Actuellement ça serait plutôt :
Dictature : Pays où les citoyens veulent être libre de voter.
Démocratie : Pays où les citoyens se vont dicter pour qui ils doivent voter.
Ah bon, on t’a dit quel bulletin mettre dans l’urne ?
C’était mieux dans les années 80 où tu avais le choix entre RPR et PS ou bien PS et RPR ?
Aujourd’hui et notamment pour les futures législatives, il y a 5 partis crédibles (4 si l’alliance PS-LFI réussit à tenir).
Et jusqu’à dimanche, aucun parti n’avait de majorité absolue. J’ai du mal à y voir une quelconque injonction à voter pour l’un ou l’autre.
Deuxième tour 2017: Il faut faire barrage
Deuxième tour 2022: il faut faire barrage
Actuellement : Il ne faut pas voter FN .
Et sinon oui, on m'a dit de voter frond de gauche.
Après je vote blanc et ça risque pas de changer donc osef .
Modifié en dernier par Hydrean le mardi 11 juin 2024 à 22:02, modifié 1 fois.
Je me demande comment vont réagir certains partis si Quatennens (le député qui a giflé -voir pire- sa femme) se présente à sa propre succession. Moi, je ne pourrais jamais voter pour un parti qui le place de nouveau comme candidat.
Modifié en dernier par lucius le mardi 11 juin 2024 à 22:05, modifié 1 fois.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
Le problème ne politique c'est que les gens n'arrivent pas à s'entendre .
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx
De façon générale, et pas forcément qu'en politique, j'ai l'impression qu'il est de plus en plus difficile de ne pas se polariser dans le monde actuel (et à plus forte raison en politique). Je ne sais pas si c'est juste une impression de ma part/si c'estdu aux réseaux sociaux/forum/la sur-connexion via différentes plateformes/médias/etc...
Mais j'ai l'impression que ca rejoint un point soulevé avant par @lucius et le fait que j'aie l'impression que l'on s'attend à ce que tout le monde ait un avis/une opinion sur tout/beaucoup de choses, alors que l'on ne les maitrise/connait/s'y intéresse pas forcément. Et ce n'est pas une mauvaise chose de ne pas avoir la science infuse (personnellement, j'essaie de ne pas intervenir sur les sujets que je ne maitrise pas). Et même ne pas s'intéresser à u sujet n'est pas forcément un problème, tant que ce n'est pas censé etre quelque chose d'attendu dans la posture/travail de la personne.
Diagnostiqué TSA sans déficience intellectuelle le 12/08/2022
J'ai 53 ans, et je sais bien que les privatisations massives ont commencé avec Jospin pendant la 3e cohabitation.
Sarkozy, Hollande, blanc bonnet et bonnet blanc.
Et on est bien d'accord, les conséquences ne se voient pas au bout de 4 ou 5 ans. Macron est au pouvoir depuis 10 ans, comme ministre de l'économie puis président.
Fift a écrit : ↑mardi 11 juin 2024 à 21:45
Je ne sais pas quel âge tu as, mais ça fait au moins 35 ans que le discours sur « ces fainéants de fonctionnaires » est récurrent.
Pour ce qui est de la diminution des services publics, ça a été engagé sous Sarko (et poursuivi ensuite, mais ni plus ni moins qu’auparavant). Les conséquences de ces orientations ne se voient pas en 4 ou 5 ans, mais plutôt au bout de 10 ou 15.
C'est vrai que cette gifle est un problème.
Cependant, jusqu'à laisser faire l'élection d'un parti fondé par des ex-nazis, un parti qui n'a été au pouvoir qu'à un seul moment dans l'Histoire en 40 sous Pétain, un parti qui a collaboré, dont le chef Le Pen a pratiqué la torture en Algérie, un parti antisémite, raciste, xénophobe, mysogine, sexiste, climato-sceptique, contre l'avortement, pour la chasse et la corrida, pour la stérélisation et l'institutionalisation des handicapés, la médicalisation de l'homosexualité, condamné pour négationisme, incitation à la haine raciale, diffamation, faux tracts, mis en cause pour escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux, abus de biens sociaux, recel, détournement de fonds publics... et qui durant tous ses mandats, absolument tous, a voté les lois ultra-libérales sarkozystes, hollandistes, macronistes...
lucius a écrit : ↑mardi 11 juin 2024 à 22:03
Je me demande comment vont réagir certains partis si Quatennens (le député qui a giflé -voir pire- sa femme) se présente à sa propre succession. Moi, je ne pourrais jamais voter pour un parti qui le place de nouveau comme candidat.
Riji a écrit : ↑mardi 11 juin 2024 à 23:11
C'est vrai que cette gifle est un problème.
Cependant, jusqu'à laisser faire l'élection d'un parti fondé par des ex-nazis, un parti qui n'a été au pouvoir qu'à un seul moment dans l'Histoire en 40 sous Pétain, un parti qui a collaboré, dont le chef Le Pen a pratiqué la torture en Algérie, un parti antisémite, raciste, xénophobe, mysogine, sexiste, climato-sceptique, contre l'avortement, pour la chasse et la corrida, pour la stérélisation et l'institutionalisation des handicapés, la médicalisation de l'homosexualité, condamné pour négationisme, incitation à la haine raciale, diffamation, faux tracts, mis en cause pour escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux, abus de biens sociaux, recel, détournement de fonds publics... et qui durant tous ses mandats, absolument tous, a voté les lois ultra-libérales sarkozystes, hollandistes, macronistes...
lucius a écrit : ↑mardi 11 juin 2024 à 22:03
Je me demande comment vont réagir certains partis si Quatennens (le député qui a giflé -voir pire- sa femme) se présente à sa propre succession. Moi, je ne pourrais jamais voter pour un parti qui le place de nouveau comme candidat.
Je voterai pour le meilleur candidat. Et si il y n'y en a pas, je resterai chez moi. Je ne ferai pas du "tout sauf" ou du 'c'est le moins mauvais". J'ai assez donné pour voir que c'est calamiteux comme solution. C'est à cause de la médiocrité des résultats des autres (tous partis confondus) que l'on risque d'avoir un majorité relative du RN.
Et là je parlais d'un candidat d'un autre parti donc un autre sujet.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
La situation politique a poussé les partis de gauche à se poser la question d’une alliance aux législatives. L’historien Gilles Candar revient sur les formes de réunion des gauches françaises depuis le XIXᵉ siècle.
Spoiler : article :
Depuis le XIXᵉ siècle, les différentes tendances de gauche se sont parfois regroupées pour élaborer un projet commun ou faire obstacle à des adversaires politiques. Les résultats des élections européennes en France posent une nouvelle fois la question d’une alliance des gauches pour les prochaines législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. Une question ancienne, à laquelle les réponses ont pris diverses formes, rappelle Gilles Candar, historien spécialiste des gauches françaises.
La volonté d’union des gauches lors d’élections semble être un grand classique de l’histoire politique contemporaine…
Réunir les gauches pour une politique démocratique, de progrès social, mais aussi tout simplement pour défendre la République et les libertés qui lui sont associées, c’est une des raisons d’être de ce qu’on appelle, selon les cas, « l’Union des gauches », « la Défense républicaine », le « Front populaire » ou le « Front républicain ». Les expressions ont toujours varié, mais il est souvent arrivé qu’à un moment donné, les forces progressistes réalisent que l’essentiel était d’empêcher un retour en arrière à des formes autoritaires, à des dérives nationalistes comme au moment de l’affaire Dreyfus ou de celui de la montée des ligues d’extrême droite et des dictatures dans l’entre-deux-guerres. Il fallait donc s’unir. En 1899, Jean Jaurès a par exemple soutenu, avec les socialistes les plus révolutionnaires, le gouvernement de Pierre Waldeck-Rousseau, un modéré – on le dirait aujourd’hui de centre droit –, parce qu’il estimait qu’il était plus attaché aux libertés républicaines que son adversaire.
