Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Merci beaucoup !
Tests passés le 29/02/2024. Diagnostic officialisé le 26/03/2024.
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Le montant de l'AAH est calculé en tenant compte des revenus professionnels. Pourquoi attendre ?-Il me semble que je peux faire une demande d'aah, peut être avoir un accord mais n'en demander le versement que si "besoin "( nouvel échec professionnel...). Je ne suis pas sûr de ce que m'a dit ma neuro psy à l'époque. Car sinon, autant attendre de voir comment ça se passe professionnellement non?
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Oui, çà peut allonger le délai.-Le faire dans un même dossier: Est ce que ça risque d'allonge le délai de réponse concernant la rqth?
Regardez les déais dans https://www.cnsa.fr/documentation-et-ou ... e-des-mdph
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
lesechos.fr
« J'ai fait le choix de le cacher » : pour les cadres, la difficile révélation d'un handicap au travail
Sarah Dumeau
« Parler de son handicap au travail, c'est vraiment un choix dangereux. J'étais déjà cadre dans le milieu bancaire mais, après avoir révélé mon autisme, je me suis sentie considérée comme l'imbécile de service. J'ai compris que je n'aurais plus aucune possibilité de mobilité dans l'entreprise », raconte Caroline*, une juriste en droit bancaire.
En France, 7 % des cadres sont en situation de handicap , révèle une récente étude menée par l'Apec et Agefiph, sur la base des chiffres de l'Insee. Parmi eux, moins d'un tiers bénéficie d'une reconnaissance administrative de leur handicap. Dans l'ensemble des actifs, ils sont légèrement plus nombreux (5 % sur 12 %) à avoir demandé cette reconnaissance de leur situation.
« De nombreux cadres se résolvent [à révéler leur handicap] lorsque la dégradation de leur état de santé devient trop difficile ou coûteuse à dissimuler et que les aménagements de poste deviennent nécessaires », souligne l'étude publiée à l'occasion de la Semaine pour l'emploi des personnes en situation de handicap, qui a commencé lundi.
Stigmatisation
Les cadres interrogés redoutent notamment d'être stigmatisés, qu'on leur confie des missions moins intéressantes en raison de leur handicap ou qu'on empêche leur avancement.
« Ils craignent que l'on puisse penser que les attendus de leur poste, en tant que cadre, ne sont pas compatibles avec une situation de handicap, notamment le rythme de travail ou le management », précise Valentine Henrard, cheffe de projet études à l'Apec. « Pour un certain nombre de personnes, être encadré par une personne handicapée ce n'est pas bien vu », ajoute Arnaud de Broca, président du Collectif Handicaps.
Caroline* a depuis changé d'emploi et elle bénéficie dans son nouveau poste de la reconnaissance de sa qualité de travailleur handicapé (RQTH) ce qui lui donne droit à quelques aménagements, dont un jour de télétravail supplémentaire par semaine. Pour en bénéficier, elle a révélé cette situation à la direction spécialisée dans le handicap au sein de son entreprise, mais elle n'a pas souhaité en informer son manager ni ses collègues.
« J'ai fait le choix de le cacher totalement à la direction sinon on ne m'aurait pas considérée comme une personne compétente, adulte et surtout 'normale' », raconte-t-elle. « Je sais très bien le masquer même si ça me fatigue énormément. Je n'ai aucun problème de compréhension mais j'ai des difficultés sociales, en entreprise j'ai du mal à faire des choses sans rapport avec le travail comme participer à des pots, des séminaires. Alors j'esquive, j'annule au dernier moment, je passe pour une personne impolie », témoigne la juriste en droit bancaire.
Une recherche d'emploi plus difficile
La recherche d'emploi elle-même peut également prendre des airs de parcours du combattant pour les cadres dans cette situation. 62 % des personnes en situation de handicap estiment qu'il est difficile de trouver un emploi, contre 35 % en moyenne, selon une étude de l'Ifop publiée cette semaine.
Arthur est sorti diplômé du master Affaires publiques de Sciences Po Paris en juillet 2023. Depuis, il a envoyé entre 60 et 80 candidatures et n'a toujours pas décroché un emploi. Selon l'enquête d'insertion effectuée par l'école, 80 % des diplômés trouvent pourtant un emploi dans les six mois.
« Dans un souci de transparence, j'assume dans ma lettre de motivation que je suis handicapé. C'est une paralysie cérébrale qui a affecté mes membres inférieurs. Mais, pour ne pas faire peur aux recruteurs, j'écris l'expression 'mal marchand, sans fauteuil roulant' », raconte le jeune homme. « En retour, soit je n'ai pas de réponse, soit je suis reçu en entretien et la première question qu'on me pose c'est : 'C'est quoi votre handicap ?' » fustige-t-il.
J'ai fait le choix de le cacher totalement à la direction sinon on ne m'aurait pas considérée comme une personne compétente, adulte et surtout 'normale'
Caroline Cadre bancaire
« Certains m'ont demandé si mon CV n'était pas bidon et 'comment vous avez pu faire Sciences Po en étant handicapé ?' Ils ne se sentent pas de recruter un Bac + 5 handicapé », regrette Arthur. « Il faut savoir quand parler de son handicap au recruteur. C'est malheureux d'en arriver là, mais je déconseille de le mettre dans le CV car il y a quand même un risque de discrimination », confirme Arnaud de Broca du Collectif Handicaps.
Certaines entreprises mettent toutefois en place des politiques plus favorables à l'inclusion des travailleurs handicapés. Stéphanie Laffont, cadre chez BNP Paribas, a été diagnostiquée de la sclérose en plaques il y a quatre ans. « Très vite, je l'ai dit à mon employeur. Passé la surprise, j'ai été accompagnée par mes managers pour que les choses se passent bien dans mon travail », explique-t-elle.
Elle a pu changer de poste pour occuper une fonction à responsabilité mais « moins stressante et moins dans l'opérationnel » afin de s'adapter à son état de santé. Une politique sans doute plus simple à appliquer dans un grand groupe que dans une plus petite structure disposant de moyens plus réduits.
*Le prénom a été modifié
« J'ai fait le choix de le cacher » : pour les cadres, la difficile révélation d'un handicap au travail
Sarah Dumeau
« Parler de son handicap au travail, c'est vraiment un choix dangereux. J'étais déjà cadre dans le milieu bancaire mais, après avoir révélé mon autisme, je me suis sentie considérée comme l'imbécile de service. J'ai compris que je n'aurais plus aucune possibilité de mobilité dans l'entreprise », raconte Caroline*, une juriste en droit bancaire.
En France, 7 % des cadres sont en situation de handicap , révèle une récente étude menée par l'Apec et Agefiph, sur la base des chiffres de l'Insee. Parmi eux, moins d'un tiers bénéficie d'une reconnaissance administrative de leur handicap. Dans l'ensemble des actifs, ils sont légèrement plus nombreux (5 % sur 12 %) à avoir demandé cette reconnaissance de leur situation.
« De nombreux cadres se résolvent [à révéler leur handicap] lorsque la dégradation de leur état de santé devient trop difficile ou coûteuse à dissimuler et que les aménagements de poste deviennent nécessaires », souligne l'étude publiée à l'occasion de la Semaine pour l'emploi des personnes en situation de handicap, qui a commencé lundi.
Stigmatisation
Les cadres interrogés redoutent notamment d'être stigmatisés, qu'on leur confie des missions moins intéressantes en raison de leur handicap ou qu'on empêche leur avancement.
« Ils craignent que l'on puisse penser que les attendus de leur poste, en tant que cadre, ne sont pas compatibles avec une situation de handicap, notamment le rythme de travail ou le management », précise Valentine Henrard, cheffe de projet études à l'Apec. « Pour un certain nombre de personnes, être encadré par une personne handicapée ce n'est pas bien vu », ajoute Arnaud de Broca, président du Collectif Handicaps.
Caroline* a depuis changé d'emploi et elle bénéficie dans son nouveau poste de la reconnaissance de sa qualité de travailleur handicapé (RQTH) ce qui lui donne droit à quelques aménagements, dont un jour de télétravail supplémentaire par semaine. Pour en bénéficier, elle a révélé cette situation à la direction spécialisée dans le handicap au sein de son entreprise, mais elle n'a pas souhaité en informer son manager ni ses collègues.
