Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
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Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Bonjour à tous,
En pleine période d’incertitude j’ai besoin de vider mon sac …
Après des études de journalisme et communication, je suis actuellement en train de postuler dans des entreprises pour mon Master pour la rentrée.
Il se trouve que ma première expérience pro en journalisme a été très intéressante sur le plan humain et intellectuel, mais je me suis aussi pris une énorme claque dans la gueule. Car malgré moi, malgré le masking et l’envie d’y arriver, mes spécificités me mettaient des limites.
J’ai dû demander un aménagement (bureau seule) pour ne pas être sans cesse dérangée par mes collègues et les déplacements extérieurs, interviews, appels téléphoniques etc … me fatiguaient énormément. De fait, j’étais moins productive que ma collègue et de toutes façons moins productive de ce qu’on attend d’un journaliste.
On attendait de moi que j’aille “chercher” les gens, que je m'immisce dans des conversations pour en savoir plus, que j’aille plus loin que les tâches qui m’étaient données…. C’était très compliqué pour moi. Après chaque journée, je ressortais complètement vidée.
Il se trouve que je suis actuellement en train de bosser dans les vignes en saison en attendant de trouver quelque chose pour la rentrée et je ne me suis jamais sentie aussi bien. Car peu de contact social mais contact avec la nature tous les jours, etc… Je suis sérieusement en train de me demander si je ne vais pas me réorienter dans cette branche.
Est ce que d’autres personnes sont dans mon cas ? A savoir avoir choisi une voie par passion ou intérêt et se rendre compte en y mettant les pieds que ce n’était pas fait pour vos spécificités.
Pour ma part, je pense que travailler dans les vignes toute l’année me stimulerait moins intellectuellement que le journalisme mais cela me permettrait de garder assez d’énergie pour mes intérêts spécifiques la semaine et le week-end, chose que je n’arrive pas à faire avec un boulot où il y a beaucoup de contact social…
Je suis fatiguée et triste de me prendre mes difficultés en pleine poire… J’ai l’impression d’être une girouette à ne pas savoir ce que je veux. Et ce n’est pas la première “claque” que je me prends professionnellement, m’étant aussi essayé à la restauration. Mais j’essaye un maximum aujourd’hui de préserver ma santé mentale.
En pleine période d’incertitude j’ai besoin de vider mon sac …
Après des études de journalisme et communication, je suis actuellement en train de postuler dans des entreprises pour mon Master pour la rentrée.
Il se trouve que ma première expérience pro en journalisme a été très intéressante sur le plan humain et intellectuel, mais je me suis aussi pris une énorme claque dans la gueule. Car malgré moi, malgré le masking et l’envie d’y arriver, mes spécificités me mettaient des limites.
J’ai dû demander un aménagement (bureau seule) pour ne pas être sans cesse dérangée par mes collègues et les déplacements extérieurs, interviews, appels téléphoniques etc … me fatiguaient énormément. De fait, j’étais moins productive que ma collègue et de toutes façons moins productive de ce qu’on attend d’un journaliste.
On attendait de moi que j’aille “chercher” les gens, que je m'immisce dans des conversations pour en savoir plus, que j’aille plus loin que les tâches qui m’étaient données…. C’était très compliqué pour moi. Après chaque journée, je ressortais complètement vidée.
Il se trouve que je suis actuellement en train de bosser dans les vignes en saison en attendant de trouver quelque chose pour la rentrée et je ne me suis jamais sentie aussi bien. Car peu de contact social mais contact avec la nature tous les jours, etc… Je suis sérieusement en train de me demander si je ne vais pas me réorienter dans cette branche.
Est ce que d’autres personnes sont dans mon cas ? A savoir avoir choisi une voie par passion ou intérêt et se rendre compte en y mettant les pieds que ce n’était pas fait pour vos spécificités.
Pour ma part, je pense que travailler dans les vignes toute l’année me stimulerait moins intellectuellement que le journalisme mais cela me permettrait de garder assez d’énergie pour mes intérêts spécifiques la semaine et le week-end, chose que je n’arrive pas à faire avec un boulot où il y a beaucoup de contact social…
Je suis fatiguée et triste de me prendre mes difficultés en pleine poire… J’ai l’impression d’être une girouette à ne pas savoir ce que je veux. Et ce n’est pas la première “claque” que je me prends professionnellement, m’étant aussi essayé à la restauration. Mais j’essaye un maximum aujourd’hui de préserver ma santé mentale.
Diagnostiquée TSA en décembre 2022
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Oh que oui, j'ai vécu ça... Je n'avais "heureusement" pas approfondi le journalisme, mais la voie que j'ai finalement choisie s'est révélée passionnante certes, mais malheureusement également épuisante. Je n'ai été diagnostiquée qu'après avoir fait ce choix professionnel. J'ai profité de raisons personnelles (couple) pour aller voir une autre branche pas trop éloignée de mon premier métier. Et changé de poste en interne ensuite... Là ça va à peu près. Mais si c'était à refaire, je choisirai un autre métier !
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Il est évident que le métier de journaliste nécessite de ne pas avoir de freins aux interactions.
Mais tous les métiers sont difficiles pour un TSA. Travailler dans les vignes ou dans le secteur du vin nécessite de supporter la lumière, le froid et la chaleur dans les vignes à toutes saisons, le bruit des machines, l'odeur ( pendant l'encuvage).
Un jour, j'ai été dans un labo avec une personne toute seule la plupart du temps. Il avait des appareils pour l'analyse comme des agitateurs vortex ou des centrifugeuses qui faisaient beaucoup de bruit et il en avait plusieurs en marche à la fois. Je n'en pouvais plus.
J'ai une activité ou le rush est permanent, c'est bruyant, beaucoup d'interactions pour concevoir un outil... mais je le savais depuis longtemps avant ma formation.
Mais tous les métiers sont difficiles pour un TSA. Travailler dans les vignes ou dans le secteur du vin nécessite de supporter la lumière, le froid et la chaleur dans les vignes à toutes saisons, le bruit des machines, l'odeur ( pendant l'encuvage).
Un jour, j'ai été dans un labo avec une personne toute seule la plupart du temps. Il avait des appareils pour l'analyse comme des agitateurs vortex ou des centrifugeuses qui faisaient beaucoup de bruit et il en avait plusieurs en marche à la fois. Je n'en pouvais plus.
J'ai une activité ou le rush est permanent, c'est bruyant, beaucoup d'interactions pour concevoir un outil... mais je le savais depuis longtemps avant ma formation.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Le télétravail peut être?
Parent d’une jeune fille TSA diagnostiquée en avril 2024
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Le 100% de télétravail c'est de nouveau quasi-impossible de l'avoir. Maintenant, on autorise 1-2 jours de télétravail par semaine dans beaucoup d'entreprises. Mais en général, c'est moins à cause des réunions nécessitant d'être présent et des moyens d'accès au réseau de son entreprise (absence d'outils comme des VPN pour accèder au réseau de son entreprise). Et le pire, c'est que le télétravail a provoqué un entassement des salariés car les bureaux ont réduit au profit du télétravail.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Mème sans avoir de spécificités/difficultés, je pense qu'il est de plus en plus rare de rester exactement sur un même poste/type de poste/environnement de travail toute sa vie professionnelle, même pour une personne neurotypique. Donc, en y rajoutant des différences/difficultés due aux TSA, je pense que ce n'est pas étonnant d'envisager une reconversion professionnelle (voire plusieurs) au cours de sa vie professionnelle.
Diagnostiqué TSA sans déficience intellectuelle le 12/08/2022
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Pour revenir sur la reconversion en tant que telle: Je me suis dit à plusieurs reprises que si j'avais su, j'aurais plutôt essayé de faire des études de traducteur, puis rajouter une formation de rédacteur Web. Ça aurait permis d'avoir deux volets pour une activité à mon compte. Encore que je ne sais pas si je serais vraiment capable d'être à mon compte, mais ce sont des métiers dans lesquels la prospection clients se fait plutôt sur internet aussi...
Le domaine agricole est assez physique et paie plutôt mal, donc il faut avoir la passion je pense.
Le domaine agricole est assez physique et paie plutôt mal, donc il faut avoir la passion je pense.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Le travail en vigne c'est plutôt saisonnier (l'ensemble du travail agricole dans son ensemble en général). Donc en soit le manque de stimulation intellectuel dans le travail agricole (vous pouvez toujours chercher à connaître les différentes type de vignes, profiter de votre formation journaliste pour écrire des articles sur le monde agricole etc) sera compensé par le temps entre les missions. Après il faut pouvoir se le permettre économiquement.
TSA confirmé le 01/05/24.
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
peut-être que c'est CE besoin là qui te correspond et que tu devrais creusercontact avec la nature tous les jours,
oui moi là je suis en train de changer de voie
j'ai été formatrice, prof
et ça ne me correspond plus
ou ça ne m'a jamais vraiment correspondu, enfin, tant que je pouvais récupérer chez moi, ça allait
avec la vie de famille je ne gère plus
et le besoin de créer est revenu en force, ça a été ma bouée de sauvetage ces dernières années, c'est devenu vital
la passion pour la psychologie s'est bien installée depuis quelque temps aussi, je vais essayer d'associer les 2
j'ai aussi tendance à me disperser, beaucoup de choses me passionnent, mais il faut apprendre à connaître ses besoins essentiels pour les intégrer, le métier idéal ce serait à la fois un métier faisant se rejoindre un intérêt poussé et le respect de ses limites psychiques et physiques ( le métier de prof corresponsait à mon profil intellectuel mais pas à mon profil psychique, ni physique d'ailleurs, je ne tenais pas le rythme, soit disant "cool" avec les vacances, mais moi pendant les vacances j'étais juste malade...)
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Bonjour, merci à tous d'avoir pris le temps de me répondre. Vos expériences et impressions sont très utiles pour moi
C'est intéressant ce que tu dis concernant les facteurs sensoriels du travail en extérieur. Personnellement, je ne suis pas très sensible aux variations de chaleur ou à la lumière (en tous cas j'arrive à y faire face en m'habillant ou en protégeant mes yeux, ce n'est pas insurmontable). Je trouve à l'inverse que le travail en extérieur est reposant pour mes sens (peu de bruits parasites, la possibilité de s'isoler avec un casque ou des écouteurs, les interactions avec les collègues sont relativement rares et plutôt de type "informatives") et le bruit des oiseaux et de la nature qui est pour moi rechargeant +++ . Par contre, c'est vrai qu'il y a parfois des odeurs fortes...
C'est "marrant" de voir que nos limites/recharges sensoriels sont toutes bien différentes . Pour ça, il faut s'écouter
Oui, c'est clair que le métier de journaliste demande beaucoup d'interactions et d'habilités sociales. Je pense que je ne m'étais pas rendue compte à quel point avant de me lancer dans cette branche.lucius a écrit : ↑dimanche 9 juin 2024 à 19:27 Il est évident que le métier de journaliste nécessite de ne pas avoir de freins aux interactions.
Mais tous les métiers sont difficiles pour un TSA. Travailler dans les vignes ou dans le secteur du vin nécessite de supporter la lumière, le froid et la chaleur dans les vignes à toutes saisons, le bruit des machines, l'odeur ( pendant l'encuvage).
Un jour, j'ai été dans un labo avec une personne toute seule la plupart du temps. Il avait des appareils pour l'analyse comme des agitateurs vortex ou des centrifugeuses qui faisaient beaucoup de bruit et il en avait plusieurs en marche à la fois. Je n'en pouvais plus.
J'ai une activité ou le rush est permanent, c'est bruyant, beaucoup d'interactions pour concevoir un outil... mais je le savais depuis longtemps avant ma formation.
C'est intéressant ce que tu dis concernant les facteurs sensoriels du travail en extérieur. Personnellement, je ne suis pas très sensible aux variations de chaleur ou à la lumière (en tous cas j'arrive à y faire face en m'habillant ou en protégeant mes yeux, ce n'est pas insurmontable). Je trouve à l'inverse que le travail en extérieur est reposant pour mes sens (peu de bruits parasites, la possibilité de s'isoler avec un casque ou des écouteurs, les interactions avec les collègues sont relativement rares et plutôt de type "informatives") et le bruit des oiseaux et de la nature qui est pour moi rechargeant +++ . Par contre, c'est vrai qu'il y a parfois des odeurs fortes...
C'est "marrant" de voir que nos limites/recharges sensoriels sont toutes bien différentes . Pour ça, il faut s'écouter
C'est clair, ça rassure de se dire ça. C'est beaucoup plus acceptable de nos jours.Mème sans avoir de spécificités/difficultés, je pense qu'il est de plus en plus rare de rester exactement sur un même poste/type de poste/environnement de travail toute sa vie professionnelle, même pour une personne neurotypique. Donc, en y rajoutant des différences/difficultés due aux TSA, je pense que ce n'est pas étonnant d'envisager une reconversion professionnelle (voire plusieurs) au cours de sa vie professionnelle.
Il y a du travail toute l'année dans les vignes et pas uniquement pendant les saisons. Mais l'idée de faire des saisons et d'écrire des articles à côté n'est pas si bête... Mais effectivement stressant d'un point de vue économique.Le travail en vigne c'est plutôt saisonnier (l'ensemble du travail agricole dans son ensemble en général). Donc en soit le manque de stimulation intellectuel dans le travail agricole (vous pouvez toujours chercher à connaître les différentes type de vignes, profiter de votre formation journaliste pour écrire des articles sur le monde agricole etc) sera compensé par le temps entre les missions. Après il faut pouvoir se le permettre économiquement.
C'est tout à fait ça, tu as bien résumé le problème... Un travail intéressant sur le plan intellectuel/ ou au moins quelque chose qui nous passionne un minimum mais sans un être un gouffre à énergie... Po simple.j'ai aussi tendance à me disperser, beaucoup de choses me passionnent, mais il faut apprendre à connaître ses besoins essentiels pour les intégrer, le métier idéal ce serait à la fois un métier faisant se rejoindre un intérêt poussé et le respect de ses limites psychiques et physiques ( le métier de prof corresponsait à mon profil intellectuel mais pas à mon profil psychique, ni physique d'ailleurs, je ne tenais pas le rythme, soit disant "cool" avec les vacances, mais moi pendant les vacances j'étais juste malade...)
Diagnostiquée TSA en décembre 2022
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Je connais des postes où il y a moins d'interactions, qui sont moins prenant mais il y a des pour et des contres comme les conditions de travail Et cela ne peut pas sembler intéressant mais c'est utile et très spécialisé.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Je comprends, j'ai moi même fait une reconversion professionnelle. J'étais dans le labo et j'avais toujours des problèmes avec ma hiérarchie maintenant je vais etre assistante maternelle, seule en journée avec les enfants, mon organisation, plus de collègues, plus de transport, je oense que ça m'ira très bien. Je l'espère en tout cas. Je crains pour la fatigue par contre...
Diagnostiquée autiste par ma psy
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Modération (Tugual) :
Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).
Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Bonjour
Je suis à la recherche d'un emploi alimentaire à temps partiel, et comme mon diagnostic de TSA est récent, c'est la première fois que je peux me poser les bonnes questions concernant le respect de mes limites pour éviter de trop hauts niveaux d'anxiété ou de saturation quotidiens, ou le burn-out. Comme il est difficile de gagner ma vie avec ma passion, j'aimerais m'assurer un travail qui ne dévore pas toute mon énergie pour me permettre de m'y consacrer à côté. Je suis de plus en plus au clair sur mes besoins, mes points forts et mes points faibles, mais je manque d'idées de métiers envisageables qui ne soient pas trop demandants sur les plans sensoriel et social. J'ai un problème avec tout ce qui a trait de l'alimentaire et de la santé, parce que je crains les erreurs pouvant mener à l'intoxication, et cette crainte est peu maniable actuellement (elle donne lieu à des TOC).
Je me demandais si vous aviez des idées de métiers par rapport à ces contraintes, qui auraient correspondu à des personnes présentant un TSA, du fait d'expériences personnelles ou de votre entourage ?
J'ai bien en tête que chaque personne présentant un TSA est toute différente dans ses atouts, limites et besoins, mais comme il est commun de saturer rapidement sensoriellement et socialement, j'ai pensé qu'il y aurait peut-être ici un petit peu plus d'idées de métiers compatibles pour moi que dans les conseils d'orientation classiques.
Mon centre d'intérêt central est la nature.
J'ai pensé à être bibliothécaire, pour le moment, car j'adore les bibliothèques et j'ai un bon bagage culturel. Cependant, je découvre que, du moins dans les médiathèques, l'interaction avec les enfants est difficilement évitable (et ce n'est pas une chose envisageable pour moi).
Merci pour votre temps, et bonne fin de semaine !
Je suis à la recherche d'un emploi alimentaire à temps partiel, et comme mon diagnostic de TSA est récent, c'est la première fois que je peux me poser les bonnes questions concernant le respect de mes limites pour éviter de trop hauts niveaux d'anxiété ou de saturation quotidiens, ou le burn-out. Comme il est difficile de gagner ma vie avec ma passion, j'aimerais m'assurer un travail qui ne dévore pas toute mon énergie pour me permettre de m'y consacrer à côté. Je suis de plus en plus au clair sur mes besoins, mes points forts et mes points faibles, mais je manque d'idées de métiers envisageables qui ne soient pas trop demandants sur les plans sensoriel et social. J'ai un problème avec tout ce qui a trait de l'alimentaire et de la santé, parce que je crains les erreurs pouvant mener à l'intoxication, et cette crainte est peu maniable actuellement (elle donne lieu à des TOC).
Je me demandais si vous aviez des idées de métiers par rapport à ces contraintes, qui auraient correspondu à des personnes présentant un TSA, du fait d'expériences personnelles ou de votre entourage ?
J'ai bien en tête que chaque personne présentant un TSA est toute différente dans ses atouts, limites et besoins, mais comme il est commun de saturer rapidement sensoriellement et socialement, j'ai pensé qu'il y aurait peut-être ici un petit peu plus d'idées de métiers compatibles pour moi que dans les conseils d'orientation classiques.
Mon centre d'intérêt central est la nature.
J'ai pensé à être bibliothécaire, pour le moment, car j'adore les bibliothèques et j'ai un bon bagage culturel. Cependant, je découvre que, du moins dans les médiathèques, l'interaction avec les enfants est difficilement évitable (et ce n'est pas une chose envisageable pour moi).
Merci pour votre temps, et bonne fin de semaine !
Diagnostiquée récemment, à 27 ans.
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Re: Changer de voie professionnelle à cause de ses spécificités
Vous pouvez tenter d'être rédacteur web, community manager ou référenceur SEO.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.