La Ritaline :
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La Ritaline :
Bonjour à vous, j'espère que tout va bien de vos côtés, je tenais à faire ce topic aujourd'hui, pour évoquer la Ritaline, en effet, depuis un petit moment j'ai commencé à prendre de la Ritaline en raison de mon TDAH et en le prenant, j'ai tendance à remarquer que l'Autisme ressort beaucoup plus, comme si le TDAH le masquait quand même assez, de même pour mes particularités sensorielles, j'ai l'impression que je les contrôles beaucoup moins et que je peux également me fatiguer encore plus vite, bien évidemment, les effets du médicaments sont plutôt appréciables, je me sens un peu moins tendu et cela joue assez bien sur ma concentration et autres symptômes du TDAH, au fait, c'est un petit peu comme si le médicament faisais ressortir l'Autisme pure, si cela est compréhensible, voilà tout, de même pour mes compétences sociales, j'ai l'impression que mon TDAH les masquaient de même assez bien encore une fois, je voulais savoir si oui ou non vous aviez déjà été sous Ritaline et quels ont été vos effets dû à la prise de ce médicament et de même, si vos ressentis pourraient se rapprocher des miens, je vous souhaite une bonne journée et je vous remercie d'avance pour vos réponses.
Autiste Asperger (TED / TSA), TDAH (Trouble Du Décifit De L'Attention, Avec Hyperactivité), avec d'autres troubles associés.
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Re: La Ritaline :
Bonjour, je suis également sous Ritaline depuis environ 6 mois. Ça m'a changé la vie, que ce soit au niveau de l'énergie ou au niveau de l'attention, et je peux enfin avoir des journées "normales". Chez moi la Ritaline masque la fatigue et à tendance à me faire faire trop de choses, j'ai beaucoup moins de freins lié à la fatigue sensorielle liée à l'autisme. Et c'est traître car je le paie une fois que l'effet s'estompe. Chez moi la Ritaline fonctionne et m'a changé la vie, mais il faut que je me mette des freins et que je n'oublie pas que c'est comme mettre un gant pour tenir un plat chaud, mais que le plat est toujours chaud derrière le gant. Je n'en prends pas certains jours où je suis une "loque" toute la journée et où je ne fais rien. J'ai tendance à oublier les effets du médicament également quand j'en prends. C'est les jours où je n'en prends pas que je me rends le plus compte des effets positifs de la Ritaline.
2016 : Diagnostic d'un trouble anxiodépressif sévère et récurrent.
2020 : Diagnostic d'un TSA à l'âge de 29 ans par le CRA Alsace.
HPI mais QI trop hétérogène.
2023 : Diagnostic d'un TDAH sans hyperactivité.
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HPI mais QI trop hétérogène.
2023 : Diagnostic d'un TDAH sans hyperactivité.
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Re: La Ritaline :
De ce que j'ai vécu des gens qui prennent de la ritaline, c'est que "ça les rend cons" (plus orgueilleux, plus fatiguant, idées plus vite arrêtés, agressifs, voir méchants), autistes je ne sais pas, mais qui se dopent avec.
Diagnostiqué Aspi vers 37 ans (2007)
le reste c'est 100 intérêts
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Re: La Ritaline :
Bonjour,
Je peux témoigner en tant que TDA typé inattentif qui réfléchi a prendre de la ritaline.
Ma réflexion part d'un constat simple, j'en ai marre de percuter 5 a 10 min après les requêtes que me font mes proches, et d'agir avec un délai également. Face a ce constat je trouve que devenir "arrogant" est un moindre mal.
Enfin j'en sais rien c'est un choix propre a chacun, mais l'arrogance c'est gérable je trouve, il suffit de se re-synchroniser sur l'autre si on se rends compet qu'on est en train de passer une limite. Mais l'inattention chronique par contre ça pourrit bien plus mes relations interpersonnelles.
M'enfin je répète, in fine c'est un choix et une délibération entre psychiatre habilité et patient. Rien de plus rien de moins a mes yeux !
Je peux témoigner en tant que TDA typé inattentif qui réfléchi a prendre de la ritaline.
Ma réflexion part d'un constat simple, j'en ai marre de percuter 5 a 10 min après les requêtes que me font mes proches, et d'agir avec un délai également. Face a ce constat je trouve que devenir "arrogant" est un moindre mal.
Enfin j'en sais rien c'est un choix propre a chacun, mais l'arrogance c'est gérable je trouve, il suffit de se re-synchroniser sur l'autre si on se rends compet qu'on est en train de passer une limite. Mais l'inattention chronique par contre ça pourrit bien plus mes relations interpersonnelles.