La création du Parti communiste français en 1920 n’a-t-elle pas créé une scission majeure dans la gauche ?
Le PCF a toujours eu un visage double : enfant de la révolution bolchevique, il est aussi un parti qui se réclame de la tradition républicaine, surtout à partir des années 1930. Il fait alliance non seulement avec les socialistes mais aussi avec les radicaux. Aujourd’hui, même s’il est beaucoup plus faible qu’avant, il reste un acteur politique important par son histoire et sa présence dans un certain nombre de collectivités locales.
Le Front populaire de Léon Blum en 1936 est encore, dans l’imaginaire politique, l’exemple type d’une union réussie.
Bien sûr. Le Front populaire est le symbole d’un mouvement victorieux sur le plan politique puisque l’extrême droite, ou des forces de droite et de centre droit qui auraient pu être tentées par une vision plus autoritaire de la conduite des affaires politiques, n’a plus alors aucune chance de prendre le pouvoir. Mais il a surtout permis de grandes avancées sociales avec les congés payés et les quarante heures de travail par semaine. On notera que « front populaire » est une expression communiste ; les socialistes, eux, utilisaient celle de « rassemblement populaire ».
La gauche reste une force politique quand elle sait s’allier, en remportant des Villes ou des Régions.
Et l’expression « front républicain » ?
Elle est apparue lors des élections législatives en 1956, regroupant la SFIO, le Parti radical-socialiste, l’Union républicaine et socialiste de la résistance, pour faire barrage au parti de Pierre Poujade (Union de défense des commerçants et artisans) qui avait recueilli 11,6 % des voix, soit cinquante-deux députés. Une alliance contre un danger d’extrême droite, encore, mais qui n’a pas laissé un grand souvenir puisqu’elle ne réunissait pas toutes les gauches : le PCF en était absent. Le Front républicain allait jusqu’à Jacques Chaban-Delmas qui, bien que grand résistant, ne pouvait être considéré comme un homme de gauche. Le danger était bien Pierre Poujade, dont le bras droit était Jean-Marie Le Pen. Ce Front républicain, en pleine guerre d’Algérie, a débouché, non pas sur un gouvernement dirigé par son leader naturel Pierre Mendès France, mais sur celui de Guy Mollet qui a fait volte-face sur le problème algérien en misant sur une politique répressive.
Programme commun pour les législatives de 1973 ; union des gauches en 1981 ; « gauche plurielle » après la dissolution de 1997… Et aujourd’hui, les gauches peuvent-elles s’unir ?
C’est la confusion. Je ne prendrai qu’un seul exemple : les socialistes parlent de social-écologie et les écologistes intègrent la question sociale afin de supplanter les socialistes ! On voit bien que les deux s’adressent à des électorats très proches. Mais les rapports se sont inversés. Lors des élections européennes en 2019, Yannick Jadot (Europe écologie) devançait largement Raphaël Glucksmann (Envie d’Europe écologique et sociale). En 2024, Glucksmann recueille près de 14 % alors que l’écologiste Marie Toussaint est redescendue à 5,5 %. Quand on fait l’addition, ça tourne autour de 20 %.
Il ne serait peut-être pas mauvais que les Français fassent comme les Néerlandais : une coalition rose-vert [arrivée en tête le 9 juin aux Pays-Bas, ndlr]. La réalité est que depuis une dizaine d’années, la gauche française a nettement perdu sur le plan électoral. Elle reste une force politique quand elle sait s’allier, en remportant des Villes ou des Régions, mais elle n’est plus dominante dans la vie politique française. Elle n’aura pas la majorité absolue à elle seule.
