Que de souvenirs ! Mes parents avaient l'album Jammu Africa.
J'étais fan de celle-ci en particulier :
Que de souvenirs ! Mes parents avaient l'album Jammu Africa.
Ça faisait un moment que je la cherchais celle-là pour la verser à ma liste de lecture. Souvenir de l'air, de la phonétique, d'une tradoche sans doute approximative glanée au hasard d'un passage en émission télé à l'époque (ça voudrait dire « lève-toi »). Par contre sans l'orthographe du titre ni du nom de l'interprète, je n'avais pas même tenté de recherche en ligne.
J'aime ces instants gravés qui résonnent au fil des ondes...
Je compatis, j'ai osé un paquet de fois taper sur Google "Lalala la la" en espérant qu'un désespéré ai eu la même idée que moi...ikh a écrit : ↑samedi 30 mars 2024 à 23:10Ça faisait un moment que je la cherchais celle-là pour la verser à ma liste de lecture. Souvenir de l'air, de la phonétique, d'une tradoche sans doute approximative glanée au hasard d'un passage en émission télé à l'époque (ça voudrait dire « lève-toi »). Par contre sans l'orthographe du titre ni du nom de l'interprète, je n'avais pas même tenté de recherche en ligne.
Merci.
"Score to a New Beginning" s'ouvre sur un titre instrumental à la dimension épique. L'univers féerique et mystérieux dépeint par la musique classique wagnérienne est impressionnante, grandiloquente. On pousse très loin dans l'émerveillement, laissant deviner le meilleur pour la suite. En effet ça ne va pas se gâter, on est encore loin de se douter de l'immense choc qui va se déclencher. Ce bouleversement va commencer à se produire avec le titre "Across the Endless Sea (Part 2)", où on nous fait tranquillement patienter avec une douce entrée en matière, pour ensuite s'envoler. Le synthé, très présent sur l'album s'accorde en totale harmonie avec les guitares et la batterie. Dans cet accord complet, on obtient une puissance symphonique et mélodique rarement égalée. La musique symphonique développée par cet album dégage une force et une assurance indéniable. Elle allie à la fois douceur et volupté, ainsi que puissance et présence physique, dans une syncope totale.
Marco Sandron de "Pathosray" assure le chant principal tout le long de ce magnifique opus. Il nous délecte de sa voix, qui se plie facilement aux évolutions mélodiques de la musique, enchaînée par flots continus. Sur "Assault on the Shore" comme sur "At the Gates of Morken" synthé et guitares sont joués avec davantage de frénésie. Le chant suit de près les instruments et se déploie sur plusieurs niveaux de vitesse différents, suivant la force du ruissellement de la musique. Ce chant peut se montrer discipliné, cajolant, mais aussi perçant lorsqu'il perçoit une tentative d'étouffement de la part des instruments. Cette situation est tout à fait perceptible sur "Godsent". Les refrains sont l'occasion pour les voix de prendre une réelle ascendance et de survoler le champ de bataille. Sur "At the Gates of Morken", on note un moment très fort avec l'intervention des voix féminines lancées à la conquête des cieux.
"Master of the Waves" reprend une entame en orchestre classique dans des tonalités toujours aussi wagnériennes privilégiant les instruments cuivres pour leur puissance, et à cordes, qui apporteront, eux, une touche nécessaire et utile de sensibilité. Cela sera également le cas avec "Godsent". L'orchestre classique pourra plus librement s'exprimer avec le titre instrumental "Rise of the Giants". On aura jamais cru autant savourer la musique classique.
Sur "Master of the Waves" les sentiments sont à l'inquiétude. On parvient à pressentir l'imminence d'un danger, mais aussi de l'intrépidité. Cette exploration s'arrête net aux premières notes de guitare électrique et à la voix d'un duo masculin/féminin ouvrant les hostilités. Le chant masculin alterne par la suite avec la voix féminine et les choeurs. On retrouve encore ici quelque chose d'extrêmement transcendant, mélodieux à souhait.
L'apothéose de cette oeuvre grandiose serait certainement "A Soldier's Letter". Cette piste débute sur un son calme et apaisant au piano. On en tirerait presque une larme. Le piano fait doucement place à la symphonie des autres instruments. Une immense gifle se profile dès le premier riff au synthé. La voix douce, de la même façon que l'avait fait le piano, laisse le champ libre à l'impact énorme de l'armée de choeurs ravageant nos dernières lignes de défense. C'est sans doute l'un des meilleurs morceaux de "Fairyland", et si je l'ose, l'une des meilleurs entendues de metal symphonique, rien que ça.
"Score to a New Beginning", le titre éponyme de l'album offre un combat final. Des voix lyriques, du violon et des notes limpides de synthé ouvrent calmement le bal, jusqu'à l'intervention virile des guitares et de la batterie. Il s'ensuit à ce moment là de longues suites d'enchevêtrements de musiques symphoniques, de chants, de choeurs. Un témoignage sonore du paradis céleste. L'album "Score to a New Beginning" se clôt sur le titre court "End Credits". On y entend une musique légère, jouée dans la plus infime délicatesse, illustrée surtout par des chant angéliques féminins. C'est une fin de toute beauté pour un album magistral.
D'une mort annoncée est survenu un miracle. Une explosion des sens, un hommage à la vie comme à la mort. On est ici très proche de la perfection. Personnellement, jamais un album ne m'avait autant remué, tant étiolé et mis à mal dans mes émotions. Les chansons de "Score to a New Beginning" auraient pu toutes devenir celles d'une grande production cinématographique d'héroic fantasy à la hauteur d'un "Seigneur des Anneaux". Philippe Giordana a frappé fort, très très fort. Il démontre une maîtrise aiguë de la symphonie. Il est ainsi devenu, en plus d'être derrière son rempart de claviers, un chef d'orchestre, un grand stratège contrôlant parfaitement le théâtre des opérations. "Fairyland" est en droit de prétendre à devenir un monument du metal symphonique. C'est un peu le nouvel orgueil d'une France qui ne collecte plus trop les faits de gloire depuis longtemps.
Lilas a écrit : ↑dimanche 31 mars 2024 à 15:12 Depuis quelques jours, je réécoute un vieil album de Fairyland que j'ai ressorti de mes cartons.
https://www.spirit-of-metal.com/fr/albu ... ing/118370
De grosses marges à faire à l'export.Acheter cet album:
$159.00 11,78 €
Lilas a écrit : ↑dimanche 31 mars 2024 à 15:12 Depuis quelques jours, je réécoute un vieil album de Fairyland que j'ai ressorti de mes cartons.
https://www.spirit-of-metal.com/fr/albu ... ing/118370
Spoiler : Apparemment on peut l'écouter ici... :
Spoiler :
Les idéogrammes, c'est du copier-coller de Wikipédia, mon niveau en japonais étant inférieur à mes capacités sociales ...Spoiler : Émilie Simon, Annie, 2006 :
Envie d'être en CM2.Spoiler : Joe Hisaishi, Le carrousel de la vie (オープニング- 人生のメリーゴーランド), thème du film Le château ambulant (ハウルの動く城), 2004 :
Spoiler : Yves Duteil, Le petit pont de bois, 1977 :
Mes parents avaient l'album pour celle-ci aussi ! [Edit - Je me demande si c'était pas plutôt une cassette !]