humeur du jour/du moment.

[Scalt]

........

[Fluxus]

Toujours beaucoup de stéréotypies ces derniers temps... Mais c'est pas en mode plaisir ou c'est agréable...

C'est juste automatique et pour penser à autre chose.

[Hufflepuff]

On m'a offert la différence invisible. Je suis partagé, car je vois d'un côté que des gens œuvrent pour nous autistes et cherchent a nous faciliter la vie. Et d'un autre côté je me dis que ça fait une somme d'information trop lourde pour tout a chacun même sous format BD.

Mais bon j'ai décidé de me concentrer sur le positif, et le positif que je tire de cette BD c'est que l'autrice a réussi a bien s'entourer en faisant preuve de persévérance donc c'est possible et je n'abandonne pas

[Fluxus]

Toujours en galère pour trouver le sommeil mais c'est déjà moins agité qu'hier soir... On va essayer de se détendre comme on peut...

[Scalt]

........

[Kumi_44]

Malheureux, je pensais que le diagnostic changerait quelque chose mais c'est pire.
L'impression que c'est trop tard, j'ai plus les ressources.
L'humeur du jour? Comme tous les jours depuis 30 ans, je regrette d'être venu au monde.
La méthode Coué, la TCC, c'est de la forme, le fond change pas.
Je pourrais jamais agir sur mes neurones. J'étais bête et con et maintenant, je suis aussi autiste.

Merci a tous pour les partages et les informations que j'ai pu trouver sur ce forum.
Je repasserai si jamais les choses évoluaient favorablement.

Cela ne fait pas longtemps, il est normal d'avoir ce contre coup. En tout cas pour ma part, le soulagement d'avoir enfin les explications de mes particularités s'est très vite transformé en dénigrement de moi même. J'ai encore ces moments mais ils sont devenus ponctuels. Et même j'arrive à me dire que ma vision du monde est une source de richesse. Tu es très dur avec toi même mais je le comprends. Mon diagnostic est arrivé aussi après 30 ans.

Prends le temps de digérer le diagnostic et les implications vis à vis de toi même et de ton entourage. J'espère aussi que tu vas construire un bon suivi pour gérer au mieux qui tu es. Et oui se savoir autiste, c'est à vie et pas de traitement miracle.
Soutien à toi !

Je voudrais ajouter que je suis d'accord concernant la TCC, ça ne fait pas des miracles. Tout comme les habilités sociales... ce sont des outils !

[Deoxys]

Je plussoie !

Malheureux, je pensais que le diagnostic changerait quelque chose mais c'est pire.
L'impression que c'est trop tard, j'ai plus les ressources.
L'humeur du jour? Comme tous les jours depuis 30 ans, je regrette d'être venu au monde.
La méthode Coué, la TCC, c'est de la forme, le fond change pas.
Je pourrais jamais agir sur mes neurones. J'étais bête et con et maintenant, je suis aussi autiste.

Merci a tous pour les partages et les informations que j'ai pu trouver sur ce forum.
Je repasserai si jamais les choses évoluaient favorablement.

Au vu des deux dernières phrases, je suppose que tu comptes partir (du moins temporairement) ? Une pause peut faire du bien. Si tu envisages de partir définitivement, je respecte ta décision, mais je le regrette...

Comme l'a dit Kumi, il faut souvent une phase de "digestion" après le diagnostic. J'ai entendu parler, pour certaines personnes, d'un grand contre-coup. Je l'ai d'ailleurs craint, ce contre-coup, en sortant de l'hôpital après avoir reçu le diag' (j'ai eu la chance de ne pas l'avoir, en revanche il m'a fallu digérer).

Pour ce qui est de la thérapie, c'est complexe car ça varie d'un·e individu·e à l'autre (même si diagnostic identique), ça requiert d'y avoir accès et de trouver de bonnes adresses. Et effectivement dans le cas d'un TND il y a des choses qui ne changeront jamais.

Mais je tenais à t'encourager à ne surtout pas laisser tomber.
À titre personnel, j'ai fait une première TCC et j'en suis une deuxième actuellement (sur la communication). Les deux TCC, mais surtout la seconde (vu le thème), ont effectivement mis en évidence l'aspect permanent de certaines de mes difficultés.
Mais en même temps, elles sont précieuses, car elles permettent d'avoir une meilleure perspective de soi-même. De voir ce qui peut être amélioré et de se rendre compte de ce qui ne le peut pas.
De s'exposer, se confronter à ce qui est hors zone de confort...


Après, je sais que c'est décourageant, ou blessant, d'être mis·e face à tel ou tel aspect de soi (source de difficultés) qui ne pourra jamais changer.
Mais je pense que c'est très important justement, de bien prendre conscience de ce que l'on ne peut pas faire.

