A quoi sert la vie ?

[user8110]

edit :

Je pars, bomme continuation.

[Aspergillus]

Bonjour,

Tant qu'à philosopher :
- Pourquoi la vie devrait servir à quelque chose ?
- Pourquoi devrait-il y avoir un but ?

La "bonne" question ne serait-elle pas : "Qu'est-ce que je veux faire de l'opportunité (la vie) qui m'est offerte ?" par exemple.

Aspergillus répondre a une question par 3 autres questions ce n’est pas répondre à la question mais faire de la politique.

L'intention (puisqu'a priori, elle n'est pas claire (si j'essaie de comprendre le non-dit)) était d'amener à réfléchir sur la question par soi-même et de penser à des angles d'attaques multiples pour enrichir la réflexion.

[Ostara]

C'est intéressant comme sujet,
La vie dans ma réflexion est un éternel recommencement,tous les êtres naissent,vivent, meurent, nourrissant d'autres vies a leurs morts,leur permettant de vivre a leur tour,nos restes sont un compost qui nourrit la terre, permettant a des plantes de pousser,
Même notre système solaire a une fin,et de cette fin tout peut recommencer.
L'univers a eue un début, heureusement pour nous tous êtres qui peuplons la Terre et êtres vivants sur d'autres planètes pas encore une fin

De façon moins générale et plus individuel il faut essayer d'y trouver un sens qui nous fait nous y sentir bien,c'est propre a chacun,et c'est difficile un long chemin on peut mettre du temps avant d'y arriver.

Moi je trouve un sens à ma vie avec ce que j'aime faire,être avec mon mari mes animaux et mes parfums,mon paganisme aussi,

Et puis quand mon mari et moi aidons un animal en détresse,qu'il guérisse (youpi ),où qu'on l'accompagne sans souffrances vers une mort douce (arf dur ça ), ça donne un sens à ma vie,on se sent tellement bien en soi,je trouve,mais je sais pas expliquer l'émotion que ça procure heureux ?oui c'est peut être cela^^

[Remicade44]

Oui aspergillus et j’ai apprécié ton intention.
J’ai dans mon parcours fait très peu de philo . Je ne suis pas habituée à me poser des questions de cette manière, ni même à y trouver des réponses. J’ai donc trouvé cela très intéressant . Merci

J’ai de mon côté, puisque c était inhabituel chez moi, même si je suis à l’initiative du sujet, réagit à ton intervention avec un mécanisme de défense que j’appelle l humour.
Désolée

[Aspergillus]

Pas de soucis, je ne l'avais pas mal pris. Ce que j'ai écrit en complément se dit mieux que ça ne se lit. A l'écrit, ça fait un peu sec.
Une autre piste de réflexion pourrait être de s'intéresser au concept japonais d'ikigai

[Escherischieuse]

Bonjour,

Tant qu'à philosopher :
- Pourquoi la vie devrait servir à quelque chose ?
- Pourquoi devrait-il y avoir un but ?

La "bonne" question ne serait-elle pas : "Qu'est-ce que je veux faire de l'opportunité (la vie) qui m'est offerte ?" par exemple.

Ou doit-on se contenter de respirer boire dormir manger ( uriner, déféquer)…. Comme les animaux

Mais les animaux ne se contentent pas de ça : certains jouent, communiquent, entretiennent des liens sociaux, apprennent, élèvent leur progéniture, ressentent des émotions... Leur vie est bien plus riche que manger, boire et dormir.

Oui pardon tu as raison.
Les animaux font plus de choses que moi

La vie permet la conscience
La conscience permet à l'univers d'exister.

S'il n'y avait aucune conscience, il n'existerait pas.

L'univers permet la conscience
L'univers permet à la conscience d'exister.

S'il n'y avait aucun univers, elle n'existerait pas.

d'un sage bouddhiste "Considérer l'univers et la conscience, c'est comme se dire "C'est incroyable, les deux parties d'une coque de noix semblent correspondre"

Rien n'existe autrement qu'en tant que RELATION. La vie est donc le partage d'information, la mise en relation... exister "ainsi".
Pensez y à la RELATION, en faisant un CÂLIN...

Ne pas sentir reviendrait à ne pas être vivant ?

Je survie donc?