M'enfin je répète, in fine c'est un choix et une délibération entre psychiatre habilité et patient. Rien de plus rien de moins a mes yeux !
Diagnostiqué autiste de niveau 1 (ex Asperger) , trouble anxieux généralisé fluctuant et troubles de la fonction exécutive, PTSD, TDA typé inattentif.
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Re: La Ritaline :
Bonjour à tous ! Je vous remercie de m'avoir partagés vos expériences et points de vues concernant la prise de Ritaline, je comprends ! J'ai moi aussi beaucoup d'effets similaires au vôtres.
Autiste Asperger (TED / TSA), TDAH (Trouble Du Décifit De L'Attention, Avec Hyperactivité), avec d'autres troubles associés.
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Re: La Ritaline :
Je rouvre le sujet car j'ai commencé le traitement ça y est ^^
Et très honnêtement, je n'en ressent aucun effet. Il va me falloir une meilleure dose, plus adaptée
Après mon psychiatre veut faire un test de montée en dose. C'est de la ritaline sans libération prolongée a faible dose (1/2). Electro Cardio Gramme parfait (scolaire même) avant introduction du traitement, ce qui est important (la ritaline bloque certain recepteur au niveau cardiaque car le méthylphénidate est "phamacologiquement proche des amphétamines" source : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thylph%C3%A9nidate, oui je cite wikipedia, l'article date de 2017 et a été modifié de multiples fois; voir l'onglet discussion; les experts ont eu largement le temps de voir et corriger les approximations)
Je ne dit pas tout ça pour vous faire peur, si le psychiatre a dit "go" pour vous pour la ritaline c'est probablement bon, ces gens étudient les bénéfices et les risques des traitements pendant 12 ans d'études. Je pense qu'il faut être informé et pas aveuglé c'est pourquoi je fais ce rappel sur l'ECG
Bref tout ça pour dire que j'attends encore les effets anti-dispersion /: même si j'ai conscience que ce n'est pas un traitement miracle non plus
Et très honnêtement, je n'en ressent aucun effet. Il va me falloir une meilleure dose, plus adaptée
Après mon psychiatre veut faire un test de montée en dose. C'est de la ritaline sans libération prolongée a faible dose (1/2). Electro Cardio Gramme parfait (scolaire même) avant introduction du traitement, ce qui est important (la ritaline bloque certain recepteur au niveau cardiaque car le méthylphénidate est "phamacologiquement proche des amphétamines" source : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thylph%C3%A9nidate, oui je cite wikipedia, l'article date de 2017 et a été modifié de multiples fois; voir l'onglet discussion; les experts ont eu largement le temps de voir et corriger les approximations)
Je ne dit pas tout ça pour vous faire peur, si le psychiatre a dit "go" pour vous pour la ritaline c'est probablement bon, ces gens étudient les bénéfices et les risques des traitements pendant 12 ans d'études. Je pense qu'il faut être informé et pas aveuglé c'est pourquoi je fais ce rappel sur l'ECG
Bref tout ça pour dire que j'attends encore les effets anti-dispersion /: même si j'ai conscience que ce n'est pas un traitement miracle non plus
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Re: La Ritaline :
J'ai vue que c'est mentionné dans mon bilan (à voir avec mon médecin traitant). Du coup, je suis entrain de m'informer de son intérêt ou pas.
C'est quelque chose qu'on doit prendre tout les jours (au départ) puis étaler sur le temps une fois que les effets se font ressentir ?
C'est quelque chose qu'on doit prendre tout les jours (au départ) puis étaler sur le temps une fois que les effets se font ressentir ?
TSA confirmé le 01/05/24.
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Re: La Ritaline :
Impossible de répondre à ta question, je ne suis pas médecin psychiatre et en plus chacun est différent en terme de physiologie. Je crois donc qu'il ne faut pas se fier aux prises des autres. Je peux te donner la mienne 5mg ritaline normal 20j puis 10mg ritaline normale sur 28 jours puis si bien supporté puis 20mg ritaline libération prolongée sur 28 jours avec possibilité de ne pas le prendre si pas d'enjeux de performance. Mais cette précision de ma part n'a pas forcément d'intérêt pour toi puisque c'est possible que tu sois différent en terme de symptômes et de complétion (réaction du corps aux substances chimiques)
Les deux seules certitudes que j'ai c'est : un qu'il faut voir le psychiatre tout les 28 jours dans un premier temps (la pharmacie ne te délivrera que pour 28 jours si ça se passe comme dans mon département, l'Yonne donc)
Puis, deuxième certitude d'après mon Doc : selon la loi, après 1 an de prescription ton médecin traitant peut prendre le relai sur le suivi. Dans ce cas de figure je n'en sais rien pour le délai entre chaque rdv car je n'en suis pas là
Avec ce suivi rapproché ne t'inquiètes donc pas, tu auras tout le loisir de poser des questions sur la dose et la fréquence de la prise.
