A la question posé en titre : Diagnostic Asperger: quelles incidences dans la vie?
J'ai envie de répondre que ça vas changer plein de chose, ça changera complètement la suite comme d'aller vivre ici ou là, l'ensemble de ce qui suit en serra modifié, mais que ça peut pas s'évaluer sur une échelle qui irait de bien a mal, en aucun cas.
Je pense que si en 1980, quant j'ai vu un psy a 4 ans pour des problèmes sociaux, le diagnostique existait et qu'il m'avait été appliqué ça aurrait réellement foutue ma vie en l'air.
Je le pense sincèrement, mais si j’approfondis la question je suis obligé d’admettre que c'est le regard que j'ai du point de vue de cette vie là, vie qui aurrait été rendu impossible, mais remplacé par quoi? Mystère.
"'Faut aller a Disney Land!" (réplique du film le goût des autres)Murielle a écrit :J'ajoute que la plus grande difficulté reste de trouver LE TRUC idéal.!
Dans la réalité les médailles ont des revers, et c'est tend mieux, ça fait aussi que la pire des décisions a aussi ces avantages.
Mais en remontant les posts c'est un truc idéal pour quoi? de quoi il souffre lui?
Il bouges les mains devants la machine a lavé, il est jugé dans les nuages, s’intéresse a des truc bizarres, et son père demande "et alors?"
Hé ben moi je trouve que c'est une très bonne question. Y a-t-il quelque chose a soigner alors qu'il communique bien?
Moi qui ait toujours été dans les nuages, qui pense même que j'aurais jamais perçus aussi bien la thérmo-dynamique physique et chimique comme elle m'a été enseigné à la fac sans l'avoir été autant, je perçois cette volonté d'appliquer la normalité comme quelque chose qui tend vers le monde exposé dans 1984. On ne soigne plus, on rectifie ce qui n'est pas jugé comme bien.
Et au passage on est pas "porteur" du syndrome d'asperger, on est ainsi, ou pas. Comme l'ont très bien expliqué de nombreux autistes, c'est un mot qui s'applique a la nature de l'être, c'est pas un bouton qu'on peut éclater, ou alors c'est l'être lui même qu'on risque d'éclater ...