masques divers et en particulier être rationalisée sous couvert d’actions menées «pour le bien de l’enfant». La réalité montre que n’importe quelle action, qu’elle soit médicale, psychothérapique, éducative ou pédagogique peut dériver vers une maltraitance si elle ne s’inscrit pas dans un projet global et humain d’aide au développement de l’enfant à qui elle s’adresse. C’est ainsi qu’il a pu être reproché aux uns ou aux autres «d’assommer» les enfants de médicaments ou à l’inverse de ne pas soulager leur souffrance, de négliger leurs apprentissages ou à l’inverse leurs émotions, comme si les deux étaient antithétiques, de les dresser ou au contraire de favoriser leurs comportements régressifs, reproches le plus souvent exprimés à partir d’exemples dramatiques, mais qui ne justifient pas le rejet radical et définitif de tout un pan des actions possibles. C’est alors ce rejet lui-même qui devient maltraitant. Ces propos ne nous font pas perdre de vue que les techniques corporelles sont tout particulièrement susceptibles d’être concernées par la maltraitance physique dans la mesure où elles s’appliquent directement sur le corps de l’enfant et qu’il y a lieu de mettre en place des mesures préventives dans ce domaine. Nous reviendrons sur ces aspects du problème dans nos discussions."
Note 8- Maltraitance envers les personnes handicapées : briser la loi du silence, Rapport de la commission d’enquête sur la maltraitance envers les personnes handicapées accueillies en établissements et services sociaux et médico-sociaux et les moyens de la prévenir, Rapport du sénat n°339 du 5 juin 2003 (2002-2003) par M. Jean-Marc Juilhard.
Il est rare de trouver une position écrite aussi nette d'un pédopsychiatre français.
Les auteurs :
Danièle CAUCAL : Diplômée de la Faculté Pitié-Salpêtrière en psychomotricité, elle a travaillé durant de nombreuses années dans un établissement de la région parisienne spécialisé dans la prise en charge des enfants avec autisme, d’abord comme rééducatrice puis comme chef de service. Elle suit actuellement une formation pour devenir directrice d’établissement.
Régis BRUNOD : Médecin spécialiste en pédiatrie et pédopsychiatrie, Ancien Interne des Hôpitaux de Paris et Ancien Chef de Clinique des deux disciplines dans les universités parisiennes, il est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches en Sciences de la Vie et de la Terre et d’un DEA de philosophie (épistémologie). Il est actuellement chef de service et chef de pôle au Centre Hospitalier de Colson en Martinique.
"Reste enfin un point sensible, objet de moult controverses et qui a souvent mené à des prises de positions radicales. Il s’agit de la maltraitance. Il est connu que le fait pour un enfant de présenter des symptômes autistiques augmente le risque d’être maltraité, risque qui augmente encore si un retard mental est associé (8). Cette maltraitance peut prendre des masques divers et en particulier être rationalisée sous couvert d’actions menées «pour le bien de l’enfant». La réalité montre que n’importe quelle action, qu’elle soit médicale, psychothérapique, éducative ou pédagogique peut dériver vers une maltraitance si elle ne s’inscrit pas dans un projet global et humain d’aide au développement de l’enfant à qui elle s’adresse. C’est ainsi qu’il a pu être reproché aux uns ou aux autres «d’assommer» les enfants de médicaments ou à l’inverse de ne pas soulager leur souffrance, de négliger leurs apprentissages ou à l’inverse leurs émotions, comme si les deux étaient antithétiques, de les dresser ou au contraire de favoriser leurs comportements régressifs, reproches le plus souvent exprimés à partir d’exemples dramatiques, mais qui ne justifient pas le rejet radical et définitif de tout un pan des actions possibles. C’est alors ce rejet lui-même qui devient maltraitant. Ces propos ne nous font pas perdre de vue que les techniques corporelles sont tout particulièrement susceptibles d’être concernées par la maltraitance physique dans la mesure où elles s’appliquent directement sur le corps de l’enfant et qu’il y a lieu de mettre en place des mesures préventives dans ce domaine. Nous reviendrons sur ces aspects du problème dans nos discussions."
Note 8- Maltraitance envers les personnes handicapées : briser la loi du silence, Rapport de la commission d’enquête sur la maltraitance envers les personnes handicapées accueillies en établissements et services sociaux et médico-sociaux et les moyens de la prévenir, Rapport du sénat n°339 du 5 juin 2003 (2002-2003) par M. Jean-Marc Juilhard.
Il est rare de trouver une position écrite aussi nette d'un pédopsychiatre français.
Les auteurs :
Danièle CAUCAL : Diplômée de la Faculté Pitié-Salpêtrière en psychomotricité, elle a travaillé durant de nombreuses années dans un établissement de la région parisienne spécialisé dans la prise en charge des enfants avec autisme, d’abord comme rééducatrice puis comme chef de service. Elle suit actuellement une formation pour devenir directrice d’établissement.
Régis BRUNOD : Médecin spécialiste en pédiatrie et pédopsychiatrie, Ancien Interne des Hôpitaux de Paris et Ancien Chef de Clinique des deux disciplines dans les universités parisiennes, il est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches en Sciences de la Vie et de la Terre et d’un DEA de philosophie (épistémologie). Il est actuellement chef de service et chef de pôle au Centre Hospitalier de Colson en Martinique.
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Re: Page de mon site sur le Packing
Un extrait encore plus net de la conclusion du chapitre 7 : Techniques visant à moduler les représentations de l’enveloppe corporelle
"Voici rapidement présentés les principaux types de soins dont nous avons l’expérience en ce qui concerne le développement de la notion d’enveloppe corporelle chez l’enfant autiste. Ce ne sont que des exemples. Des variantes de ceux-ci et même d’autres types de soins à ce niveau sont utilisés par d’autres équipes sous d’autres cieux, certaines privilégiant d’ailleurs clairement le versus hydrothérapique de ces soins (5).
Parce qu’ils s’adressent à des enfants handicapés et parce qu’ils nécessitent le plus souvent un contact corporel direct avec l’enfant, ces soins requièrent une éthique irréprochable des adultes qui les dispensent afin d’éviter absolument tout dérapage vers une quelconque forme de maltraitance. C’est dans cette démarche que l’utilisation du « pack » ou enveloppement humide, lui aussi technique issue de l’hydrothérapie très utilisé au siècle dernier pour ses propriétés sédatives, a été suspendue chez les enfants autistes dans l’attente des résultats d’une évaluation scientifique de la méthode. Plus quotidiennement la prévention de la maltraitance nécessite des réunions institutionnelles où l’on aborde le sujet afin de mettre en place les dispositions propres à diminuer les risques de survenue ainsi qu’une bonne information des familles sur le sujet." (p. 172)
5- Tuffreau R. Sensorialité tactile et eau. Un outil thérapeutique pour les personnes avec autisme ? Bulletin Scientifique de I’ARAPI, N° 23, juin 2009, p.51-54
"Voici rapidement présentés les principaux types de soins dont nous avons l’expérience en ce qui concerne le développement de la notion d’enveloppe corporelle chez l’enfant autiste. Ce ne sont que des exemples. Des variantes de ceux-ci et même d’autres types de soins à ce niveau sont utilisés par d’autres équipes sous d’autres cieux, certaines privilégiant d’ailleurs clairement le versus hydrothérapique de ces soins (5).
Parce qu’ils s’adressent à des enfants handicapés et parce qu’ils nécessitent le plus souvent un contact corporel direct avec l’enfant, ces soins requièrent une éthique irréprochable des adultes qui les dispensent afin d’éviter absolument tout dérapage vers une quelconque forme de maltraitance. C’est dans cette démarche que l’utilisation du « pack » ou enveloppement humide, lui aussi technique issue de l’hydrothérapie très utilisé au siècle dernier pour ses propriétés sédatives, a été suspendue chez les enfants autistes dans l’attente des résultats d’une évaluation scientifique de la méthode. Plus quotidiennement la prévention de la maltraitance nécessite des réunions institutionnelles où l’on aborde le sujet afin de mettre en place les dispositions propres à diminuer les risques de survenue ainsi qu’une bonne information des familles sur le sujet." (p. 172)
5- Tuffreau R. Sensorialité tactile et eau. Un outil thérapeutique pour les personnes avec autisme ? Bulletin Scientifique de I’ARAPI, N° 23, juin 2009, p.51-54
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Re: Page de mon site sur le Packing
Après une pose de quelques semaines, j'essaye de reprendre le texte sur le packing.
Ce que j'ai écrit sur les indications de prescription ne me plait plus. Je n'ai pas tenu compte du rapport HCSPR. (page 11)
Je trouve que cette page n'est pas cohérente non plus.
ça commence par :
extrait du rapport :
Ce que j'ai écrit sur les indications de prescription ne me plait plus. Je n'ai pas tenu compte du rapport HCSPR. (page 11)
Je trouve que cette page n'est pas cohérente non plus.
ça commence par :
et ça fini par :Les indications sont généralement limitées à des situations dramatiques : automutilation (c’est l’indication prioritaire), crises clastiques avec agressivité, agitation extrême ou, à l’inverse, catatonie
La question est : Peut-t-on considérer qu'un enfant scolarisé est dans une situation dramatique ?Dans plusieurs expériences rapportées, les enfants qui bénéficient du packing sont scolarisés en école ordinaire (classes maternelles principalement).
extrait du rapport :
Les indications sont généralement limitées à des situations dramatiques : automutilation (c’est l’indication prioritaire), crises clastiques avec agressivité, agitation extrême ou, à l’inverse, catatonie (cette dernière indication ayant fait l’objet d’une publication récente dans une revue internationale à comité de lecture en langue anglaise 5). Les troubles graves du comportement n’apparaissent pas, en effet, que chez les enfants ou adolescents autistes et peuvent se retrouver dans des schizophrénies
en phase inaugurale ou chez des enfants abandonniques ayant subi des carences éducatives graves.
Un des experts auditionnés a insisté sur l’importance d’un diagnostic préalable correct évitant les « confusions terminologiques », notamment entre autisme et schizophrénie. Les experts auditionnés ont également insisté sur le fait que ce traitement est toujours un traitement adjuvant. Selon les mots d’un des experts, le packing « n’est pas une fin en soi ». Il est toujours articulé avec l’ensemble du programme institutionnel hérapeutique, éducatif et pédagogique proposé à l’enfant, qu’il soit en institution résidentielle ou semi-résidentielle (hôpital de jour ou institut médicoéducatif) ou en soins ambulatoires. Le packing n’exclut pas, bien au contraire, la complémentarité avec d’autres méthodes. On nous a ainsi parlé d’utilisation du packing dans un contexte de méthodes éducatives empruntées au programme TEACCH importé de Caroline du Nord, ainsi que d’utilisation conjointe du packing et de méthodes de communication aidée par les pictogrammes (méthodes PECS et Makaton). Dans plusieurs expériences rapportées, les enfants qui bénéficient du packing sont scolarisés en école ordinaire (classes maternelles principalement). Dans le traitement de l’autisme, plus qu’ailleurs, les notions de réseau et d’approche multidimensionnelle s’imposent, ce qui nécessite un travail approfondi de liaison entre les différents interlocuteurs professionnels de l’enfant ainsi
qu’une collaboration étroite avec la famille, collaboration sur laquelle les experts ont beaucoup insisté, parlant de confiance réciproque et d’ « alliance thérapeutique » comme des conditions indispensables à tout traitement et particulièrement à celui-ci.
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Re: Page de mon site sur le Packing
Je viens de voir que le bug du rapport HCSP commence dès le moment où le HPSC est saisi.
Dans la lettre que Roseline adresse à Léa pour Samy, elle écrit :
Alors que le rapport HCSP cite la lettre de saisine écrite par le directeur général de la santé, le Docteur Didier Houssin.
Ce dernier a écrit :
Dans la lettre que Roseline adresse à Léa pour Samy, elle écrit :
afin d'évaluer L’existence réelle ou supposée de maltraitance en prenant en compte la notion bénéfice/risque pour les enfants concernés.
Alors que le rapport HCSP cite la lettre de saisine écrite par le directeur général de la santé, le Docteur Didier Houssin.
Ce dernier a écrit :
La notion de maltraitance était disparue dès le début.examine dans les meilleurs délais la question des risques éventuels liés à cette pratique et, le cas échéant, des moyens éventuels à mettre en œuvre pour garantir la sécurité des patients