Ostara a écrit : ↑lundi 22 avril 2024 à 21:09C'est super joli ça égaie en plus
Dans tes drapeaux,y'a une de mes futurs couleurs de cheveux (jaune),ma couleur actuelle (violette ),et mes couleurs passées (vertes et bleues)^^
Merci !
Oh trop bien, du jaune !
Moi j'ai toujours le bout de mes cheveux en bleu, comme quoi les clichés des fois...
freeshost a écrit : ↑lundi 22 avril 2024 à 21:42Ouais, continuons de colorier ces arcs-en-ciel et drapeaux avec d'infinies nuances, et d'apprécier et apprendre celles-ci, donc de toujours mettre à jour nos représentations.
Exactement !
Scalt a écrit : ↑lundi 22 avril 2024 à 21:56En effet, j'ai " blanchis" mes messages( pas spécifiquement
sur ce sujet) qui n'étaient pas problématiques.
Je préfère me protéger en m'exposant le moins possible.
Et je continue à lire le forum qui peut être enrichissant.
Si rester en retrait est préférable pour toi, je le comprends. Prends soin de toi et de ta petite famille.
Je t'aurais bien proposé d'éditer mes messages précédents, afin d'enlever au moins le contenu des citations, bien qu'il resterait mes réponses (or je ne vois pas comment j'aurais pu faire en sorte qu'on ne puisse pas deviner de quoi tu parlais, à moins d'enlever une bonne partie du fil).
Mais de toute façon je ne peux plus éditer...
Lilas a écrit : ↑mardi 23 avril 2024 à 8:55Asexuel(le) : une personne qui ne ressent pas d'attirance sexuelle pour les autres.
Il n'est question ni d'absence de désir, ni d'absence de libido, et en ce sens ce n'est absolument pas le contraire d'hypersexuel. Cela n'a rien à voir.
Je plussoie ! (Ou qui en ressent peu, ou alors pleinement mais seulement dans certains contextes.)
Par ailleurs, on parle d'
orientation sexuelle car quand on est asexuel·le, on n'est pas hétérosexuel·le (attirance stricte pour le genre opposé), gay (attirance stricte pour le même genre), bi (attirance pour les deux), pan (attirance indépendamment du genre), ou autre (sachant qu'il y a des nuances et des façons très personnelles de se placer par rapport à ces orientations).
[Sachant qu'on peut être hétéroromantique, panromantique, etc. ; attirance romantique et non-sexuelle, une personne asexuelle n'étant pas forcément aromantique et vice-versa.]
On "s'oriente" (on ne le fait pas exprès) vers un certain type de personnes... Et encore, cela ne veut pas dire qu'on va avoir de l'attirance pour toute personne du ou des genre(s) vers le(s)quel(s) on "s'oriente".
Dans le cas de l'asexualité, c'est bien une orientation sexuelle, dans le sens où c'est une façon de s'orienter. C'est juste que là, c'est vers personne ; du tout, ou très peu, ou à la base du moins.
La qualifier d'orientation sexuelle est également important pour la revendication, la légitimation. C'est admettre que ce n'est pas un souci médical, psychologique, mais une vraie caractéristique individuelle.
Pour ma part, je reconnais subir moins de préjudice qu'une personne homosexuelle. En revanche, il y a des points communs, comme le fait que l'homosexualité était bel et bien considérée comme un trouble avant. Et d'ailleurs, hélas, des personnes dans le monde sont encore malmenées, jusqu'à des crimes assassins, parce qu'elles sont gays.
C'est aussi important de bien comprendre que c'est une orientation sexuelle (légitime donc), car sinon, cela signifie que ça peut se guérir. Se corriger. Qu'on peut — et doit — se forcer.
Des thérapies pour "ne plus être gay" existent encore... et là, sauf si on est homophobe (ce qui peut être involontaire en cas d'endoctrinement ou de manque de connaissance/compréhension, mais pas moins délétère), on comprend sans mal que l'idée de changer une personne est un problème grave et qu'il suffit de l'accepter pour ce qu'elle est — et ce qui lui apporte du bien-être.
Concrètement, pour l'asexualité, cela veut dire que des personnes vont se contraindre elles-mêmes, ou être contraintes par autrui, d'avoir des rapports sexuels (dans le cas où la personne asexuelle n'aurait aucun intérêt pour les rapports, ce qui est courant mais pas obligatoire).
Cela signifie que l'on va considérer que leur ressenti, leurs doutes sur ce qu'elles vivent, ne sont pas valides. Elles peuvent même en arriver à être réellement d'accord "qu'elles ont un problème".
Cela signifie une grande part de mal-être.
Moi-même j'ai pu me dire que "quelque chose clochait chez moi", que "j'allais finir par me débloquer", que "j'avais peur"... Cela peut mener des gens à se forcer. Moi-même j'ai failli.
Enfin (mais la liste n'est pas exhaustive), si c'est une orientation sexuelle (manière de s'orienter vers les autres, ce qui inclut ne pas s'orienter vers qui que ce soit), alors cela n'a plus rien à voir — comme le dit très bien Lilas — avec la libido, le désir. L'excitation, les pratiques sexuelles (et le fait d'apprécier ces dernières).
Cela permet à des personnes (genre moi
) de comprendre que ce n'est pas parce qu'elles "fonctionnent (physiologiquement) comme elles sont censées fonctionner" que cela détermine pour autant leur attirance, ou non-attirance sexuelle.
Sans oublier qu'il n'y a pas de "bonne manière de fonctionner" à partir du moment où ça nous va, je parle de ce qui est attendu par défaut. Donc même une personne qui ne fait rien de sexuel, n'a pas de plaisir, de libido... eh bien, si ça lui va, où est le problème ?