Je ne suis même pas sûr que ma réponse te conseil vraiment . Et je ne suis même pas sûr qu'il est bon de se considérer comme un guide Vidal sur pieds... surtout que je suis ni habilité ni assermenté. Mais bon si ça peut au moins te rassurer, c'est ça de pris
Les deux seules certitudes que j'ai c'est : un qu'il faut voir le psychiatre tout les 28 jours dans un premier temps (la pharmacie ne te délivrera que pour 28 jours si ça se passe comme dans mon département, l'Yonne donc)
Puis, deuxième certitude d'après mon Doc : selon la loi, après 1 an de prescription ton médecin traitant peut prendre le relai sur le suivi. Dans ce cas de figure je n'en sais rien pour le délai entre chaque rdv car je n'en suis pas là
Avec ce suivi rapproché ne t'inquiètes donc pas, tu auras tout le loisir de poser des questions sur la dose et la fréquence de la prise.
Je ne suis même pas sûr que ma réponse te conseil vraiment . Et je ne suis même pas sûr qu'il est bon de se considérer comme un guide Vidal sur pieds... surtout que je suis ni habilité ni assermenté. Mais bon si ça peut au moins te rassurer, c'est ça de pris
Diagnostiqué autiste de niveau 1 (ex Asperger) , trouble anxieux généralisé fluctuant et troubles de la fonction exécutive, PTSD, TDA typé inattentif.
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Re: La Ritaline :
Salut,
Bon, je ne suis pas encore officiellement diagnostiqué TSA, mais par contre, les psycho stimulants, je connais, j'en ai testé pas mal ( sous supervision médicale, bien entendu ! ), Amphétamine ou dérivés principalement.
Ce que je peux dire, c'est que ça vaut la peine d'essayer. Bien sur, il faut trouver la bonne dose et la bonne molécule. Les effets secondaires peuvent devenir trop incommodants, et il faut alors changer. Pour moi, après plusieurs essais, je me suis fixé sur le modafinil, et ça me convient très bien. Ça me permet de rester éveillé au travail, mais ca ne m’empêche pas de faire ma petite sieste du midi ( C'est sacré ! ). Je suis également capable de rester concentré sur les tâches ennuyantes. Avant, j'étais sur Foquest (méthylphénidate), ça a duré quelques années puis c'est devenu moins efficace. Et avant ca, il y en a eu une autre, mais j'ai oublié le nom...Et un autres avant aussi...
Les psycho stimulants viennent avec une action rapide, ou lente, ou mélangée. Ça dépends de votre besoin. Personnellement, comme j'en ai besoin pour couvrir ma journée de travail, je cherche plutôt une action longue et stable. La ritaline a une durée d'action d'environ 4 heures, donc pour couvrir une journée il faudra possiblement prendre plusieurs doses.
Comme les doses commencent généralement au minimum, au début tu ne ressens pas grand choses. Pas vraiment de danger de perdre le contrôle. Progressivement, l'effet va augmenter avec la dose, et tu trouveras ton point d'équilibre. Le seul psychostimulant qui me transforme est la Caféine : Pas moyen de m’arrêter de parler, et je deviens envahissant ! Alors j'ai cessé d'en prendre depuis plusieurs années, et tous va bien maintenant.
Pour savoir si tu as atteint ta dose optimale, c'est habituellement assez simple, tu vas le sentir. Lorsque que est dans la zone efficace, tu as les bienfaits et quelques légers effets secondaires faciles a gérer ( Genre sécheresse buccale ). Si tu augmente la dose et que c'est trop, tu n'auras pas vraiment d'augmentation des effets bénéfiques, mais les effets secondaires vont augmenter. C'est la que tu sais quelle est ta dose. A noter qu'avec le temps, il faut ré évaluer, car ton besoin peut changer.
Un point a faire attention : Le crash de fin de journée. Les psychostimulant peuvent couper l’appétit ou la sensation de soif, et lorsque l'effet s'estompe a la fin de la journée, un crash est possible, surtout si vous ne vous êtes pas hydraté convenablement. Il est également possible d’être plus fatigué, un peu comme avec la caféine, lorsque l'effet s'estompe. Ce n'est rien de dramatique, il faut simplement gérer... L'effet de Crash est parfois moins intense avec les médicaments a longue action, mais en bout de compte, c'est en essayant qu'on trouve.
Au mieux, votre vie en sera simplifiée. Au pire, ça ne servira a rien et vous n'aurez qu'a cesser.
Bon, je ne suis pas encore officiellement diagnostiqué TSA, mais par contre, les psycho stimulants, je connais, j'en ai testé pas mal ( sous supervision médicale, bien entendu ! ), Amphétamine ou dérivés principalement.
Ce que je peux dire, c'est que ça vaut la peine d'essayer. Bien sur, il faut trouver la bonne dose et la bonne molécule. Les effets secondaires peuvent devenir trop incommodants, et il faut alors changer. Pour moi, après plusieurs essais, je me suis fixé sur le modafinil, et ça me convient très bien. Ça me permet de rester éveillé au travail, mais ca ne m’empêche pas de faire ma petite sieste du midi ( C'est sacré ! ). Je suis également capable de rester concentré sur les tâches ennuyantes. Avant, j'étais sur Foquest (méthylphénidate), ça a duré quelques années puis c'est devenu moins efficace. Et avant ca, il y en a eu une autre, mais j'ai oublié le nom...Et un autres avant aussi...
Les psycho stimulants viennent avec une action rapide, ou lente, ou mélangée. Ça dépends de votre besoin. Personnellement, comme j'en ai besoin pour couvrir ma journée de travail, je cherche plutôt une action longue et stable. La ritaline a une durée d'action d'environ 4 heures, donc pour couvrir une journée il faudra possiblement prendre plusieurs doses.
Comme les doses commencent généralement au minimum, au début tu ne ressens pas grand choses. Pas vraiment de danger de perdre le contrôle. Progressivement, l'effet va augmenter avec la dose, et tu trouveras ton point d'équilibre. Le seul psychostimulant qui me transforme est la Caféine : Pas moyen de m’arrêter de parler, et je deviens envahissant ! Alors j'ai cessé d'en prendre depuis plusieurs années, et tous va bien maintenant.
Pour savoir si tu as atteint ta dose optimale, c'est habituellement assez simple, tu vas le sentir. Lorsque que est dans la zone efficace, tu as les bienfaits et quelques légers effets secondaires faciles a gérer ( Genre sécheresse buccale ). Si tu augmente la dose et que c'est trop, tu n'auras pas vraiment d'augmentation des effets bénéfiques, mais les effets secondaires vont augmenter. C'est la que tu sais quelle est ta dose. A noter qu'avec le temps, il faut ré évaluer, car ton besoin peut changer.
Un point a faire attention : Le crash de fin de journée. Les psychostimulant peuvent couper l’appétit ou la sensation de soif, et lorsque l'effet s'estompe a la fin de la journée, un crash est possible, surtout si vous ne vous êtes pas hydraté convenablement. Il est également possible d’être plus fatigué, un peu comme avec la caféine, lorsque l'effet s'estompe. Ce n'est rien de dramatique, il faut simplement gérer... L'effet de Crash est parfois moins intense avec les médicaments a longue action, mais en bout de compte, c'est en essayant qu'on trouve.
Au mieux, votre vie en sera simplifiée. Au pire, ça ne servira a rien et vous n'aurez qu'a cesser.
Personnellement en attente pour une évaluation TSA
Parent d'un enfant diagnostiqué TSA en 2023
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Re: La Ritaline :
Merci Hakka pour ton témoignage très précis
Edit, 20mg de ritaline à libération simple : mon cœur tape vers 100, 110 pulse minutes le matin, mais pour mon âge ce n'est pas inquiétant si l'ECG est correct :
la formule : 220 - age en forte activité pour le seuil haut
source : Robergs, R., & Landwehr, R. (2002). The surprising history of the « HRmax=220-age » equation. International Journal of Online Engineering - iJOE, 5.
pour moi 220 -29 : 191 bat/min si sport intense
Sinon le médecin traitant et le pharmacien m'ont dit 70%de cette FCmax au repos soit 0.7x191= 133 bat/min
Je pense donc rester a cette dose si toutefois l'ars annonce que le méthylphénidate LP n'est plus en rupture fabricant... parceque là libération simple je ressent effectivement un bon crash de fin de journée... identique a ce que décrit mon collègue hakka ; )
Cet article vous était présenté par la ligue des hypocondriaques anonymes
Edit, 20mg de ritaline à libération simple : mon cœur tape vers 100, 110 pulse minutes le matin, mais pour mon âge ce n'est pas inquiétant si l'ECG est correct :
la formule : 220 - age en forte activité pour le seuil haut
source : Robergs, R., & Landwehr, R. (2002). The surprising history of the « HRmax=220-age » equation. International Journal of Online Engineering - iJOE, 5.
pour moi 220 -29 : 191 bat/min si sport intense
Sinon le médecin traitant et le pharmacien m'ont dit 70%de cette FCmax au repos soit 0.7x191= 133 bat/min
Je pense donc rester a cette dose si toutefois l'ars annonce que le méthylphénidate LP n'est plus en rupture fabricant... parceque là libération simple je ressent effectivement un bon crash de fin de journée... identique a ce que décrit mon collègue hakka ; )
Cet article vous était présenté par la ligue des hypocondriaques anonymes
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Re: La Ritaline :
Je me modère un peu mon intervention, la FC n'est pas le seul critère a regarder, la tension doit être bonne, l'ECG doit être normal aussi.
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Re: La Ritaline :
Sujet qui fait toujours parler avec des avis souvent très tranchés pour ne pas dire tranchants.
Perso je suis sous Focalin (dérivé) depuis des années et je ne perçois aucun effet secondaire négatif.
Comme tout le monde je nourrissais beaucoup d'à priori concernant la Ritalin mais après usage je n'y vois que des avantages.
Evidemment que je n'en fais pas la promotion, je dis juste que pour moi c'est ok et même salutaire, notamment du fait que j'exerce une activité administrative devant écran.
Probablement que si j'étais garde forestier je n'en aurais pas eu besoin.
A noter que l'on me trouve pas plus arrogant qu'avant... Mais je suis (un peu) moins impulsif et je coupe (toujours un peu) moins la parole aux autres.
Par contre je pense que le TSA induit qu'il me faut une dose supérieure pour obtenir le même effet (des études vont d'ailleurs dans ce sens).
Je conclus par le fait qu'à mon sens cela vaut la peine d'essayer.
Perso je suis sous Focalin (dérivé) depuis des années et je ne perçois aucun effet secondaire négatif.
Comme tout le monde je nourrissais beaucoup d'à priori concernant la Ritalin mais après usage je n'y vois que des avantages.
Evidemment que je n'en fais pas la promotion, je dis juste que pour moi c'est ok et même salutaire, notamment du fait que j'exerce une activité administrative devant écran.
Probablement que si j'étais garde forestier je n'en aurais pas eu besoin.
A noter que l'on me trouve pas plus arrogant qu'avant... Mais je suis (un peu) moins impulsif et je coupe (toujours un peu) moins la parole aux autres.
Par contre je pense que le TSA induit qu'il me faut une dose supérieure pour obtenir le même effet (des études vont d'ailleurs dans ce sens).
Je conclus par le fait qu'à mon sens cela vaut la peine d'essayer.
TSA diagnostiqué
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Re: La Ritaline :
Bonjour
Je prends de la Ritaline LP depuis le début de l’année. Parce que parfois ça s’est mal passé et que je le trouve utile quand j’ai un but précis, je ne le prenais plus ces dernières semaines. J’ai recommencé depuis quelques jours et je vais essayer d’être plus régulier.
Je n’ai aucune expérience de drogue. J’ai pris un antidépresseur sans grand effet pendant trois ans.
Pour prendre conscience de tous les effets, cela a mis du temps et j’ai beaucoup comparé à mon état sans Ritaline.
Je réagis très bien à la Ritaline. Je ne m’attendais pas à voir autant de changements, mon psychiatre non plus. Ma réponse à la Ritaline a permis de confirmer l’élimination d’un diagnostic de schizophrenie, que j’avais proposé à titre d’hypothèse sans plus de convictions car je n’arrive à rien, et que mon ancien et mon nouveau psychiatre ont tout deux rejeté. Le mécanisme de la Ritaline comporte un risque d’accentuation et même de déclenchement de symptômes psychotiques. Chez moi, je vais vers la normalité sous Ritaline.
Les effets secondaires des premières semaines (nausées notamment) ont disparu et l’effet fin de dose n’existe plus, alors qu’au début j’avais des chutes extrêmement violentes me rendant dépressif en l’espace de 30 minutes. C’est lié aux enzymes selon mon psychiatre. Mon corps s’est habitué à la molécule. Et les effets secondaires liés à des doses trop importantes aussi, car j’ai diminué la dose à 20mg. Un effet amusant quand j’en prenais 40 mg : l’effet calmant était tellement fort que je pouvais rester assis, regarder devant moi et ne plus penser à rien. Je devenais contemplatif.