Dans le mental.
Pour vivre, il importe de percevoir sans le filtre du mental et de sentir...
C'est la différence entre la conversation et le câlin.
En général, on passe son temps à faire survivre son égo en pensant que MOI est la racine de mes pensées, et on ne sent rien, on pense juste, en utilisant le temps dans le sens passé vers présent, le futur étant déduit de la continuation logique du passé dont entropique. L'absence de ressenti peut nous faire penser à la manière de l'intelligence artificielle, qui peut être vue comme la référence de base du mental privé de la conscience, entropique.
La vie est par nature négatropique, c'est tout ce qui est au présent, déterminé par le futur préexistant, et dont la particularité est que "finalement, ça ne se passe pas comme prévu, c'est un miracle".[/spoiler]

A quoi sert la vie? => À faire des miracles... constamment, à chaque instant..

"La vie est un miracle".
Et comme rien ne se passe comme prévu des que il y a de la vie, c'est parfois terrifiant

Alors, perso:
oui, si les chats migrent et choisissent parfois un autre logement que le leur, même si bien nourris, ou quand les enfants partent étudier... etc., c'est que les animaux connaissent eux aussi le plaisir, la douleur, parfois le bonheur ou la peur et une vie pas marrante...
Et il est possible que les végétaux aussi... Mais + difficile à savoir. Sauf qu'on imagine lors des incendies ce qu'ils vivent...

Pourquoi vit-on? Parce qu'on ne choisit pas nous-même... et qu'en +, on ne sait pas à l'avance... Ensuite on a des fois un frein, une peur, une croyance, etc.

Dire au passage que j'ai connu une femme dont il ne restait que le tronc et la tête dans un lit à l'hôpital, et qui n'avait plus l'usage de la parole, ne pouvait plus manger, sondée pour l'alimentation et sondée pour l'élimination avec une poche de défécation... Amen. Elle avait juste tenté de multiples manières de se suicider, mais apparemment pas son heure... (Et 0 visite). Peut-on vraiment être sûr de ne pas se louper? (Vu tous les échecs aussi vu à Sancellemoz... et estropiés à vie). Dommage qu'on ne les montre pas: ça calme assez car on réalise que ça arrive... et avec différentes techniques. Et qu'on ne les laisse pas mourrir...

Effectivement, bonne idée de chercher au moins de faire de bonnes actions autant que possible pendant qu'on est en vie... autant se faire se peut.

Sinon, j'avoue que je ne me demande pas vraiment. Je suis là parce que la contraception n'existait pas du temps de ma mère, l'avortement légal non plus. Que y'a tjrs des alchimies ou pas, qui font que des enfants naissent, voulus ou non. Pas tjrs un miracle... des fois un drame, un malheur, une croix... Si certains enfants polyhandicapés vivent encore assez heureux et tant mieux, il y en a d'autres, qui, de leur courte vie, souffre. Et là, pour moi, ce n'est pas un miracle. Par contre, le pourquoi: aucune idée.

Après, le destin, le sait-on et le sait-on un jour? Aucune idée. Un peu comme parfois, certains livres qu'on lit, qu'on arrive au bout et qu'on n'est pas tout à fait sûr d'avoir compris le message, d'être sûr que ce qu'on en suppose, soit.

Y'a-t'il au-dessus de nous dont nous n'avons conscience?

Perso, c'est déjà mettre un pied devant l'autre, essayer de s'en sortir, tenter d'être ce que je pense être, tenter de respecter mes valeurs, tenter d'aider quand cela m'est possible, et après "on verra".
Perso, si j'avais un cancer, je ne me battrais pas pour survivre, juste ne pas souffrir. Mais je pense que tout comme l'abbé Pierre etc. se plaignait de vivre encore, je crois que ceux qui pensent avoir suffisamment vécus, ben, malheureusement, le Destin (ou Seigneur) ne leur ai pas forcément grée et ne les exauce pas.

On ne réalise pas toujours mais tout comme dans notre corps tout est relié et influe sur le reste, probablement notre être influe d'autres, jouent sur leur destin et on peut être là encore ou là tout court pour influencer leur destin. Tout comme on irait mettre une nouvelle boule sur le billard en vue d'en percuter une autre afin de la déplacer à un endroit donné...

Quand à vivre sans plaisir, je ne sais. Je n'ai assisté qu'à un cas de mélancolie où l'homme a subit sous anesthésie des électrochocs au cerveau pour tenter de le sortir de sa mélancolie et qu'on m'avait dit que ça avait de bons résultats, et plus comme avant, que aujourd'hui on les anesthésiait avant...

Se dire que, même si pas de plaisir, on peut faire du bien. En espérant qu'on ne soit pas tenté par le mal. On peut être quelqu'un.
Mais, dans cette pathologie: si on n'a pas de plaisir, a-t'on malheureusement de la souffrance, ou on n'a plus rien du tout, ni dans un sens, ni dans l'autre, comme totalement anesthésié?

Peut-être alors se demander quel avantage cela peut avoir, qu'est-ce que l'on peut apporter via cette particularité?

Bonne soirée.

[Remicade44]

Qd on ne ressent rien, on ne ressent rien, ni en bien, ni en mal.
Les séances d électrochocs ont moins lieu aujourd’hui même si tjs pratiqué pr les dépression mélancolique résistante.
Aujourd’hui ils utilisent bcp plus la chimie.
Les perfusion de kétamine vont bons trains dans certains service psy où les patients refusent l electroconvulsivotherapie car ils en ont marre…

Je ne suis jamais passé par là fort heureusement.

Je fais donc comme Charles. J attends . ( charlatan )
Complètement anesthésiée sans anesthésiant.

Pour moi la vie c’est ressentir . Et je ne ressens rien. Donc je ne vis pas. Je survis

[Eratosthène]

Pourquoi escalader l'Everest? Parce qu'il est là. (Mallory)

Pareil pour la vie, juste la curiosité de savoir ce qui se cache derrière le prochain pas, tout ça se terminera pour tout le monde par une chute vertigineuse, mais en attendant on aura eu une belle vue si on atteint le sommet, avec la satisfaction de plutôt partir avec un tweed et des chaussures cloutées que la combinaison et l'équipement derniers cris.

[user8110]

edit :

Je pars, bomme continuation.

[Escherischieuse]

Je suis aussi une hypersensible (et à me réveiller la nuit, dès que récupéré un peu et à re-ruminer ce qui me touche trop).
Personnellement, ne pas ressentir, je suppose que c'est pareil pour les autres sens: 0 plaisir. A ne rien procurer qu'il fasse chaud, froid, etc.
Ben, si pas de souffrance possible non plus, l'avantage que cela peut avoir, c'est de pouvoir faire certains métiers où il ne faut pas que les émotions s'expriment. Les métiers où on voit des crimes: police scientifique, par exemple, voir police tout court... Mais où on peut aider...
Les métiers qui demandent là encore du discernement et ne pas être entrainé par ses sentiments...
Les métiers où on accompagne les gens qui ont un cancer etc.
Pouvoir avoir cette force de voir mais sans être emporté par cet excès.
Si bon analyste: les métiers psy etc. (car à ne pas passer sa soirée à ruminer ce que l'autre a raconté et qu'on a mal pour lui).
Vétérinaire ou assistant vétérinaire...
En somme: une vie pas pour soi mais pour les autres. Un peu comme mère Theresa et tous ceux qui oublient la leur pour améliorer celle des autres. Et même si pas de plaisir, savoir qu'on a fait du bien autour de soi, que notre vie a été très importante (si ce n'est pour nous, pour les autres).
MAIS ATTENTION! Car probablement comme ceux qui ne ressentent pas la douleur physique, ils sont en danger + que les autres car pas l'alerte salvatrice, sans doute manquera-t'il une alerte danger/à???
C'est quelque chose que je n'ai jamais vu donc c'est vrai que ça m'intrigue. (Mais je pense que même si mes hypers émotions sont un boulet et que moi aussi, j'ai souvent besoin d'arrêts maladies et assistance chimique (en + de l'avlocardyl et seroplex), je pense que je préfère mon boulet à ne rien ressentir du tout.)
Dommage qu'on ne puisse se donner un peu de l'autre... Tiens mon surplus d'émotion... Tiens mon manque de sensation...

[Escherischieuse]

A se prendre la tête sur les ordinateurs et les téléphones...

[Remicade44]

Pourquoi escalader l'Everest? Parce qu'il est là. (Mallory)

Pareil pour la vie, juste la curiosité de savoir ce qui se cache derrière le prochain pas, tout ça se terminera pour tout le monde par une chute vertigineuse, mais en attendant on aura eu une belle vue si on atteint le sommet, avec la satisfaction de plutôt partir avec un tweed et des chaussures cloutées que la combinaison et l'équipement derniers cris.

La vie n’est qu’un éternel recommencement de haut et de bas.
L’un sans l’autre n’existe pas.
Malheureusement je n’ai pas l’équipement mentionné pour y vivre. Je suis donc une écorchée vive. Tellement d'angoisses et de détresse ressentie que ça a fini en dépression sévère, elle même suivi d’anhedonie m’enlevant tout sens à celle-ci bien comme mal me condamnant à rester au pied de la montagne.

[Remicade44]

Pour moi la vie c’est ressentir . Et je ne ressens rien. Donc je ne vis pas. Je survis

Je ne pense pas que vivre c'es ressentir. Je pense que vivre c'est être, observer, réfléchir et agir en conséquence. Vivre c'est participer avec les moyens que l'on a à notre disposition à quelque chose de plus grand que nous et auquel on croit.


Trouve toi des objectifs simples qui sont en accord avec tes valeurs, que tu peux accomplir de manière progressive, et observez, constater le chemin parcouru, les l'évolutions. Et surtout arrête de te demander c'est quoi "LA" vie, mais pose toi la question "quelle vie je souhaite avoir".


On n'a peut être pas la définition exacte de la vie, mais une chose sûre, par expérience, c'est que la vie est semée d'embûches. Et que vivre, c'est avant tout avancer sur ce parcours où sans cesse, il faut trouver le moyen d'enjamber toutes ces embûches...

Courage.

Merci pour ton partage. Je suis navrée que tu es eu à vivre ce drame familiale.
Tu as vu juste. Au bout du compte la question est qu’elle vie je souhaite avoir. Je dois accepter les embûches sur le chemin moi qui les refusent. Moi qui les rejettent. Je lutte contre des choses vaines . Je perds un énergie considérables à lutter. Ceci m’épuise.

Il est difficile de savoir ce que j’aime et ce que je veux. Du coup je me mets en hypersomnie pour ne pas vivre car en surdormant et en se réfugiant dans le sommeil on ne vie pas , parfois je ne dors pas je reste allongée et j attends….
Quel gâchis

J’ai été hypersensible avant cette dépression ultime. Je comprends donc cette souffrance et cette douleur violente physique ,déchirante jusque dans les entrailles.

Je préfère aucun des 2 états. Dans l’un on vie trop les choses ds l’autre pas du tout.

Il faudrait un juste milieu . Difficile pr les autistes en mode tout ou rien !

[Remicade44]

En somme: une vie pas pour soi mais pour les autres. Un peu comme mère Theresa et tous ceux qui oublient la leur pour améliorer celle des autres. Et même si pas de plaisir, savoir qu'on a fait du bien autour de soi, que notre vie a été très importante (si ce n'est pour nous, pour les autres).
..

J étais mère Theresa ds mon métier. J’ai fini en burn out. A trop et tout donner aux autres, a refuser le manque de moyen, à lutter contre l’inacceptable, on finit pas y laisser notre peau. Tout est brulé, carbonisé jusqu’au plus profond de mon cerveau devenu malade lui aussi.
On peut renaître de ses cendres? Ok mais ça prend du temps. En attendant mes enfants souffrent d’avoir une mère grillée, à la santé mentale fragile. Et eux ils doivent se construire aujourdhui , pas le temps d attendre que j’aille mieux. C’est donc éreintant car jamais de pause .
Mes cendres ne peuvent donner naissance à ce terrain fertile; mes cendres s’envolent et s'éparpillent à en faire tousser les gens qui m’entourent tel un poison qui les tuent.

Vive la vie.
Vivre la vie.

On dit qu’il n’y a pas de bien sans mal. Je serais donc dans un état neutre. En état d’anhedonie profond avec grosse souffrance psychologique je me rends compte que le seul souhait que j’aie serait que ma vie se mette en pause. C’est un mécanisme de défense pr empêcher mon cerveau de sursouffrir. En gros il débranche le courant et me met sur batterie pr éviter la sur tension.

La vie serait donc d’accepter de vivre le bien et le mal.
Le beau et le moche, le yin et le yang . Le jour et la nuit, le froid et le
Chaud.


Bah moi j’y arrive pas . Je veux que le beau, le chaud , le bien.

Je refuse le reste.

La vie c’est accepter .

[user8110]

edit :

Je pars, bomme continuation.