[Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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hazufel
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par hazufel »

Ostara a écrit :Je pensais aussi que ça c'était amélioré,tout du moins un temps
- L’article est de 2020 mais la période Covid a « permis » de voir exposer au grand jour la fracture flagrante du partage des tâches et de la différence de charge mentale.

Stagnation de l’évolution du partage des taches

extrait a écrit :L’équilibre entre femmes et hommes dans la sphère privée reste un enjeu majeur de l’égalité des sexes. Au sein des couples, la répartition des tâches résulte à la fois d’habitudes solidement ancrées dans les mœurs et de choix économiques : celui (bien souvent celle) qui gagne le moins s’investira temporairement le plus dans l’éducation des enfants et demandera plus souvent un congé parental ou un temps partiel. Le cercle est doublement vicieux. D’une part, les enfants apprennent auprès de leurs parents des rôles différenciés qu’ils auront tendance à reproduire une fois adultes. C’est ainsi que les inégalités se perpétuent de génération en génération. D’autre part, le partage inégal des tâches a des conséquences sur l’emploi des femmes, et en particulier sur leurs salaires. De ce fait, les femmes courent plus souvent le risque que les hommes de voir leur niveau de vie baisser, en cas de séparation.
- Exemple lors du Covid, écho de ce qui était déjà en place dans nombre de familles :

Un confinement, révélateur des inégalités femmes-hommes persistantes

- Et qui perdure

Sur le terrain des tâches domestiques, l’homme est sur le banc des remplaçants
Pour conclure, soulignons que le fonctionnement de la sphère familiale continue de reposer massivement sur des normes de genre et le temps féminin. Le rôle de la sphère familiale au sein de notre société, notamment comme amortisseur en situation de crise, mérite d’être souligné et reconnu.
- Sur la charge mentale, parce que si les taches peuvent être partagées, la charge mentale peut être toujours différenciée.

La charge mentale, une double peine pour les femmes

Où en conclusion est mentionnée la piste la plus importante d’amélioration :
La solution résiderait alors davantage dans l’éducation des garçons et des filles. Des politiques publiques visant à renverser les images, actions et discours qui véhiculent les stéréotypes et normes de genre sont essentielles. À titre d’exemple, l’augmentation de la durée du congé paternité sera une mesure d’autant plus efficace lorsque les mentalités auront évolué dans ce sens. Il s’agit aujourd’hui de permettre aux femmes et aux hommes d’articuler de façon équitable leurs vies professionnelle et familiale.
- Sur la charge mentale encore :

Non messieurs, votre «charge mentale» n'est pas comparable avec celle des femmes

- Et enfin, parce qu’elles approchent :

Charge mentale : les femmes terminent les vacances d’été moins reposées que les hommes.
Spoiler : 
D’ailleurs je ne pars pas cette année, entre autres pour cette raison là.
Messieurs qui faites beaucoup chez vous, ces billets ne sont pas des réflexions anti hommes comme je l’entends régulièrement…
Il s’agit néanmoins de la majorité, et je persiste sur la charge mentale, qui, de ce que je vois autour de moi (avec peu de contacts certes, mais quand même un peu), elle demeure très nettement distincte, quelle que soit la catégorie socio professionnelle.

J’ajoute qu’en cas de familles avec enfants « à particularités », la charge peut prendre des proportions gigantesques, et il n’est pas besoin d’aller bien loin pour le constater, il y en a nombre d’exemples ici.
Il en va de même lors de la prise en charge des parents âgés.
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user6539
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

Dans la rue des Chartreux, alors que les militants d’extrême droite se serrent en rang d’oignons, une jeune femme racisée s’indigne de la tonalité de ce défilé. Très vite, les gros bras du service d’ordre l’entourent, mais elle ne se démonte pas. C’est finalement la gendarmerie qui l’éloignera en menaçant de l’interpeller si elle ne coopère pas. «C’est une bande de sales racistes mais c’est moi qui dérange ?», interroge-t-elle les gendarmes. Réponse d’un couple âgé qui regardait passer le défilé : «Retourne dans ton pays si t’es pas contente.»
Drapeaux noirs, tatouages nazifiants et croix celtiques en plein Paris : on a suivi la manifestation des néofascistes du «C9M»
Spoiler : 
«Ce n’est pas ça la France.» En observant les centaines de militants d’extrême droite qui défilent en rang derrière des drapeaux noirs frappés de la croix celtique, pour la plupart vêtus de sombre et le visage masqué, ce samedi à Paris, une passante s’étrangle. Les promeneurs et touristes qui profitent des températures estivales dans le Quartier latin restent interdits. Quelques invectives volent : «C’est les fachos !» ; «Nazis !» Les militants restent impassibles, mais certains rient quand ils entendent une dame âgée parler de leur racisme. Ils sont serrés de près par le service d’ordre emmené par le Groupe union défense, ce GUD connu pour sa violence et qui organise cette démonstration de force.

Au premier rang, épaules larges serrées dans un tee-shirt dont le blanc détonne, Gabriel Loustau mène la danse. Le «fils de», héritier en affaires comme en idées de son père Axel Loustau, intime de Marine Le Pen et toujours prestataire d’un RN soi-disant dédiabolisé. Entouré par une garde rapprochée de cerbères gudards, il tente de négocier avec la police lorsque, juste après s’être élancée sur le boulevard Montparnasse, la manifestation est arrêtée. La faute au grand nombre de participants dissimulant leur visage. Il parlemente, fait mine de s’emporter mais la police ne lâche pas. Consigne est passée aux militants de s’exécuter et d’enlever leurs masques ou leurs foulards. Un ordre qui n’est toutefois suivi que très parcimonieusement… Le service d’ordre, tout tatouages et t-shirts nazifiants dehors, n’hésite pas à intimider les photographes sous le regard passif des forces de l’ordre en les repoussant avec des parapluies.

Italiens de Casapound, Allemands de Dritte Weg…

«Europe ! Jeunesse ! Révolution !» est quasiment le seul slogan (celui, historique, du GUD) qui est repris par une foule obéissant au doigt et à l’œil. A vue de nez, ils sont peut-être un peu plus nombreux encore que les 500 personnes qui ont défilé l’année dernière. «Présent !», est aussi crié pour répondre à l’appel du nom de Sébastien Deyzieu, militant d’extrême droite mort lors d’une course-poursuite avec la police, en 1994. C’est à la suite de son décès qu’a été fondé, par le Front national de la jeunesse notamment, le «Comité du 9 mai» qui donne son nom à l’événement. Un hommage devenu, ces dernières années, l’occasion de bander les muscles et de se compter.

Italiens de Casapound, Allemands de Dritte Weg, Hongrois de la Legio Hungaria, Espagnols de la Falange et même des Américains avaient fait le déplacement pour prendre part au défilé auquel ne manquaient que des flambeaux. Les organisateurs les ont d’ailleurs remerciés pour leur présence lors d’une brève prise de parole au niveau du 4, rue des Chartreux, dans le VIe arrondissement où Sébastien Deyzieux a trouvé la mort, ainsi que celle de presque tous les groupuscules néofascistes français existants, du nord, du sud, de l’ouest… Les leaders se sont ensuite engouffrés dans la cour où ils ont déposé la gerbe traditionnelle.