La première chose que je ressens sous Ritaline, c’est un apaisement, un soulagement, un calme qui est en même temps une sorte de confiance en moi. En gros, l’anxiété chute. Je me sens plus léger. Je ne m’inquiète pas pour rien. Je n’invente pas des problèmes qui n'existent pas en anticipant, conjecturant, extrapolant. Je suis dans le présent. C'est tout. La Ritaline ne me rend pas euphorique et ne rend pas heureux. Elle me soulage d’un poids. Je n’ai plus une peur presque permanente d’une catastrophe ou d’une mort imminente. Tout ça disparaît. Au début, ça fait bizarre.
La Ritaline me donne un coup de boost : alors que je n’ai envie de rien en ce moment ou que je suis trop fatigué, j’ai envie de faire quelque chose de ma journée. Je sors davantage de chez moi, je vais plus loin que d’habitude, je rentre plus tard. La Ritaline est parfaite chez moi contre la procrastination. Sous Ritaline, je me mets à faire des trucs que je veux faire depuis des mois et que je reporte à plus tard.
La Ritaline me calme physiquement : mes mouvements des mains et des jambes sont moins maladroits, plus stables. Je ne suis plus agité. Je ne me balance plus dans le métro. Je ne me prends plus les murs chez moi. J’arrive à aller au parc et à m’assoir sur un banc, car, oui, c’est difficile pour moi de m’arrêter physiquement dans un lieu public. Avec la Ritaline, je m’arrête net sans difficulté. Quand j’étais même à 40mg, je me suis rendu compte assis que je ne bougeais plus. Mes mains et mes jambes ne faisaient rien sans que je ne le décide consciemment. C’est là que j’ai pris conscience qu’au quotidien, j’ai des mouvements presque incontrôlés. Ce calme, moins prononcé à 20mg, est agréable. J’ai moins l’impression d’avoir 10 ans d’âge mental… triste à dire mais réaliste.
La Ritaline améliore ma capacité à me concentrer. Il faut quand même que je décide de faire qqc, mais une fois que je commence quelque chose, je suis concentré. C’est un état que je peux connaître sans Ritaline bien sûr, mais qui était difficile à obtenir et irrégulier. C’était comme jouer au dé tous les jours pour parvenir à me mettre à lire par exemple. Quand j’ai la Ritaline, si je veux lire, je me mets à lire et je continue jusqu’à la fin de l’effet. C’est aussi simple que ça.
Comme je suis plus calme et plus concentré, je suis moins impulsif, surtout intellectuellement. Je peux garder plus d’informations en même temps à l’esprit. Je ne me sens pas obligé de trancher d’un côté ou de l’autre. Je me sens moins « engagé » par une pensée, moins tiraillé/embarqué. C’est difficile à expliquer. Ça n’améliore pas la capacité à réfléchir, mais à jauger.
De ces effets découlent des changements complètement inattendus. Par exemple, sous Ritaline, je ne respecte plus mes routines, car paradoxalement je les oublie… Je ne respecte plus aussi strictement mes choix alimentaires et l’envie me prend d’acheter autre chose que d’habitude. Il m’est même arrivé de ne plus supporter d’avoir mon casque sur les oreilles, alors que je ne sors jamais avec. Ça ne dure pas très longtemps, car Paris est une ville très bruyante, mais c’est en soi un événement extraordinaire. Je peux également me désintéresser soudainement pour certains centres d’intérêts que j’assimile à des obsessions, parce qu’ils me paraissent d’un coup superficiels et m’ennuient.
Néanmoins j’ai remarqué que sous Ritaline je suis moins créatif. Je l’explique par la diminution du nombre de pensées et la meilleure concentration.
La Ritaline me désinhibe socialement légèrement. Je suis moins anxieux à l’idée d’une relation sociale. Je dis encore plus ce que je pense, ce qui n’est pas bon.
J’ai arrêté le café, car j’avais des palpitations avec la Ritaline.
La Ritaline me coupe la faim. Je sens que j’ai le ventre vide, mais je n’ai pas faim. J’ai encore du mal à me forcer à manger.
La Ritaline me cause une grande fatigue le soir et le lendemain.
J’ai aussi des courbatures et des douleurs articulaires sous Ritaline. Et parfois des maux de tête le soir.
