Pourquoi nous sommes exclus

[lela50]

Bonjour a toute / tous
Je me pose la question du pourquoi les neurotypiques nous excluent? Par exemple au travail j etais bien integrer au debut puis a partir du moment ou j ai commencer a etre demotive , a dire que le poste me convenait pas ainsi que mes nombreuses erreur . Les gens me parlent plus ou presque, me disent qu il faut que je demissionne

[MotchoLoLo]

Bonjour. Je pense que nous sommes "exclus" car nous ne rentrons pas dans le "moule" socialement parlant. Pour moi être autiste c'est comme jouer à un jeu (le jeu de la vie) dont tous les neurotypiques connaissent les règles (sociales), sauf nous personnes autistes. Ça nous rend maladroits, trop francs pour la majorité des neurotypiques, et fait que nous ne respectons souvent pas certaines règles sociales implicites, en plus du fait que nous avons un fonctionnement différent des personnes neurotypiques et souvent imprévisible pour elles. Me concernant avant mon diagnostic j'étais considéré par les personnes les plus sympathiques comme "timide, discret, original..." et par les personnes moins sympas comme "un sale c*n qui ne s'intéresse pas aux autres, un égoïste, quelqu'un de froid et distant et j'en passe...". Le ressenti est peut être différent pour d'autres personnes autistes, mais personnellement c'est comme ça que je vois les choses.

[lela50]

Bonjour. Je pense que nous sommes "exclus" car nous ne rentrons pas dans le "moule" socialement parlant. Pour moi être autiste c'est comme jouer à un jeu (le jeu de la vie) dont tous les neurotypiques connaissent les règles (sociales), sauf nous personnes autistes. Ça nous rend maladroits, trop francs pour la majorité des neurotypiques, et fait que nous ne respectons souvent pas certaines règles sociales implicites, en plus du fait que nous avons un fonctionnement différent des personnes neurotypiques et souvent imprévisible pour elles. Me concernant avant mon diagnostic j'étais considéré par les personnes les plus sympathiques comme "timide, discret, original..." et par les personnes moins sympas comme "un sale c*n qui ne s'intéresse pas aux autres, un égoïste, quelqu'un de froid et distant et j'en passe...". Le ressenti est peut être différent pour d'autres personnes autistes, mais personnellement c'est comme ça que je vois les choses.

Merci de ton precieux messages... j ai beaucoups de mal en ce moment aux travails avec les neurotypique ... je sature

[Shadow]

Bonjour. Je pense que nous sommes "exclus" car nous ne rentrons pas dans le "moule" socialement parlant. Pour moi être autiste c'est comme jouer à un jeu (le jeu de la vie) dont tous les neurotypiques connaissent les règles (sociales), sauf nous personnes autistes. Ça nous rend maladroits, trop francs pour la majorité des neurotypiques, et fait que nous ne respectons souvent pas certaines règles sociales implicites, en plus du fait que nous avons un fonctionnement différent des personnes neurotypiques et souvent imprévisible pour elles. Me concernant avant mon diagnostic j'étais considéré par les personnes les plus sympathiques comme "timide, discret, original..." et par les personnes moins sympas comme "un sale c*n qui ne s'intéresse pas aux autres, un égoïste, quelqu'un de froid et distant et j'en passe...". Le ressenti est peut être différent pour d'autres personnes autistes, mais personnellement c'est comme ça que je vois les choses.

Je suis d'accord. En tout cas l'absence du principe de réciprocité dans les relations sociales m'a souvent été reproché. Mais la plupart des gens me prennent aussi pour quelqu'un de timide, original/bizarre et discret. Je me souviens qu'à l'époque certains me prenaient pour un c*n et un égoïste fini, car je ne lançais/relançais pas la conversation par message (être froid au lieu de jovial), je n'invitais pas la personne en retour ou ce genre de choses. Avant mon diagnostic j'avais de la peine à me comprendre et à comprendre la réaction des autres (souvent ce sont des reproches indirects et difficiles à percevoir pour une personne autiste). Cela a mené à mon exclusion du monde neurotypique, car j'avais l'habitude de cette solitude et ne savais pas comment répondre au jeu social des neurotypiques.

[AAA]

S'il y a un ouvrage qui m'a beaucoup aidé à mieux m'en sortir parmi les neurotypiques, c'est Comment se faire des amis et influencer les autres ? de Dale Carnegie. Le titre fait vraiment gnangnan, mais en vrai le contenu est super. J'ai constaté de nettes améliorations en mettant ses conseils en pratique. Évidemment, ça reste du masking, mais j'ai compris depuis longtemps qu'en étant authentique avec quelqu'un d'autre que ses proches (et encore, ça dépend lesquels !) ça se passe mal et on se fait rapidement exclure. Alors, quitte à être fausse, autant que ce soit en faisant du masking efficace.

[Mizunotama]

Bonjour a toute / tous
Je me pose la question du pourquoi les neurotypiques nous excluent? Par exemple au travail j etais bien integrer au debut puis a partir du moment ou j ai commencer a etre demotive , a dire que le poste me convenait pas ainsi que mes nombreuses erreur . Les gens me parlent plus ou presque, me disent qu il faut que je demissionne

Après, je ne connais pas le contexte de votre travail, et j'ai l'impression que vu ce que vous en dites, cela vous a été dit sèchement, mais il y'a peut-etre du vrai dans ce que vos collègues vous ont dit sur la démission : si votre démotivation est vraiment trop grande et que le cadre ne vous convient pas (ou plus ?), il peut etre judicieux d'envisager de quitter votre travail, ou d'en changer, si votre situation vous le permet. Au moins évaluer la situation, et savoir si le cadre/vos collègues pourraient changer ou non, avec quels efforts de votre part/de la leur, si c'est réaliste, etc... et surtout si votre situation financière vous permettrait d'envisager cette hypothèse (pas forcément la démission).

Après, pour avoir lu d'autres de vos messages, j'ai l'impression qu'il faudrait aussi essayer de ne pas imaginer les personnes neurotypiques comme un ensemble uniforme, ce qui peut aussi mener à ce que vos collègues, même si rien n'est dit directement, à ressentir que vous ne leur portez pas du tout d’intérêt, voire les mépriser.

[lela50]

Re
Demissionner j y pense mais mon conseiller emploi accompagne m en dissuade car je perd mes droits ( chomagr en trotte) concernant le travail je pense etre en phase de blocage psychologique. .. depuis que je sais que ma ciriosite est limite car plafond de verre et selon mes collegues c est au dela de mon poste et ca n a aucun interet .. donc grosse frustration . Ensuite tous les neurotypique be sont pas comme ca j ai fais une generalite vis a vis de ceux que je trouve au travail et qui ne parle que de futilite dont je ne vois pas l interet

[Epopy]

Bonjour
La société a vite fait de rejeter ce qu’elle ne comprend pas. Elle considère que c’est à celui qui est différent de s’adapter, sans réaliser que chaque individu qui la compose est différent des autres individus. Inconsciemment, pour rentrer dans le moule, chacun abandonne une part de ce qui le rend unique. Lorsque l’on est trop différent, la difficulté consiste à choisir quelle part de nous-même sacrifier pour se rapprocher des autres, tout en restant au maximum soi-même.
J’ai fait le choix de ne rien sacrifier. Je suis moi, aux autres de m’accepter (ou pas) et pour les y aider, j’explique en quoi consiste mes différences.
Pour en revenir à ces collègues qui te conseillent de démissionner, c’est probablement parce qu’ils pensent que si tu exprimes que tu n’est pas bien où tu es, il te suffit de changer de place pour aller mieux, parce que c’est ce que eux feraient.

[autistedu44]

Salut, je voulais juste préciser que les allistes mais neuroatypiques à savoir les dys, tdah, personne avec trouble du développement intellectuel, bipolaires.. etc aussi être concernés

Qu'en pensez vous ?

[Dehlynah]

J'allais créer unn sujet sur l'exclusion

car c'est mon gros thème du moment
ou plutôt ça l'a souvent été et c'est souvent réactivé
à présent dans la sphère personnelle
mais à l'école, au travail, dans ma famille aussi, c'est le thème récurrent

trop différente, pas assez, trop ci trop ça, je crois qu'il y a cette idée de moule en effet, de convenance
je n'ai pas cette sensation avec tout le monde
je crois qu'il y a des lieux d'inclusion, des personnes aussi très ouvertes, il faut aller vers elles
j'ai une amie bipolaire qui a le même problème, c'est très souffrant aussi pour elle -elle a parfois des tendances victimaires, je lui dis d'ailleurs, je ne veux pas tomber là-dedans, (à force on peut même développer une espèce de paranoïa - je le repère chez moi, ça peut aller très loin - et on se replie et on s'isole) parce que c'est possible de faire autrement, de ne pas chercher à être accepté.e par ceux qui nous rejettent- elle est une personne les plus ouverte et accueillante que je connaisse

il faut vraiment arriver à se créer un univers où on a toute notre place, ne rien attendre et si on est pas accepté comme on est, ciao (si on peut, au boulot c'est très compliqué mais la réalité nous rattrape et au final on fait un burn out, on se fait virer etc.)