[Index Humour] Le coin des citations...

[Fift]

« Un oiseau né en cage pense que voler est une maladie. »
Alejandro Jodorowsky

Nan mais l'autre, eh, il me vole mes idoles !

[ikh]

L’intellect confiné, ignorant les cieux infinis, se forge des chaînes de certitudes, érigeant ses limites en lois universelles.

Autant élégamment formulé que cruellement réaliste.
Mais que la vie est facile lorsqu'elle est ennuyeuse; au dividu oublieux, y compris de soi-même.

[user6539]

Mais que la vie est facile lorsqu'elle est ennuyeuse; au dividu oublieux, y compris de soi-même.

Pas plus tard qu’hier, je me suis plongé dans un documentaire en deux volets, dévoilant avec une profondeur inédite l'influence cruciale de la nourriture sur l'évolution humaine. À première vue, ce thème semble éloigné de l'article que tu as partagé. Cependant, en scrutant plus profondément, les connexions se révèlent lumineuses et saisissantes.

La découverte du feu, cette flamme prometteuse, a métamorphosé notre rapport à la nourriture. En maîtrisant la cuisson, l'homme a transcendé ses limites, rendant les aliments plus digestes, plus sûrs, et allongeant ainsi la durée de vie. Cette révolution, libératrice de temps et d'énergie, a catalysé la complexification des structures sociales et l'essor culturel. Le feu, en son essence, fut le premier alambic de l'alchimiste humain, transformant la nature brute en or vital.

Avec l'avènement de l'agriculture et la sédentarisation, ces métamorphoses se sont intensifiées. Les communautés humaines, devenues sédentaires, ont accumulé des surplus alimentaires, permettant l'émergence des premières villes et civilisations. Ce processus a engendré de nouveaux défis, nécessitant des formes de gouvernance et de cohésion sociale plus sophistiquées. Cependant, la sédentarisation a également été synonyme de l'apparition de nouvelles maladies. En vivant dans des habitats fixes et en densifiant les populations, l'homme a favorisé la propagation d'agents pathogènes. Les conditions sanitaires souvent rudimentaires, la proximité avec les animaux domestiques et l'accumulation de déchets ont créé des environnements propices aux épidémies, marquant ainsi le début des maladies infectieuses endémiques.

C'est dans ce creuset de complexification que les religions monothéistes ont émergé, offrant des explications unifiées et transcendantes aux mystères de l'existence, tout en consolidant la cohésion sociale. Cependant, n'oublions pas que ces religions, tout en unifiant les sociétés, ont souvent été des pourfendeuses de mort, imposant leurs dogmes par le feu et le sang.

Aujourd'hui, nous sommes témoins d'une transformation analogue avec l'avènement des nouvelles technologies. Ces technologies, plus qu'outils, se transforment en une nouvelle religion numérique. Elles uniformisent les individus, les immergeant dans une compétition incessante plutôt que dans une communauté solidaire. Elles promettent des réponses existentielles rapides, mais, à l'instar des anciennes religions, elles portent aussi en elles le germe de nouvelles formes de domination et de contrôle.

Ainsi, chaque grande transformation, qu'elle soit le fruit de la maîtrise du feu, de l'agriculture ou des technologies numériques, redéfinit notre humanité et notre société, nous poussant à questionner le prix de notre évolution. L'homme, cet architecte de son propre destin, est à la fois le forgeron de ses chaînes et le libérateur de ses entraves. Comme un Prométhée moderne, il est le danger le plus destructeur pour lui-même, mais aussi, dans sa quête incessante de savoir et de sagesse, sa propre rédemption.

Et pourtant, en contemplant l'avenir à travers le prisme sombre de l'histoire, il devient clair que l'homme, dans son insatiable quête de pouvoir et de connaissance, n'a cessé de semer les graines de sa propre ruine. Comme un Icare s'élevant trop près du soleil, l'humanité est condamnée à répéter ses erreurs, chaque innovation apportant autant de périls que de promesses. Le danger le plus destructeur pour l'homme n'est autre que l'homme lui-même. Il est l'architecte de sa chute, et dans son aveuglement, il pourrait bien se précipiter vers un abîme d'où il ne pourra jamais se relever.

Dans ce cycle perpétuel d'ascensions et de chutes, l'homme devrait impérieusement reconnaître que ses plus grandes victoires portent en elles les germes de sa défaite. Sa propre quête de transcendence pourrait bien être le feu qui, au lieu de l'éclairer, le consumera finalement…

[ikh]

Pas plus tard qu’hier, je me suis plongé dans un documentaire en deux volets, dévoilant avec une profondeur inédite l'influence cruciale de la nourriture sur l'évolution humaine.

Merci pour ce résumé. C'est vrai qu'exposé de la sorte ...

[ikh]

« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »
Martin Niemöller

EDIT: oubli URL.

[user6539]

[erased]

[ikh]

https://www.cjoint.com/c/NFkqSuqq18s
Les invasions barbares, Denys Arcand, 2003

[ikh]

La première étape dans un mouvement fasciste est la combinaison, sous un meneur énergique, d'un nombre de personnes possédant plus que leur part de temps libre, de brutalité et de bêtise. L'étape suivante est de fasciner les imbéciles et museler l'intelligence, par l'effervescence émotionnelle d'un côté et la terreur de l'autre.
Bertrand Russell, Freedom and Government, 1940.

[user6539]

On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.

Antoine de Saint-Exupéry - Le Petit Prince

[ikh]

[ikh]

On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.

Antoine de Saint-Exupéry - Le Petit Prince

[user6539]

On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.

Antoine de Saint-Exupéry - Le Petit Prince

Bien ouej ! Avec une finesse exquise. Merci. ))

[ikh]

Bien ouej ! Avec une finesse exquise. Merci. ))

[ikh]

Je roule trop lentement pour bon nombre de motards et je n'ai plus envie de forcer l'allure pour coller à l'image du tarmo kivavite.
Grégoire, Chroniqueur
Je me sens --seul.

[Fift]

Je me disais bien que j'avais lu cette citation ailleurs