J'ai suivi toutes les étapes de la vie comme tout être humain malgré l'autisme et le tda( ce n'est pas un malheur) .
Ma curiosité insatiable me pousse à demander aux parents d'aujourd'hui ( qui sont au passage pas forcément en position de mieux savoir que les générations de parents qui étaient là avant eux) comment vous réagissez si vos pitchounes vous demandaient comme question de comment réagir devant un autre enfant résolument tyrannique?
Je pose cette question une nouvelle fois pour savoir vos réactions de parents d'aujourd'hui.
Enfant réponse ferme: enfant tyrannique avec moi? Et bah limites très fermes avec parfois nécessité de faire comme spartacus.
Pourquoi la parentalité positive ne veux pas envisager ce cas de figure et armé son enfant à légitimer sa réponse par les contres réactions adéquates?
Pourquoi le parent d'aujourd'hui comme celui d'hier ne veux pas apprendre à ses pitchounes autistes de se défendre? c'est la peur du juge pour enfants?
La peur de devoir sortir la déclaration des droits de l'homme et du citoyen dont le droit de résistance à l'oppression?
Parents, s'il vous plait, vous ne serez pas jugé, je veux savoir.
Bonne journée et bon réveil.
Une question délicate aux parents d'aujourd'hui
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Re: Une question délicate aux parents d'aujourd'hui
Je ne suis pas sur de bien comprendre ta question, mais si je saisis, tu demandes comment apprendre a un enfant autiste a se défendre face a l'intimidation ou la violence ?
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Re: Une question délicate aux parents d'aujourd'hui
Exactement. Qu'es ce que vous autres parents faites pour que le message soit appliqué ?Hakka Diel a écrit : ↑samedi 18 mai 2024 à 18:10 Je ne suis pas sur de bien comprendre ta question, mais si je saisis, tu demandes comment apprendre a un enfant autiste a se défendre face a l'intimidation ou la violence ?
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Re: Une question délicate aux parents d'aujourd'hui
Hmmm...A la base, j'inculque a mes enfants que la violence n'est pas acceptable, quel que soit le contexte. La seule exception est pour se défendre d'une attaque physique. Frapper quelqu'un parce qu'on se sent insulté, ou parce qu'on est pas d'accord avec ce qu'il dit, c'est non. C'a s'applique autant aux filles qu'aux garçons.
La diplomatie est habituellement une bonne façon de se sortir d'affaire, mais difficilement applicable pour un enfant, autiste ou non.
Si quelqu'un te déplait, évite le si possible. Si ce n'est pas possible, ou si il te poursuit, cherche de l'aide. Un adulte ou un groupe d'ami. Les intimidateurs s'en prennent aux plus faibles, ils cherchent une proie facile. Seul, c'est difficile de se défendre, en groupe c'est plus facile. La meilleure défense, c'est encore de ne pas se mettre dans une situation difficile. Mais parfois, malgré toute la prudence du monde, tu te retrouves en position difficile, et il n'y a pas d'aide possible.
Si tu te sens vraiment physiquement en danger, alors pas besoin d'attendre un coup pour se défendre. Ca va sans doute mal se terminer, mais quand il faut y aller, faut y aller. Si tu est seul, n'oublie pas de crier pour attirer l'attention, ça peut aider. Si tu est chanceux et que l'intimidateur est particulièrement peureux, il s'enfuira au premier coup. Ne le pourchasse pas, et n'insiste pas. Se défendre est une chose, se venger en est une autre.
Voila !
Mais en définitive, la meilleure défense est la prévention. En tant que parent, ayant été moi même victime de violence dans mon enfance, je reste attentif au signe d'intimidation et au besoin, j'en parle avec mes enfants. Si ils sentent qu'ils peuvent en parler librement, ça peux aider...
La diplomatie est habituellement une bonne façon de se sortir d'affaire, mais difficilement applicable pour un enfant, autiste ou non.
Si quelqu'un te déplait, évite le si possible. Si ce n'est pas possible, ou si il te poursuit, cherche de l'aide. Un adulte ou un groupe d'ami. Les intimidateurs s'en prennent aux plus faibles, ils cherchent une proie facile. Seul, c'est difficile de se défendre, en groupe c'est plus facile. La meilleure défense, c'est encore de ne pas se mettre dans une situation difficile. Mais parfois, malgré toute la prudence du monde, tu te retrouves en position difficile, et il n'y a pas d'aide possible.
Si tu te sens vraiment physiquement en danger, alors pas besoin d'attendre un coup pour se défendre. Ca va sans doute mal se terminer, mais quand il faut y aller, faut y aller. Si tu est seul, n'oublie pas de crier pour attirer l'attention, ça peut aider. Si tu est chanceux et que l'intimidateur est particulièrement peureux, il s'enfuira au premier coup. Ne le pourchasse pas, et n'insiste pas. Se défendre est une chose, se venger en est une autre.