« J'ai fait le choix de le cacher totalement à la direction sinon on ne m'aurait pas considérée comme une personne compétente, adulte et surtout 'normale' », raconte-t-elle. « Je sais très bien le masquer même si ça me fatigue énormément. Je n'ai aucun problème de compréhension mais j'ai des difficultés sociales, en entreprise j'ai du mal à faire des choses sans rapport avec le travail comme participer à des pots, des séminaires. Alors j'esquive, j'annule au dernier moment, je passe pour une personne impolie », témoigne la juriste en droit bancaire.
Une recherche d'emploi plus difficile
La recherche d'emploi elle-même peut également prendre des airs de parcours du combattant pour les cadres dans cette situation. 62 % des personnes en situation de handicap estiment qu'il est difficile de trouver un emploi, contre 35 % en moyenne, selon une étude de l'Ifop publiée cette semaine.
Arthur est sorti diplômé du master Affaires publiques de Sciences Po Paris en juillet 2023. Depuis, il a envoyé entre 60 et 80 candidatures et n'a toujours pas décroché un emploi. Selon l'enquête d'insertion effectuée par l'école, 80 % des diplômés trouvent pourtant un emploi dans les six mois.
« Dans un souci de transparence, j'assume dans ma lettre de motivation que je suis handicapé. C'est une paralysie cérébrale qui a affecté mes membres inférieurs. Mais, pour ne pas faire peur aux recruteurs, j'écris l'expression 'mal marchand, sans fauteuil roulant' », raconte le jeune homme. « En retour, soit je n'ai pas de réponse, soit je suis reçu en entretien et la première question qu'on me pose c'est : 'C'est quoi votre handicap ?' » fustige-t-il.
J'ai fait le choix de le cacher totalement à la direction sinon on ne m'aurait pas considérée comme une personne compétente, adulte et surtout 'normale'
Caroline Cadre bancaire
« Certains m'ont demandé si mon CV n'était pas bidon et 'comment vous avez pu faire Sciences Po en étant handicapé ?' Ils ne se sentent pas de recruter un Bac + 5 handicapé », regrette Arthur. « Il faut savoir quand parler de son handicap au recruteur. C'est malheureux d'en arriver là, mais je déconseille de le mettre dans le CV car il y a quand même un risque de discrimination », confirme Arnaud de Broca du Collectif Handicaps.
Certaines entreprises mettent toutefois en place des politiques plus favorables à l'inclusion des travailleurs handicapés. Stéphanie Laffont, cadre chez BNP Paribas, a été diagnostiquée de la sclérose en plaques il y a quatre ans. « Très vite, je l'ai dit à mon employeur. Passé la surprise, j'ai été accompagnée par mes managers pour que les choses se passent bien dans mon travail », explique-t-elle.
Elle a pu changer de poste pour occuper une fonction à responsabilité mais « moins stressante et moins dans l'opérationnel » afin de s'adapter à son état de santé. Une politique sans doute plus simple à appliquer dans un grand groupe que dans une plus petite structure disposant de moyens plus réduits.
*Le prénom a été modifié
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Hélas, j'en connais plein qui le cachent. Moi je n'ai pas tellement eu le choix car j'avais des soins à faire.
Souvent, ils sont mis sur des sous-projets, des mises au placard ou des opportunités qui leur passent devant. Sans compter que pour les augmentations individuelles, ils ont beau travaillé aussi bien que les autres, ils touchent moins.
Sans oublier que l'on leur faire comprendre que si ils perdaient leur travail, ils auraient des aides comme l'AAH ou une pension invalidité (on me l'a dit) donc ce n'est pas si grave pour eux de perdre un emploi contrairement à un autre.
On a l'impression que pour certains collègues et employeurs, le travail c'est un hobby pour les handicapés. Donc comme c'est un hobby, ils sont persuadés que le salarié handicapé pourrait partir à tout moment.
Souvent, ils sont mis sur des sous-projets, des mises au placard ou des opportunités qui leur passent devant. Sans compter que pour les augmentations individuelles, ils ont beau travaillé aussi bien que les autres, ils touchent moins.
Sans oublier que l'on leur faire comprendre que si ils perdaient leur travail, ils auraient des aides comme l'AAH ou une pension invalidité (on me l'a dit) donc ce n'est pas si grave pour eux de perdre un emploi contrairement à un autre.
On a l'impression que pour certains collègues et employeurs, le travail c'est un hobby pour les handicapés. Donc comme c'est un hobby, ils sont persuadés que le salarié handicapé pourrait partir à tout moment.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
"Regardez ces assistés, ils ne travaillent pas et profitent des minimas sociaux"
"Regardez ces handicapés, ils travaillent alors qu'ils pourraient juste profiter et en plus ils veulent progresser"
"Regardez ces handicapés, ils travaillent alors qu'ils pourraient juste profiter et en plus ils veulent progresser"
TSA confirmé .
Je suis un rat de bibliothèque aussi bien dans le monde physique que sur internet.
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Tsé, y en a qui jugent à longueur de journée, dans tous les sens. Ç'tu tout' ç'qu'y savent faire ? Ou le disque cognitif tourne en boucle ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Surtout, le fait de refuser de percevoir l'AAH (si cela est possible, et j'avoue que cette situation me paraitrait bizarre) ne permettrait pas après de toucher plus (en termes de somme)/plus longtemps l'AAH. Sachant que contrairement, au chômage par exemple, l'AAH n'a pas de notion de limite de validité en termes de somme d'argent versable (hormis la limite de l'AAH à taux plein sur la durée complète d'attribution, s'entend), mais seulement une durée d'attribution.Jean a écrit : ↑lundi 9 décembre 2024 à 17:13Le montant de l'AAH est calculé en tenant compte des revenus professionnels. Pourquoi attendre ?-Il me semble que je peux faire une demande d'aah, peut être avoir un accord mais n'en demander le versement que si "besoin "( nouvel échec professionnel...). Je ne suis pas sûr de ce que m'a dit ma neuro psy à l'époque. Car sinon, autant attendre de voir comment ça se passe professionnellement non?
SI tu posais la question par rapport au délai des procédures (afin d'accélérer au maximum ta procédure, mais te garder une sécurité au cas ou), la décision d'attribution de l'AAH et le calculle versement de la somme liée à cette AAH sont faites par 2 organismes différents (MDPH pour la 1ère, CAF pour la 2nde).
Diagnostiqué TSA sans déficience intellectuelle le 12/08/2022
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Bonjour,
Mon dossier rqth est prêt, je vais l'envoyer.
Je ne vais pas faire de demande d'aah.
Je comprends que ma question puisse paraître étrange. Je pense que c'est parce que je ne suis pas certain d'avoir besoin de l'aah, aujourd'hui, j'ai de gros doutes.
J'ai bientôt mon premier rdv avec France travail, je vais y aller par étapes.
Pour l'instant, si réponse positive pour la rqth( renouvellement pour handicap physique + TSA), je ne compte pas la présenter d'entrée lors de la phase de recrutement.
J'ai avancé , je connais mieux mes difficultés et mes besoins (en tout cas je pense être prêt à les prendre en compte aujourd'hui...), je suis accompagné médicalement. A moi de ne pas refaire les mêmes erreurs qui ont pu me mener à l'épuisement, au harcèlement .
Et si je me trompe, si je n'y arrive pas, j'envisagerai la rqth(édit: de la faire valoir si besoin) , voire l'aah.
(Sachant que la rqth me sera déjà d'une aide précieuse auprès de France travail, pour éviter les postes incompatibles avec mon handicap physique. Ou pour les formations et leur financement si besoin aussi..)
Merci
Mon dossier rqth est prêt, je vais l'envoyer.
Je ne vais pas faire de demande d'aah.
Je comprends que ma question puisse paraître étrange. Je pense que c'est parce que je ne suis pas certain d'avoir besoin de l'aah, aujourd'hui, j'ai de gros doutes.
J'ai bientôt mon premier rdv avec France travail, je vais y aller par étapes.
Pour l'instant, si réponse positive pour la rqth( renouvellement pour handicap physique + TSA), je ne compte pas la présenter d'entrée lors de la phase de recrutement.
J'ai avancé , je connais mieux mes difficultés et mes besoins (en tout cas je pense être prêt à les prendre en compte aujourd'hui...), je suis accompagné médicalement. A moi de ne pas refaire les mêmes erreurs qui ont pu me mener à l'épuisement, au harcèlement .
Et si je me trompe, si je n'y arrive pas, j'envisagerai la rqth(édit: de la faire valoir si besoin) , voire l'aah.
(Sachant que la rqth me sera déjà d'une aide précieuse auprès de France travail, pour éviter les postes incompatibles avec mon handicap physique. Ou pour les formations et leur financement si besoin aussi..)