On «rend hommage aux morts dans les cimetières, pas dans la rue»

La manifestation avait pourtant été interdite mardi par la préfecture de police de Paris mais le tribunal administratif en a jugé autrement. Saisie par les organisateurs de la manifestation via une procédure de référé-liberté, la justice a estimé que cette interdiction portait «une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester». Dans les rues de Paris, ce samedi après-midi, cette ombre brune a pourtant fait oublier le beau soleil de mai. «J’en ai des frissons, glisse à Libération une riveraine aux cheveux argentés, petit chien en laisse et indignation aux lèvres. Ils sont si jeunes…». «C’est une honte, renchérit un passant. On rend hommage aux morts dans les cimetières, pas dans la rue».

Dans la rue des Chartreux, alors que les militants d’extrême droite se serrent en rang d’oignons, une jeune femme racisée s’indigne de la tonalité de ce défilé. Très vite, les gros bras du service d’ordre l’entourent, mais elle ne se démonte pas. C’est finalement la gendarmerie qui l’éloignera en menaçant de l’interpeller si elle ne coopère pas. «C’est une bande de sales racistes mais c’est moi qui dérange ?», interroge-t-elle les gendarmes. Réponse d’un couple âgé qui regardait passer le défilé : «Retourne dans ton pays si t’es pas contente.»

par Maxime Macé et Pierre Plottu, pour Libé.
Spoiler : 
On pourra observer l'apparition préliminaire d'une gynécomastie chez cet individu manifestement en état d'agitation excessive.

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hazufel
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par hazufel »

C3PO a écrit : dimanche 12 mai 2024 à 11:43
Dans la rue des Chartreux, alors que les militants d’extrême droite se serrent en rang d’oignons, une jeune femme racisée s’indigne de la tonalité de ce défilé. Très vite, les gros bras du service d’ordre l’entourent, mais elle ne se démonte pas. C’est finalement la gendarmerie qui l’éloignera en menaçant de l’interpeller si elle ne coopère pas. «C’est une bande de sales racistes mais c’est moi qui dérange ?», interroge-t-elle les gendarmes. Réponse d’un couple âgé qui regardait passer le défilé : «Retourne dans ton pays si t’es pas contente.»
Drapeaux noirs, tatouages nazifiants et croix celtiques en plein Paris : on a suivi la manifestation des néofascistes du «C9M»
Spoiler : 
«Ce n’est pas ça la France.» En observant les centaines de militants d’extrême droite qui défilent en rang derrière des drapeaux noirs frappés de la croix celtique, pour la plupart vêtus de sombre et le visage masqué, ce samedi à Paris, une passante s’étrangle. Les promeneurs et touristes qui profitent des températures estivales dans le Quartier latin restent interdits. Quelques invectives volent : «C’est les fachos !» ; «Nazis !» Les militants restent impassibles, mais certains rient quand ils entendent une dame âgée parler de leur racisme. Ils sont serrés de près par le service d’ordre emmené par le Groupe union défense, ce GUD connu pour sa violence et qui organise cette démonstration de force.

Au premier rang, épaules larges serrées dans un tee-shirt dont le blanc détonne, Gabriel Loustau mène la danse. Le «fils de», héritier en affaires comme en idées de son père Axel Loustau, intime de Marine Le Pen et toujours prestataire d’un RN soi-disant dédiabolisé. Entouré par une garde rapprochée de cerbères gudards, il tente de négocier avec la police lorsque, juste après s’être élancée sur le boulevard Montparnasse, la manifestation est arrêtée. La faute au grand nombre de participants dissimulant leur visage. Il parlemente, fait mine de s’emporter mais la police ne lâche pas. Consigne est passée aux militants de s’exécuter et d’enlever leurs masques ou leurs foulards. Un ordre qui n’est toutefois suivi que très parcimonieusement… Le service d’ordre, tout tatouages et t-shirts nazifiants dehors, n’hésite pas à intimider les photographes sous le regard passif des forces de l’ordre en les repoussant avec des parapluies.

Italiens de Casapound, Allemands de Dritte Weg…

«Europe ! Jeunesse ! Révolution !» est quasiment le seul slogan (celui, historique, du GUD) qui est repris par une foule obéissant au doigt et à l’œil. A vue de nez, ils sont peut-être un peu plus nombreux encore que les 500 personnes qui ont défilé l’année dernière. «Présent !», est aussi crié pour répondre à l’appel du nom de Sébastien Deyzieu, militant d’extrême droite mort lors d’une course-poursuite avec la police, en 1994. C’est à la suite de son décès qu’a été fondé, par le Front national de la jeunesse notamment, le «Comité du 9 mai» qui donne son nom à l’événement. Un hommage devenu, ces dernières années, l’occasion de bander les muscles et de se compter.

Italiens de Casapound, Allemands de Dritte Weg, Hongrois de la Legio Hungaria, Espagnols de la Falange et même des Américains avaient fait le déplacement pour prendre part au défilé auquel ne manquaient que des flambeaux. Les organisateurs les ont d’ailleurs remerciés pour leur présence lors d’une brève prise de parole au niveau du 4, rue des Chartreux, dans le VIe arrondissement où Sébastien Deyzieux a trouvé la mort, ainsi que celle de presque tous les groupuscules néofascistes français existants, du nord, du sud, de l’ouest… Les leaders se sont ensuite engouffrés dans la cour où ils ont déposé la gerbe traditionnelle.

On «rend hommage aux morts dans les cimetières, pas dans la rue»

La manifestation avait pourtant été interdite mardi par la préfecture de police de Paris mais le tribunal administratif en a jugé autrement. Saisie par les organisateurs de la manifestation via une procédure de référé-liberté, la justice a estimé que cette interdiction portait «une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester». Dans les rues de Paris, ce samedi après-midi, cette ombre brune a pourtant fait oublier le beau soleil de mai. «J’en ai des frissons, glisse à Libération une riveraine aux cheveux argentés, petit chien en laisse et indignation aux lèvres. Ils sont si jeunes…». «C’est une honte, renchérit un passant. On rend hommage aux morts dans les cimetières, pas dans la rue».

Dans la rue des Chartreux, alors que les militants d’extrême droite se serrent en rang d’oignons, une jeune femme racisée s’indigne de la tonalité de ce défilé. Très vite, les gros bras du service d’ordre l’entourent, mais elle ne se démonte pas. C’est finalement la gendarmerie qui l’éloignera en menaçant de l’interpeller si elle ne coopère pas. «C’est une bande de sales racistes mais c’est moi qui dérange ?», interroge-t-elle les gendarmes. Réponse d’un couple âgé qui regardait passer le défilé : «Retourne dans ton pays si t’es pas contente.»

par Maxime Macé et Pierre Plottu, pour Libé.
Spoiler : 
On pourra observer l'apparition préliminaire d'une gynécomastie chez cet individu manifestement en état d'agitation excessive.

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Merci pour le partage de cet article, édifiant :evil: :hotcry:


A écouter, sur France Inter (avant que Radio France n'offre plus ce genre de contenus :? )
Dans “En quête de politique”, Thomas Legrand explore en compagnie d’historiens l’évolution des oppressions raciales, de l’Antiquité à nos jours.
Quatre épisodes nourris, à réécouter en podcast : une série érudite sur l’histoire du racisme

En 2023, le nombre de crimes et délits racistes, xénophobes et antireligieux a augmenté de 32 % en France. De l’autre côté de la Méditerranée, une vague de violences négrophobes a submergé la Tunisie. Dans ce contexte alarmant, ces quatre épisodes d’En quête de politique tombent à pic. Accompagné d’historiens qu’il rencontre chez eux, à l’université ou au musée, le journaliste Thomas Legrand interroge avec précision l’évolution des racismes à travers les siècles, en commençant par l’ethnocentrisme (qui n’est pas l’apanage de l’Europe) et la discrimination des Barbares en Grèce antique. Car, si le mot « racisme » n’était pas encore apparu, son application semble, elle, à l’œuvre depuis que les sociétés existent. Pour Francisco Bethencourt, professeur au King’s College de Londres, cela se traduit toujours par des « préjugés concernant la descendance ethnique, couplés ou combinés avec une action discriminatoire », dans le but de justifier des dominations. Une construction sociale qui a mené aux pires atrocités, de la persécution des juifs espagnols, forcés de se convertir sous l’Inquisition, à la Shoah, en passant par la traite des esclaves noirs, d’abord au sein du monde musulman, puis entre l’Europe et l’Amérique.
Spoiler : article complet : 
À lire aussi :

Pourquoi les Noirs ne savent-ils pas nager ? Sur France Culture, un feuilleton poignant sur le racisme structurel
Lien vers la page : Pourquoi les noirs ne savent-ils pas nager, un feuilleton poignant sur le racisme structurel
Spoiler : Article : 
Pourquoi six adolescents noirs se sont-ils noyés en quelques secondes dans la rivière Rouge, en août 2010, dans le nord-est de la Louisiane ? Pourquoi ne savaient-ils pas nager ? Ni leurs mères, restées impuissantes sur la rive ? Pourquoi les Noirs ne savent-ils pas nager ? Judith Perrignon pose la question dans son roman Les Faibles et les Forts, écrit à partir de faits réels (éd Stock, 2013).

Elle interroge l’impact et la responsabilité du racisme, génération après génération, en retraçant la domination blanche subie par ces adolescents et leurs aïeuls qui ne pouvaient apprendre à nager. Leurs arrière-grands-parents ont connu les meurtres racistes, leurs grands-parents, la ségrégation à l’entrée des piscines, leurs parents ont appris à avoir peur et transmis cette peur à leurs enfants…

Cette adaptation pour France Culture, signée Pauline Ziadé et brillamment mise en ondes par Louise Loubrieu, fait sonner les mots de l’autrice de la plus belle des manières, en transmettant à la fois leur poésie et leur âpreté. Les interprètes sont particulièrement justes (le narrateur, Jean-Christophe Folly, et Marie-Philomène Nga dans le rôle de la mamie sont époustouflants), et la construction du récit, intelligente : les quelques scènes de dialogues viennent sobrement s’appuyer sur les narrations tour à tour portées par la grand-mère, la mère ou le fils de cette famille noire américaine.

Ce que le racisme fait aux familles

Cette histoire nous conte ce que le racisme fait aux familles, aux mères qui ont peur et aux filles qui ne comprennent pas leur peur, aux grands-pères qui ont vu les arbres du Sud ployer sous les pendus et aux grands-mères qui n’ont pu apprendre à nager dans les piscines municipales interdites aux corps noirs, sous peine de lynchage.

Seul bémol : le dernier épisode, en forme d’émission de radio explicitant aux auditeurs le racisme structurel à l’œuvre derrière le drame, tranche un peu trop avec le rythme et la subtilité des quatre précédents. On pardonne aisément ce léger déséquilibre, avec l’envie quasi immédiate de réécouter toute l’histoire pour mieux s’en imprégner.
Lien vers le feuilleton Les Faibles et les forts - Judith Perrignon

Quant à la colonisation, elle est également la conséquence d’une pensée notamment défendue en 1885 par Jules Ferry, selon qui « les races supérieures » ont pour mission de « civiliser les races inférieures ». Justifié pendant un temps par des pseudo-considérations scientifiques, le « racisme naturaliste » est remplacé, au cours du XXe siècle, par un « racisme culturel » qui continue de stigmatiser en raison d’une religion ou d’une origine, par exemple.

Dans une ambiance sonore pesante, la parole érudite et passionnante des chercheurs est complétée par des extraits d’interviews, livres, films, reportages et reconstitutions, qui nous plongent dans l’insoutenable violence de ces discriminations. Des poèmes arabes qui justifient l’esclavage des Noirs, la description des races dans un manuel scolaire français de 1877, ou encore les souvenirs d’un Allemand qui, élève dans les années 1930, étudiait les différences entre les crânes des Juifs et ceux des Aryens. Aujourd’hui, la guerre fait rage entre les universalistes (l’idéal républicain selon lequel tous les hommes sont égaux) et les woke, qui estiment qu’il faut reconnaître les différences (de genre, de couleur de peau…) afin de lutter pour l’égalité. Une opposition que Thomas Legrand aborde sans entrer dans les détails — deux précédentes émissions ont déjà été consacrées à ces concepts —, mais qui rappelle qu’aujourd’hui encore, l’antiracisme fait débat.

Les racismes dans En quête de politique sur France Inter. 4 × 49 mn
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Escherischieuse
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Escherischieuse »

de toute façon, les résultats des élections vont nous donner une belle couche d'où on en est en termes de racisme...
Necker: "névrose d'angoisse + dépression + troubles relationnels cognitifs" Psychiatre 40 ans d'exercice: "hypersensible avec possibilité de TSA" l'ADOS-2, score total de 12 compatible avec 1 Trouble du Spectre de l'Autisme.
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freeshost
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par freeshost »

Hmmm... tsé, la charge mentale, ce n'est pas juste porter des dalles, être déménageur ou maçon. :lol:

Il y a plein de choses qui peuvent s'accumuler dans la charge mentale :

- les imprévus ;
- les situations et activités où il faut improviser (car il y a des imprévus ; car il faut être parfois original) ;
- le monopole de certains savoir-faire ("j'vas l'faire moi-même, les autres y savent pas...") ; t'es rendu à être la personne sur-sollicitée, indispensable ;
- devoir tout expliquer à autrui ;
- les activités aux horaires irréguliers (et avec des imprévus) ;
- la gestion des conflits et des équilibres ;
- etc.

S'occuper d'une personne non autonome (surtout bébé) est rempli de beaucoup plus d'imprévus que peindre des murs. :lol:

Avec le racisme teinté de colorisme, on n'est pas sorti de l'auberge. Aller au-delà des apparences et oser affronter et apprivoiser les infinies nuances, c'est costaud, toute une job éternelle, qui demande beaucoup d'effort cognitif. :mrgreen:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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hazufel
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par hazufel »

Dans Télérama, à propos de la série, Little Bird sur Arte :

Critique Little Bird
“Little Bird”, la série manifeste du peuple autochtone canadien, à découvrir sur Arte
La série choc dénonce la politique d’assimilation forcée des autochtones menée par le Canada, qui vit des milliers d’enfants arrachés à leur famille. Une fiction dont l’authenticité tient au lien intime entretenu avec le sujet par l’équipe créative.
Spoiler : article : 
Ses traits olympiens peuvent se brouiller, à l’écran, d’un chagrin dévastateur. Révélation de Little Bird, Darla Contois incarne Esther, née Behzig, étudiante en droit à Montréal dans les années 1990, qui tente de donner sens aux réminiscences de son enfance dans une réserve indienne. Et découvre qu’elle a été arrachée à sa famille, à l’âge de 6 ans, lors de la rafle des années 1960 au cours de laquelle plus de vingt mille enfants autochtones ont été enlevés à leurs parents.

Au fil de la quête existentielle d’Esther, la comédienne donne corps, au-delà des mots, à ces retrouvailles avec le noyau dur de la mémoire, aux bouleversements les plus intimes comme aux prémices d’un apaisement possible. Une intériorité éclatante, troublant alliage de retenue et d’intensité, qui émane de l’actrice elle-même quand on la rencontre, l’année dernière, à l’occasion du festival Séries Mania où Little Bird, présentée en avant-première, a obtenu le Prix du public . Le premier, très probablement, d’une flopée : la fiction, qui a suscité une vive émotion lors de sa diffusion au Canada, a obtenu dix-neuf nominations (dont celles de la meilleure série dramatique et de la meilleure actrice) aux prix Écrans canadiens, qui se tiendront à la fin du mois.

Dès les premiers instants, Darla Contois pose, en préambule : « Je prends mon temps pour répondre. » La suspension n’est qu’un prélude à un discours dont la construction affirmée culmine dans une dénonciation sans la moindre hésitation. Son propre père a été pris, enfant, dans la rafle. « J’ai grandi dans une réserve, j’ai toujours été entourée de gens qui ont subi cela, mais tout a changé quand je suis partie faire mes études en ville. Là, j’ai découvert, avec stupeur, le projet génocidaire qui a été celui du gouvernement canadien et la façon dont ils ont intentionnellement dissimulé ce qu’ils avaient fait. »

Première série à s’emparer de ce sinistre chapitre de l’histoire canadienne, Little Bird, portée de bout en bout par la showrunneuse autochtone Jennifer Podemski, puise au meilleur du mélodrame pour faire exister l’horreur subie par des milliers de familles des Premières Nations, Inuits et Métis. Dans le cadre d’une politique d’assimilation forcée, les services sociaux ont enlevé les enfants pour les placer et les faire adopter, dans certains cas, par des familles non autochtones.

Je ne connais pas une famille, parmi nos peuples, qui n’ait pas été touchée par la violence coloniale. Il en va de même pour chaque personne de notre équipe.
La créatrice Jennifer Podemski

« Raconter ce pan de notre passé est une occasion de panser nos blessures », analyse Jennifer Podemski dans le documentaire Coming Home (diffusé, au Canada, en parallèle de la série), qui éclaire le processus de création de ces six épisodes ainsi que le contexte historique au cœur du scénario. Le credo de celle qui a foi dans le pouvoir des représentations ? « Ne pas se laisser effacer du récit collectif, sous peine d’être effacé des chapitres à venir. » Originaire de la Première Nation Muscowpetung Saulteaux, la créatrice a choisi de situer l’intrigue en Saskatchewan, la province de naissance de sa mère, et a réuni une équipe autochtone. Elle constate : « Je ne connais pas une famille, parmi nos peuples, qui n’ait pas été touchée par la violence coloniale. Il en va de même pour chaque personne de notre équipe. »

Dans un écho douloureux, la réalisatrice Elle-Máijá Tailfeathers, qui signe les trois premiers épisodes — et, notamment, la scène déchirante où la petite Behzig est retirée des bras de sa mère —, évoque l’horreur des pensionnats pour autochtones. Ses grands-parents y ont été envoyés de force comme tant d’autres enfants victimes de sévices au sein de ces institutions catholiques, dans le cadre de ce même « génocide culturel » visant à « tuer l’Indien au cœur de l’enfant », selon les termes de la Commission de vérité et réconciliation mise en place au Canada en 2008.

« J’ai grandi en entendant parler d’enfants enlevés, d’une façon ou d’une autre, assène la réalisatrice. La rafle fait partie de notre histoire, même si force est de constater que cela commence tout juste à devenir un débat national. Pendant que les gens de ma communauté affrontent des traumatismes multiples, aux empreintes dévastatrices, de nombreux Canadiens non autochtones méconnaissent encore cet héritage souterrain et peinent à prendre conscience de l’inaction du gouvernement. »

À la lecture du scénario, Elle-Máijá Tailfeathers n’a pu que « pleurer, de la première à la dernière page ». Darla Contois aussi, pour laquelle le rôle de Behzig-Esther a été crucial dans l’appréhension de son propre vécu : « Cela prend du temps de métaboliser… Quand j’ai saisi l’entière réalité de ce qui avait été mis en œuvre contre nos peuples, les pièces du puzzle ont commencé à se mettre en place. J’ai compris pourquoi j’étais comme cela, pourquoi mes parents étaient comme cela. »

Little Bird sonde le traumatisme au fil des générations, les psychés malades de l’humiliation et de la violence, la grande histoire qui démantèle les destins individuels. « Rien de tout cela n’est fini… » La colère sourd de la voix d’Elle-Máijá Feathers au moment d’évoquer le dénuement dans lequel est confinée la population autochtone, le taux record de suicide et d’incarcération, une politique de discrimination qui ne dit pas son nom. « Dans un pays aussi riche que le nôtre, les autochtones endurent l’extrême pauvreté, sont privés de ressources fondamentales, qui font partie des droits humains, comme l’accès à l’eau potable ! » Une réalité contre laquelle tambourine cette fiction où l’émotion aiguise le propos. À la fin de chaque épisode, un carton rappelle cette statistique glaçante : il n’y a jamais eu autant d’enfants autochtones placés qu’aujourd’hui.
Little Bird, saison 1, jeudi 23 mai à 20h55, sur Arte.
Le lien sur Arte
Au Canada, une jeune femme amérindienne adoptée cherche sa famille d’origine. La série canadienne "Little Bird" raconte sur fond de quête identitaire la “rafle des années 1960” au Canada : plus de vingt mille enfants des communautés autochtones furent arrachés à leur famille pour les assimiler à la culture dominante. Prix du Public à Séries Mania 2023.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

hazufel a écrit : vendredi 17 mai 2024 à 12:26 Dans Télérama, à propos de la série, Little Bird sur Arte :
Spoiler : 
Critique Little Bird
“Little Bird”, la série manifeste du peuple autochtone canadien, à découvrir sur Arte
La série choc dénonce la politique d’assimilation forcée des autochtones menée par le Canada, qui vit des milliers d’enfants arrachés à leur famille. Une fiction dont l’authenticité tient au lien intime entretenu avec le sujet par l’équipe créative.
Spoiler : article : 
Ses traits olympiens peuvent se brouiller, à l’écran, d’un chagrin dévastateur. Révélation de Little Bird, Darla Contois incarne Esther, née Behzig, étudiante en droit à Montréal dans les années 1990, qui tente de donner sens aux réminiscences de son enfance dans une réserve indienne. Et découvre qu’elle a été arrachée à sa famille, à l’âge de 6 ans, lors de la rafle des années 1960 au cours de laquelle plus de vingt mille enfants autochtones ont été enlevés à leurs parents.

Au fil de la quête existentielle d’Esther, la comédienne donne corps, au-delà des mots, à ces retrouvailles avec le noyau dur de la mémoire, aux bouleversements les plus intimes comme aux prémices d’un apaisement possible. Une intériorité éclatante, troublant alliage de retenue et d’intensité, qui émane de l’actrice elle-même quand on la rencontre, l’année dernière, à l’occasion du festival Séries Mania où Little Bird, présentée en avant-première, a obtenu le Prix du public . Le premier, très probablement, d’une flopée : la fiction, qui a suscité une vive émotion lors de sa diffusion au Canada, a obtenu dix-neuf nominations (dont celles de la meilleure série dramatique et de la meilleure actrice) aux prix Écrans canadiens, qui se tiendront à la fin du mois.

Dès les premiers instants, Darla Contois pose, en préambule : « Je prends mon temps pour répondre. » La suspension n’est qu’un prélude à un discours dont la construction affirmée culmine dans une dénonciation sans la moindre hésitation. Son propre père a été pris, enfant, dans la rafle. « J’ai grandi dans une réserve, j’ai toujours été entourée de gens qui ont subi cela, mais tout a changé quand je suis partie faire mes études en ville. Là, j’ai découvert, avec stupeur, le projet génocidaire qui a été celui du gouvernement canadien et la façon dont ils ont intentionnellement dissimulé ce qu’ils avaient fait. »

Première série à s’emparer de ce sinistre chapitre de l’histoire canadienne, Little Bird, portée de bout en bout par la showrunneuse autochtone Jennifer Podemski, puise au meilleur du mélodrame pour faire exister l’horreur subie par des milliers de familles des Premières Nations, Inuits et Métis. Dans le cadre d’une politique d’assimilation forcée, les services sociaux ont enlevé les enfants pour les placer et les faire adopter, dans certains cas, par des familles non autochtones.

Je ne connais pas une famille, parmi nos peuples, qui n’ait pas été touchée par la violence coloniale. Il en va de même pour chaque personne de notre équipe.
La créatrice Jennifer Podemski

« Raconter ce pan de notre passé est une occasion de panser nos blessures », analyse Jennifer Podemski dans le documentaire Coming Home (diffusé, au Canada, en parallèle de la série), qui éclaire le processus de création de ces six épisodes ainsi que le contexte historique au cœur du scénario. Le credo de celle qui a foi dans le pouvoir des représentations ? « Ne pas se laisser effacer du récit collectif, sous peine d’être effacé des chapitres à venir. » Originaire de la Première Nation Muscowpetung Saulteaux, la créatrice a choisi de situer l’intrigue en Saskatchewan, la province de naissance de sa mère, et a réuni une équipe autochtone. Elle constate : « Je ne connais pas une famille, parmi nos peuples, qui n’ait pas été touchée par la violence coloniale. Il en va de même pour chaque personne de notre équipe. »

Dans un écho douloureux, la réalisatrice Elle-Máijá Tailfeathers, qui signe les trois premiers épisodes — et, notamment, la scène déchirante où la petite Behzig est retirée des bras de sa mère —, évoque l’horreur des pensionnats pour autochtones. Ses grands-parents y ont été envoyés de force comme tant d’autres enfants victimes de sévices au sein de ces institutions catholiques, dans le cadre de ce même « génocide culturel » visant à « tuer l’Indien au cœur de l’enfant », selon les termes de la Commission de vérité et réconciliation mise en place au Canada en 2008.

« J’ai grandi en entendant parler d’enfants enlevés, d’une façon ou d’une autre, assène la réalisatrice. La rafle fait partie de notre histoire, même si force est de constater que cela commence tout juste à devenir un débat national. Pendant que les gens de ma communauté affrontent des traumatismes multiples, aux empreintes dévastatrices, de nombreux Canadiens non autochtones méconnaissent encore cet héritage souterrain et peinent à prendre conscience de l’inaction du gouvernement. »

À la lecture du scénario, Elle-Máijá Tailfeathers n’a pu que « pleurer, de la première à la dernière page ». Darla Contois aussi, pour laquelle le rôle de Behzig-Esther a été crucial dans l’appréhension de son propre vécu : « Cela prend du temps de métaboliser… Quand j’ai saisi l’entière réalité de ce qui avait été mis en œuvre contre nos peuples, les pièces du puzzle ont commencé à se mettre en place. J’ai compris pourquoi j’étais comme cela, pourquoi mes parents étaient comme cela. »

Little Bird sonde le traumatisme au fil des générations, les psychés malades de l’humiliation et de la violence, la grande histoire qui démantèle les destins individuels. « Rien de tout cela n’est fini… » La colère sourd de la voix d’Elle-Máijá Feathers au moment d’évoquer le dénuement dans lequel est confinée la population autochtone, le taux record de suicide et d’incarcération, une politique de discrimination qui ne dit pas son nom. « Dans un pays aussi riche que le nôtre, les autochtones endurent l’extrême pauvreté, sont privés de ressources fondamentales, qui font partie des droits humains, comme l’accès à l’eau potable ! » Une réalité contre laquelle tambourine cette fiction où l’émotion aiguise le propos. À la fin de chaque épisode, un carton rappelle cette statistique glaçante : il n’y a jamais eu autant d’enfants autochtones placés qu’aujourd’hui.
Little Bird, saison 1, jeudi 23 mai à 20h55, sur Arte.
Le lien sur Arte
Au Canada, une jeune femme amérindienne adoptée cherche sa famille d’origine. La série canadienne "Little Bird" raconte sur fond de quête identitaire la “rafle des années 1960” au Canada : plus de vingt mille enfants des communautés autochtones furent arrachés à leur famille pour les assimiler à la culture dominante. Prix du Public à Séries Mania 2023.
Merci infiniment pour le partage de cet article.
L'article capture parfaitement la force émotionnelle de la série et l'importance de raconter ces histoires pour panser les blessures collectives. La description de la rafle des années 1960 et ses répercussions sur les communautés autochtones est bouleversante et nécessaire pour une prise de conscience plus large…

————

Pour @Ostara, qui a récemment assisté à la projection du dernier opus au cinéma, ainsi que pour tous les passionnés de "La Planète des singes" (parmi lesquels je me compte), je recommande vivement le visionnage de ce documentaire diffusé sur Arte intitulé:
"La Planète des singes, une odyssée de l'espèce".

