Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Toujours intéressant de se retrouver — au moins pour partie — dans le témoignage d'autrui. On se sent moins « unique », merci.
Cogito, ergo seum.
TSA niveau 1 (ex-Asperger) dans contexte HPI (hétérogène) confirmé en CRA fin 2019.
TSA niveau 1 (ex-Asperger) dans contexte HPI (hétérogène) confirmé en CRA fin 2019.
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
L'article dont je parlais, c'est celui-là :
https://www.wired.com/2001/12/aspergers/
donc je l'ai lu peu après la naissance de ma fille.
C'est presque comique : j'avais peur que ma fille soit autiste, au final elle ne l'est pas (très vraisemblablement) mais c'est moi qui le suis...
https://www.wired.com/2001/12/aspergers/
donc je l'ai lu peu après la naissance de ma fille.
C'est presque comique : j'avais peur que ma fille soit autiste, au final elle ne l'est pas (très vraisemblablement) mais c'est moi qui le suis...
Diagnostic : TSA niveau 1 avec HPI (le 11/07/2024)
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
J’ai toujours ressenti un décalage sans en comprendre l’origine.
Enfant je pensais souffrir d’un excès de timidité, adolescent je mettais ce décalage sur un manque de confiance, …. puis adulte j’ai tardivement appris que j’étais HP et depuis lors j’étais convaincu que tout venait de là.
Cette croyance s’est vue renforcée lorsque ma cadette qui semblait partager un décalage similaire au mien au même âge a passé les tests QI pour découvrir qu’elle était tout comme moi HP.
Ma cadette souffrant de troubles alimentaires, une thérapeute a alors évoqué un potentiel autisme. Soucieux de savoir ce qu’il en était j’ai approfondi mes connaissances en la matière et me suis approché de spécialistes pour en savoir davantage avant d’en discuter avec ma fille. Le temps passant j’étais de plus en plus convaincu qu’elle pouvait l’être sans me poser la question dans quelle mesure je pourrais aussi être concerné.
Suite à une « crise existentielle » j’ai moi-même consulté différents thérapeutes qui abondaient dans ce sens de sorte que j’ai commencé les tests auprès d’une psychiatre tout en dévorant tout ce que je trouvais sur le sujet.
Avant même de recevoir le résultat des tests j’étais soudain convaincu que oui j’étais autiste. En fait, j’ai une telle capacité d’adaptation en lien avec mon côté HP et un intérêt spécifique pour la psychologie (ce qui m’aide à comprendre les autres) que je masquais mes traits autistiques. C’est aussi là que j’ai compris que contrairement à mes croyances les difficultés que je rencontrais n’étaient pas présentes chez l’écrasante majorité des autres personnes.
En prenant connaissance de ma réalité j’ai beaucoup pleuré car j’ai revu les difficultés rencontrées jusqu’ici et les souffrances qui en découlaient mais cette tristesse m’a vite quitté. Lorsque j’ai pris connaissance du résultat des différents tests (sans équivoque pleinement autiste), je fus heureux voir soulagé de mettre un nom sur mes difficultés.
Sans surprise, ma cadette a ensuite été diagnostiquée autiste auprès de sa pédopsychiatre. Deux autistes et fiers de l’être.
Enfant je pensais souffrir d’un excès de timidité, adolescent je mettais ce décalage sur un manque de confiance, …. puis adulte j’ai tardivement appris que j’étais HP et depuis lors j’étais convaincu que tout venait de là.
Cette croyance s’est vue renforcée lorsque ma cadette qui semblait partager un décalage similaire au mien au même âge a passé les tests QI pour découvrir qu’elle était tout comme moi HP.
Ma cadette souffrant de troubles alimentaires, une thérapeute a alors évoqué un potentiel autisme. Soucieux de savoir ce qu’il en était j’ai approfondi mes connaissances en la matière et me suis approché de spécialistes pour en savoir davantage avant d’en discuter avec ma fille. Le temps passant j’étais de plus en plus convaincu qu’elle pouvait l’être sans me poser la question dans quelle mesure je pourrais aussi être concerné.
Suite à une « crise existentielle » j’ai moi-même consulté différents thérapeutes qui abondaient dans ce sens de sorte que j’ai commencé les tests auprès d’une psychiatre tout en dévorant tout ce que je trouvais sur le sujet.
Avant même de recevoir le résultat des tests j’étais soudain convaincu que oui j’étais autiste. En fait, j’ai une telle capacité d’adaptation en lien avec mon côté HP et un intérêt spécifique pour la psychologie (ce qui m’aide à comprendre les autres) que je masquais mes traits autistiques. C’est aussi là que j’ai compris que contrairement à mes croyances les difficultés que je rencontrais n’étaient pas présentes chez l’écrasante majorité des autres personnes.
En prenant connaissance de ma réalité j’ai beaucoup pleuré car j’ai revu les difficultés rencontrées jusqu’ici et les souffrances qui en découlaient mais cette tristesse m’a vite quitté. Lorsque j’ai pris connaissance du résultat des différents tests (sans équivoque pleinement autiste), je fus heureux voir soulagé de mettre un nom sur mes difficultés.
Sans surprise, ma cadette a ensuite été diagnostiquée autiste auprès de sa pédopsychiatre. Deux autistes et fiers de l’être.
TSA diagnostiqué