Voila !
Mais en définitive, la meilleure défense est la prévention. En tant que parent, ayant été moi même victime de violence dans mon enfance, je reste attentif au signe d'intimidation et au besoin, j'en parle avec mes enfants. Si ils sentent qu'ils peuvent en parler librement, ça peux aider...
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Re: Une question délicate aux parents d'aujourd'hui
Tu as une attitude saine. Maltraité par mon papa qui voulait utiliser la violence pour terroriser et dominer autrui. Frappé et terrorisé par lui au point enfant de lui en vouloir. Je veux moins le voir.Hakka Diel a écrit : ↑dimanche 19 mai 2024 à 0:17 Hmmm...A la base, j'inculque a mes enfants que la violence n'est pas acceptable, quel que soit le contexte. La seule exception est pour se défendre d'une attaque physique. Frapper quelqu'un parce qu'on se sent insulté, ou parce qu'on est pas d'accord avec ce qu'il dit, c'est non. C'a s'applique autant aux filles qu'aux garçons.
La diplomatie est habituellement une bonne façon de se sortir d'affaire, mais difficilement applicable pour un enfant, autiste ou non.
Si quelqu'un te déplait, évite le si possible. Si ce n'est pas possible, ou si il te poursuit, cherche de l'aide. Un adulte ou un groupe d'ami. Les intimidateurs s'en prennent aux plus faibles, ils cherchent une proie facile. Seul, c'est difficile de se défendre, en groupe c'est plus facile. La meilleure défense, c'est encore de ne pas se mettre dans une situation difficile. Mais parfois, malgré toute la prudence du monde, tu te retrouves en position difficile, et il n'y a pas d'aide possible.
Si tu te sens vraiment physiquement en danger, alors pas besoin d'attendre un coup pour se défendre. Ca va sans doute mal se terminer, mais quand il faut y aller, faut y aller. Si tu est seul, n'oublie pas de crier pour attirer l'attention, ça peut aider. Si tu est chanceux et que l'intimidateur est particulièrement peureux, il s'enfuira au premier coup. Ne le pourchasse pas, et n'insiste pas. Se défendre est une chose, se venger en est une autre.
Voila !
Mais en définitive, la meilleure défense est la prévention. En tant que parent, ayant été moi même victime de violence dans mon enfance, je reste attentif au signe d'intimidation et au besoin, j'en parle avec mes enfants. Si ils sentent qu'ils peuvent en parler librement, ça peux aider...
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Re: Une question délicate aux parents d'aujourd'hui
J’ai vraiment eu du mal sur la question. J’ai été harcelée au collège et je n’avais vraiment pas envie que ma fille vive la même chose. J’avoue lui avoir dit que si on l’embêtait, qu’elle n’hésite pas à rétorquer même si elle se faisait punir. Mais à être honnête, je crois qu’elle m’a rarement écoutée et qu’elle respectait les règles de l’école à la lettre. J’ai appris (par la mère d’une de ses copines de l’époque) qu’elle était harcelée en primaire. La réponse de l’école des parents des enfants concernés ont réglé le souci. Mais elle est passée de quelqu’un qui se laissait trop faire en primaire à quelqu’un qui faisait peur au collège. Elle n’était pas violente mais elle avait une certaine répartie et était sans filtre. Honnêtement comme elle n’a pas souffert de ce dernier statut, je préfère ça à ce qu’elle a vécu, même pendant peu de temps, en primaire.
Mais très sincèrement je pense que je n’y suis vraiment pour rien: je ne sais pas comment elle a forgé son attitude par rapport à la question mais je ne pense pas y être pour grand chose.
Mais très sincèrement je pense que je n’y suis vraiment pour rien: je ne sais pas comment elle a forgé son attitude par rapport à la question mais je ne pense pas y être pour grand chose.
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Re: Une question délicate aux parents d'aujourd'hui
C'est souvent comme ça: un conflit de loiyauté entre ce que maman et papa me disent de bon sens et l'autorité de l'école qui veut appliquer pour tous les enfants les mêmes règles sans discernement.Soline34 a écrit : ↑jeudi 23 mai 2024 à 22:53 J’ai vraiment eu du mal sur la question. J’ai été harcelée au collège et je n’avais vraiment pas envie que ma fille vive la même chose. J’avoue lui avoir dit que si on l’embêtait, qu’elle n’hésite pas à rétorquer même si elle se faisait punir. Mais à être honnête, je crois qu’elle m’a rarement écoutée et qu’elle respectait les règles de l’école à la lettre. J’ai appris (par la mère d’une de ses copines de l’époque) qu’elle était harcelée en primaire. La réponse de l’école des parents des enfants concernés ont réglé le souci. Mais elle est passée de quelqu’un qui se laissait trop faire en primaire à quelqu’un qui faisait peur au collège. Elle n’était pas violente mais elle avait une certaine répartie et était sans filtre. Honnêtement comme elle n’a pas souffert de ce dernier statut, je préfère ça à ce qu’elle a vécu, même pendant peu de temps, en primaire.
