
Après, l'entourage au sens plus large, je ne sais pas trop ce que les gens en pensent, s'ils ont l'info... j'ai lancé des petites perches, sans plus.
C'est malheureusement encore le cas. Je peux en témoigner. 6 ans d'errance pour aboutir à un diag et je ne sais pas comment j'ai réussi à tenir le coup. Et encore aujourd'hui qu'il y a un diagnostic posé officiellement, j'en prend plein la gueule.AspiNono a écrit : ↑mardi 4 février 2025 à 13:02 Peut-être vos mères, @Crochu et Lilas, sont-elles de la génération à laquelle on reprochait tous les problèmes et troubles de leurs enfants (autisme, anorexie, agoraphobie etc.) ce qui entraînerait chez elles culpabilité, colère, peur de savoir, de leur part donc refus de voir la réalité et d'en parler...
Je suis un peu dans le cas de votre mère, et je témoigne pour que vous puissiez lui dire qu'elle n'est pas seule. J'ai du participer au diagnostic de ma fille mais j'en doutais tellement que j'ai, tout du long, essayé d'expliquer que ce n'était pas possible. Pourtant il y a eu des signes, on m'a prévenue et j'ai des Asperger dans mon entourage proche et dans ma famille proche... D'un autre côté j'ai tellement entendu "arrête de t'en faire, ta fille elle est normale..." de médecins et autres. C'est pas clair du tout pour moi. Mais je ne vais pas culpabiliser pour ça, zut de flûte, la culpabilité c'est un fardeau pour tout le monde. Quelle que soit la cause de cet aveuglement, l'important c'est la suite, l'après diagnostic.Asnarepsa a écrit : ↑lundi 3 février 2025 à 16:35 Seulement il y un hic car je dois avouer stresser considérablement à l'idée d'en parler à mes parents, mon père car d'un autoritarisme et d'une intolérance assez phénoménaux et ma mère car ayant répétée de nombreuses fois "avoir l’œil pour tout de suite repérer les enfants atteints d'autisme" (ce qui était vrai !)
Par conséquent j'ai peur à la fois de la réaction potentiellement infâme à mon égard de mon père et de la culpabilité que pourrait ressentir ma mère à, si cas personnel confirmé, avoir su déceler chez les enfants des autres ce qu'elle n'aurait pas été capable de repérer chez le sien même (ce dont je ne lui jetterai pourtant aucunement la pierre !)
Je te comprends, cela fait quelques temps que je cherche du soutien auprès de ma famille sans qu'ils accèdent à mes demandes.Asnarepsa a écrit : ↑lundi 3 février 2025 à 16:35 Seulement il y un hic car je dois avouer stresser considérablement à l'idée d'en parler à mes parents, mon père car d'un autoritarisme et d'une intolérance assez phénoménaux et ma mère car ayant répétée de nombreuses fois "avoir l’œil pour tout de suite repérer les enfants atteints d'autisme" (ce qui était vrai !)