Aspergers travaillant dans l'enseignement

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Fluxus »

Je viens de repenser à un truc que j'avais totalement zappé et qui actuellement, m'angoisse pas mal...

La fameuse attestation de natation pour passer le CRPE.

Je suis pas du tout encore au moment des concours mais j'ai jamais su nager malgré des années d'apprentissage (j'étais pas au courant de mes handicaps à l'époque) donc je me demandais comment ça se passait...

Apparemment avant, y avait des épreuves directement évaluées au concours mais maintenant, ils réclament juste une attestation de 50 mètres en nage libre, qu'un maître-nageur peut remettre, si j'ai bien compris. En piscine municipale. Enfin si c'est toujours d'actualité...

Bref, des personnes ici se sont déjà posé la question là-dessus ?

Parce que si c'est une question de savoir le faire par "sécurité" quand on accompagne des élèves à la piscine, ba perso, j'avais déjà commencé à réfléchir au fait d'essayer de trouver des moyens de faire intervenir des intervenants pour les activités sportives si jamais le fait d'être PE impliquait ça... Bien-entendu, je suis dans le monde des Bisounours avec ce genre de pensées, lol.


Et si pas le choix et que c'est vraiment pour la sécurité, alors, autant que j'apprenne à très bien nager, à secourir pour passer carrément le BNSSA et pas juste montrer que je sais nager 50 mètres... Bon, je l'accorde ça paraît un peu extrême dans l'idée mais bon...

C'est compliqué d'envisager qu'une vocation puisse peut-être ne pas se réaliser pour un papier.

J'imagine que même avec mon plus de 80% handicap, j'y échapperai pas.

Oui parce qu'à la MDPH, je suis à plus de 80%.

Mais mon but, c'est pas de contourner les trucs, c'est de faire les choses dans l'ordre et correctement.

De ce que j'ai pu lire sur de très vieux témoignages (sur l'internet hein) pour la plupart des profs des écoles, l'attestation de natation c'est une sorte d'absurdité parce que selon eux, c'est pas parce qu'on a montré qu'on savait nager 50 mètres qu'on était pour autant capable de sauver un élève en danger...

Je parle simplement de l'attestation de natation des 50m nage libre, pas de l'épreuve de natation notée avec le mannequin à récupérer dans l'eau etc. Qui apparemment n'est plus d'actualité pour le CRPE mais l'était y a très longtemps....

D'où le fait que je pense qu'alors, si c'est une question de sécurité, autant que je puisse passer le BNSSA...

En plus, le pire, c'est que j'aime l'eau...
Modifié en dernier par Fluxus le samedi 16 mars 2024 à 23:11, modifié 2 fois.
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Antigone
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Antigone »

Fluxus a écrit :pparemment avant, y avait des épreuves directement évaluées au concours mais maintenant, ils réclament juste une attestation de 50 mètres en nage libre, qu'un maître-nageur peut remettre, si j'ai bien compris. En piscine municipale. Enfin si c'est toujours d'actualité...
Mes infos datent d'il y a cinq ans, donc je pense qu'elles sont encore "fraîches".
Je te confirme qu'il n'y a besoin que de fournir un brevet de 50 mètres nage libre. Si tu ne l'as pas déjà, il suffit d'aller voir un MNSM, dans n'importe quelle piscine. Il te regarde faire deux aller-retour et il te file le papier. Personnellement, j'avais un brevet de natation passé dans un village vacances quand j'avais 7 ou 8 ans. Imprimé sur un papier bleu, avec une bordure pleine de petits dauphins. Adorable :lol: Je me suis dit ils vont me la renvoyer et en exiger une autre et ...non ! C'est passé sans problème.
De ce que j'ai pu lire sur de très vieux témoignages (sur l'internet hein) pour la plupart des profs des écoles, l'attestation de natation c'est une sorte d'absurdité parce que selon eux, c'est pas parce qu'on a montré qu'on savait nager 50 mètres qu'on était pour autant capable de sauver un élève en danger...
Bien sûr que non, mais ce n'est pas ton boulot. Quand tu vas à la piscine, il y a des MNSM qui sont là pour surveiller les bassins et gérer précisément les "problèmes". Si un élève est en difficulté (dans l'eau j'entends), c'est à eux d'intervenir pas à toi.