Mais très sincèrement je pense que je n’y suis vraiment pour rien: je ne sais pas comment elle a forgé son attitude par rapport à la question mais je ne pense pas y être pour grand chose.
Je suis toujours sans filtres et d'ailleurs certaines personnes encore dans ma vie d'adulte en rient. Un exemple: je m'inscris à une soirée de jeux ou l'organisatrice est censé venir pour une certaine heure. Le temps passe, la personne ne se pointe pas. Echange avec celui qui tient le bar sur le caractère pas très poli de la chose. Et comme j'ai pas de filtres, forcemment sans m'en rendre compte tout le reste de la clientèle présente à l'impression que quelque part ca les concerne. Bah non...
Les autres clients qui étaient présents avec leurs amis ne pouvaient ni ne devaient se sentir concerné par ce genre de scènes qui leur rappelaient que l'irrespect touche tout le monde. Ils n'ont rien dit au final.
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Re: Une question délicate aux parents d'aujourd'hui
Honnêtement pour le coup, dans le cas de ma fille l’école a bien mieux réglé le souci que nous je pense.
Je n’ai pas très bien compris ce qu’il s’est passé dans ce bar contrôleur
Je n’ai pas très bien compris ce qu’il s’est passé dans ce bar contrôleur
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Re: Une question délicate aux parents d'aujourd'hui
Tout à fait d'accord avec Hakka,
Maman, de 2 ados dont le plus grand est autiste, je leur ai toujours appris à parler avant tout, à ne pas taper ( alors surtout que mon grand (asperger) tapait beaucoup) et à appeler un adulte pour gérer les situation difficiles.
Je ne leur dis jamais expressément qu'ils peuvent taper. Mais s'ils me racontent l'histoire et que je constate qu'ils étaient en danger immédiat, alors je rappelle la règle: gérer le conflit par les mots, puis appeler un adulte. Par contre, je ne vais pas le punir plus que ça, ni lui faire plus que ça la morale.
Mon grand (15 ans aujourd'hui), qui est asperger, a su lui-même trouver la parade: quand un copain de collège voulait le frapper, il restait très calme, droit dans ses bottes, se forçait à regarder dans les yeux et disait: t'es sur? tu veux me frapper? et ensuite, tu crois que crois tu qu'il va se passer?
Selon lui, son calme qui tranche avec l'énervement de l'autre, calme tout de suite cet autre.
Il faut dire que c'est exactement ce que je faisais avec lui quand il piquait des crises de colères et que ca marchait tellement bien, qu'il ne fait plus une seule crise. (bon, il y a d'autres problèmes, mais plus aucune crise, c'est déjà ça).
Maman d'un ado TSA léger.
Maman, de 2 ados dont le plus grand est autiste, je leur ai toujours appris à parler avant tout, à ne pas taper ( alors surtout que mon grand (asperger) tapait beaucoup) et à appeler un adulte pour gérer les situation difficiles.
Je ne leur dis jamais expressément qu'ils peuvent taper. Mais s'ils me racontent l'histoire et que je constate qu'ils étaient en danger immédiat, alors je rappelle la règle: gérer le conflit par les mots, puis appeler un adulte. Par contre, je ne vais pas le punir plus que ça, ni lui faire plus que ça la morale.
Mon grand (15 ans aujourd'hui), qui est asperger, a su lui-même trouver la parade: quand un copain de collège voulait le frapper, il restait très calme, droit dans ses bottes, se forçait à regarder dans les yeux et disait: t'es sur? tu veux me frapper? et ensuite, tu crois que crois tu qu'il va se passer?
Selon lui, son calme qui tranche avec l'énervement de l'autre, calme tout de suite cet autre.
Il faut dire que c'est exactement ce que je faisais avec lui quand il piquait des crises de colères et que ca marchait tellement bien, qu'il ne fait plus une seule crise. (bon, il y a d'autres problèmes, mais plus aucune crise, c'est déjà ça).
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Re: Une question délicate aux parents d'aujourd'hui
Bonjour,
Je suis un "parent d'aujourd'hui" maman de deux filles nées en 2013 et 2016, la seconde ayant un TSA.
Je suis aussi maman TSA.
J'ai reçu une éducation rigide de la part de mes parents qui étaient à la fois fermes (nous étions trois filles rapprochées) et mon père était militaire. Il n'a pas connu son père et a essayé de nous donner ce qu'il pensait le meilleur pour nous.
En termes d'éducation il faut quand même dire qu'il y a ce qu'on fait sur le papier et la vraie vie. Il faut aussi comprendre qu'il y a un énorme écart générationnel entre nous et nos parents en termes d'éducation. Nous discutons plus de ces sujets qui relevaient de la sphère privée, il y a moins de tabous, plus de neurosciences.
Quand j'ai eu mes filles je voulais leur donner une éducation stricte, car c'est ma nature et c'est ce que j'avais connu. Mais je me suis vite rendue compte que l'éducation c'est plutôt une main de fer dans un gant de velours. Parce que juste une engueulade ou une fessée, ça ne marche pas. Ça défoule mais ça n'apporte rien à l'enfant.
Jai tendance à m'agacer vite et je suis pas pour la négociation avec un enfant. Mais pour autant, pour créer un lien de qualité, il faut du dialogue avec l'enfant, s'intéresser à lui, à ce qu'il pense à ce qu'il rencontre comme situation. Je crie très très peu dans le quotidien car ça sert pas à grand chose si le reste n'est pas fait. En revanche j'essaie de tenir ce que je dis. Je crois que les enfants apprécient cette clarté. Il faut je pense savoir écouter son enfant et être parent c'est une remise en question constante et c'est très difficile. Des fois on y arrive, des fois on est trop fatiguée et on se plante. Petite j'avais le sentiment de n'être pas écoutée, j'essaie de ne pas donner ce sentiment à mes enfants, ce qui fait quelles nous partagent énormément. J'avais un peu peur de mon père et je suis heureuse que mes filles voient le leur comme un protecteur, pas comme quelqu'un qui va les juger. On a des règles mais on sait aussi les assouplir si besoin.
Après, il n'y a pas de mode d'emploi, on y va à taton avec qui on est, son humeur, sa fatigue, ses autres soucis, ses expériences...
C'est beaucoup plus facile d'en parler que de le faire.
J'espère que ma réponse vous éclairera.
Bien sincèrement, Christine
Je suis un "parent d'aujourd'hui" maman de deux filles nées en 2013 et 2016, la seconde ayant un TSA.
Je suis aussi maman TSA.
J'ai reçu une éducation rigide de la part de mes parents qui étaient à la fois fermes (nous étions trois filles rapprochées) et mon père était militaire. Il n'a pas connu son père et a essayé de nous donner ce qu'il pensait le meilleur pour nous.
En termes d'éducation il faut quand même dire qu'il y a ce qu'on fait sur le papier et la vraie vie. Il faut aussi comprendre qu'il y a un énorme écart générationnel entre nous et nos parents en termes d'éducation. Nous discutons plus de ces sujets qui relevaient de la sphère privée, il y a moins de tabous, plus de neurosciences.
Quand j'ai eu mes filles je voulais leur donner une éducation stricte, car c'est ma nature et c'est ce que j'avais connu. Mais je me suis vite rendue compte que l'éducation c'est plutôt une main de fer dans un gant de velours. Parce que juste une engueulade ou une fessée, ça ne marche pas. Ça défoule mais ça n'apporte rien à l'enfant.
Jai tendance à m'agacer vite et je suis pas pour la négociation avec un enfant. Mais pour autant, pour créer un lien de qualité, il faut du dialogue avec l'enfant, s'intéresser à lui, à ce qu'il pense à ce qu'il rencontre comme situation. Je crie très très peu dans le quotidien car ça sert pas à grand chose si le reste n'est pas fait. En revanche j'essaie de tenir ce que je dis. Je crois que les enfants apprécient cette clarté. Il faut je pense savoir écouter son enfant et être parent c'est une remise en question constante et c'est très difficile. Des fois on y arrive, des fois on est trop fatiguée et on se plante. Petite j'avais le sentiment de n'être pas écoutée, j'essaie de ne pas donner ce sentiment à mes enfants, ce qui fait quelles nous partagent énormément. J'avais un peu peur de mon père et je suis heureuse que mes filles voient le leur comme un protecteur, pas comme quelqu'un qui va les juger. On a des règles mais on sait aussi les assouplir si besoin.
Après, il n'y a pas de mode d'emploi, on y va à taton avec qui on est, son humeur, sa fatigue, ses autres soucis, ses expériences...
C'est beaucoup plus facile d'en parler que de le faire.
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Bien sincèrement, Christine
Diagostiquée TSA type asperger en 2019 ainsi que TDC (ex dyspraxie).
Maman de deux filles dont la seconde diagnostiquée TSA SDI en 2023 à l'âge de 7 ans.
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