Ça semble être un très bon livre (mais comme toi j'ai du mal avec la lecture de livres...).Scalt a écrit : ↑jeudi 9 janvier 2025 à 16:42Je profite de la sortie du livre:
Pour revenir sur mes propos "bruts", caricaturaux...et développer un peu.
Si j'ai employé le mot "pédé", c'est parce que "je suis concerné".(Édit: à tort)
Je ne suis pas homosexuel. En fait, je suis compliqué, je ne sais pas ce que je suis (du mal à trouver une case qui me correspond à 100% Edit: Et j'ai beaucoup de mal avec les cases).
Mais bref, je ne sais pas pourquoi, depuis petit, j'ai subit des attaques, des insultes, du rejet à ce propos.
Entre les propos de mon père petit, à l'école, en formation (c'est pas si vieux, il y a 5 ans ), dans ma belle famille, j'ai souvent été dans l'incompréhension face à ces attaques.
Ca n'a certainement rien à voir avec ce que pourrais vivre une personne réellement concernée mais j'en ai eu un bel aperçu, toute ma vie.
Je m'excuse donc pour ma réaction...
Et pour en revenir au sujet, j'espère que malheureusement, l 'histoire de Lucas aidera à faire prendre conscience que l'homophobie peut tuer.
ps:je regrette d'avoir d'énormes difficultés à lire un livre, j'aurais aimé pouvoir le lire...
Sinon, je tenais à te dire, après avoir vu ton message ici et sur cet autre topic, que je trouve admirable de ta part de réfléchir aussi sérieusement à des propos que tu as tenus (qui, et c'est seulement selon moi, tombaient dans l'utilisation ""autorisée"" car dénonciatrice, mais je comprends qu'on se sente mal quand même).
Le plus important ce n'est pas ce qu'on dit, ce qu'on fait, bien que ça compte ; c'est l'ouverture, la volonté de réfléchir à ça, de s'auto-corriger, d'accepter de réfléchir aux critiques reçues... c'est un exercice difficile, désagréable, qui demande humilité, honnêteté, compassion... Mais il est précieux et nécessaire, car c'est ainsi qu'on changera le monde.
J'ai pensé à la parentalité... Je me suis dit que ce qui faisait un·e bon·ne parent, ce n'était pas de tout bien faire (impossible), mais d'être volontaire pour relever le défi de la mise à jour constante, de l'apprentissage de ses erreurs, de la remise en question, de l'écoute de celleux envers qui on a une responsabilité... Ça veut aussi dire que toute personne peut être bonne parent, potentiellement (ou mauvaise), que ça n'a rien d'essentialiste (y'a pas "les gentil·les d'un côté et les méchant·es de l'autre" et qui le seraient profondément ).
Je ne peux pas mettre la responsabilité que l'on a sur son ou ses enfant(s), au même niveau que la responsabilité commune, humaine, citoyenne... Mais à bien y regarder, le principe n'est guère différent...