ASE 12 : Placement à l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE), AEEH et PCH
22 juin 2023
En cas de placement à l'ASE, le maintien des droits à l'AEEH peut être assuré si les parents continuent à assumer en partie la charge de leur enfant. Le droit à la PCH peut être ouvert.Que fait l'ASE ?
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... eeh-et-pch
ASE 11 : Dans les IME et ITEP, enfants autistes invisibilisés
Comment un rapport statistique peut faire disparaître l'autisme dans une série d'autres troubles, à ne pas accompagner spécifiquement les personnes autistes. La situation des enfants placés à l'ASE et pris en charge dans des IME ou ITEP.
Autisme et Aide sociale à l'enfance
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Re: Autisme et Aide sociale à l'enfance
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Autisme et Aide sociale à l'enfance
ASE 13 : communication des documents administratifs (bis)
Les rapports d'enquête en cas d'information préoccupante sont communicables aux parents concernés, m^me s'ils ont ensuite été transmis à l'autorité judiciaire.
Suite de ASE 7 - Communication des documents administratifs
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... ratifs-bis
Les rapports d'enquête en cas d'information préoccupante sont communicables aux parents concernés, m^me s'ils ont ensuite été transmis à l'autorité judiciaire.
Suite de ASE 7 - Communication des documents administratifs
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Autisme et Aide sociale à l'enfance
Je ne sais pas si ce post a sa place ici puisqu’il tourne autour de ma petite personne. S’il n’a effectivement pas sa place, on peut le déplacer dans ma présentation (je crois que je me suis inscrite vers le 18 mai 2024 mais je n’ai pas retenu la date).
J’interviens parce que j’avais eu connaissance de l’ »affaire Rachel » et que je m’étais renseignée pour le coup. J’avais même trouvé un fascicule à destination des parents (autistes ou non) pour comprendre comment les enquêteurs sociaux/employés des services sociaux (je ne connais pas le terme exact: à l’excité banni qui joue sur les mots, si tu t’es réinscrit sous un nouveau pseudo, merci de ne pas sauter sur l’occasion…). Ce genre de drame semble donc concerner suffisamment de familles pour inquiéter beaucoup de personnes concernées ou non…
C’est une des raisons pour lesquelles je n’ai pas fait tester ma fille plus tôt. Ce n’est pas la seule mais ça y a contribué. Mon raisonnement était le suivant: si après un diagnostic positif on me proposait un traitement médicamenteux pour normaliser Albertine ou si on proposait à elle, son père ou moi, une psychanalyse/psychotherapie et qu’on refusait j’avais peur du signalement. D’autant plus qu’à plusieurs reprises notre famille avait évoqué l’IEF…
Du coup, quand vraiment la nécessité de diagnostic s’est fait sentir, Albertine avait 13 ans et était en troisième. Je me suis dit que le temps que le protocole aboutisse sur un diagnostic ça porterait à un an et demie ou deux ans. Albertine aurait alors 15 ans au moins, elle serait en seconde. L’avantage de la seconde c’est que la troisième étant passée, on ne viendrait pas nous bassiner avec l’acquisition du socle commun. La seconde c’est que le temps que l’ASE lance la procédure Albertine aurait 16 ans. Et pour le coup je me suis dit qu’un juge y réfléchirait à deux fois avant de la placer.
C’est également pour cela que lorsqu’on m’a proposé une assistante sociale pour m’aider à remplir le dossier MDPH quand elle avait 11 ans j’ai refusé. Déjà s’il y a besoin d’un tiers pour aider une personne lambda à remplir un dossier de cette nature c’est qu’il y a un problème institutionnel. Ensuite, parce que tous les témoignages de placements hormis les délations/dénonciations concernaient des familles qui pour x raisons avait contacté les services sociaux (la plupart du temps pour des raisons qui n’avaient rien à vous avec leur enfant).
Alors vous allez dire que je psychotte (et vous auriez raison: d’une part à aucun moment on n’a proposé une medicamentation ou une psychothérapie pour Albertine après le diagnostic: et au contraire le pédopsychiatre s’est prononcé contre! D’autre part, je n’ai jamais eu de contact avec des assistants sociaux pouvant justifier mes craintes irrationnelles).
Mais ça montre à quel point ce genre d’affaire est traumatisante. Le seul effet positif que je peux voir c’est que si elle a traumatisé une personne comme moi non renseignée et pas forcément directement concernée à l’époque (le TSA d’Albertine n’était qu’une très vague hypothèse de parent non étayée par un professionnel) c’est que ça a dû traumatiser ou en tout cas sensibiliser d’autre personnes dans la population neurotypique. J’ai bon espoir que ça fasse son chemin, au moins pour la génération suivante.
J’interviens parce que j’avais eu connaissance de l’ »affaire Rachel » et que je m’étais renseignée pour le coup. J’avais même trouvé un fascicule à destination des parents (autistes ou non) pour comprendre comment les enquêteurs sociaux/employés des services sociaux (je ne connais pas le terme exact: à l’excité banni qui joue sur les mots, si tu t’es réinscrit sous un nouveau pseudo, merci de ne pas sauter sur l’occasion…). Ce genre de drame semble donc concerner suffisamment de familles pour inquiéter beaucoup de personnes concernées ou non…
C’est une des raisons pour lesquelles je n’ai pas fait tester ma fille plus tôt. Ce n’est pas la seule mais ça y a contribué. Mon raisonnement était le suivant: si après un diagnostic positif on me proposait un traitement médicamenteux pour normaliser Albertine ou si on proposait à elle, son père ou moi, une psychanalyse/psychotherapie et qu’on refusait j’avais peur du signalement. D’autant plus qu’à plusieurs reprises notre famille avait évoqué l’IEF…
Du coup, quand vraiment la nécessité de diagnostic s’est fait sentir, Albertine avait 13 ans et était en troisième. Je me suis dit que le temps que le protocole aboutisse sur un diagnostic ça porterait à un an et demie ou deux ans. Albertine aurait alors 15 ans au moins, elle serait en seconde. L’avantage de la seconde c’est que la troisième étant passée, on ne viendrait pas nous bassiner avec l’acquisition du socle commun. La seconde c’est que le temps que l’ASE lance la procédure Albertine aurait 16 ans. Et pour le coup je me suis dit qu’un juge y réfléchirait à deux fois avant de la placer.
C’est également pour cela que lorsqu’on m’a proposé une assistante sociale pour m’aider à remplir le dossier MDPH quand elle avait 11 ans j’ai refusé. Déjà s’il y a besoin d’un tiers pour aider une personne lambda à remplir un dossier de cette nature c’est qu’il y a un problème institutionnel. Ensuite, parce que tous les témoignages de placements hormis les délations/dénonciations concernaient des familles qui pour x raisons avait contacté les services sociaux (la plupart du temps pour des raisons qui n’avaient rien à vous avec leur enfant).
Alors vous allez dire que je psychotte (et vous auriez raison: d’une part à aucun moment on n’a proposé une medicamentation ou une psychothérapie pour Albertine après le diagnostic: et au contraire le pédopsychiatre s’est prononcé contre! D’autre part, je n’ai jamais eu de contact avec des assistants sociaux pouvant justifier mes craintes irrationnelles).
Mais ça montre à quel point ce genre d’affaire est traumatisante. Le seul effet positif que je peux voir c’est que si elle a traumatisé une personne comme moi non renseignée et pas forcément directement concernée à l’époque (le TSA d’Albertine n’était qu’une très vague hypothèse de parent non étayée par un professionnel) c’est que ça a dû traumatiser ou en tout cas sensibiliser d’autre personnes dans la population neurotypique. J’ai bon espoir que ça fasse son chemin, au moins pour la génération suivante.
Parent d’une jeune fille TSA diagnostiquée en avril 2024
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Re: Autisme et Aide sociale à l'enfance
Une victoire pour des parents d’un enfant autiste, victime de l’injustice et du harcèlement de l‘aide sociale à l’enfance.
https://lenfanceaucoeur.org/condamnatio ... -au-coeur/
La situation est décrite dans le chapitre 5 (pp.87-98) du livre de Christine CERRADA "Placement abusif d'enfants".
Je rappelle que le jeune "Asperger" a voulu se jeter sous une voiture au sortir de l'audience du juge des enfants, qui a empêché l'enfant de lire les ^papiers qu'il avait préparé, qui a sommé l'enfant d'avouer qu'il a fait exprès de se faire hospitaliser pour se rendre intéressant et se faire offrir des cadeaux.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... influences
https://lenfanceaucoeur.org/condamnatio ... -au-coeur/
La situation est décrite dans le chapitre 5 (pp.87-98) du livre de Christine CERRADA "Placement abusif d'enfants".
Je rappelle que le jeune "Asperger" a voulu se jeter sous une voiture au sortir de l'audience du juge des enfants, qui a empêché l'enfant de lire les ^papiers qu'il avait préparé, qui a sommé l'enfant d'avouer qu'il a fait exprès de se faire hospitaliser pour se rendre intéressant et se faire offrir des cadeaux.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... influences
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans