Flower a écrit : ↑lundi 26 août 2024 à 16:12
Je vois quand même une grosse différence entre "douter de la possibilité de maintenir des aménagements indispensables" et "douter de son orientation"! Si tu voulais partir en randonnée mais que tu n'étais pas sûre que ton lacet va tenir, tu ne remettrais pas en doute ta volonté de randonner, non ?
D'autant que de ce que j'ai lu, ce master n'est pas un choix par défaut.
J'avoue avoir du mal à faire la nuance entre les 2 parce qu'habituellement, j'ai tendance à réfléchir en terme de plaisir et de volonté mais pas en terme de "praticité". Le fait que je m'intéresse à énormément de choses, ça fait que y a pas mal de choses différentes les unes des autres qui peuvent me convenir aussi...
Cette année, c'est la première fois où j'ai réfléchi directement en terme de "praticité" parce que je sais que je n'ai plus l'énergie d'aller perdre encore 1 an à essayer quelque chose si finalement, je le sens pas en cours d'année et que je dois arrêter.
On va dire qu'à une autre époque, peut-être à l'époque où j'avais pas mon diag (vu que je prenais pas en compte mes "besoins"), j'aurais foncé tête baissée dans ce qui me paraissait être la suite logique pour moi, par plaisir pur mais sans réfléchir à ce que ça aurait pu impliquer. Et ça me "démange" presque de ne pas avoir procédé comme ça, parce que "par principe", c'est ce que j'aurais fait.
Mais je pense qu'au fil du temps, au fil de ma compréhension de moi-même, de ma connaissance de mes ressources et de mes faiblesses + la lassitude des études qui, quelque part est là, (on va pas se mentir) même si ma curiosité intellectuelle reste énorme, ba... J'ai commencé à réfléchir en terme de "praticité", "rapidité", "facilité" pour le cursus et pour plus tard.
Et un gros problème que j'ai depuis toujours et qui persiste, c'est ma naïveté sur la transition entre les études et la vie active. De croire que ce que je vais devoir faire dans mon métier plus tard, ça découlera forcément de ce que j'ai pu apprendre en théorie pendant mes études... Pourtant, je sais que souvent, c'est carrément pas ça.
Mais je sais pas, y a un truc qui me gêne...
La procédure de candidatures pour les Masters a été littéralement un crève-cœur pour moi. C'est à dire que fondamentalement, même si j'ai ça dans mes tripes, j'ai renoncé à l'enseignement qui me tenait vraiment très à cœur parce qu'au vu des divers facteurs et de pas mal de modalités, ça allait être trop compliqué pour moi de tenir sans éventuellement devoir m'arrêter pendant l'année et ça, ça dépend plus de causes "extérieures" au contenu qui allaient poser des soucis d'organisation, de déplacement etc.
J'ai essayé de me faire une raison mais je regrette toujours un peu au fond de moi, même si à côté, j'ai eu une super opportunité sur un Master professionnalisant qui peut aussi énormément me plaire et être peut-être moins coûteux en énergie pour plus tard bien qu'assez différent du domaine de l'enseignement... J'avoue qu'en vrai, en terme de débouchés, j'en sais rien. Je sais que d'un point de vue géographique, je m'assure une stabilité mais sur le reste, j'en sais rien.
Mais voilà, j'avais demandé que des choses que j'aimais dans tous les cas mais j'ai du faire un choix donc même si y a pas eu de choix directement "par défaut", ça a été quand même très difficile.
Actuellement, genre là tout de suite maintenant, ce qui me "gêne", c'est la peur de pas réussir à caser les prises en charge qui sont dans mes priorités + les autres activités autour parce que jusqu'à maintenant, ce sont mes aménagements de cursus qui m'ont permis de m'absenter sans que ce soit problématique dans les études pour mes suivis... Mais je dépendais pas non plus des autres etc.
Là je vais vers un truc où y aura beaucoup de projets, où une partie de mon travail ne dépendra peut-être pas que de moi mais aussi des autres (en tout cas, il va peut-être falloir composer avec d'autres), avec un suivi du projet de l'étudiant très important, donc ça sous-entend peut-être aussi pas mal d'encadrement et pour le moment, je ne sais absolument rien de ce qu'il est possible d'aménager dans ce contexte là. Le pire, c'est la peur de manquer des choses sans pouvoir m'assurer de tout récupérer si je m'absente parce que c'est toujours le plus délicat...
Mais bref, tout ça pour dire qu'en fin de compte, la frontière entre l'orientation et les aménagements, elle est pas très nette pour moi parce que je me dis forcément que les aménagements vont dépendre des modalités de la filière et que comme elles sont différentes, on peut se retrouver avec un truc "moins énergivore" dans une formation par rapport à une autre etc.
EDIT : Dans le même délire, y a aussi le fait que les suivis, ils se font quand même assez loin de ma ville étudiante, ça implique une certaine organisation pour se taper quasi 80km pour se rendre au lieu de RDV, puis idem pour le retour etc.
Pour l'instant j'ai pu caser encore aucun rendez-vous alors que d'habitude, tout est fixé avant, parce qu'en fait, les modalités, là, ce sera la surprise et on va encore me dire tout au dernier moment alors que j'ai besoin de cette visibilité.
EDIT 2 : Puis j'ai trouvé ma L3 vraiment très très épuisante et complexe à gérer en terme de fatigabilité, donc idem, ça me rassure pas forcément pour le Master.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks