[Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Deoxys
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Deoxys »

Voilà, je l'ai regardé et je le recommande sans hésitation.
Spoiler : En "extra", voici deux titres d'Abd Al Malik (qui le narre) : 

Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
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user6539
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

L'histoire récente, dans son essence, ne se révèle être que l'écho perpétuel d'un passé indéfiniment ressuscité, notamment durant les crises. Tel un théâtre où les acteurs, inlassablement les mêmes, sont rappelés scène après scène pour réincarner un rôle ancestral, sans cesse renouvelé au cœur même des tourmentes.

P.S.: Il convient toutefois de noter que certaines scènes apportent une douce nostalgie, un plaisir renouvelé en se replongeant dans le vécu candide et émerveillé de son enfance, époque bénie où l'entraide et la débrouillardise étaient encore empreintes d'une foi sincère et inébranlable.

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hazufel
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par hazufel »

C3PO a écrit : jeudi 16 novembre 2023 à 19:35 L'histoire récente, dans son essence, ne se révèle être que l'écho perpétuel d'un passé indéfiniment ressuscité, notamment durant les crises. Tel un théâtre où les acteurs, inlassablement les mêmes, sont rappelés scène après scène pour réincarner un rôle ancestral, sans cesse renouvelé au cœur même des tourmentes.

P.S.: Il convient toutefois de noter que certaines scènes apportent une douce nostalgie, un plaisir renouvelé en se replongeant dans le vécu candide et émerveillé de son enfance, époque bénie où l'entraide et la débrouillardise étaient encore empreintes d'une foi sincère et inébranlable.

Merci pour le documentaire.
L'Homme n'apprend rien de son ignominie, il ne sait faire que la perpétrer, encore et encore.
Et on enfouit ça sous un tapis de déni et de lâcheté :(
J'ai regardé aussi les zoos humains. :hotcry: ça me donne envie de vomir, de hurler, de pleurer toute la journée.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user8110 »

C3PO a écrit : jeudi 16 novembre 2023 à 19:35 L'histoire récente, dans son essence, ne se révèle être que l'écho perpétuel d'un passé indéfiniment ressuscité, notamment durant les crises.
douce nostalgie, un plaisir renouvelé en se replongeant dans le vécu candide et émerveillé de son enfance,
🦋
C'est notre histoire, c'est mon histoire.
Je suis citoyenne du monde, française, épouse, mère, autiste, Asperger...
Je pense, donc je suis. Et je suis différente, c'est la vie.
Dans mes veinnes coule le fruit du métissage de toute la Méditerranée.
Et si je remonte dans le passé. C'est celui du monde entier.
Je suis donc je vis. Et je vis avec mon passé.
Mais c'est au présent que je suis et donc en France que je vis.
🦋
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user6539
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

HS :

Il me tient à cœur de présenter une observation concernant l'adage cartésien, « cogito, ergo sum » :

L’assertion de Descartes, « Je pense, donc je suis », bien que constituant une pierre angulaire dans le domaine de la philosophie occidentale, requiert, il me semble, une réévaluation critique à la lumière des avancées en éthologie (l'étude du comportement animal) et en phyto-neurobiologie (l'étude des comportements et structures neuronales-like chez les plantes), notamment en ce qui concerne la conscience animale et végétale.

L'éthologie moderne a mis en évidence une gamme étendue de capacités cognitives chez les animaux, y compris des formes de conscience et, dans certains cas, une certaine conscience de soi. Cette révélation ébranle profondément la perspective anthropocentrique de Descartes. Si l'on admet que les animaux sont capables de pensée, même de manière élémentaire, cela remet en question l'exclusivité humaine du « Cogito ». Par conséquent, le concept de pensée de Descartes, qui était étroitement lié à la rationalité humaine et à la conscience de soi, doit être repensé pour englober des formes de cognition plus diversifiées.

La phyto-neurobiologie, bien qu'elle soit un champ relativement récent, a révélé que les plantes, malgré l'absence de cerveaux ou de systèmes nerveux comparables à ceux des animaux, manifestent des formes de communication et d'interaction avec leur environnement qui défient la conception traditionnelle de la pensée et de la conscience. Cela nous amène à reconsidérer la notion même de pensée, en l'étendant au-delà des structures nerveuses centrales.

De plus, la dichotomie cartésienne entre le corps et l'esprit, autrefois tenue pour acquise, se trouve aujourd'hui contestée. Les études en éthologie et en phyto-neurobiologie suggèrent une interdépendance plus profonde entre le corps et l'esprit, allant à l'encontre de la séparation stricte proposée par Descartes.

L'assertion de Descartes me semble aujourd'hui réductrice et désuète. Les avancées en éthologie et en phyto-neurobiologie invitant à adopter une perspective plus inclusive et intégrée de la conscience, transcendant les frontières de l'humanité pour embrasser une compréhension plus vaste et diversifiée de l'existence pensante. Cette perspective ouvre alors la voie à une appréciation plus profonde et nuancée de la complexité de la vie dans ses multiples formes.

————

En tenant compte des connaissances actuelles en éthologie et en phyto-neurobiologie, ainsi que de la compréhension élargie de la conscience et de la cognition, la phrase de Descartes pourrait être reformulée ainsi :

« Je perçois et interagis, donc j'existe. »

(Interagir signifiant procéder à des interactions, au sens le plus large, avec son milieu ambiant.)

Cette reformulation reconnaît que l'existence et la conscience ne se limitent pas à la pensée rationnelle ou à la conscience de soi au sens traditionnel. Elle englobe une variété d'interactions et de perceptions, y compris celles observées chez les animaux et les plantes, remettant en question les fondements du spécisme et de l'anthropocentrisme. Cela reflète l'idée que l'existence peut être validée par divers types de cognition et d'interactions avec l'environnement, pas seulement par la pensée au sens cartésien.

Cessons de perpétuer cette tradition qui élève indûment l'homme au-dessus de l'entière création vivante, qu'il s'agisse de nos frères les animaux ou de nos cousins végétaux, tous également membres de ce complexe entrelacs qu'est l'existence. Abandonnons toute forme de spécisme et d'anthropocentrisme, de même que nous rejetons le sexisme, le racisme, la transphobie, et n'omettons pas d'inclure également la xénophobie et l'homophobie (nous pourrions en citer tant d’autres…), tous ces fléaux qui minent notre société.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user8110 »

C3PO a écrit : dimanche 19 novembre 2023 à 3:16 « Je perçois et interagis, donc j'existe. »
euh... moi être déjà 100% d'accord avec tout ça. :innocent:
C3PO a écrit : dimanche 19 novembre 2023 à 3:16HS :
Je trouve pas ça hors sujet :love:; Au contraire !

Je suis contente que mon petit poème t'ait donné envie de précisé ce sujet.

A la maison, j'ai mes deux filles (Nina, et Sakura) et ellent pensent tout autant que moi ! D'une façon différente, sans doute, mais elle savent très bien me communiquer tout ce qu'elles souhaitent me dire. Et pour leur demander des choses, je ne leur donne pas "d'ordres". Je leur parle comme à mon fils et elle comprennent très bien ! :bravo:

Dans mon jardin j'ai Lune et Lila, sous le pommier japonais qui a grandi sur les cendres de mes deux précédentes filles, mes rosiers, et toutes les autres plantes. Bah, je leur parle aussi... :oops:
Et dans mon sol, j'entretiens les champignons qui relie toutes les racines de mon grand jardin entres elles. Parce que j'y crois dur comme fer. L'intelligence collective des plantes n'est pas un myth, c'est une réalité, il suffit d'arrêter de vouloir à tout prix diriger son jardin pour se rendre compte que très vite la diversité vient d'elle même règler plein des soucis qu'on gérait avec des pesticides ou des intrants pas très naturels...

Donc moi je plussois à 2000 % !

Parfois j'irai même jusqu'à dire que l'homme est le cancer de la Terre... On prolifère au delà de l'équilibre de l'écosystème et on le met en danger... Mais bon ça c'est mon avis perso...
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hazufel
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par hazufel »

C3PO a écrit : dimanche 19 novembre 2023 à 3:16 HS :
Cessons de perpétuer cette tradition qui élève indûment l'homme au-dessus de l'entière création vivante, qu'il s'agisse de nos frères les animaux ou de nos cousins végétaux, tous également membres de ce complexe entrelacs qu'est l'existence. Abandonnons toute forme de spécisme et d'anthropocentrisme, de même que nous rejetons le sexisme, le racisme, la transphobie, et n'omettons pas d'inclure également la xénophobie et l'homophobie (nous pourrions en citer tant d’autres…), tous ces fléaux qui minent notre société.
À lire sur le même sujet, un article de Frans de Waal, éthologue qui se bat depuis des années contre ces mythes.
L’article est paru le 23 mars 2013 dans le Wall Street Journal, aux États-Unis. sous le titre « The brains of the Animal Kingdom ». Frans de Waal et le Wall Street Journal ont autorisé les Cahiers antispécistes a en publier la traduction française dont vous trouverez la totalité ici :
les cerveaux du règne animal - Frans de Waal

Dont la conclusion est ce qui devrait guider toutes nos pensées quant aux espèces différentes :
Frans de Waal a écrit :Dans mon domaine de recherche, on observe une constante historique : chaque fois qu'un supposé « propre de l'homme » trouve son équivalent dans le règne animal, on en invoque aussitôt un autre pour le remplacer. Pendant ce temps, la science ne cesse de miner le mur qui nous sépare des autres animaux. Après les avoir considérés comme des automates fonctionnant sur le mode « stimulus-réponse » ou comme des machines guidées par l'instinct, le regard que nous portons sur eux a changé : nous les voyons désormais comme des décideurs au comportement sophistiqué.
L'échelle d'Aristote n'est pas seulement en train de raccourcir, elle se transforme en un buisson qui comporte de nombreuses branches. N'y voyons pas une insulte à la supériorité humaine. Ce dont il s'agit, c'est de reconnaître, enfin, que la vie intelligente n'est pas tant à rechercher aux confins de l'espace qu'elle n'est à découvrir en abondance ici, sur Terre, juste sous nos yeux.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user8110 »

Frans de Waal a écrit a écrit : dimanche 19 novembre 2023 à 10:02 Ce dont il s'agit, c'est de reconnaître, enfin, que la vie intelligente n'est pas tant à rechercher aux confins de l'espace qu'elle n'est à découvrir en abondance ici, sur Terre, juste sous nos yeux.
C'est SUPER, MEGA, trop VRAI !! 🤗 :bravo:
Je crois que je vais en faire un panneau à afficher à l'entrée de ma maison 🏡
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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hazufel
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par hazufel »

Sur Arte, en libre accès jusqu'au 07/04 :

Exterminez toutes ces brutes
La troublante conviction de l'ignorance

Dans une puissante méditation en images, Raoul Peck montre comment, du génocide des Indiens d'Amérique à la Shoah, l'impérialisme, le colonialisme et le suprémacisme blanc constituent un impensé toujours agissant dans l'histoire de l'Occident.

"Civilisation, colonisation, extermination" : trois mots qui, selon Raoul Peck, "résument toute l'histoire de l'humanité". Celui-ci revient sur l’origine coloniale des États-Unis d’Amérique pour montrer comment la notion inventée de race s'est institutionnalisée, puis incarnée dans la volonté nazie d'exterminer les Juifs d'Europe. Le même esprit prédateur et meurtrier a présidé au pillage de ce que l'on nommera un temps "tiers-monde".

Déshumanisation
Avec ce voyage non chronologique dans le temps, raconté par sa propre voix, à laquelle il mêle celles des trois auteurs amis qui l'ont inspiré (l'Américaine Roxanne Dunbar-Ortiz, le Suédois Sven Lindqvist et Michel-Rolph Trouillot, haïtien comme lui), Raoul Peck revisite de manière radicale l’histoire de l'Occident à l'aune du suprémacisme blanc. Tissant avec une grande liberté de bouleversantes archives photo et vidéo avec ses propres images familiales, des extraits de sa filmographie mais aussi des séquences de fiction (incarnées notamment par l’acteur américain Josh Hartnett) ou encore d'animation, il fait apparaître un fil rouge occulté de prédation, de massacre et de racisme dont il analyse la récurrence, l'opposant aux valeurs humanistes et démocratiques dont l'Europe et les États-Unis se réclament. "Exterminez toutes ces brutes", phrase prononcée par un personnage du récit de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres, et que Sven Lindqvist a choisie comme titre d'un essai, résume selon Raoul Peck ce qui relie dans un même mouvement historique l'esclavage, le génocide des Indiens d'Amérique, le colonialisme et la Shoah : déshumaniser l'autre pour le déposséder et l'anéantir. De l'Europe à l’Amérique, de l'Asie à l’Afrique, du XVIe siècle aux tribuns xénophobes de notre présent, il déconstruit ainsi la fabrication et les silences d'une histoire écrite par les vainqueurs pour confronter chacun de nous aux impensés de sa propre vision du passé.
A revoir à tout âge. Mes fils en 4e, étudient la merveilleuse colonisation... Ils vont les regarder.
TSA
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Escherischieuse
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Escherischieuse »

C3PO a écrit : dimanche 19 novembre 2023 à 3:16 HS :
Spoiler : 
Il me tient à cœur de présenter une observation concernant l'adage cartésien, « cogito, ergo sum » :

L’assertion de Descartes, « Je pense, donc je suis », bien que constituant une pierre angulaire dans le domaine de la philosophie occidentale, requiert, il me semble, une réévaluation critique à la lumière des avancées en éthologie (l'étude du comportement animal) et en phyto-neurobiologie (l'étude des comportements et structures neuronales-like chez les plantes), notamment en ce qui concerne la conscience animale et végétale.

L'éthologie moderne a mis en évidence une gamme étendue de capacités cognitives chez les animaux, y compris des formes de conscience et, dans certains cas, une certaine conscience de soi. Cette révélation ébranle profondément la perspective anthropocentrique de Descartes. Si l'on admet que les animaux sont capables de pensée, même de manière élémentaire, cela remet en question l'exclusivité humaine du « Cogito ». Par conséquent, le concept de pensée de Descartes, qui était étroitement lié à la rationalité humaine et à la conscience de soi, doit être repensé pour englober des formes de cognition plus diversifiées.

La phyto-neurobiologie, bien qu'elle soit un champ relativement récent, a révélé que les plantes, malgré l'absence de cerveaux ou de systèmes nerveux comparables à ceux des animaux, manifestent des formes de communication et d'interaction avec leur environnement qui défient la conception traditionnelle de la pensée et de la conscience. Cela nous amène à reconsidérer la notion même de pensée, en l'étendant au-delà des structures nerveuses centrales.

De plus, la dichotomie cartésienne entre le corps et l'esprit, autrefois tenue pour acquise, se trouve aujourd'hui contestée. Les études en éthologie et en phyto-neurobiologie suggèrent une interdépendance plus profonde entre le corps et l'esprit, allant à l'encontre de la séparation stricte proposée par Descartes.

L'assertion de Descartes me semble aujourd'hui réductrice et désuète. Les avancées en éthologie et en phyto-neurobiologie invitant à adopter une perspective plus inclusive et intégrée de la conscience, transcendant les frontières de l'humanité pour embrasser une compréhension plus vaste et diversifiée de l'existence pensante. Cette perspective ouvre alors la voie à une appréciation plus profonde et nuancée de la complexité de la vie dans ses multiples formes.
————

En tenant compte des connaissances actuelles en éthologie et en phyto-neurobiologie, ainsi que de la compréhension élargie de la conscience et de la cognition, la phrase de Descartes pourrait être reformulée ainsi :

« Je perçois et interagis, donc j'existe. »

(Interagir signifiant procéder à des interactions, au sens le plus large, avec son milieu ambiant.)

Cette reformulation reconnaît que l'existence et la conscience ne se limitent pas à la pensée rationnelle ou à la conscience de soi au sens traditionnel. Elle englobe une variété d'interactions et de perceptions, y compris celles observées chez les animaux et les plantes, remettant en question les fondements du spécisme et de l'anthropocentrisme. Cela reflète l'idée que l'existence peut être validée par divers types de cognition et d'interactions avec l'environnement, pas seulement par la pensée au sens cartésien.

Cessons de perpétuer cette tradition qui élève indûment l'homme au-dessus de l'entière création vivante, qu'il s'agisse de nos frères les animaux ou de nos cousins végétaux, tous également membres de ce complexe entrelacs qu'est l'existence. Abandonnons toute forme de spécisme et d'anthropocentrisme, de même que nous rejetons le sexisme, le racisme, la transphobie, et n'omettons pas d'inclure également la xénophobie et l'homophobie (nous pourrions en citer tant d’autres…), tous ces fléaux qui minent notre société.
Perso, comparable aux êtres humains: certains ne font pas: ce qui ne veut pas dire qu'ils ne seraient pas capables de faire. On associe toujours le "pas fait" à "pas capable de faire", non que peut-être la personne ne fait pas parce qu'elle peut avoir juger que si elle faisait, ça aurait telle et telle conséquence et déconseillé à long terme et donc "ne pas".

Moi aussi je pense comme toi.
Necker: "névrose d'angoisse + dépression + troubles relationnels cognitifs" Psychiatre 40 ans d'exercice: "hypersensible avec possibilité de TSA" l'ADOS-2, score total de 12 compatible avec 1 Trouble du Spectre de l'Autisme.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Escherischieuse »

C3PO a écrit : jeudi 16 novembre 2023 à 19:35 L'histoire récente, dans son essence, ne se révèle être que l'écho perpétuel d'un passé indéfiniment ressuscité, notamment durant les crises. Tel un théâtre où les acteurs, inlassablement les mêmes, sont rappelés scène après scène pour réincarner un rôle ancestral, sans cesse renouvelé au cœur même des tourmentes.

P.S.: Il convient toutefois de noter que certaines scènes apportent une douce nostalgie, un plaisir renouvelé en se replongeant dans le vécu candide et émerveillé de son enfance, époque bénie où l'entraide et la débrouillardise étaient encore empreintes d'une foi sincère et inébranlable.

Je regarderais + tard.
Je dirais juste que quand j'ai défendu une jeune Française d'origine Musulmane qu'on voulait marier de force (et elle en pleurait au travail et j'étais la seule à aller vers elle et la seule qui, déjà, avait accepté de la former, qu'on me l'avait amenée alors que je n'étais qu'intérimaire, car on savait que, moi, je ne poserais pas de problème sur ce plan), on m'a volé mon haillon et fait savoir que pour me punir...
Qu'on m'a souvent reproché de me mêler de ce qui ne me regardait pas, alors que je voulais aider et traiter de manière égale.
Que dans mon immeuble, j'étais la seule à tenir la porte à l'imam.
Mais parce que je me suis retournée contre les dealers qui faisaient le bordel, ben, j'ai vu ma vie pourrie, au point de devoir déménager.
Et que aucun à me tendre la main et à ne voir aucun dénoncer aussi cette m., et dans les médias, à ne pas voir certaines communautés dénoncer cette m.
Et dans le BTP, j'ai eu aussi cette communauté qui refusait de me former (alors que les autres, ça ne leur posait pas de problème).

Donc on a quand même un problème. Ou on est Français et on considère tous les autres Français d'égal à égal et sans faire de discrimination, et impartialité, ou on n'est pas Français et, ok, on n'aide que ses copains, eux-mêmes qui viennent de.

Moi je prône l'impartialité.

Et autant j'ai souvent été celle qui a permis des personnes avec des origines différentes des miennes de se faire accepter, d'être formé, de travailler, autant, du côté de ces communautés, elles m'ont souvent discriminées et cherché à me laisser sur le banc de touche, ce qui est franchement dégueulasse.

Et malgré ça, moi, et parce que je ne suis pas comme eux, je resterais pour ma part impartiale et pas hypocrite.

Bon, après, comme ce documentaire m'intéresse, je le regarderais mais ultérieurement.
Necker: "névrose d'angoisse + dépression + troubles relationnels cognitifs" Psychiatre 40 ans d'exercice: "hypersensible avec possibilité de TSA" l'ADOS-2, score total de 12 compatible avec 1 Trouble du Spectre de l'Autisme.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par user6539 »

Escherischieuse a écrit : mercredi 13 mars 2024 à 22:00
Spoiler : 
C3PO a écrit : jeudi 16 novembre 2023 à 19:35 L'histoire récente, dans son essence, ne se révèle être que l'écho perpétuel d'un passé indéfiniment ressuscité, notamment durant les crises. Tel un théâtre où les acteurs, inlassablement les mêmes, sont rappelés scène après scène pour réincarner un rôle ancestral, sans cesse renouvelé au cœur même des tourmentes.

P.S.: Il convient toutefois de noter que certaines scènes apportent une douce nostalgie, un plaisir renouvelé en se replongeant dans le vécu candide et émerveillé de son enfance, époque bénie où l'entraide et la débrouillardise étaient encore empreintes d'une foi sincère et inébranlable.

Je regarderais + tard.
Je dirais juste que quand j'ai défendu une jeune Française d'origine Musulmane qu'on voulait marier de force (et elle en pleurait au travail et j'étais la seule à aller vers elle et la seule qui, déjà, avait accepté de la former, qu'on me l'avait amenée alors que je n'étais qu'intérimaire, car on savait que, moi, je ne poserais pas de problème sur ce plan), on m'a volé mon haillon et fait savoir que pour me punir...
Qu'on m'a souvent reproché de me mêler de ce qui ne me regardait pas, alors que je voulais aider et traiter de manière égale.
Que dans mon immeuble, j'étais la seule à tenir la porte à l'imam.
Mais parce que je me suis retournée contre les dealers qui faisaient le bordel, ben, j'ai vu ma vie pourrie, au point de devoir déménager.
Et que aucun à me tendre la main et à ne voir aucun dénoncer aussi cette m., et dans les médias, à ne pas voir certaines communautés dénoncer cette m.
Et dans le BTP, j'ai eu aussi cette communauté qui refusait de me former (alors que les autres, ça ne leur posait pas de problème).

Donc on a quand même un problème. Ou on est Français et on considère tous les autres Français d'égal à égal et sans faire de discrimination, et impartialité, ou on n'est pas Français et, ok, on n'aide que ses copains, eux-mêmes qui viennent de.

Moi je prône l'impartialité.

Et autant j'ai souvent été celle qui a permis des personnes avec des origines différentes des miennes de se faire accepter, d'être formé, de travailler, autant, du côté de ces communautés, elles m'ont souvent discriminées et cherché à me laisser sur le banc de touche, ce qui est franchement dégueulasse.

Et malgré ça, moi, et parce que je ne suis pas comme eux, je resterais pour ma part impartiale et pas hypocrite.

Bon, après, comme ce documentaire m'intéresse, je le regarderais mais ultérieurement.


Amen.

Sinon, dans l’éventualité où le documentaire remettrait en question certains de vos préjugés, afin de les combattre, l'idée serait veritablement d'élargir vos horizons en termes de lecture et d'information. Il s'agit de sortir un peu de sa zone de confort habituelle, en allant au-delà des sources et des auteurs qu'on connaît déjà. En découvrant des œuvres et des idées issues de diverses cultures et perspectives, on enrichit notre compréhension du monde, et on apprend à voir les choses sous un autre angle.

Cela va aussi pour la manière dont on s'informe. Il est essentiel de varier nos sources d'information, en explorant différents types de médias, pour se construire une vision plus complète et nuancée de l'actualité. Et bien sûr, il faut rester critique, ne pas avaler tout rond ce qu'on nous dit, mais prendre le temps d'analyser et de réfléchir…

Se questionner sur nos propres croyances et attitudes est également crucial. Nous avons tous des préjugés, c'est un fait, mais en prenant conscience de ces derniers et en cherchant à les comprendre, on peut commencer à les dépasser.

Engager le dialogue avec des personnes dont les expériences de vie diffèrent des nôtres est une autre démarche enrichissante. Cela nous permet d'ouvrir notre esprit à d'autres réalités et d'apprécier la richesse de la diversité humaine.

Soutenir la diversité, c'est aussi prêter attention et donner de la visibilité à des voix qui sont souvent marginalisées. Que ce soit en choisissant consciemment des médias indépendants et variés ou en participant à des initiatives qui promeuvent l'inclusion, chaque action compte.

J’ai également pris connaissance de vos doléances sur les conditions d’attribution des logements. Permettez-moi d'insister sur un point essentiel : vivre sous l'aile protectrice des parents, lorsque cette option nous est encore ouverte, se révèle nettement plus préférable que de se retrouver contraints à cohabiter à des dizaines d’âmes dans un espace de quelques dizaines de mètres carrés, marqué par l'insalubrité, où les repas, se limitant aux invendus, ne sont qu'un lointain souvenir de convivialité, pris une unique fois par jour. La situation se fait d'autant plus sombre lorsqu'on envisage l'alternative d'un quotidien sous le joug d'un compagnon violent, où la terreur imprègne chaque instant, sans répit, à ne pas savoir si l’on respirera encore le lendemain matin, ou encore l'éventualité de se voir réduit à trouver refuge sous un carton humide, dans un parc.

Ces circonstances extrêmes soulignent avec une urgence criante la nécessité de militer pour une amélioration radicale des conditions de logement et d’assurer l'accès à un habitat digne pour tout un chacun. La question du logement décent transcende les simples considérations de confort pour toucher à la dignité même de l'individu, à son bien-être physique et psychologique. Il est impératif de rappeler que ce combat pour un droit fondamental à un logement adéquat est indissociable des principes d'égalité et d'universalité.

Cette démarche en faveur de l'accès à un logement décent doivent s'inscrire dans une logique d'inclusivité totale, où nul ne serait laissé pour compte en raison de sa religion, de ses origines, de son orientation sexuelle, ou de toute autre caractéristique personnelle. La diversité de nos sociétés, loin d'être un obstacle, doit être perçue comme une richesse qui enrichit notre approche dans la résolution de ces enjeux cruciaux.

L'idée qu'il pourrait exister un « privilège français » s'apparente, dans une large mesure, à l'hypothèse de l'existence d'un « privilege blanc ».

Avoir un toit est un droit universel, essentiel à l'épanouissement de l'individu et au tissage du lien social. L'accès à un logement décent est la pierre angulaire sur laquelle repose la construction d'une société équilibrée, où chaque individu, indépendamment de ses particularités, se voit garantir la sécurité et la tranquillité d'un foyer.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

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hazufel a écrit : mercredi 13 mars 2024 à 15:57 Sur Arte, en libre accès jusqu'au 07/04 :

Exterminez toutes ces brutes
La troublante conviction de l'ignorance

Dans une puissante méditation en images, Raoul Peck montre comment, du génocide des Indiens d'Amérique à la Shoah, l'impérialisme, le colonialisme et le suprémacisme blanc constituent un impensé toujours agissant dans l'histoire de l'Occident.

"Civilisation, colonisation, extermination" : trois mots qui, selon Raoul Peck, "résument toute l'histoire de l'humanité". Celui-ci revient sur l’origine coloniale des États-Unis d’Amérique pour montrer comment la notion inventée de race s'est institutionnalisée, puis incarnée dans la volonté nazie d'exterminer les Juifs d'Europe. Le même esprit prédateur et meurtrier a présidé au pillage de ce que l'on nommera un temps "tiers-monde".

Déshumanisation
Avec ce voyage non chronologique dans le temps, raconté par sa propre voix, à laquelle il mêle celles des trois auteurs amis qui l'ont inspiré (l'Américaine Roxanne Dunbar-Ortiz, le Suédois Sven Lindqvist et Michel-Rolph Trouillot, haïtien comme lui), Raoul Peck revisite de manière radicale l’histoire de l'Occident à l'aune du suprémacisme blanc. Tissant avec une grande liberté de bouleversantes archives photo et vidéo avec ses propres images familiales, des extraits de sa filmographie mais aussi des séquences de fiction (incarnées notamment par l’acteur américain Josh Hartnett) ou encore d'animation, il fait apparaître un fil rouge occulté de prédation, de massacre et de racisme dont il analyse la récurrence, l'opposant aux valeurs humanistes et démocratiques dont l'Europe et les États-Unis se réclament. "Exterminez toutes ces brutes", phrase prononcée par un personnage du récit de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres, et que Sven Lindqvist a choisie comme titre d'un essai, résume selon Raoul Peck ce qui relie dans un même mouvement historique l'esclavage, le génocide des Indiens d'Amérique, le colonialisme et la Shoah : déshumaniser l'autre pour le déposséder et l'anéantir. De l'Europe à l’Amérique, de l'Asie à l’Afrique, du XVIe siècle aux tribuns xénophobes de notre présent, il déconstruit ainsi la fabrication et les silences d'une histoire écrite par les vainqueurs pour confronter chacun de nous aux impensés de sa propre vision du passé.
A revoir à tout âge. Mes fils en 4e, étudient la merveilleuse colonisation... Ils vont les regarder.
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Si tu as le temps de les visionner avant le 7 avril
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Escherischieuse »

C3PO a écrit : mardi 19 mars 2024 à 1:34
Spoiler : 
Escherischieuse a écrit : mercredi 13 mars 2024 à 22:00
Spoiler : 
C3PO a écrit : jeudi 16 novembre 2023 à 19:35 L'histoire récente, dans son essence, ne se révèle être que l'écho perpétuel d'un passé indéfiniment ressuscité, notamment durant les crises. Tel un théâtre où les acteurs, inlassablement les mêmes, sont rappelés scène après scène pour réincarner un rôle ancestral, sans cesse renouvelé au cœur même des tourmentes.

P.S.: Il convient toutefois de noter que certaines scènes apportent une douce nostalgie, un plaisir renouvelé en se replongeant dans le vécu candide et émerveillé de son enfance, époque bénie où l'entraide et la débrouillardise étaient encore empreintes d'une foi sincère et inébranlable.

Je regarderais + tard.
Je dirais juste que quand j'ai défendu une jeune Française d'origine Musulmane qu'on voulait marier de force (et elle en pleurait au travail et j'étais la seule à aller vers elle et la seule qui, déjà, avait accepté de la former, qu'on me l'avait amenée alors que je n'étais qu'intérimaire, car on savait que, moi, je ne poserais pas de problème sur ce plan), on m'a volé mon haillon et fait savoir que pour me punir...
Qu'on m'a souvent reproché de me mêler de ce qui ne me regardait pas, alors que je voulais aider et traiter de manière égale.
Que dans mon immeuble, j'étais la seule à tenir la porte à l'imam.
Mais parce que je me suis retournée contre les dealers qui faisaient le bordel, ben, j'ai vu ma vie pourrie, au point de devoir déménager.
Et que aucun à me tendre la main et à ne voir aucun dénoncer aussi cette m., et dans les médias, à ne pas voir certaines communautés dénoncer cette m.
Et dans le BTP, j'ai eu aussi cette communauté qui refusait de me former (alors que les autres, ça ne leur posait pas de problème).

Donc on a quand même un problème. Ou on est Français et on considère tous les autres Français d'égal à égal et sans faire de discrimination, et impartialité, ou on n'est pas Français et, ok, on n'aide que ses copains, eux-mêmes qui viennent de.

Moi je prône l'impartialité.

Et autant j'ai souvent été celle qui a permis des personnes avec des origines différentes des miennes de se faire accepter, d'être formé, de travailler, autant, du côté de ces communautés, elles m'ont souvent discriminées et cherché à me laisser sur le banc de touche, ce qui est franchement dégueulasse.

Et malgré ça, moi, et parce que je ne suis pas comme eux, je resterais pour ma part impartiale et pas hypocrite.

Bon, après, comme ce documentaire m'intéresse, je le regarderais mais ultérieurement.


Amen.

Sinon, dans l’éventualité où le documentaire remettrait en question certains de vos préjugés, afin de les combattre, l'idée serait veritablement d'élargir vos horizons en termes de lecture et d'information. Il s'agit de sortir un peu de sa zone de confort habituelle, en allant au-delà des sources et des auteurs qu'on connaît déjà. En découvrant des œuvres et des idées issues de diverses cultures et perspectives, on enrichit notre compréhension du monde, et on apprend à voir les choses sous un autre angle.

Cela va aussi pour la manière dont on s'informe. Il est essentiel de varier nos sources d'information, en explorant différents types de médias, pour se construire une vision plus complète et nuancée de l'actualité. Et bien sûr, il faut rester critique, ne pas avaler tout rond ce qu'on nous dit, mais prendre le temps d'analyser et de réfléchir…

Se questionner sur nos propres croyances et attitudes est également crucial. Nous avons tous des préjugés, c'est un fait, mais en prenant conscience de ces derniers et en cherchant à les comprendre, on peut commencer à les dépasser.

Engager le dialogue avec des personnes dont les expériences de vie diffèrent des nôtres est une autre démarche enrichissante. Cela nous permet d'ouvrir notre esprit à d'autres réalités et d'apprécier la richesse de la diversité humaine.

Soutenir la diversité, c'est aussi prêter attention et donner de la visibilité à des voix qui sont souvent marginalisées. Que ce soit en choisissant consciemment des médias indépendants et variés ou en participant à des initiatives qui promeuvent l'inclusion, chaque action compte.

J’ai également pris connaissance de vos doléances sur les conditions d’attribution des logements. Permettez-moi d'insister sur un point essentiel : vivre sous l'aile protectrice des parents, lorsque cette option nous est encore ouverte, se révèle nettement plus préférable que de se retrouver contraints à cohabiter à des dizaines d’âmes dans un espace de quelques dizaines de mètres carrés, marqué par l'insalubrité, où les repas, se limitant aux invendus, ne sont qu'un lointain souvenir de convivialité, pris une unique fois par jour. La situation se fait d'autant plus sombre lorsqu'on envisage l'alternative d'un quotidien sous le joug d'un compagnon violent, où la terreur imprègne chaque instant, sans répit, à ne pas savoir si l’on respirera encore le lendemain matin, ou encore l'éventualité de se voir réduit à trouver refuge sous un carton humide, dans un parc.

Ces circonstances extrêmes soulignent avec une urgence criante la nécessité de militer pour une amélioration radicale des conditions de logement et d’assurer l'accès à un habitat digne pour tout un chacun. La question du logement décent transcende les simples considérations de confort pour toucher à la dignité même de l'individu, à son bien-être physique et psychologique. Il est impératif de rappeler que ce combat pour un droit fondamental à un logement adéquat est indissociable des principes d'égalité et d'universalité.

Cette démarche en faveur de l'accès à un logement décent doivent s'inscrire dans une logique d'inclusivité totale, où nul ne serait laissé pour compte en raison de sa religion, de ses origines, de son orientation sexuelle, ou de toute autre caractéristique personnelle. La diversité de nos sociétés, loin d'être un obstacle, doit être perçue comme une richesse qui enrichit notre approche dans la résolution de ces enjeux cruciaux.
L'idée qu'il pourrait exister un « privilège français » s'apparente, dans une large mesure, à l'hypothèse de l'existence d'un « privilege blanc ».

Avoir un toit est un droit universel, essentiel à l'épanouissement de l'individu et au tissage du lien social. L'accès à un logement décent est la pierre angulaire sur laquelle repose la construction d'une société équilibrée, où chaque individu, indépendamment de ses particularités, se voit garantir la sécurité et la tranquillité d'un foyer.
Non, car être Français, surtout aujourd'hui, ne veut pas dire "être blanc". En tout cas à l'heure actuelle.
Ensuite, oui, il faut un toit pour tous... Mais il ne faut pas que ceux qui ont vécu de bonnes conditions de vie se retrouvent dans de mauvaises conditions juste pour permettre à d'autres de.
Je suis pour que TOUS aient de bonnes conditions, mais pas faire que certains vivent un enfer pour que d'autres n'en vivent plus.
Penser que de vivre chez ses parents, c'est mieux... c'est avoir des préjugés... Cela dépend des parents et de ce qu'on vit avec eux!
Vivre avec un alcoolique, violent, juste parce que c'est un parent, c'est mieux?!
Quand le parent veut vivre seul et s'emploie à vous faire enfermer pour se débarrasser de vous? Qu'il dit que ça serait mieux que vous soyez mort? (Depuis votre enfance). Que les faibles, les + fragiles doivent mourrir? Qu'on ne devrait pas chercher à sauver tous ces gamins, etc. et les laisser mourrir? Et j'en passe?
Qui vous stresse +++, parfois + que des inconnus?
Non, là aussi, il y a des préjugés sur les parents et les mâ-mans. (Surtout des hommes).
J'ai été battue enfant et apparemment pas que ça...
Et, dans les cols blancs, c'est comme chez les Corses:🤫
Je n'ai pas spécialement connu les câlins ni autres. C'est +: tu es tombée? Giffle. Tu as eu un grave accident? "j'aurais préféré garder la voiture et que tu crèves, au moins, on serait débarrassé... plus de soucis!"
Etc.
Les violences peuvent être pas uniquement physiques... demandez aux pervers...
Donc moi, je dis qu'il faut un toit et des conditions correctes pour tous... et pas uniquement en France!!!
Car sinon, là aussi, c'est avoir des préjugés...
Necker: "névrose d'angoisse + dépression + troubles relationnels cognitifs" Psychiatre 40 ans d'exercice: "hypersensible avec possibilité de TSA" l'ADOS-2, score total de 12 compatible avec 1 Trouble du Spectre de l'Autisme.
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Re: [Index Sociologie] Le racisme/sexisme...

Message par Escherischieuse »

C3PO a écrit : mardi 19 mars 2024 à 1:39
hazufel a écrit : mercredi 13 mars 2024 à 15:57 Sur Arte, en libre accès jusqu'au 07/04 :

Exterminez toutes ces brutes
Spoiler : 
La troublante conviction de l'ignorance

Dans une puissante méditation en images, Raoul Peck montre comment, du génocide des Indiens d'Amérique à la Shoah, l'impérialisme, le colonialisme et le suprémacisme blanc constituent un impensé toujours agissant dans l'histoire de l'Occident.

"Civilisation, colonisation, extermination" : trois mots qui, selon Raoul Peck, "résument toute l'histoire de l'humanité". Celui-ci revient sur l’origine coloniale des États-Unis d’Amérique pour montrer comment la notion inventée de race s'est institutionnalisée, puis incarnée dans la volonté nazie d'exterminer les Juifs d'Europe. Le même esprit prédateur et meurtrier a présidé au pillage de ce que l'on nommera un temps "tiers-monde".

Déshumanisation
Avec ce voyage non chronologique dans le temps, raconté par sa propre voix, à laquelle il mêle celles des trois auteurs amis qui l'ont inspiré (l'Américaine Roxanne Dunbar-Ortiz, le Suédois Sven Lindqvist et Michel-Rolph Trouillot, haïtien comme lui), Raoul Peck revisite de manière radicale l’histoire de l'Occident à l'aune du suprémacisme blanc. Tissant avec une grande liberté de bouleversantes archives photo et vidéo avec ses propres images familiales, des extraits de sa filmographie mais aussi des séquences de fiction (incarnées notamment par l’acteur américain Josh Hartnett) ou encore d'animation, il fait apparaître un fil rouge occulté de prédation, de massacre et de racisme dont il analyse la récurrence, l'opposant aux valeurs humanistes et démocratiques dont l'Europe et les États-Unis se réclament. "Exterminez toutes ces brutes", phrase prononcée par un personnage du récit de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres, et que Sven Lindqvist a choisie comme titre d'un essai, résume selon Raoul Peck ce qui relie dans un même mouvement historique l'esclavage, le génocide des Indiens d'Amérique, le colonialisme et la Shoah : déshumaniser l'autre pour le déposséder et l'anéantir. De l'Europe à l’Amérique, de l'Asie à l’Afrique, du XVIe siècle aux tribuns xénophobes de notre présent, il déconstruit ainsi la fabrication et les silences d'une histoire écrite par les vainqueurs pour confronter chacun de nous aux impensés de sa propre vision du passé.
A revoir à tout âge. Mes fils en 4e, étudient la merveilleuse colonisation... Ils vont les regarder.[/spoiler]
@Deoxys

Si tu as le temps de les visionner avant le 7 avril
Mais attention de rester impartiaux!!! Car, si on regarde les Juifs... de victimes... ils sont assez devenus bourreaux, sans tirer leçon de leur propre martyr...
J'aime bien Weber pour ça, avec son test des rats dominants, dominés, autonomes...

Je rencontre des personnes étant issues de la population ayant subit le colonialisme mais qui ne cherchent pas leur revanche ou vengeance, mais juste l'égalité et une place pour tous. Mais j'en croise bcp qui ne réalisent pas forcément mais ont une attitude agressive, n'ont pas digéré le passé, n'ont pas fait résilience et ne cherchent pas un équilibre et à ce que chacun soit VRAIMENT au même niveau et qu'on fasse en sorte de vivre bien mais vraiment partout.
C-a-d c'est comme si on devait faire le ménage dans deux maisons. Et, un admet qu'il faut un peu de ménage chez lui. L'autre, ne parle pas du ménage chez lui et il ne veut voir et ne faire le ménage que chez l'autre et à grandes eaux.
Il faut faire de façon équilibrée, impartiale, des deux côtés et sans faire de différence.
Moi, je me moque que le Français soit blanc ou pas. C'est à son comportement que je le juge.

Je me rappelle ainsi d'un gars chez Lidl, qui se disait chrétien pratiquant... mais sur le net, déjà son avatar, c'était un lion... (😅 quand on sait comment les Chrétiens ont fini... Moi je préfère la colombe!) Ensuite, si pratiquant etc., ben, dans le travail, vécu, vraiment pas gentil, cinglant, moqueur, et mordant +++. Pas le genre à essayer d'aider tout à chacun (d'ailleurs c'est moi qui ai hérité d'un jeune d'origine, parce que personne ne le voulait, tous à juger et aucun à lui donner sa chance... Moi, si, et je lui ai donné tous mes outils (méthodes, etc.). Je l'ai revu des mois + tard chez Carrefour et lui à me remarquer et super enthousiaste de me voir, à me remercier encore. Alors que pour moi, je trouvais ça seulement juste et qu'il méritait autant que les autres).

Je crains que comme les Juifs ont été bourreaux une fois libérés etc., que les Européens (victimes d'autres Européens) n'ont pas été corrects avec les Indiens, etc., certains qui pensent mieux faire, sans réaliser, ne soient pas si corrects et exemplaires que ça ni impartiaux, pas racistes que ça.

Si au début je peux être méfiante, en même temps, dans mon cas, je ne ferme pas et j'essaie d'être identique avec les uns et les autres.
Mes critères ne sont pas liés à la peau, etc. mais aux valeurs de la personne, à son comportement.

D'ailleurs, je suis flinguée autant par les dealers que par un médecin (100% Français, etc. je pense) et son réseau, que en partie ma famille (car j'en ai condamné certains comportements...).
Necker: "névrose d'angoisse + dépression + troubles relationnels cognitifs" Psychiatre 40 ans d'exercice: "hypersensible avec possibilité de TSA" l'ADOS-2, score total de 12 compatible avec 1 Trouble du Spectre de l'Autisme.