Merci
Modifié en dernier par Scalt le mardi 10 décembre 2024 à 19:05, modifié 2 fois.
TSA et TDAH diagnostiqués tardivement, début 2024
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Vous pouvez juste que l'on vous accord à avoir l'AAH mais rien ne vous l'oblige à demander à la CAF après. C'est juste par précaution.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Oui, c'était mon idée au départ.
Mais au final, je ne me sent pas légitime d'en faire la demande.
J'aimerai déjà savoir si ma demande de rqth pour le TSA est légitime...
Je vais avoir besoin de me confronter à une nouvelle expérience professionnelle pour "savoir" . Tout en faisant attention à une pas m'écrouler.
Et si les difficultés sont difficilement surmontables, je pourrais l'envisager/ argumenter avec ma psychiatre.
Mais au final, je ne me sent pas légitime d'en faire la demande.
J'aimerai déjà savoir si ma demande de rqth pour le TSA est légitime...
Je vais avoir besoin de me confronter à une nouvelle expérience professionnelle pour "savoir" . Tout en faisant attention à une pas m'écrouler.
Et si les difficultés sont difficilement surmontables, je pourrais l'envisager/ argumenter avec ma psychiatre.
TSA et TDAH diagnostiqués tardivement, début 2024
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Bonsoir Scalt,
En tant qu'autiste avec, en plus, un handicap physique, selon ce que vous avez écrit précédemment, vous êtes tout à fait légitime pour demander la RQTH.
Pour l'AAH, au regard de vos difficultés au travail exprimées précédemment, de l'état du marché du travail et du très petit nombre d'entreprises réellement inclusives pour les autistes, vous êtes aussi légitime pour demander l'AAH.
Ne perdez pas de vue qu'avec l'AAH, vous pouvez travailler jusqu'à un mi-temps.
Comme je vous l'ai expliqué précédemment, en faisant cette demande, vous connaîtrez votre taux d'incapacité lorsque la MDPH vous répondra.
L'AAH peut être accordée s'il est compris entre 50 et 79 % avec une RSDAE.
Si pour faire ces demandes, vous devez argumenter avec votre psychiatre, c'est étrange... Un psychiatre compétent sur le sujet de l'autisme connaît son retentissement dans la vie professionnelle. Il n'a donc pas besoin d'être convaincu du bien fondé d'une telle demande...
En tant qu'autiste avec, en plus, un handicap physique, selon ce que vous avez écrit précédemment, vous êtes tout à fait légitime pour demander la RQTH.
Pour l'AAH, au regard de vos difficultés au travail exprimées précédemment, de l'état du marché du travail et du très petit nombre d'entreprises réellement inclusives pour les autistes, vous êtes aussi légitime pour demander l'AAH.
Ne perdez pas de vue qu'avec l'AAH, vous pouvez travailler jusqu'à un mi-temps.
Comme je vous l'ai expliqué précédemment, en faisant cette demande, vous connaîtrez votre taux d'incapacité lorsque la MDPH vous répondra.
L'AAH peut être accordée s'il est compris entre 50 et 79 % avec une RSDAE.
Si pour faire ces demandes, vous devez argumenter avec votre psychiatre, c'est étrange... Un psychiatre compétent sur le sujet de l'autisme connaît son retentissement dans la vie professionnelle. Il n'a donc pas besoin d'être convaincu du bien fondé d'une telle demande...
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Bonsoir margotton, je sais pas, je ne sais plus, je suis paumé.
J'ai obtenu une rqth pour mon handicap physique( je n'ai pas demandé de renouvellement car dégoûté du regard/gestion du handicap en entreprise).
J'ai toujours à ce jour des soins, des traitements, des examens et imageries avec une évolution dans le mauvais sens... Je pense donc qu'elle serait accordée à nouveau ( j'explique dans mon dossier pourquoi je n'ai pas demandé le renouvellement).
Concernant le TSA, je ne sais pas.
J'ai lu sur ce forum par exemple qu'on ne pouvait pas être autiste et conduire, avoir des enfants, une maison, avoir travaillé....(Ce qui est mon cas même si tous ces points ont été ou sont de grosses difficultés)
J'ai beaucoup remis en question mon diagnostic suite à ces lectures, je me pose la question de confirmer en CRA....
Et donc, je me demande ce qu'en pensera la MDPH de mon secteur...
Ma psychiatre n'est pas spécialiste en TSA. Ma neuro psy oui, chez l'adulte. Pour ma neuro psy, le bilan ne laisse aucune place au doute mais bon...
Ma neuro psy recommandait l'aah et a évoqué la RSDAE (nombreuses démissions quand mal être/épuisement ou ennui). Deux licenciements pour inaptitude ("harcèlement", épuisement).J'étais dans un secteur où je pouvais retrouver du travail facilement une fois "l'énergie restaurée" mais je tenais pas longtemps au final.
Ma psychiatre n'était pas d'accord pour la demande d'aah, elle pense que je peux trouver et rester dans un emploi si je fais attention au surmenage, si je ne m'acharne pas quand je vois que l'environnement n'est pas favorable et si j'arrive à gérer l'ennui.
Je crois qu'elle m'a dit que l'aah était tellement difficile à obtenir qu'elle serait refusée dans mon cas. Elle pense que j'ai une mauvaise estime de moi( ma neuro psy aussi), je pense qu'elles en ont peut être une trop haute.
J'ai bien lu toutes vos interventions à toutes et tous.
Je vous remercie sincèrement d'avoir pris le temps sur ce sujet ou ailleurs.
Mais j'ai le sentiment de vous faire perdre votre temps.
Mais je ne sais plus quoi faire, j'aimerais que tout s'arrête honnêtement.
Je ne sais plus quel conseil suivre et je sais aussi que je suis mon pire ennemi, je ne peux pas me fier à moi même.
Un cra, ça va être long , un autre psy, je vois pas où ( et vive la sectorisation.... J'ai travaillé dans l'hôpital psy de mon secteur...et c'est tous des collègues à ma compagne) .
Je sais aussi que j'ai une responsabilité financière, matérielle vis à vis de mes enfants (pas que bien sûr).
Je ne vois pas de solution. Aucune.
A part essayer une dernière fois
Je m'excuse, je ne vais pas bien du tout du tout en ce moment, à nouveau , c'est pas que je ne vous entends pas mais le doute prend le dessus.
Je vais essayer de voir ce que je peux faire en tenant compte de vos conseils...
J'ai obtenu une rqth pour mon handicap physique( je n'ai pas demandé de renouvellement car dégoûté du regard/gestion du handicap en entreprise).
J'ai toujours à ce jour des soins, des traitements, des examens et imageries avec une évolution dans le mauvais sens... Je pense donc qu'elle serait accordée à nouveau ( j'explique dans mon dossier pourquoi je n'ai pas demandé le renouvellement).
Concernant le TSA, je ne sais pas.
J'ai lu sur ce forum par exemple qu'on ne pouvait pas être autiste et conduire, avoir des enfants, une maison, avoir travaillé....(Ce qui est mon cas même si tous ces points ont été ou sont de grosses difficultés)
J'ai beaucoup remis en question mon diagnostic suite à ces lectures, je me pose la question de confirmer en CRA....
Et donc, je me demande ce qu'en pensera la MDPH de mon secteur...
Ma psychiatre n'est pas spécialiste en TSA. Ma neuro psy oui, chez l'adulte. Pour ma neuro psy, le bilan ne laisse aucune place au doute mais bon...
Ma neuro psy recommandait l'aah et a évoqué la RSDAE (nombreuses démissions quand mal être/épuisement ou ennui). Deux licenciements pour inaptitude ("harcèlement", épuisement).J'étais dans un secteur où je pouvais retrouver du travail facilement une fois "l'énergie restaurée" mais je tenais pas longtemps au final.
Ma psychiatre n'était pas d'accord pour la demande d'aah, elle pense que je peux trouver et rester dans un emploi si je fais attention au surmenage, si je ne m'acharne pas quand je vois que l'environnement n'est pas favorable et si j'arrive à gérer l'ennui.
Je crois qu'elle m'a dit que l'aah était tellement difficile à obtenir qu'elle serait refusée dans mon cas. Elle pense que j'ai une mauvaise estime de moi( ma neuro psy aussi), je pense qu'elles en ont peut être une trop haute.
J'ai bien lu toutes vos interventions à toutes et tous.
Je vous remercie sincèrement d'avoir pris le temps sur ce sujet ou ailleurs.
Mais j'ai le sentiment de vous faire perdre votre temps.