Pour te rassurer, déjà sache que tu pourras très bien faire toute ta carrière sans aller une seule fois à la piscine.. Tous les niveaux n'y vont pas. Jusqu'à cette année, les maternelles n'y allaient jamais. Je crois que c'était juste CP et CE2. Maintenant je dois m'y coller avec mes GS. MAIS dans certaines villes, les élèves n'y vont pas parce que pas de piscine, ou alors trop loin et la mairie ne paie pas le car.
Ensuite, si tu vas à la piscine, il y a plusieurs cas de figures selon les piscines. Parfois les MNSM demandent à ce que l'enseignant reste dans le petit bassin avec les élèves qui ont peur et eux gèrent le reste du "troupeau" avec quelques parents accompagnateurs dans l'eau. Parfois les MNSM ne veulent pas des enseignants dans l'eau, ils gèrent et ils préfèrent que tu surveilles le bord, que tu emmènes aux toilettes ou récupère les perturbateurs... Parfois les enseignants doivent eux-mêmes préparer les ateliers, aller dans l'eau avec des parents mais c'est très rare. Le plus souvent tout ce que tu as à faire c'est de ne tuer personne pendant le trajet en car (abominablement bruyant) et convaincre quatre ou cinq parents de venir. (pas facile). Une fois sur place les MNSM surveillent et animent. Le diplôme de natation est juste là pour vérifier que si on te demande de descendre dans le petit bain avec les élèves tu es capable de les surveiller, sans paniquer.

MAIS SURTOUT SURTOUT : les élèves ne vont pas se noyer dans une piscine sous surveillance, avec des ateliers et du matériel adaptés. Personne ne sera en danger. Le plus dangereux c'est le bord de la piscine, quand ils sortent en courant ou en se bousculant et qu'ils tombent.
J'imagine que même avec mon plus de 80% handicap, j'y échapperai pas.
Sur le papier, il n'y a pas de "dérogation" pour ça. Après je connais des enseignants qui font des échanges de service. Par exemple, si un collègue ne veut absolument pas aller à la piscine il peut voir avec un autre enseignant si il accepterait de le faire à sa place. Imaginons que j'ai piscine le mercredi matin, et que je ne me sens pas d'y aller... je vais trouver quelqu'un qui est d'accord pour y aller et pendant ce temps je surveille sa classe.

Parce que si c'est une question de savoir le faire par "sécurité" quand on accompagne des élèves à la piscine, ba perso, j'avais déjà commencé à réfléchir au fait d'essayer de trouver des moyens de faire intervenir des intervenants pour les activités sportives si jamais le fait d'être PE impliquait ça.
N'y pense même pas. Les intervenants c'est payant, très cher et de toutes façons l'IEN ne validera pas le projet. Ca ne fonctionne que pour des choses extrêmement précises et ponctuelles ET tu dois quand même assurer la mise en place, et l'animation. Enseigner l'EPS fait partie de ton métier, tu ne peux pas "refiler" la corvée (crois-moi j'ai essayé). Pour avoir un intervenant il faut déjà monter un projet pédagogique de 20 pages, justifiant que ça va dans le sens du projet d'école, quels sont les objectifs pédagogiques, que tu ne peux pas gérer seul cet atelier (et pas parce que tu es MDPH, pas de raisons perso). Nous avons fait valider un projet intervenant cirque parce que c'est une discipline très spécifique, que nous n'avions pas le matériel et que c'était en lien avec notre volet artistique. Et ça nous a pris trois mois pour monter le dossier, qui a été refusé 2 fois au départ...et coûté 1000 euros pour 6 séances.
L'EPS c'est très difficile pour moi aussi, mais tu ne pourras pas y échapper. Il faudra trouver des ateliers sur lesquels tu te sens plus à l'aise, mettre en place des stratégies...

Par contre si je me souviens bien on va te demander un autre papier plus difficile à obtenir : 'attestation premiers secours. Je ne sais pas si c'est l'ESPE qui organisera les sessions, ou si tu devras te débrouiller mais ça prend un peu plus de temps que deux aller-retour en piscine...
Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Vous dites que cest si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre." Anhouil

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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Fluxus »

Spoiler : 
Antigone a écrit : dimanche 17 mars 2024 à 9:05
Fluxus a écrit :pparemment avant, y avait des épreuves directement évaluées au concours mais maintenant, ils réclament juste une attestation de 50 mètres en nage libre, qu'un maître-nageur peut remettre, si j'ai bien compris. En piscine municipale. Enfin si c'est toujours d'actualité...
Mes infos datent d'il y a cinq ans, donc je pense qu'elles sont encore "fraîches".
Je te confirme qu'il n'y a besoin que de fournir un brevet de 50 mètres nage libre. Si tu ne l'as pas déjà, il suffit d'aller voir un MNSM, dans n'importe quelle piscine. Il te regarde faire deux aller-retour et il te file le papier. Personnellement, j'avais un brevet de natation passé dans un village vacances quand j'avais 7 ou 8 ans. Imprimé sur un papier bleu, avec une bordure pleine de petits dauphins. Adorable :lol: Je me suis dit ils vont me la renvoyer et en exiger une autre et ...non ! C'est passé sans problème.
De ce que j'ai pu lire sur de très vieux témoignages (sur l'internet hein) pour la plupart des profs des écoles, l'attestation de natation c'est une sorte d'absurdité parce que selon eux, c'est pas parce qu'on a montré qu'on savait nager 50 mètres qu'on était pour autant capable de sauver un élève en danger...
Bien sûr que non, mais ce n'est pas ton boulot. Quand tu vas à la piscine, il y a des MNSM qui sont là pour surveiller les bassins et gérer précisément les "problèmes". Si un élève est en difficulté (dans l'eau j'entends), c'est à eux d'intervenir pas à toi.

Pour te rassurer, déjà sache que tu pourras très bien faire toute ta carrière sans aller une seule fois à la piscine.. Tous les niveaux n'y vont pas. Jusqu'à cette année, les maternelles n'y allaient jamais. Je crois que c'était juste CP et CE2. Maintenant je dois m'y coller avec mes GS. MAIS dans certaines villes, les élèves n'y vont pas parce que pas de piscine, ou alors trop loin et la mairie ne paie pas le car.
Ensuite, si tu vas à la piscine, il y a plusieurs cas de figures selon les piscines. Parfois les MNSM demandent à ce que l'enseignant reste dans le petit bassin avec les élèves qui ont peur et eux gèrent le reste du "troupeau" avec quelques parents accompagnateurs dans l'eau. Parfois les MNSM ne veulent pas des enseignants dans l'eau, ils gèrent et ils préfèrent que tu surveilles le bord, que tu emmènes aux toilettes ou récupère les perturbateurs... Parfois les enseignants doivent eux-mêmes préparer les ateliers, aller dans l'eau avec des parents mais c'est très rare. Le plus souvent tout ce que tu as à faire c'est de ne tuer personne pendant le trajet en car (abominablement bruyant) et convaincre quatre ou cinq parents de venir. (pas facile). Une fois sur place les MNSM surveillent et animent. Le diplôme de natation est juste là pour vérifier que si on te demande de descendre dans le petit bain avec les élèves tu es capable de les surveiller, sans paniquer.

MAIS SURTOUT SURTOUT : les élèves ne vont pas se noyer dans une piscine sous surveillance, avec des ateliers et du matériel adaptés. Personne ne sera en danger. Le plus dangereux c'est le bord de la piscine, quand ils sortent en courant ou en se bousculant et qu'ils tombent.
J'imagine que même avec mon plus de 80% handicap, j'y échapperai pas.
Sur le papier, il n'y a pas de "dérogation" pour ça. Après je connais des enseignants qui font des échanges de service. Par exemple, si un collègue ne veut absolument pas aller à la piscine il peut voir avec un autre enseignant si il accepterait de le faire à sa place. Imaginons que j'ai piscine le mercredi matin, et que je ne me sens pas d'y aller... je vais trouver quelqu'un qui est d'accord pour y aller et pendant ce temps je surveille sa classe.

Parce que si c'est une question de savoir le faire par "sécurité" quand on accompagne des élèves à la piscine, ba perso, j'avais déjà commencé à réfléchir au fait d'essayer de trouver des moyens de faire intervenir des intervenants pour les activités sportives si jamais le fait d'être PE impliquait ça.
N'y pense même pas. Les intervenants c'est payant, très cher et de toutes façons l'IEN ne validera pas le projet. Ca ne fonctionne que pour des choses extrêmement précises et ponctuelles ET tu dois quand même assurer la mise en place, et l'animation. Enseigner l'EPS fait partie de ton métier, tu ne peux pas "refiler" la corvée (crois-moi j'ai essayé). Pour avoir un intervenant il faut déjà monter un projet pédagogique de 20 pages, justifiant que ça va dans le sens du projet d'école, quels sont les objectifs pédagogiques, que tu ne peux pas gérer seul cet atelier (et pas parce que tu es MDPH, pas de raisons perso). Nous avons fait valider un projet intervenant cirque parce que c'est une discipline très spécifique, que nous n'avions pas le matériel et que c'était en lien avec notre volet artistique. Et ça nous a pris trois mois pour monter le dossier, qui a été refusé 2 fois au départ...et coûté 1000 euros pour 6 séances.
L'EPS c'est très difficile pour moi aussi, mais tu ne pourras pas y échapper. Il faudra trouver des ateliers sur lesquels tu te sens plus à l'aise, mettre en place des stratégies...

Par contre si je me souviens bien on va te demander un autre papier plus difficile à obtenir : 'attestation premiers secours. Je ne sais pas si c'est l'ESPE qui organisera les sessions, ou si tu devras te débrouiller mais ça prend un peu plus de temps que deux aller-retour en piscine...
Merci beaucoup pour ta réponse Antigone ! :kiss:

Ba en fait, mon seul souci, c'est qu'il faut que je reprenne des cours de natation pour recommencer à apprendre et un jour savoir nager en fait... C'est ma seule "contrainte" à ce niveau là. De base, j'ai un profil assez sportif donc souvent, ça surprend les gens quand je dis que je sais pas nager.

Je me rappelle à l'époque où j'étais enfant, en maternelle on avait piscine tous les ans (PS, MS, GS), en CP, CE1 et CE2 aussi. En 6ème aussi. Et obligatoire.

Début maternelle, je restais dans le petit bassin en flippant, très accrochée aux bras de mon instit, je m'en rappelle encore mais je sautais dans l'eau, je mettais la tête sous l'eau...

En grande section, un autre instit m'avait forcé à sauter dans l'eau depuis le bord à la limite entre le petit bassin et le grand bassin, alors que j'avais super peur. Je me rappelle qu'il m'avait menacé de me punir si je ne le faisais pas, donc j'ai sauté mais j'ai surtout beaucoup pleuré...

Et ensuite, à chaque fois que j'arrivais à la piscine, toutes les années suivantes et cette même année, à peine rentrée dans l'eau, fallait venir me récupérer parce que j'avais des réflexes vomitifs et des haut-le-coeur incontrôlables et les instit demandaient à l'équivalent des "ATSEM" d'aujourd'hui, de venir me chercher, on me ramenait sous les douches, puis dans les vestiaires, on me rhabillait et ensuite, j'attendais dans les gradins avec les autres (les dispensés, d'autres accompagnants) que ça se termine...

Du coup, en CP et en CE1, j'avais été dispensée... Donc quand y avait piscine tout l'après-midi, moi je restais à la maison.

En CE2, je suis tombée sur l'instit coup de cœur avec qui je suis d'ailleurs toujours en contact régulièrement et qui m'avait même aidé dans mes démarches de diagnostic pour mon TSA y a 3 ans... Et elle ne m'a jamais forcée à rien.

Du coup, j'allais à la piscine quand c'était elle, j'étais en maillot mais je gardais 1 vêtement sur moi et elle me faisait m'investir dans l'activité en restant sur le bord, autour de la piscine au lieu de rester dans les gradins et elle me faisait distribuer du matériel avec le maître-nageur. Elle avait trouvé un moyen de faire sans me forcer à aller dans l'eau.

Ensuite, j'y ai échappé en CM1 et CM2... Parce que changement d'établissement, un peu plus dans le rural et pédagogie vraiment différente pendant 2 ans...


Puis à l'époque, en 6ème, y avait de nouveau un cycle de natation. Je ne savais toujours pas nager mais on avait longuement discuté avec la prof de sport que j'avais à cette époque et elle comprenait totalement que ce soit pas simple... Mais c'était obligatoire, donc j'y allais. C'était juste un peu plus malaisant parce qu'on était au collège quoi...

Et j'ai bossé tout le cycle dans le petit bassin en fin de 6ème, avec une surveillante du collège qui était pompier volontaire de base, donc j'avais 1 entraînement particulier pendant que la prof gérait les autres dans le grand bassin...

J'avais énormément progressé et je me sentais bien à l'aise dans l'eau, j'avais appris des bases de brasse, de crawl mais réussir à flotter sans rien, c'était toujours pas possible en fait... Toujours besoin de la ceinture avec les flotteurs en mousse et même avec la ceinture, impossible de flotter sans appui... Avec la frite ou la planche, j'y arrivais. Forcément, j'étais accrochée, lol.

Bref, j'avais eu une bonne note en EPS sur le cycle de natation du fait de mes très gros progrès mais je savais toujours pas nager à proprement parler...

Et depuis, ba c'est toujours la même... Comme je suis dans le rural, l'été, j'essayais de nager solo en rivière de mon côté et j'ai réussi, vers mes 13-14 ans... A faire quelques centimètres, puis du surplace...

Et depuis, plus eu d'occasion de baignade...

Mais voilà, l'eau c'est un élément que j'aime quand même malgré tout donc en soi, même si je reprends des cours de natation, ce sera même pour mon plaisir personnel et puis psychologiquement, ça fait du bien.

Beaucoup de professionnels m'ont déjà d'ailleurs recommandé la natation pour le côté apaisant de l'eau.

Et ça ferait pas de mal à ma scoliose !
Spoiler : 
Dans le même ordre d'idée, j'ai du dire Adieu aux carrières qui m'intéressaient dans le monde militaire par rapport à la natation + mes soucis de santé...
Voilà voilà pour le blabla...



En ce qui concerne le diplôme de premier secours, j'ai suivi tous les cours de PSC1 quand j'étais en 3ème mais je n'avais pas assisté à l'évaluation (je venais d'être déscolarisée à cette période là), donc je n'ai pas eu le diplôme/l'attestation. Mais je me rappelle quand même des gestes de premiers secours, de quoi faire, mettre quelqu'un en PLS, vérifier si la victime est consciente ou pas, faire un tampon relais pour une hémorragie, gérer une situation d'étouffement, l'ingestion de produits toxiques, la brûlure... Me manque la partie bouche à bouche, je crois... Le massage cardiaque, je sais plus si je l'avais fait en pratique sur le mannequin ou pas...

EDIT : Du coup, je sais pas si ce sera vraiment le truc de premiers secours le plus chiant. :lol:

Mais bref, je compte pas cracher sur le métier de PE pour ce problème de natation... J'y vois une opportunité de reprendre une activité sportive, donc en vrai, c'est tout bénef...
Modifié en dernier par Fluxus le dimanche 17 mars 2024 à 11:17, modifié 2 fois.
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Fluxus »

Ce qui me plaît sur ce topic, c'est que je découvre la différence entre la théorie que j'apprends en cours sur ce qui est possible dans le milieu de l'éducation... Et la réalité.

Qui ne fonctionne absolument pas aussi simplement que ça. :lol:
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Clamavi »

Fluxus a écrit : dimanche 17 mars 2024 à 11:02 Ce qui me plaît sur ce topic, c'est que je découvre la différence entre la théorie que j'apprends en cours sur ce qui est possible dans le milieu de l'éducation... Et la réalité.

Qui ne fonctionne absolument pas aussi simplement que ça. :lol:
Ma formation commence à dater mais à l'époque je trouvais qu'on était simplement formés à préparer une séquence.
Aucune info sur la gestion de classe par exemple, ce qui me semble juste délirant en y réfléchissant.
Jamais eu de problème pour que mes cours se déroulent comme je le veux mais beaucoup d'ennuis à cause d'un problème de communication et/ou des élèves mal intentionnés (c'est à se demander s'ils sentent ma "différence" ou si je subis une autre forme de discrimination...).
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Mizunotama »

Clamavi a écrit : lundi 18 mars 2024 à 14:06
Fluxus a écrit : dimanche 17 mars 2024 à 11:02 Ce qui me plaît sur ce topic, c'est que je découvre la différence entre la théorie que j'apprends en cours sur ce qui est possible dans le milieu de l'éducation... Et la réalité.

Qui ne fonctionne absolument pas aussi simplement que ça. :lol:
Ma formation commence à dater mais à l'époque je trouvais qu'on était simplement formés à préparer une séquence.
Aucune info sur la gestion de classe par exemple, ce qui me semble juste délirant en y réfléchissant.
Jamais eu de problème pour que mes cours se déroulent comme je le veux mais beaucoup d'ennuis à cause d'un problème de communication et/ou des élèves mal intentionnés (c'est à se demander s'ils sentent ma "différence" ou si je subis une autre forme de discrimination...).
Le problème, bien qu'il y'ait (plus) de préparation au déroulement des séquences de cours/à la gestion des classes notamment c'est que ça reste de la théorie, qui certes est très intéressante, mais en pratique, quand tu te retrouves face à une classe qui ne veut pas t'écouter, tu te retrouves souvent à devoir improviser, :crazy:
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Clamavi »

Oui malheureusement c'est un peu l'improvisation qui joue au début, on tâtonne et on voit ce qui marche et avec quels élèves. L'expérience se construit dessus. Il n'y a pas vraiment de recettes magiques, juste des astuces acquises au fur et à mesure.
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Fluxus »

Actuellement en train de racheter en urgence des vêtements en espérant que ça arrive avant la semaine prochaine pour avoir de quoi marquer la différence avec les élèves...