Par rapport à « l’arrogance » dont il a été question, la Ritaline me donne envie d’être productif sur quelque chose de précis, d’être concentré, et je suis peut-être encore moins patient que d’habitude pour écouter une personne.
Enfin, comme la Ritaline change mon état intérieur, entre les moments où je suis sous Ritaline et les moments où je ne le suis pas, parfois, je me demande qui je suis. Est-ce que je dois rechercher un emploi en comptant sur la personne que je suis sous l’effet de la Ritaline ou mon état sans médicament ? Ce questionnement est lié au fait que je n’ai pas encore de but précis. Donc sous Ritaline, parfois j’ai l’impression de ne pas être « moi », même si ça ne change pas ma personnalité à proprement parler. Je suis juste plus « facile », désinhibé, et je m’en méfie.
Mais la Ritaline ne résout pas mon problème d’insertion sociale, de choix à faire pour l’avenir, etc.
Aujourd’hui, j’aimerais l’utiliser pour m’en sortir. L’obstacle, c’est le retour du TDAH et de l’anxiété le soir et le matin, car la Ritaline ne fait effet que quelques heures. Il faut que je travaille là dessus. C’est difficile de sortir de plusieurs années de problèmes qui se sont accumulés.
Je prends de la Ritaline LP depuis le début de l’année. Parce que parfois ça s’est mal passé et que je le trouve utile quand j’ai un but précis, je ne le prenais plus ces dernières semaines. J’ai recommencé depuis quelques jours et je vais essayer d’être plus régulier.
D’abord, j’aimerais savoir comment ceux qui ont reçu autre chose que du methylphenidate (MPH) ont fait pour en avoir, pourquoi cela leur a été donné et quelle différence ils ont ressenti comparativement au MPH.Hakka Diel a écrit : ↑vendredi 17 mai 2024 à 20:46 Salut,
Bon, je ne suis pas encore officiellement diagnostiqué TSA, mais par contre, les psycho stimulants, je connais, j'en ai testé pas mal ( sous supervision médicale, bien entendu ! ), Amphétamine ou dérivés principalement.
Je n’ai aucune expérience de drogue. J’ai pris un antidépresseur sans grand effet pendant trois ans.
Pour prendre conscience de tous les effets, cela a mis du temps et j’ai beaucoup comparé à mon état sans Ritaline.
Je réagis très bien à la Ritaline. Je ne m’attendais pas à voir autant de changements, mon psychiatre non plus. Ma réponse à la Ritaline a permis de confirmer l’élimination d’un diagnostic de schizophrenie, que j’avais proposé à titre d’hypothèse sans plus de convictions car je n’arrive à rien, et que mon ancien et mon nouveau psychiatre ont tout deux rejeté. Le mécanisme de la Ritaline comporte un risque d’accentuation et même de déclenchement de symptômes psychotiques. Chez moi, je vais vers la normalité sous Ritaline.
Les effets secondaires des premières semaines (nausées notamment) ont disparu et l’effet fin de dose n’existe plus, alors qu’au début j’avais des chutes extrêmement violentes me rendant dépressif en l’espace de 30 minutes. C’est lié aux enzymes selon mon psychiatre. Mon corps s’est habitué à la molécule. Et les effets secondaires liés à des doses trop importantes aussi, car j’ai diminué la dose à 20mg. Un effet amusant quand j’en prenais 40 mg : l’effet calmant était tellement fort que je pouvais rester assis, regarder devant moi et ne plus penser à rien. Je devenais contemplatif.
La première chose que je ressens sous Ritaline, c’est un apaisement, un soulagement, un calme qui est en même temps une sorte de confiance en moi. En gros, l’anxiété chute. Je me sens plus léger. Je ne m’inquiète pas pour rien. Je n’invente pas des problèmes qui n'existent pas en anticipant, conjecturant, extrapolant. Je suis dans le présent. C'est tout. La Ritaline ne me rend pas euphorique et ne rend pas heureux. Elle me soulage d’un poids. Je n’ai plus une peur presque permanente d’une catastrophe ou d’une mort imminente. Tout ça disparaît. Au début, ça fait bizarre.
La Ritaline me donne un coup de boost : alors que je n’ai envie de rien en ce moment ou que je suis trop fatigué, j’ai envie de faire quelque chose de ma journée. Je sors davantage de chez moi, je vais plus loin que d’habitude, je rentre plus tard. La Ritaline est parfaite chez moi contre la procrastination. Sous Ritaline, je me mets à faire des trucs que je veux faire depuis des mois et que je reporte à plus tard.