Mais je ne sais plus quoi faire, j'aimerais que tout s'arrête honnêtement.
Je ne sais plus quel conseil suivre et je sais aussi que je suis mon pire ennemi, je ne peux pas me fier à moi même.
Un cra, ça va être long , un autre psy, je vois pas où ( et vive la sectorisation.... J'ai travaillé dans l'hôpital psy de mon secteur...et c'est tous des collègues à ma compagne) .
Je sais aussi que j'ai une responsabilité financière, matérielle vis à vis de mes enfants (pas que bien sûr).
Je ne vois pas de solution. Aucune.
A part essayer une dernière fois
Je m'excuse, je ne vais pas bien du tout du tout en ce moment, à nouveau , c'est pas que je ne vous entends pas mais le doute prend le dessus.
Je vais essayer de voir ce que je peux faire en tenant compte de vos conseils...
TSA et TDAH diagnostiqués tardivement, début 2024
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Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Un(e) autiste de niveau 1 SDI peut, selon où se situe ses difficultés/limites -nous sommes tous différents bien qu'étant autistes :
- travailler s'il parvient à trouver un environnement relativement adapté ;
- avoir un/des enfants même si c'est parfois/souvent difficile ;
- être propriétaire de son logement (cf. les autistes diagnostiqués extrêmement tard qui avant le diagnostic sont parvenus tant bien que mal à travailler, ce qui leur a permis d'acquérir leur logement via un prêt bancaire. Ignorant leur condition, elle n'a pas été mentionnée dans le questionnaire médical pour l'assurance.)
- conduire et avoir une voiture...
Pour ma part :
- je vis seule dans mon appartement acquis lorsque je travaillais ;
- j'ai obtenu le permis de conduire à 19 ans ;
- j'ai une voiture et je conduis, certes beaucoup moins du fait de ma grande fatigabilité.
Je ne me vante pas. J'expose des faits. Maintenant, c'est loin d'avoir été facile et d'être facile mais c'est faire des raccourcis que d'affirmer que cela est impossible en étant autiste de niveau 1 SDI...
- travailler s'il parvient à trouver un environnement relativement adapté ;
- avoir un/des enfants même si c'est parfois/souvent difficile ;
- être propriétaire de son logement (cf. les autistes diagnostiqués extrêmement tard qui avant le diagnostic sont parvenus tant bien que mal à travailler, ce qui leur a permis d'acquérir leur logement via un prêt bancaire. Ignorant leur condition, elle n'a pas été mentionnée dans le questionnaire médical pour l'assurance.)
- conduire et avoir une voiture...
Pour ma part :
- je vis seule dans mon appartement acquis lorsque je travaillais ;
- j'ai obtenu le permis de conduire à 19 ans ;
- j'ai une voiture et je conduis, certes beaucoup moins du fait de ma grande fatigabilité.
Je ne me vante pas. J'expose des faits. Maintenant, c'est loin d'avoir été facile et d'être facile mais c'est faire des raccourcis que d'affirmer que cela est impossible en étant autiste de niveau 1 SDI...
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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- Prolifique
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- Enregistré le : jeudi 22 mars 2018 à 14:23
Re: Parler de sa RQTH en entretien d'embauche et/ou dans l'entreprise
Pareil.
J’ai même deux permis (auto et moto), je suis marié avec des enfants.
Et mon travail est un poste dit « à responsabilités » qui implique de nombreuses interactions.
Le permis ne m’a pas posé de problème, mais pour le travail il a fallu trouver le bon aménagement. Sinon, c’était un burn out tous les 3 à 6 mois et une vie familiale à la limite de l’explosion.
Avec l’aménagement (isolement, télétravail) et le traitement médicamenteux, c’est devenu beaucoup plus stable.
J’ai même deux permis (auto et moto), je suis marié avec des enfants.
Et mon travail est un poste dit « à responsabilités » qui implique de nombreuses interactions.
Le permis ne m’a pas posé de problème, mais pour le travail il a fallu trouver le bon aménagement. Sinon, c’était un burn out tous les 3 à 6 mois et une vie familiale à la limite de l’explosion.
Avec l’aménagement (isolement, télétravail) et le traitement médicamenteux, c’est devenu beaucoup plus stable.
Tests passés le 29/02/2024. Diagnostic officialisé le 26/03/2024.
"All these words I don't just say, and nothing else matters"
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