J'ai clairement envie de câbler, je sais pas quoi faire...

Moi ce sera déjà au minimum : 1 paire de baskets, 1 jean/pantalon et 1 T-shirt couleur neutre, le moins de motifs possibles.

Après par dessus, j'en ai aucune foutre idée... J'ai peur parce que mes T-shirts ont tendance à se trouer. Je ne voudrais pas que ça arrive pendant cette période...


EDIT : Les pulls à capuche, je vais zapper directement du coup... Sachant que j'en porte très souvent...
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Mizunotama »

Fluxus a écrit : samedi 30 mars 2024 à 12:51 Actuellement en train de racheter en urgence des vêtements en espérant que ça arrive avant la semaine prochaine pour avoir de quoi marquer la différence avec les élèves...

J'ai clairement envie de câbler, je sais pas quoi faire...

Moi ce sera déjà au minimum : 1 paire de baskets, 1 jean/pantalon et 1 T-shirt couleur neutre, le moins de motifs possibles.

Après par dessus, j'en ai aucune foutre idée... J'ai peur parce que mes T-shirts ont tendance à se trouer. Je ne voudrais pas que ça arrive pendant cette période...


EDIT : Les pulls à capuche, je vais zapper directement du coup... Sachant que j'en porte très souvent...
Je m'étais rapidement mis à mettre des chemises, des chaussures de bureau et des gilets/pull (ceux en grosse laine clichés qu'on imagine les profs porter, :mrgreen: ) sous les injonctions/conseils de ma maitre de stage/proviseur car je n’arrivais pas à asseoir mon autorité (bon, au final, ca n'a pas changé grand chose, je pense). J'espère que tu n'arriveras pas jusque là pour toi.
Modifié en dernier par Mizunotama le samedi 30 mars 2024 à 16:30, modifié 1 fois.
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Fluxus »

Mizunotama a écrit : samedi 30 mars 2024 à 14:07 Je m'étais rapidement mis à mettre des chemises, des chaussures de bureau et des gilets/pull (ceux en grosse laine clichés qu'on imagine les profs porter, :mrgreen: ) sous les injonctions/conseils de ma maitre de stage/proviseur car je n’arrivais pas à asseoir mon autorité (bon, aufinal, ca n'a pas changé grand chose, je pense). J'espère que tu n'arrivesras pas jusque là pour toi.
J'espère aussi...

Après je sais que nos profs nous ont répété quand même un nombre assez conséquents de fois que "Réfléchissez à une tenue dans laquelle vous allez être à l'aise".

Pas trop à l'aise non plus du coup, j'imagine...

Après, entre nous, je sais qu'avec les ULIS, j'aurai moins le souci de "l'apparence" sur le style vestimentaire par rapport à d'autres élèves. Dans le sens où je pars du principe que "socialement" ils ne vont pas porter autant d'attention aux "codes sociaux" et "vestimentaires" que d'autres élèves qui pourraient avoir la critique et le jugement plus facile. Après si ça se trouve, ça ne sera pas le cas...

On verra bien... :innocent:

J'ai regardé un peu ce que je mets actuellement, il y a des vêtements où mon entourage pense que ça passera largement.
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Antigone »

Fluxus a écrit :Après, entre nous, je sais qu'avec les ULIS, j'aurai moins le souci de "l'apparence" sur le style vestimentaire par rapport à d'autres élèves.
Parce que tu les as déjà vu pour être sûre de ça ? Les enfants en ULIS sont des enfants comme les autres. Ils ont des difficultés d'apprentissage, oui voir de comportement (le plus souvent), mais ça reste des pré-ados. Ils passent autant de temps que les autres à se juger/jauger. Je dirais même que pour certain.e.s ce sentiment de devoir appartenir à un groupe est exacerbé par la sensation d'être déjà "mis au ban" par leurs capacités scolaires. Ils veulent encore plus être "comme tout le monde". Je ne dis pas ça pour t'effrayer mais je pense qu'au contraire avec des élèves ULIS il faut savoir asseoir sa position dès le départ. Ce sont souvent des enfants qui ont des problèmes avec l'autorité, la notion de cadre...
Cela ne passe par que par les vêtements heureusement mais ne te méprend pas sur leurs profils.
Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Vous dites que cest si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre." Anhouil