La Ritaline me calme physiquement : mes mouvements des mains et des jambes sont moins maladroits, plus stables. Je ne suis plus agité. Je ne me balance plus dans le métro. Je ne me prends plus les murs chez moi. J’arrive à aller au parc et à m’assoir sur un banc, car, oui, c’est difficile pour moi de m’arrêter physiquement dans un lieu public. Avec la Ritaline, je m’arrête net sans difficulté. Quand j’étais même à 40mg, je me suis rendu compte assis que je ne bougeais plus. Mes mains et mes jambes ne faisaient rien sans que je ne le décide consciemment. C’est là que j’ai pris conscience qu’au quotidien, j’ai des mouvements presque incontrôlés. Ce calme, moins prononcé à 20mg, est agréable. J’ai moins l’impression d’avoir 10 ans d’âge mental… triste à dire mais réaliste.
La Ritaline améliore ma capacité à me concentrer. Il faut quand même que je décide de faire qqc, mais une fois que je commence quelque chose, je suis concentré. C’est un état que je peux connaître sans Ritaline bien sûr, mais qui était difficile à obtenir et irrégulier. C’était comme jouer au dé tous les jours pour parvenir à me mettre à lire par exemple. Quand j’ai la Ritaline, si je veux lire, je me mets à lire et je continue jusqu’à la fin de l’effet. C’est aussi simple que ça.
Comme je suis plus calme et plus concentré, je suis moins impulsif, surtout intellectuellement. Je peux garder plus d’informations en même temps à l’esprit. Je ne me sens pas obligé de trancher d’un côté ou de l’autre. Je me sens moins « engagé » par une pensée, moins tiraillé/embarqué. C’est difficile à expliquer. Ça n’améliore pas la capacité à réfléchir, mais à jauger.
De ces effets découlent des changements complètement inattendus. Par exemple, sous Ritaline, je ne respecte plus mes routines, car paradoxalement je les oublie… Je ne respecte plus aussi strictement mes choix alimentaires et l’envie me prend d’acheter autre chose que d’habitude. Il m’est même arrivé de ne plus supporter d’avoir mon casque sur les oreilles, alors que je ne sors jamais avec. Ça ne dure pas très longtemps, car Paris est une ville très bruyante, mais c’est en soi un événement extraordinaire. Je peux également me désintéresser soudainement pour certains centres d’intérêts que j’assimile à des obsessions, parce qu’ils me paraissent d’un coup superficiels et m’ennuient.
Néanmoins j’ai remarqué que sous Ritaline je suis moins créatif. Je l’explique par la diminution du nombre de pensées et la meilleure concentration.
La Ritaline me désinhibe socialement légèrement. Je suis moins anxieux à l’idée d’une relation sociale. Je dis encore plus ce que je pense, ce qui n’est pas bon.
J’ai arrêté le café, car j’avais des palpitations avec la Ritaline.
La Ritaline me coupe la faim. Je sens que j’ai le ventre vide, mais je n’ai pas faim. J’ai encore du mal à me forcer à manger.
La Ritaline me cause une grande fatigue le soir et le lendemain.
J’ai aussi des courbatures et des douleurs articulaires sous Ritaline. Et parfois des maux de tête le soir.
Par rapport à « l’arrogance » dont il a été question, la Ritaline me donne envie d’être productif sur quelque chose de précis, d’être concentré, et je suis peut-être encore moins patient que d’habitude pour écouter une personne.
Enfin, comme la Ritaline change mon état intérieur, entre les moments où je suis sous Ritaline et les moments où je ne le suis pas, parfois, je me demande qui je suis. Est-ce que je dois rechercher un emploi en comptant sur la personne que je suis sous l’effet de la Ritaline ou mon état sans médicament ? Ce questionnement est lié au fait que je n’ai pas encore de but précis. Donc sous Ritaline, parfois j’ai l’impression de ne pas être « moi », même si ça ne change pas ma personnalité à proprement parler. Je suis juste plus « facile », désinhibé, et je m’en méfie.
Mais la Ritaline ne résout pas mon problème d’insertion sociale, de choix à faire pour l’avenir, etc.
Aujourd’hui, j’aimerais l’utiliser pour m’en sortir. L’obstacle, c’est le retour du TDAH et de l’anxiété le soir et le matin, car la Ritaline ne fait effet que quelques heures. Il faut que je travaille là dessus. C’est difficile de sortir de plusieurs années de problèmes qui se sont accumulés.
Diagnostiqué TSA et TDAH. Sans emploi. Sous Ritaline. "À ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim" (Jules Vallès, Le Bachelier)