Extrait :
Domination toxique
Concomitante à la lutte des droits civiques des Afro-Américains du début des années 1960, la dystopie de La planète des singes tend depuis six décennies un miroir sans complaisance à nos sociétés contemporaines. Sous l’apparence d’un inoffensif divertissement littéraire, puis hollywoodien, la franchise reflète et dénonce en sous-texte, au fil des époques, les maux qui nous menacent, du racisme aux pulsions destructrices et mortifères du genre humain en passant par la domination toxique de l’homme sur le vivant. Tissée de riches archives (interviews de ses principaux artisans et protagonistes, extraits de films), l’analyse passionnante d’un monument de la culture populaire mondiale.
Dispo jusqu’au 9 juin.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

Histoire : en mai 1931, des dizaines de Kanaks sont exhibés dans un zoo humain en marge de l’Exposition coloniale de Paris

(Article datant de 2021)

Extrait :

Il y a 90 ans, de mai à novembre 1931, la dernière Exposition coloniale internationale de Paris connaît un succès sans précédent. Tous les territoires des Outre-mer actuels y sont représentés par des pavillons. Mais des dizaines de Kanaks en sont réduits, en marge, à une ignoble mise en scène.

[…]

Avec huit millions de visiteurs, c’est un succès populaire sans précédent et une victoire idéologique pour la France impériale de l’époque. Des « indigènes » des colonies sont emmenés dans la capitale comme figurants, afin de reproduire pour le public français des scènes de leur vie locale.

[…]

En marge de l’exposition, la Fédération française des anciens coloniaux en « recrute » une centaine, pour les exhiber au Jardin zoologique d’acclimatation du bois de Boulogne.

[…]

Parmi ceux qui accostent à Marseille, certains sont envoyés, sans qu’ils s'y attendent, en Allemagne, à Francfort, pour un « show » intitulé « Les derniers cannibales des mers du Sud ».

[…]

Les publicités s’étalent dans la presse, où les Kanaks sont qualifiés, entre autres, de « sauvages cannibales et polygames ».

[…]

On nous jetait du pain, des bananes, des cacahuètes, des caramels... Des cailloux aussi. Les femmes dansaient, les hommes évidaient le tronc d’arbre en cadence, et toutes les cinq minutes l’un des nôtres devait s’approcher pour pousser un grand cri, en montrant les dents, pour impressionner les badauds. Nous n’avions plus une seule minute de tranquillité, même notre repas faisait partie du spectacle.

[…]

Le triomphe est au rendez-vous, en dépit des protestations émises par les communistes, des religieux, des associations de défense des droits humains et des Kanaks, tous unis contre les responsables de cette déshumanisation.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

Dans un but pédagogique, je me permets de réaliser cet exercice une fois, mais je tiens à préciser que pour mon bien-être, je ne le referai pas quotidiennement...

L’article (le pamphlet) en question :

Surprise: la gauche et Madame Taubira dénoncent le «Grand remplacement» !
Spoiler : 
Si la modération du forum juge que cet article est inapproprié ou qu'il pourrait nuire à la communauté, notamment par l'arrivée de perturbateurs, je lui laisse toute latitude pour le déplacer vers mon fil personnel. J'ai également envisagé de le publier dans le fil politique, mais je demeure indécis à ce sujet.
L'article en question emploie un sophisme de diversion, essayant insidieusement de faire passer la critique légitime de politiques potentiellement discriminatoires en Nouvelle-Calédonie pour une adhésion à une théorie extrémiste. En vérité, il cherche à détourner l’attention des véritables problèmes et des injustices subies par les Kanaks. En se focalisant sur cette diversion fallacieuse, l'article évite délibérément d’aborder les enjeux complexes et historiques qui sous-tendent les revendications des Kanaks, peuple autochtone de Nouvelle-Calédonie.

Cette technique de manipulation vise également à créer une confusion émotionnelle. En comparant sciemment les positions de la gauche à celles de l'extrême droite, l'article tente de semer le doute et de discréditer les voix progressistes en les associant à des idéologies qu'elles combattent activement. Cette stratégie de diabolisation par association cherche à brouiller les lignes de démarcation entre des luttes pour la justice et des théories conspirationnistes infondées, opérant ainsi une malhonnêteté intellectuelle flagrante.

Les préoccupations des Kanaks concernant leur représentation politique et leur influence électorale sont légitimes et spécifiques à leur contexte. Comparer ces préoccupations à une théorie raciste infondée est non seulement fallacieux, mais aussi profondément malhonnête. Les revendications des Kanaks sont enracinées dans des réalités historiques et contemporaines bien documentées. Leurs craintes ne sont pas le fruit d’une imagination paranoïaque, mais découlent de décennies de colonisation et de marginalisation systémique.

Il est impératif de rappeler que les luttes des peuples autochtones, comme celles des Kanaks, sont souvent soutenues par des institutions internationales telles que les Nations Unies. Le droit à l'autodétermination des peuples autochtones est reconnu internationalement. Les Conventions des Nations Unies, notamment la Déclaration sur les droits des peuples autochtones, affirment leur droit à conserver et à renforcer leurs propres institutions, cultures et traditions. Cette reconnaissance internationale renforce la légitimité des revendications des Kanaks et place leurs luttes dans un cadre global de droits de l'homme.

L'article critique également la diversité des voix au sein de la gauche, mais cette diversité est en réalité une force. La capacité de la gauche à aborder des questions complexes sous différents angles démontre une approche nuancée et inclusive. Contrairement à l'approche monolithique et réductrice souvent adoptée par l'extrême droite, la diversité des perspectives au sein de la gauche permet une meilleure compréhension des enjeux et une plus grande richesse dans les solutions proposées. Cette pluralité d’opinions est essentielle dans une démocratie saine, où les débats doivent être enrichis par une multitude de voix et d’expériences.

La réforme électorale en Nouvelle-Calédonie et les réactions qu'elle suscite doivent être analysées à travers le prisme des principes démocratiques. Les craintes des Kanaks concernant leur représentation politique relèvent d'une préoccupation pour la justice et l'équité, des valeurs centrales à toute démocratie. Les Kanaks, en tant que peuple autochtone, ont le droit de s’inquiéter des politiques qui pourraient réduire leur pouvoir politique et menacer leur existence culturelle. Cette inquiétude est ancrée dans une histoire de domination coloniale et d'injustice systémique.

Enfin, l'article utilise des analogies fallacieuses en comparant la situation des Kanaks à des contextes très différents comme celui de la Palestine. Il est crucial de déconstruire ces analogies et de montrer que chaque contexte a ses spécificités et doit être traité en fonction de ses propres dynamiques historiques, culturelles et politiques. Les comparaisons hâtives et superficielles ne font qu’obscurcir les vrais enjeux et empêchent une compréhension approfondie des situations locales.

En analysant ces points, il devient clair que les arguments de l'article d'extrême droite sont basés sur des amalgames, des manipulations et des sophismes. Ils ne résistent pas à une analyse rigoureuse et informée. Les revendications des Kanaks sont légitimes et méritent d'être soutenues dans un cadre respectueux des droits de l'homme et des principes démocratiques. En rejetant les comparaisons fallacieuses et en reconnaissant la complexité des situations locales, nous pouvons mieux comprendre les luttes des peuples autochtones et les soutenir de manière plus efficace et plus juste.

Il est également important de souligner que l'article utilise une rhétorique émotionnelle pour manipuler ses lecteurs. En évoquant des figures controversées et en employant un langage incendiaire, l'article cherche à susciter des réactions viscérales plutôt qu'une réflexion critique. Cette stratégie de manipulation émotionnelle détourne l'attention des véritables enjeux et empêche un débat constructif sur les questions de fond.

Il est essentiel de séparer les luttes légitimes des Kanaks de la théorie du "Grand Remplacement" et de comprendre que les revendications des Kanaks sont basées sur des contextes historiques, culturels et juridiques spécifiques, et non sur une théorie conspirationniste. Les Kanaks, comme tous les peuples autochtones, méritent le respect et la reconnaissance de leurs droits dans un cadre de justice et d'équité. En adoptant une approche nuancée et en rejetant les amalgames simplistes, nous pouvons contribuer à une meilleure compréhension et à un soutien plus efficace des luttes pour les droits des peuples autochtones.

La théorie du "Grand Remplacement", si chère à l'extrême droite, prétend que la France serait colonisée par les migrants. Cependant, cette idée est non seulement infondée mais aussi dangereusement simpliste. Contrairement aux peuples autochtones qui subissent une colonisation caractérisée par la dépossession de leurs terres, la destruction de leurs cultures et l'imposition de systèmes de domination étrangers, la situation des migrants en France ne correspond en rien à cette définition. Les migrants viennent en France pour des raisons diverses, souvent liées à la recherche de meilleures conditions de vie, de sécurité ou d’opportunités économiques. Leur présence enrichit la société française, tant sur le plan culturel qu'économique.

De plus, la France, en tant qu'État de droit, possède des institutions et des mécanismes démocratiques robustes pour gérer l'immigration et assurer l'intégration des nouveaux arrivants. Les politiques publiques et les lois sur l'immigration sont conçues pour équilibrer les besoins et les droits des migrants avec ceux de la population autochtone. Par conséquent, parler de colonisation est une déformation grossière de la réalité et sert uniquement à attiser les peurs et les préjugés.

La rhétorique de l’extrême droite, en prétendant que la France est colonisée par les migrants, repose sur une falsification flagrante des faits. Elle instrumentalise les peurs et joue sur les préjugés pour diviser et polariser la société. En vérité, l'immigration en France est un phénomène régulé et contrôlé par des lois et des politiques publiques. Les migrants qui arrivent en France le font en vertu de ces régulations, cherchant à s'intégrer et à contribuer positivement à la société. Parler de colonisation dans ce contexte est non seulement erroné mais aussi pernicieux, car cela alimente une xénophobie injustifiée.

Pour conclure, il est crucial de comprendre que la France n’est pas « colonisée » par les migrants. Les migrants cherchent à s'intégrer et à contribuer à la société, et leur présence doit être vue comme une opportunité plutôt qu'une menace. Les amalgames et les manipulations rhétoriques utilisées par l'extrême droite doivent être rejetés au profit d'une compréhension plus juste et plus humaine des dynamiques migratoires. En faisant cela, nous pouvons construire une société plus inclusive et plus solidaire, fondée sur le respect des droits de l'homme et des principes démocratiques.
Cependant, cette espérance s'effrite inexorablement au fil des jours.

————

La France, terre d'histoire et de culture, est un jardin luxuriant où se mêlent mille essences, un fleuve puissant aux affluents innombrables. Elle est une mosaïque chatoyante, où chaque fragment, chaque éclat de couleur, raconte une histoire de migration, de rencontre et de métissage. Que cela vous plaise ou non, la France est l'aboutissement d'un tissage complexe et délicat, une étoffe riche de fils venant des quatre coins du monde, chaque fibre apportant sa teinte unique et sa texture singulière. Dans ses rues, dans ses visages, dans ses voix, résonne la symphonie d'origines diverses, harmonies anciennes et nouvelles qui s'entrelacent pour former l'essence même de la nation. La France est un poème vivant, une danse perpétuelle de cultures entrelacées, une mer où se rencontrent et se mélangent les eaux de tant de rivières différentes. Ignorer cette réalité, c'est refuser de voir la beauté de ce métissage qui fait la force et la richesse du pays.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Hydrean »

"théorie du "Grand Remplacement", si chère à l'extrême droite, prétend que la France serait colonisée par les migrants. Cependant, cette idée est non seulement infondée mais aussi dangereusement simpliste. Contrairement aux peuples autochtones qui subissent une colonisation caractérisée par la dépossession de leurs terres, la destruction de leurs cultures et l'imposition de systèmes de domination étrangers, la situation des migrants en France ne correspond en rien à cette définition. Les migrants viennent en France pour des raisons diverses, souvent liées à la recherche de meilleures conditions de vie, de sécurité ou d’opportunités économiques. Leur présence enrichit la société française, tant sur le plan culturel qu'économique. "

Sauf que cette logique de destruction culturelle que vous dénoncez pour les peuples autochtones est aussi applicable à la situation en France. Quid des langues et cultures régionales qui dépérissent avec le temps et qui sont remplacées par une culture américano-européenne généralisé ?




Bien qu'un migrant ne soit pas responsable des choix politiques ayant mené à cela, le flux migratoire en est un élément essentiel. Je signale que les migrants/colons européens lors de la 'découverte' du continent américain recherchaient aussi une meilleure qualité de vie, des opportunités économiques et de la sécurité (intolérance religieuse en ligne de mire). C'est assez naïf ou un aveuglement idéologique de ne pas voir les soucis de l'acceptation d'un flux migratoire 'porte ouverte' quand on voit ce qu'il reste de la culture autochtone en Amérique.
Et ce n'est pas parceque les migrants ne viennent pas directement avec des armes à la frontière pour s'installer en France , qu'ils ne peuvent pas représenter un danger (pour certains, pas tous) ... L'idéologie culturelle qu'ils peuvent suivent et qui diverge de celle de la France (l'acceptation de l'homosexualité, la liberté des femmes etc) est leur première arme et la plus perfide.

En fin de compte, l'idéologie mondial-humaniste qui prônent une tolérance plus laxiste que réaliste est pour moi un serpent qui se mord la queue.
Modifié en dernier par Hydrean le samedi 18 mai 2024 à 19:02, modifié 1 fois.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

Hydrean a écrit : samedi 18 mai 2024 à 17:58
Spoiler : 
Sauf que cette logique de destruction culturelle que vous dénoncez pour les peuples autochtones est aussi applicable à la situation en France. Quid des langues et cultures régionales qui dépérissent avec le temps et qui sont remplacées par une culture américano-européenne généralisé ?

Bien qu'un migrant ne soit pas responsable des choix politiques ayant mené à cela, le flux migratoire en est un élément essentiel. Je signale que les migrants/colons européens lors de la 'découverte' du continent américain recherchaient aussi une meilleure qualité de vie, des opportunités économiques et de la sécurité (intolérance religieuse en ligne de mire). C'est assez naïf ou un aveuglement idéologique de ne pas voir les soucis de l'acceptation d'un flux migratoire 'porte ouverte' quand on voit ce qu'il reste de la culture autochtone en Amérique.
Et ne pensez pas que parce que les migrants ne viennent directement avec les armes à la frontière pour s'installer en France , qu'ils ne peuvent pas représenter un danger ... L'idéologie culturelle qu'ils peuvent suivent et qui diverge de celle de la France (l'acceptation de l'homosexualité, la liberté des femmes etc) est leur première arme et la plus perfide.
Votre assertion concernant le prétendu aveuglement idéologique vis-à-vis des flux migratoires contemporains témoigne d'une simplification outrancière et d'une méconnaissance historique et contextuelle criante. Établir un parallèle entre la situation actuelle des migrations en Europe et la colonisation des Amériques révèle une incapacité flagrante à distinguer des dynamiques fondamentalement différentes.