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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Fluxus »

Spoiler : 
Antigone a écrit : samedi 30 mars 2024 à 20:00
Fluxus a écrit :Après, entre nous, je sais qu'avec les ULIS, j'aurai moins le souci de "l'apparence" sur le style vestimentaire par rapport à d'autres élèves.
Parce que tu les as déjà vu pour être sûre de ça ? Les enfants en ULIS sont des enfants comme les autres. Ils ont des difficultés d'apprentissage, oui voir de comportement (le plus souvent), mais ça reste des pré-ados. Ils passent autant de temps que les autres à se juger/jauger. Je dirais même que pour certain.e.s ce sentiment de devoir appartenir à un groupe est exacerbé par la sensation d'être déjà "mis au ban" par leurs capacités scolaires. Ils veulent encore plus être "comme tout le monde". Je ne dis pas ça pour t'effrayer mais je pense qu'au contraire avec des élèves ULIS il faut savoir asseoir sa position dès le départ. Ce sont souvent des enfants qui ont des problèmes avec l'autorité, la notion de cadre...
Cela ne passe par que par les vêtements heureusement mais ne te méprend pas sur leurs profils.

Oula, alors attention, j'ai oublié de préciser quelque chose, ce qui rend mon propos un peu maladroit sans les détails !
Spoiler : Explication détaillée : 

Je laisse ça en balise spoiler, ça me dérange un peu de préciser ça sur le forum...
Spoiler : 
Je n'ai simplement pas précisé que je vais être sur des ULIS avec un certain nombre de cas normalement destinés à l'IME qui, pour certains, seraient en établissements scolaires par manque de place dans d'autres structures. Je l'ai précisé à plusieurs reprises dans ma présentation depuis plusieurs mois mais je ne l'ai pas dit ici, en même temps, c'est pas quelque chose à mettre en avant.

C'est même d'ailleurs pour cette raison que j'ai failli ne pas avoir d'ULIS et qu'on m'a proposé des SEGPA à la place et/ou en plus, pour rester dans le côté inclusif. Alors qu'initialement, c'était les dispositifs ULIS qui m'intéressaient spécifiquement. Surtout au niveau de certaines choses que propose l'établissement au niveau du handicap qui sont très rares ailleurs.
Quand bien même, ça reste des adolescents comme les autres, on est d'accord.

Je disais seulement ça pour préciser que comme on m'a parlé de cas assez complexes, je m'attends donc à ne potentiellement pas recevoir de "moqueries", "critiques" ou que je pense qu'ils seront probablement focalisés sur autre chose que le style vestimentaire et l'apparence... On m'a parlé de cas sévères initialement.

Bien-entendu que des élèves inscrits en ULIS peuvent sentir la différence et ont peut-être envie de se sentir comme tout le monde.

C'est juste que dans mon cas du coup, je m'attends à des cas avec déficiences plus ou moins importantes, au niveau communication et langage, je ne sais pas encore ce que ça donnera, idem sur leurs comportements et leurs sensibilités et du coup, je me dis que ça peut être des élèves très agités comme des élèves très calmes mais qu'ils auront probablement d'autres choses à penser en comparaison à des élèves qui pourraient avoir la critique et le jugement sur le physique facilement dans le but de la moquerie ou de la provocation, ce qui serait davantage le cas d'élèves sans handicaps importants à l'adolescence, encore plus avec l'effet de groupe.

Je ne sais pas si c'est plus clair et plus nuancé avec ces details. J'espère que oui !
En d'autres termes, hors balise spoiler : Je disais ça dans un cas précis où on m'a parlé d'une sacré différence de profils entre les divers dispositifs sur lesquels je vais être, ce qui fait que les attentes peuvent être très différentes d'un profil d'élève à l'autre !

Je vais avoir des dispositifs avec des profils où il n y aura pas forcément de handicap et des dispositifs avec des profils concernés par le handicap de manière plus ou moins conséquente à très conséquente.

D'où les "variations" possibles entre les réactions de chaque "profil".

Je pense que les intentions ne seraient pas les mêmes selon les groupes... Et que sous l'effet de groupe, justement, certains peuvent se permettre plus de choses dans un but bien précis.

Je pense que les priorités seront autres.

J'ai bien conscience que ça peut être très difficile, peu importe les profils, être enseignant.e, c'est un métier difficile de toutes façons, les gens qui sont déjà passés par le métier le savent bien mieux que moi.

