Lilas a écrit : ↑mardi 26 novembre 2024 à 20:11
En fait, ce qui me stresse c'est que si j'ai répondu à sa mère que j'étais moi-même autiste, personne d'autre dans le club n'est au courant. Je ne sais pas comment ils accueilleront l'information pour mon élève, ni comment moi je réagirai à cela. Ça me met dans une position très inconfortable.
D'accord, je comprends mieux et je pense que je serais dans le même état .
Je n'ai pas le courage de faire un "coming out autistique" pour l'instant. Je l'ai fait une fois en fait depuis mon diagnostic...
C'est courageux de ta part et je pense que j'aimerais anticiper aussi (maintenant que la maman est au courant et qu'elle risque peut être de propager l'information ).
Sauf que là... je n'ai plus envie d'y aller. Je me sens mal. Mal à l'aise.
Je veux retrouver mon statut de simple adhérente lambda.
Je ne veux pas encadrer. Surtout pas quelqu'un qui a des difficultés.
C'est trop de responsabilité. Je me sens très vulnérable.
Hé, ça va aller.
Les difficultés, tu verras bien quelles sont les siennes. Et tu es précisément bien placée pour savoir ce qui peut être gênant ou non.
Selon votre organisation, est-il possible que tu n'encadres pas à chaque fois ? Cela nécessite un investissement, ce n'est pas une séance où tu peux tirer normalement, on peut aisément concevoir que tu aies aussi envie de séance où tu viens juste tirer et recevoir des conseils, dans une posture d'adhérente.
En quoi te sens-tu vulnérable ? Qu'est-ce qui te fait écrire ça ?
En fait, on est les 3 membres du CA à assurer l'encadrement, dont un surtout. Mais ce soir, j'étais la seule présente. C'était moi la responsable de la séance.
En fait... je suis une grande anxieuse. J'ai besoin d'être en maîtrise totale, d'avoir un niveau bien supérieur à celui attendu pour la tâche pour être un peu sereine et sûre de moi.
Je me sens vulnérable car j'ai révélé mon autisme. Je ne suis pas quelqu'un qui se dévoile facilement, à part dans mes livres. Sinon, je ne dis rien de moi. Et lorsque je suis amenée à le faire, je me sens alors toujours ainsi, vulnérable.
Je ne pense pas que cette maman et son fils puissent percevoir ton autisme comme une faiblesse.
Mais plutôt comme une singularité qui te permet de mieux t'adapter aux spécificités de ce nouvel adhérent.
J'imagine qu'il n'est pas facile d'expliquer combien c'est anxiogène pour toi.
Mais c'est vraiment dommage que ce loisir t'apporte plus d'angoisses que de plaisir.
On ne peut pas être parfait partout ! ( tu es déjà une autrice remarquable, une informaticienne hors pair ... )
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
Bon, beaucoup moins d'angoisse ce soir mais par contre j'ai tiré comme un pied.
J'ai vraiment régressé par rapport à l'année dernière.
Edit : je me rends compte aussi que je me sens responsable pour tout ce qui concerne notre dernière recrue. S'il a un problème, je juge que c'est de ma faute. S'il pose un problème, c'est de ma faute aussi. Il faut que j'arrive à me détendre et à ne pas me sentir responsable de lui.
Par exemple, si je vois un autre encadrant lui parler, je m'inquiète de ce qu'il peut lui dire... alors qu'ils ont des années d'expérience en tant qu'encadrants que je n'ai pas.
Enfin ! J'ai retrouvé mon niveau de tir à l'arc, en reprenant ma posture habituelle plutôt qu'en essayant d'appliquer (surement mal) les apprentissages de ma formation d'encadrant.
A confirmer lors de la prochaine séance, mais pour ce soir ça fait vraiment du bien. Je commençais à sérieusement désespérer de mes piètres performances.
Ça se confirme ! Et je reprends goût à tirer quand les résultats sont là ! Bon, je n'ai pas un niveau compet, mais je ne me trouve plus minable par rapport aux autres.
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Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
