vos "bugs" sociaux !

[seul]

Meruqra on doit avoir les même fromages périmés,
Moi cette semaine suite au décès de notre Twitwi,j'ai une collègue le matin qui me sort "alors il paraît que ton petit animal de compagnie il est partiiiiiiii,il est moooort?"

Je lui ai dit que dit comme ça valait mieux clore le sujet rapidement là.elle a pas insisté je pense qu'elle a compris que j'allais lui rentrer dedans si elle insistait,

Elle voulait juste sa dose de ragots,on m'as déjà dit que c'étais une commère j'en ai confirmation là,

Sauf que je pensais pas que ça pouvais aller aussi loin,même sur des sujets aussi lourds et tristes que la perte d'un animal de compagnie,rien ne l'arrête,

Et après on dit que c'est nous qui savons pas nous comporter en situation sociale

C'est plus qu'une situation sociale, c'est un manque de respect de la vie en général, un manque de respect pour les créatures qui l'ont perdue. C'est fou la cruauté banalisée !

[Ostara]

Meruqra on doit avoir les même fromages périmés,
Moi cette semaine suite au décès de notre Twitwi,j'ai une collègue le matin qui me sort "alors il paraît que ton petit animal de compagnie il est partiiiiiiii,il est moooort?"

Je lui ai dit que dit comme ça valait mieux clore le sujet rapidement là.elle a pas insisté je pense qu'elle a compris que j'allais lui rentrer dedans si elle insistait,

Elle voulait juste sa dose de ragots,on m'as déjà dit que c'étais une commère j'en ai confirmation là,

Sauf que je pensais pas que ça pouvais aller aussi loin,même sur des sujets aussi lourds et tristes que la perte d'un animal de compagnie,rien ne l'arrête,

Et après on dit que c'est nous qui savons pas nous comporter en situation sociale

C'est plus qu'une situation sociale, c'est un manque de respect de la vie en général, un manque de respect pour les créatures qui l'ont perdue. C'est fou la cruauté banalisée !

Mais c'est ça je suis d'accord,un manque de respect pour les êtres qui ne sont plus,
Et je me dis mais en faite y'a même pas de limites quoi t'es prête à faire du mal pour satisfaire une curiosité malsaine,

Et desfois elle te vois pleurer elle continue de remuer le couteau tellement elle veut savoir,une fois j'ai pété un gros plomb parce que je lui disais je ne veut pas aborder le sujet et elle insister je lui ai dit "mais oh c'est quoi que tu comprends pas merde je te demande d'arrêter tu arrêtes s'il te plaît merci"

Après elle est pas méchante en soi je pense pas,mais bon elle va hyper loin quoi dans son besoin de commérages.

C'est du voyeurisme hyper malsain je trouve.
Faut surtout rien lui dire de personnel.

C'est pas du tout par altruisme qu'elle fait ça c'est juste pour les ragots,mais je me suis faite avoir longtemps avant qu'on m'avertisse et que j'ouvre les yeux.

T'es tellement écoeuré quand tu pense que c'est par gentillesse et que tu te rend compte de ça.

[beauchamp]

Un truc qui me provoque un gros bug : le "bonne chance" que certains disent aux autres en guise de "au revoir"... Comme si le boulot ou la journée de ces personnes allait être d'une pénibilité telle qu'il faudrait leur souhaiter tout le courage du monde pour la finir... Alors qu'ils en ont strictement rien à foutre.

De mon coté, j'ai de plus en plus souvent la version "Bon courage"...
Quand ça fait suite à une conversation pendant laquelle je me suis plaint de mon début de journée ou de la suite prévisible de la journée, je prends l'expression comme un signe d'encouragement ou de compassion, dans le cas contraire ça a tendance à m'irriter plus qu'autre chose...

Dans le genre une expression que j'aime bien de temps en temps pour remplacer "Bonne journée" c'est "Je te souhaite une belle journée", je trouve ça plus poétique

[ikh]

Un truc qui me provoque un gros bug : le "bonne chance" que certains disent aux autres en guise de "au revoir"...

Aux Amériques, la préférence va ce me semble à « enjoy », un peu plus positif. Mais ça n'a pas toujours été le cas.

[ad_astra]

Un truc qui me provoque un gros bug : le "bonne chance" que certains disent aux autres en guise de "au revoir"... Comme si le boulot ou la journée de ces personnes allait être d'une pénibilité telle qu'il faudrait leur souhaiter tout le courage du monde pour la finir... Alors qu'ils en ont strictement rien à foutre.

De mon coté, j'ai de plus en plus souvent la version "Bon courage"...
Quand ça fait suite à une conversation pendant laquelle je me suis plaint de mon début de journée ou de la suite prévisible de la journée, je prends l'expression comme un signe d'encouragement ou de compassion, dans le cas contraire ça a tendance à m'irriter plus qu'autre chose...

Dans le genre une expression que j'aime bien de temps en temps pour remplacer "Bonne journée" c'est "Je te souhaite une belle journée", je trouve ça plus poétique

Je range le "bon courage" exactement dans la même case que le "bonne chance"... Et je te rejoins totalement sur le "belle journée" qui est bien plus élégant et poétique que le traditionnel "bonne journée".

[ikh]

Comme chaque année, j'appréhende le retour à la société.

« Bananier. » « Meilleurs vieux. » J'ai toujours eu du mal avec ces expressions réflexes. Je dois les tourner en ridicule pour me les approprier. « Surtout lassant t'es » pourrait-on me rétorquer. Du prêt-à-parler ici imposé à une date précise (qui ne correspond pas à grand-chose et qui diffère selon les cultures et a varié au cours des époques). Pourquoi les prononcer massivement à ce moment-là ? Pourquoi pas tous les mois ? Toutes les semaines ? Toutes les cinq heures et sept tiers ? Depuis des lustres je m'astreins à cet us et statistiquement, ça n'a guère eu plus d'effet que de se jeter du sel par-dessus l'épaule gauche. C'est dommage, ça part d'une bonne intention dans le fond.

On dit des autistes et de leurs « rituels rassurants » comme le chantait Goldman sur un autre sujet, mais les allistes ne valent parfois guère mieux. Qu'on leur retire leur attendu, leurs normes, et le chamboulement est tel que cela peut leur devenir intolérable. On risque de se retrouver sous accusation d'impolitesse. Haro ! Si quelqu'un me méprise et me dénigre tout au long de l'année, je devrais nonobstant m'infliger d'hypocrites paroles à son égard pour me conformer ? Et si je refuse, le problème vient de moi (comme qui répliquerait après trop de harcèlement). Est-ce cela qui effraierait ? Cette propension à résister à la pression du groupe, à faire par trop montre d'indépendance. Pourtant, dans d'autres cas c'est admiré.

Serais-je poète pour poser tant de questions ? Eussé-je été philosophe que j'aurais pu leur chercher des réponses. Pénible de ne pas pouvoir s'empêcher de cogiter cela, au lieu de se délasser le neurone en arrivant à « faire comme tout le monde ».

git commit -m "Des nombres premiers pour les heures. Une précision sur les paroles Jean-Jacques. Quelques reformulations."
git commit -m "Inversion de mots et erreur d'accord, d'accord ?"

[Meruqra]

Comme chaque année, j'appréhende le retour à la société.

« Bananier. » « Meilleurs vieux. » J'ai toujours eu du mal avec ces expressions réflexes. Je dois les tourner en ridicule pour me les approprier. « Surtout lassant t'es » pourrait-on me rétorquer. Du prêt-à-parler ici imposé à date une précise (qui ne correspondant pas à grand-chose et qui diffère selon les cultures et a varié au cours des époques). Pourquoi les prononcer massivement à ce moment-là ? Pourquoi pas tous les mois ? Toutes les semaines ? Toutes les cinq heures et sept tiers ? Depuis des lustres je m'astreins à cet us et statistiquement, ça n'a guère eu plus d'effet que de se jeter du sel par-dessus l'épaule gauche. C'est dommage, ça part d'une bonne intention dans le fond.

On dit des autistes et de leurs « rituels rassurants » comme le chantait Goldman sur un autre sujet, mais les allistes ne valent parfois guère mieux. Qu'on leur retire leur attendu, leurs normes, et le chamboulement est tel que cela peut leur devenir intolérable. On risque de se retrouver sous accusation d'impolitesse. Haro ! Si quelqu'un me méprise et me dénigre tout au long de l'année, je devrais nonobstant m'infliger d'hypocrites paroles à son égard pour me conformer ? Et si je refuse, le problème vient de moi (comme qui répliquerait après trop de harcèlement). Est-ce cela qui effraierait ? Cette propension à résister à la pression du groupe, à faire par trop montre d'indépendance. Pourtant, dans d'autres cas c'est admiré.

Serais-je poète pour poser tant de questions ? Eussé-je été philosophe que j'aurais pu leur chercher des réponses. Pénible de ne pas pouvoir s'empêcher de cogiter cela, au lieu de se délasser le neurone en arrivant à « faire comme tout le monde ».

git commit -m "Des nombres premiers pour les heures. Une précision sur les paroles Jean-Jacques. Quelques reformulations."

Voilà un sujet qui me parle tout particulièrement, tu résumes à merveille les questionnements qui me traversent l'esprit en ce moment et comme chaque année. De ce fait, j'appréhende assez le début de l'année prochaine, où je vais encore faire face à ces "normes sociales" qui ne sont pas en accord avec mes valeurs dans la grande majorité des cas.

Comprendre ici : l'hypocrisie ambiante, tous ces gens qui sous prétexte de tradition se balancent des mots qui n'ont aucune valeur pour eux, se souhaitant "le meilleur" pour aller se baver dessus dès qu'ils en auront l'occasion. Je n'aime pas l'hypocrisie, ni la subir, ni la pratiquer...

Tes propos visant exactement là où mes interrogations se posent, avec des mots d'une justesse redoutable, je n'ai rien de plus à rajouter.

Merci d'avoir évoqué ce sujet, car je n'aurais probablement pas osé le faire de moi-même.
Hélas, je n'ai pas plus de réponses que toi...

[ikh]

avec des mots d'une justesse redoutable, je n'ai rien de plus à rajouter.

Et plusieurs fautes tout de même ... Pas réveillé, moi.

[Hydrean]

C
C'est surtout un héritage culturel d'une époque où les sociétés été axé sur les croyances que des divinités pouvaient influer sur nôtre vie. Si on est pas croyant c'est sûr que ça n'a pas grand sens.

Donc pour le coup , ce n'est pas vraiment qu'une question de norme par les allistes car un alliste non croyant peut très bien n'en avoir rien à faire de la nouvelle année ( et de la souhaité )au sein de sa société comme un autiste pourrait y accorder une grande importance car cela fait sens avec ce qu'il croit .
C'est comme pour Noël.

[ikh]

Merci d'avoir évoqué ce sujet, car je n'aurais probablement pas osé le faire de moi-même.

J'ose tout, c'est même à ça qu'on me reconnaît.
Ravi d'avoir pu être un tant soit peu utile, même sans réponse.

[ikh]

Merci d'avoir évoqué ce sujet, car je n'aurais probablement pas osé le faire de moi-même.
Hélas, je n'ai pas plus de réponses que toi...

L'important, c'est de savoir qu'on n'est pas unique dans le ressenti.

[Meruqra]

L'important, c'est de savoir qu'on n'est pas unique dans le ressenti.

Tout à fait ! Et ton image en spoiler résume à merveille ma façon d'être vis à vis de tout ça.

[ad_astra]

Comme chaque année, j'appréhende le retour à la société.

« Bananier. » « Meilleurs vieux. » J'ai toujours eu du mal avec ces expressions réflexes. Je dois les tourner en ridicule pour me les approprier. « Surtout lassant t'es » pourrait-on me rétorquer. Du prêt-à-parler ici imposé à une date précise (qui ne correspond pas à grand-chose et qui diffère selon les cultures et a varié au cours des époques). Pourquoi les prononcer massivement à ce moment-là ? Pourquoi pas tous les mois ? Toutes les semaines ? Toutes les cinq heures et sept tiers ? Depuis des lustres je m'astreins à cet us et statistiquement, ça n'a guère eu plus d'effet que de se jeter du sel par-dessus l'épaule gauche. C'est dommage, ça part d'une bonne intention dans le fond.

On dit des autistes et de leurs « rituels rassurants » comme le chantait Goldman sur un autre sujet, mais les allistes ne valent parfois guère mieux. Qu'on leur retire leur attendu, leurs normes, et le chamboulement est tel que cela peut leur devenir intolérable. On risque de se retrouver sous accusation d'impolitesse. Haro ! Si quelqu'un me méprise et me dénigre tout au long de l'année, je devrais nonobstant m'infliger d'hypocrites paroles à son égard pour me conformer ? Et si je refuse, le problème vient de moi (comme qui répliquerait après trop de harcèlement). Est-ce cela qui effraierait ? Cette propension à résister à la pression du groupe, à faire par trop montre d'indépendance. Pourtant, dans d'autres cas c'est admiré.

Serais-je poète pour poser tant de questions ? Eussé-je été philosophe que j'aurais pu leur chercher des réponses. Pénible de ne pas pouvoir s'empêcher de cogiter cela, au lieu de se délasser le neurone en arrivant à « faire comme tout le monde ».

git commit -m "Des nombres premiers pour les heures. Une précision sur les paroles Jean-Jacques. Quelques reformulations."
git commit -m "Inversion de mots et erreur d'accord, d'accord ?"

Qu'est-ce-que ça me les casse aussi...

Des us et coutumes vides de sens et aussi sincères qu' un dentiste qui te donne une sucette après le passage sur son fauteuil...

[Flower]

Souhaiter sincèrement la bonne année à des personnes que j'apprécie ? Volontiers, parce que ce sont des personnes à qui je souhaite tout simplement de bonnes choses, que je le dise ou pas.
Et de manière générale je souhaite rarement de mauvaises choses aux gens...
C'est aussi un prétexte pratique pour reprendre contact quand j'ai trop traîné.
En revanche là où ça m'énerve, c'est quand les gens souhaitent encore la bonne année mi-janvier... Là je n'y pense même plus, c'est passé, et du coup ça me perturbe. C'est comme si on me souhaitait un joyeux Noël le 30 décembre, personne ne ferait ça !

[Lapintéressé]

Noël ça correspond à une date précise, alors que les vœux c'est couramment admis de les présenter durant tout le mois de janvier.

Néanmoins je suis d'accord avec tes premiers propos, il y a des gens dont j'ai vraiment envie qu'ils passent une bonne année. Le dire ne change pas grand chose, mais c'est une façon de formuler son attachement. Le hic, c'est qu'on ne peut pas souhaiter une mauvaise année à quelqu'un qu'on ne supporte pas