On vit dans une société [j'ai pas pu m'empêcher de penser au meme ] axée sur le mérite, la combativité, le productivisme...
On nous habitue à penser que reconnaître une difficulté implique ou de la corriger, ou de se résigner (donc dans le cas d'une difficulté inchangeable, ça peut nous renvoyer à cette résignation, et à cette idée que "ne pas pouvoir = échec").

Alors que des fois, il s'agit juste de reconnaître ses limites, ce qui est essentiel pour se construire au mieux.
Et si ces limites sont un problème (concret, dans la vie, de l'ordre du handicap), elles ne sont pas pour autant un échec (jugement, souvent inconscient et conditionné).

[user8110]

edit :

Je pars, bomme continuation.

[Corarêva]

Un peu de colère contre le corps médical car ce n'est pas la première fois que ce que je dis n'est pas pris en compte alors que j'avais raison.

Je me plaignais d'avoir mal sous deux prothèses dentaires, mais vraiment, avec envie d'arracher parfois. J'ai de gros problèmes dentaires à cause des tcas et on me refait les dents comme on peut et cela me coûte très cher, donc là deux prothèses liées qui m'ont coûtées quasi 1000 euros de ma poche en céramique. Donc j'ai mal, je pense que c'est la gouttière qui me sert la nuit, j'enlève la gouttière, on me dit que c'est parce que je sers trop les dents. Je finis par prendre à nouveau rdv chez la dentiste, je lui dis que je saigne souvent et que franchement j'ai mal mais que parfois j'ai un peu de répit ( pas souvent). Elle me fait une radio, elle me dit qu'il n'y a absolument rien, je lui dis que ce n'est pas possible vu ma douleur, elle me dit " tu rechutes dans les tcas, là c'est neurologique ta douleur, en clair...psy", et elle me donne des traitements pour "soulager la sensibilité"... je repars avec , j'ai tjs mal. Je fais une crise de bv la semaine dernière, pendant que je mangeais, pas loin d'exploser, je ressens une sensation vraiment de décrochement de dents en ce lieu.. je m'arrête de manger pour aller aux toilettes en touchant mes dents ( qui semblent en place), et je m'effondre sur le sol, lipothymie, je transpire de partout, obligée d'appeler les urgences...Je vois la dentiste deux jours après, je lui dis que j'ai eu l'impression pendant ma crise que mes prothèses tombaient... elle me dit " non, pas possible, c'est comme un délire"... je ne dis rien, elle me fait le devis pour les dents d'à côté...
deux jours après, je refais une crise de bv, et pendant que je mange, crac, cette fois, la prothèse tombe et j'ai une douleur très forte avec hémorragie. Je l'appelle pendant que je suis aux toilettes ( vous n'imaginez pas comment je peux me sentir seule au monde à ce moment là, entre ma bouffe entre le ventre et les toilettes mes dents posées par terre et le sang qui coule). Elle me répond heureusement car j'ai son portable, et m'explique comment faire stopper l'hémorragie et je dois recoller ça comme je peux avec du fixodent qu'il me reste et la rappeler le lundi matin, j'ai rendez vous de base avec elle le mardi, mais elle me dit qu'elle essaiera de me prendre en urgence. Le lundi matin, je ne suis pas bien ( multi causal vu que j'ai aussi enfoncé ma voiture le samedi toute seule en me loupant en marche arrière sur une place handicapée), et j'arrive au samsah, avec rdv infirmière. je ne l'ai jamais vue, je lui explique que je ne suis pas bien que je dois appeler le dentiste, que je n'ose pas blabla, l'infirmière ne m'aide pas, elle me regarde pleurer, hésiter, et finalement j'appelle. On me dit qu'on me rappellera dans la journée si désistement sinon on maintient le rdv du lendemain. Le soir, bim, ce que j'ai collé donc hier soir, se décoller pendant que je réessaie de manger ( ça devient encore plus difficile ), et là la dent dessous, disons le moignon s'éclate et je vois ça tout noir... toujours en mode souffrance et solitude, je me recolle la prothèse comme je peux pour tenter de finir mon petit repas et je vais me coucher grognon. J'arrive chez la dentiste - enfin-, et je lui dis " ma dent est en piteux état", et là elle regarde et effectivement, c'est complètement nécrosé, infecté de surcroît, et je lui rappelle qu'elle m'avait dit que c'était psychologique, neurologique, que sa radio pourrie n'avait rien montré , elle me dit qu'effectivement cela arrive que la radio ne montre pas tout, et je lui dis qu'heureusement que j'ai fait des crises sur cette maudite prothèse comme ça elle a pu sauter et j'ai pu réaliser l'enfer dessous qui marinait en mode soupape. Du coup, elle m'a recollé la moitié, et elle me dit qu'elle va devoir ouvrir la gencive et arracher la dent la prochaine fois et me mettre à ce moment sous antibio mais il me faudra manger plus. Ok, elle me défait le haut de ma dent pour qu'au moins ça ne me gêne pas, et là le prochain rendez-vous : le 11 avril !!! avec l'ordo des antibio à prendre deux jours avant... en clair, je n'aurai plus de dent, j'ai payé une prothèse pour rien, on ne peut pas me faire d'implant vu mon état ( à peine 14 d'imc), je dois attendre presque trois semaines dans cet état ( ils vont tenter de rapprocher d'une semaine), et juste que je suis en colère parce que cela fait plusieurs fois qu'on me renvoie tout au psychologique dans un moment qui est en fait URGENT et vital. La dernière c'était une infection au pouce, on m'a renvoyé du chu avec du doliprane en se foutant de ma douleur, deux jours après j'étais en début de septicémie dans uen clinique où ils m'ont gardée 15 jours avec opération d'un phlegmon etc.