À l’initiative de François Ruffin, en marge de LFI, les forces de gauche évoquent « un nouveau Front populaire »…
Cette idée est possible. Mais une autre partie de LFI voulait reconstruire la Nupes avec le programme et le partage des circonscriptions de 2022, à l’époque favorables à LFI qui avait remporté un beau succès à la présidentielle. La décision prise d’une candidature unique n’évacuera pas entièrement ce problème. Il y a donc deux manières différentes d’envisager le rassemblement. Les partis de gauche, qui ont fait le constat pendant les européennes de l’ampleur de leurs désaccords, seront obligés de s’entendre à nouveau et de parvenir à un partage des circonscriptions. Ce n’est pas évident.
Quant à un programme commun portant sur le social ou la politique intérieure ou extérieure, c’est encore plus compliqué à construire. Avant, les désaccords étaient tranchés dans le cadre des partis, mais ce n’est plus le cas. Les partis sont en crise. LFI est une belle force militante ou une machine électorale, mais ce n’est pas un grand parti dans lequel différents courants peuvent débattre et arbitrer. Il reste beaucoup à faire et à travailler, et pour ce qui est des perspectives, certains facteurs négatifs refroidissent l’optimisme.[/quote]
De façon générale, et pas forcément qu'en politique, j'ai l'impression qu'il est de plus en plus difficile de ne pas se polariser dans le monde actuel (et à plus forte raison en politique). Je ne sais pas si c'est juste une impression de ma part/si c'estdu aux réseaux sociaux/forum/la sur-connexion via différentes plateformes/médias/etc...
Mais j'ai l'impression que ca rejoint un point soulevé avant par @lucius et le fait que j'aie l'impression que l'on s'attend à ce que tout le monde ait un avis/une opinion sur tout/beaucoup de choses, alors que l'on ne les maitrise/connait/s'y intéresse pas forcément. Et ce n'est pas une mauvaise chose de ne pas avoir la science infuse (personnellement, j'essaie de ne pas intervenir sur les sujets que je ne maitrise pas). Et même ne pas s'intéresser à u sujet n'est pas forcément un problème, tant que ce n'est pas censé etre quelque chose d'attendu dans la posture/travail de la personne.
Étant donné que certes je n'y connait rien en politique,je l'ai mentionné,par contre je vote,et je sais ce que je vote quand je vote,
Et que ce passage du RN qui a de plus en plus d'influence et de main mise va m'impacter moi en tant que femme et d'autres personnes en France,et que j'en connait les enjeux même si j'ai pas la "science infuse"
Mon avis j'ai donné,
Mon avis je donne,
Et mon avis je donnerais.
Contre le fascisme j'aurais toujours quelques chose a protester.
Ah, le fameux cliché des fonctionnaires fainéants... Depuis que mon mari est en couple avec une fonctionnaire, il est vent debout contre ça. Il lui a suffi de voir mes horaires de travail. (Et encore je ne suis pas dans un poste à responsabilités, donc ça reste tranquille ! )
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
Flower a écrit : ↑mercredi 12 juin 2024 à 10:10
Ah, le fameux cliché des fonctionnaires fainéants... Depuis que mon mari est en couple avec une fonctionnaire, il est vent debout contre ça. Il lui a suffi de voir mes horaires de travail. (Et encore je ne suis pas dans un poste à responsabilités, donc ça reste tranquille ! )
Oui ça ou c'est les places avec pleins de privilèges,
Mais personnes ne les empêchent de tenter un dossier de candidature si c'est tant les places rêvées que ça
Il y a le mythe de l'expert. Par exemple j'ai fréquenté des années une personne qui faisait son master en psychologie. Ben elle disait que les autistes n'ont pas d'émotions mdr.
Donc moi les professionnels ou les experts, ou les gens plus ou moins comme ça je m'en fiche un peu.
Donc je m'exprime en politique bien que n'ayant pas fait science-po et je ne me sens nullement inférieur.
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx