seul a écrit : ↑mercredi 14 février 2024 à 22:15Les gens trouvent ça sans problème que j'ai vécu tous mes saint Valentin sans copine. Quand on approche des 30 ans cette fête agace. Je suis d'accord qu'on s'en fout c'est pas grave. Mais ça me provoque une légère tristesse. Donc une pensée aux gens qui sont tristes de leurs célibat.
Et bien sûr bonne saint Valentin à ceux qui ont trouvé l'amour et qui vont profiter de cette fête. Dieu est amour et c'est un cadeau de Dieu d'avoir découvert sa moitié.
D'accord avec Makerie et Eratosthène.
Je te souhaite aussi de trouver quelqu'une un jour, bientôt si possible...
Je trouve cependant que le terme "moitié", s'il est utilisé au sens littéral, n'est pas vraiment exact : chaque personne est complète, læ partenaire vient en plus.
D'autant qu'une fois la bonne personne trouvée, rien ne garantit qu'elle reste à vie avec nous. Raison de plus pour viser un équilibre individuel (et si l'on souhaite être en couple, pour voir cela comme un "plus" et non comme quelque chose dont on dépend — sans quoi l'équilibre repose sur de l'aléatoire qui échappe
complètement à notre contrôle puisqu'extérieur à nous).
Mais je sais que ce genre de paroles, quand on est au plus bas, au mieux ça ne fait rien, au pire ça augmente le mal-être (j'ai eu une phase dépressive sévère plus jeune et à cette époque je pensais sérieusement que les choses ne pourraient jamais s'arranger ; au final si, mais quand on va mal c'est presque impossible à envisager).
Ensuite, statistiquement il est très peu probable qu'il n'y ait pas au moins une femme avec qui tu puisses créer une relation de couple... Il y en a qui sont peut-être dans la même situation que toi, qui ont souffert dans la vie, qui restent en retrait... Ou pas, mais qui seraient prêtes à te donner une chance.
Parmi celles qui ne partagent pas l'intérêt que tu leur portes, il est fort probable que ce ne soit pas contre toi ; si l'on s'en tient aux probabilités, au vu du nombre de personnes qui co-existent dans une zone donnée, il est logique que l'intérêt ne soit pas réciproque, tout simplement parce qu'on ne peut pas être "la bonne personne" pour chaque personne que l'on souhaite "conquérir" (et pas parce qu'on ne serait pas digne d'intérêt du tout).
Sans oublier que certaines personnes célibataires déclinent par défaut toute avance qui ne correspond pas au genre qui les attire ; ou parce qu'elles sont aromantiques, ou ne recherchent pas de relation au moment où elles reçoivent les avances, ou loupent les indices ; ou parce que cela ne se fait pas au bon moment de la journée/au bon endroit...
Même si on a essayé 100, 200 fois... eh bien, ramenées à toute une population (et en prenant en compte les paramètres qui augmentent/réduisent les chances que l'amorce de séduction fonctionne), ça ne fait finalement pas grand chose !
À échelle individuelle en revanche, je comprends que ça puisse sembler désespérant...
Et parmi celles qui ne sont pas célibataires, certaines le redeviendront peut-être.

Entre les relations abusives, les familles recomposées, les changements d'objectifs ou tout simplement l'amour qui s'éteint, il est tout de même assez plausible de faire une rencontre — quel que soit l'âge.
Cela dit, je ne me leurre pas, je sais que pour certaines personnes il est plus difficile de se mettre en couple. Il existe des critères esthétiques (personnels mais aussi normatifs), des préjugés (sur la santé mentale par exemple)...
Quand on est autiste (par exemple encore), cela peut rendre la tâche vraiment plus compliquée. Mais pas impossible.
Peut-être que chercher du côté des personnes neuroatypiques pourraient aider (groupes, associations...).
Il y a peut-être une "seule" en version féminine près de chez toi, ou plus loin ; autiste... ou non (après tout, ce n'est pas le câblage cérébral qui compte mais l'ouverture d'esprit, la compréhension...).
Après, je pense vraiment qu'une "conquête" potentielle doit être vue avant tout comme une amie.
En gros, il ne faut pas que la personne n'ait d'intérêt pour nous qu'en tant que partenaire potentielle : l'idée est de s'entendre avec elle, d'avoir des points communs, ou des différences qui permettent un enrichissement mutuel. Évidemment qu'on peut espérer un rapprochement amoureux, avoir une attirance, mais l'essentiel est l'amitié partagée avec cette personne ; comme ça, si ça ne matche pas romantiquement et/ou sexuellement, la relation reste bonne à maintenir dans tous les cas.
Je sais aussi que du point de vue de la personne convoitée, cela peut être mal accueilli (j'ai déjà vu des femmes témoigner de leur déception de ne pas susciter d'intérêt sincère en tant qu'amie, uniquement de l'intérêt "ou tout ou rien"). De ce côté-là donc, ce n'est pas idéal non plus, car il y a une crainte de perdre une belle amitié si un débouché amoureux n'est pas possible, et un sentiment de ne pas compter pour l'autre en dehors de ce cadre. (Même si j'ai évidemment conscience que tout le monde ne voit pas les femmes comme "des conquêtes ou rien" ; des fois c'est le cas, mais des fois aussi, c'est juste l'énergie du désespoir).
Mais pour cela, il faut réussir à voir le couple comme une option, une conséquence — éventuelle —, et non comme un but, un objectif... Je pense que c'est cela qui cause (en partie du moins) tant de souffrance chez les personnes moins favorisées sur le "marché de l'amour" : on cherche d'emblée la relation de couple, au lieu de prendre le temps de voir si la personne est "dans le même délire que nous", de la connaître et lui permettre de nous connaître, de créer une amitié avec elle et de lui faire une place dans notre vie, même si ce n'est pas en tant que partenaire romantique au final.
'Fin, facile à dire, beaucoup plus difficile à faire.
Ne t'oublie pas toi-même, ton équilibre individuel est très important.
Parfois aussi, communiquer avec d'autres gens qui souffrent (thérapie de groupe, groupes de parole associatifs, rencontres organisées via Internet...) peut permettre d'entretenir le lien avec les semblables. Car effectivement, les gens dans la vie de tous les jours peuvent avoir tendance à fuir les personnes en souffrance, et ces dernières à se sentir toujours plus démunies...