Il est indéniable que les langues et cultures régionales en France, telles que le breton, l'occitan et le basque, ont connu un déclin notable au cours du 20ème siècle, résultat principalement de politiques centralisatrices mises en place depuis la Révolution française, visant à créer une identité nationale homogène. La généralisation du français comme langue de l'administration et de l'éducation a joué un rôle crucial dans ce processus. Blâmer les flux migratoires actuels pour cette érosion est une simplification extrême qui ignore les véritables causes historiques et politiques de cette uniformisation.

L'influence culturelle américaine, véhiculée par les médias de masse et la globalisation économique, a également contribué à une uniformisation culturelle. Cette dynamique est bien plus complexe qu'une simple opposition entre cultures locales et étrangères. La mondialisation a permis un enrichissement mutuel des cultures, créant des échanges et des hybridations culturelles enrichissant le tissu culturel national. Imputer ce phénomène aux migrations contemporaines relève d'une lecture réductrice qui omet les forces économiques et médiatiques bien plus influentes.

Votre parallèle entre les migrants contemporains et les colons européens lors de la "découverte" des Amériques est profondément problématique.

Les migrants européens lors de la colonisation des Amériques étaient souvent motivés par la recherche d'une meilleure qualité de vie et par des persécutions religieuses, mais cette colonisation s'est accompagnée de la domination violente, de l'expropriation des terres, et de l'éradication systématique des cultures et des populations autochtones. Cette période a été marquée par des actes de violence extrême, des maladies apportées par les colonisateurs, et une exploitation économique sans précédent. En revanche, les migrants contemporains viennent souvent en réponse à des crises économiques, politiques ou climatiques, cherchant refuge et opportunités, et non en conquérants cherchant à imposer leur volonté par la force. Assimiler ces deux phénomènes démontre une incompréhension fondamentale des différences contextuelles et des implications éthiques.

L'affirmation selon laquelle les migrants représenteraient un danger en raison de leur "idéologie culturelle" est non seulement infondée, mais également offensante. Les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité qui constituent le socle de la République française sont renforcées, et non affaiblies, par l'apport de cultures diverses. L'acceptation de l'homosexualité, la liberté des femmes, et autres valeurs progressistes sont des principes universels qui doivent être défendus contre toutes les formes d'intolérance, qu'elles soient autochtones ou étrangères. De plus, les politiques migratoires actuelles en Europe sont régies par des cadres juridiques et des principes de droits de l'homme qui n'existaient pas à l'époque coloniale.

L'immigration apporte de nouvelles perspectives, enrichit la culture nationale et peut revitaliser des pratiques culturelles. Par exemple, la cuisine, la musique et les festivals en France intègrent des influences diverses, enrichissant ainsi le patrimoine culturel. Les migrants ont également joué un rôle crucial dans la reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale. Les travailleurs immigrés ont été essentiels dans la reconstruction des infrastructures, notamment dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics. Par ailleurs, ils occupent souvent des emplois que les Français rechignent à exercer, tels que le nettoyage, la collecte des déchets, ou encore l'aide à domicile, contribuant ainsi de manière indispensable à l'économie et à la société.

Le défi réside dans la capacité à intégrer ces influences tout en respectant et préservant les cultures locales. Les politiques d'intégration doivent favoriser le dialogue interculturel et l'inclusion sans dilution forcée des identités locales. Rejeter les amalgames simplistes et reconnaître la complexité des situations locales permettrait de mieux comprendre les luttes des peuples autochtones et de les soutenir de manière plus efficace et plus juste. Réduire les contributions des migrants à une simple menace culturelle ignore leur rôle positif et leur apport dynamique à la société.

Par ailleurs, où ai-je affirmé qu'il fallait des politiques de migration "portes ouvertes" comme vous le prétendez dans votre réponse ?

Si vous deviez répondre, je vous invite à produire une analyse rigoureuse et solidement argumentée de vos propos, (qui, par ailleurs, présentent des éléments caractéristiques de la rhétorique d’extrême droite). En l'absence d'une telle réponse, le silence serait non seulement préférable, mais aussi nécessaire, car je n'ai ni le temps ni l'intérêt de m'engager dans des discussions stériles et superficielles face à des raisonnements aussi grossièrement simplistes.
Toute réplique dénuée de profondeur et de justesse ne fera que souligner l'inanité de vos assertions.

Note pour moi-même: Mes honeypots continuent à démontrer une efficacité remarquable.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

PS : L'introduction tardive d'une prétendue nuance dans vos propos n'exonère en rien votre responsabilité. Votre premier message a été dûment enregistré dans mon spoiler.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Hydrean »

Bon j'avais écrit une réponse mais étant sur portable j'ai dérapé et quitté la page...

Je répondrai donc juste de contrairement à vous, je n'ai pas cette vision idéaliste et universaliste des droits de l'homme qui s'appliquerait également à chaque culture sur terre.

J'aimerai possiblement le croire mais la réalité à du mal à aller dans ce sens.
TSA confirmé le 01/05/24.
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Ostara
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Ostara »

La France a toujours été un pays cosmopolite et une Terre avec beaucoup d'origines différentes,c'est ça qui fais sa richesse,

Beaucoup de personnes habitant en France aujourd'hui ont au moins un ancêtre issus de l'immigration,elle ne date pas d'aujourd'hui, et personnes n'as détruit le pays,ce n'est pas une question d'immigration,les personnes représentants un danger majeur,pour les autres il y en as partout,les personnes intolérantes sur certaines questions il y en as partout aussi,

Ma grand mère maternelle était une migrante Polonaise,elle est arrivée en France a la fin de la seconde guerre mondiale,

Mes grands-parents paternels étaient d'origines espagnols (catalans et Andalousie),ils sont arrivés en France a la génération de mon arrière grand père,

Mon mari a des origines portugaises,

Ça ne date pas d'aujourd'hui les flux migratoires!

Édit étaient pardon ils sont décédés.
Modifié en dernier par Ostara le dimanche 19 mai 2024 à 14:04, modifié 1 fois.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.

Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Hydrean »

Oui, moi même j'ai des origines extra européenne (antillais descendant d'huguenot du côté de mon père .)

Néanmoins, je trouve qu'il y a une certaine naïveté dans la vison mondialiste. On essaye quand même de faire appliquer une mentalité bicentenaire (même pas forcément totalement acquise chez une majorité des gens proche historiquement et culturellement de cela) à d'autres personnes pour qui ça peut sembler totalement étranger voir même antagoniste.
Je vois ça comme un bâton pour se faire battre (peut être que j'ai tort).
TSA confirmé le 01/05/24.