J'ai bien conscience aussi qu'il faut vraiment que ce soit une vocation. En tout cas, pour faire son métier correctement et l'apprécier malgré les difficultés qu'on peut rencontrer.
EDIT : Désolée pour les modifications à répétition. J'essaie de formuler précisément.

EDIT 2 : Et bien-entendu, ce ne sont pas des ULIS mixtes mais des ULIS appropriées à des troubles bien précis. Même si elles se font de plus en plus rares.

EDIT 3 : Je tiens vraiment à balayer toute ambiguïté là-dessus, ce n'est pas parce que je ne suis pas encore dans la vie active que je n'ai aucune connaissance du domaine et inversement, je ne prétends pas tout connaître non plus.
Modifié en dernier par Fluxus le dimanche 31 mars 2024 à 9:23, modifié 5 fois.
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Fluxus »

Ceci dit, j'ai très hâte de commencer même si j'appréhende un peu.

J'ai hâte de découvrir et j'espère pouvoir me faire une première idée du métier, genre en plein dedans, de sa difficulté... Me faire une idée vraiment réaliste. Pas basée juste sur ce que je peux voir ou entendre au quotidien.

Et j'espère surtout que ça me permettra de trancher sur mes choix de Masters... De faire les bons choix.

Je sais que quelques semaines, c'est même pas suffisant pour s'en rendre compte...

Après, je pense que j'ai quand même la chance de vivre dans un environnement où les choses sont probablement moins compliquées qu'ailleurs...

On verra bien. Le tout, c'est que je me fasse une vraie idée de la réalité du métier. Que je ne fonce pas tête baissée à l'arrache sans savoir ce qui peut m'attendre.

EDIT : Puis je pense que peu importe le temps qu'on passe à exercer, rien n'est jamais acquis. Les profils d'élèves sont divers et variés, chacun est différent.

Puis faut faire avec les temps qui changent aussi.

J'ai bien conscience que c'est un métier exigeant. Qui demande énormément de patience. On me le répète tous les jours.
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Eratosthène »

Fluxus a écrit : samedi 30 mars 2024 à 23:51 Ceci dit, j'ai très hâte de commencer même si j'appréhende un peu.

J'ai hâte de découvrir et j'espère pouvoir me faire une première idée du métier, genre en plein dedans, de sa difficulté... Me faire une idée vraiment réaliste. Pas basée juste sur ce que je peux voir ou entendre au quotidien.

Et j'espère surtout que ça me permettra de trancher sur mes choix de Masters... De faire les bons choix.

Je sais que quelques semaines, c'est même pas suffisant pour s'en rendre compte...

Après, je pense que j'ai quand même la chance de vivre dans un environnement où les choses sont probablement moins compliquées qu'ailleurs...

On verra bien. Le tout, c'est que je me fasse une vraie idée de la réalité du métier. Que je ne fonce pas tête baissée à l'arrache sans savoir ce qui peut m'attendre.

EDIT : Puis je pense que peu importe le temps qu'on passe à exercer, rien n'est jamais acquis. Les profils d'élèves sont divers et variés, chacun est différent.

Puis faut faire avec les temps qui changent aussi.

J'ai bien conscience que c'est un métier exigeant. Qui demande énormément de patience. On me le répète tous les jours.
Sois patiente surtout en effet, et ne pars pas du principe que tu es mauvaise si tout n'est pas tout de suite parfait :
les codes sont en fait hyper simples dans l'absolu , mais il faut un temps d'adaptation, donc ne te décourage surtout pas si tout ne marche pas du premier coup, c'est normal, et point très très important, ça vaut aussi pour les neurotypiques :mryellow:
Après une suspicion de TSA-SDI, confirmation par le médecin traitant. Enfin diagnostiqué TSA-SDI par médecin psychiatre le 09/02/2024
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Re: Aspergers travaillant dans l'enseignement

Message par Fluxus »

Eratosthène a écrit : dimanche 31 mars 2024 à 16:44 Sois patiente surtout en effet, et ne pars pas du principe que tu es mauvaise si tout n'est pas tout de suite parfait :
les codes sont en fait hyper simples dans l'absolu , mais il faut un temps d'adaptation, donc ne te décourage surtout pas si tout ne marche pas du premier coup, c'est normal, et point très très important, ça vaut aussi pour les neurotypiques :mryellow:

Oui, j'imagine que pour les "neurotypiques" c'est déjà pas simple alors pour les neuroatypiques et autres personnes avec des particularités ou difficultés, je veux bien croire que ce soit pas bien plus simple... :crazy:
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