Il faut faire quoi pour être cru ?

[Lilas]

En effet, il y a vraiment de quoi être en colère et bouleversée.
Je te souhaite bon courage, en espérant que tes problèmes de santé trouverons au plus vite une solution.

[Fluxus]

Toujours en train de chercher désespérément le sommeil...

Pleins de tics nerveux super chiants en ce moment...

Je sais que demain matin, enfin plutôt dans quelques heures, je dois me lever tôt parce que j'ai 2 épreuves déterminantes pour mon futur Master... Du coup, forcément en m'interdisant de me mettre la pression, ba je me mets la pression...

C'est magique le cerveau, j'adore.

[Scalt]

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[Scalt]

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[Scalt]

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[Kumi_44]

Malheureux, je pensais que le diagnostic changerait quelque chose mais c'est pire.
L'impression que c'est trop tard, j'ai plus les ressources.
L'humeur du jour? Comme tous les jours depuis 30 ans, je regrette d'être venu au monde.
La méthode Coué, la TCC, c'est de la forme, le fond change pas.
Je pourrais jamais agir sur mes neurones. J'étais bête et con et maintenant, je suis aussi autiste.

Merci a tous pour les partages et les informations que j'ai pu trouver sur ce forum.
Je repasserai si jamais les choses évoluaient favorablement.

Cela ne fait pas longtemps, il est normal d'avoir ce contre coup. En tout cas pour ma part, le soulagement d'avoir enfin les explications de mes particularités s'est très vite transformé en dénigrement de moi même. J'ai encore ces moments mais ils sont devenus ponctuels. Et même j'arrive à me dire que ma vision du monde est une source de richesse. Tu es très dur avec toi même mais je le comprends. Mon diagnostic est arrivé aussi après 30 ans.

Prends le temps de digérer le diagnostic et les implications vis à vis de toi même et de ton entourage. J'espère aussi que tu vas construire un bon suivi pour gérer au mieux qui tu es. Et oui se savoir autiste, c'est à vie et pas de traitement miracle.
Soutien à toi !

Je voudrais ajouter que je suis d'accord concernant la TCC, ça ne fait pas des miracles. Tout comme les habilités sociales... ce sont des outils !

On m'avait prévenu qu'il était possible de passer par des phases de rejet et d'acceptation. Ou que les traits autistiques s'estompent ou soient plus prononcés après le diagnostic.
Et très récemment, j'ai fait un tour sur moi même car je suivais les lignes de carrelage avec mes pieds, devant la caissière que je connais depuis 10 ans... Ça n'était jamais arrivé.
Et oui, je ressent le besoin d' un suivi plus poussé, des réponses a des nouvelles questions ect...
Sauf qu'à l'annonce du diagnostic, j'ai dit qu'on pouvait se voir dans 1 mois et demi, ça n'a pas été du tout et je l'ai pas rappelée car je me disais qu'elle devait sûrement gérer des situations plus urgentes. Elle m'a dit que j'aurais dû et que c'était a elle d'en juger... On a planifié des rdv tous les 10 jours et j'espère que ça va avancer.

Merci beaucoup pour ta compassion

Je t'en prie !
Ça me parle aussi car je suis aussi passée par là. Très dure seule de gérer ces moments.
Maintenant, c'est plutôt des situations particulières qui vont me mettre dans un état de rejet sur le moment. Donc l'acceptation n'est pas encore totale et assumée mais ça avance.

Tu as un suivi tous les 10 jours, j'espère pour toi aussi que tu seras plus posé et tu te connaîtra mieux.