Flower a écrit : ↑dimanche 14 janvier 2024 à 20:48Dans la nature, il y a deux moyens pour réguler les populations: les prédateurs et la faim/la maladie.
Les sangliers n'ont quasi pas de prédateurs, même les loups ont du mal avec eux, et les ours ne sont pas de très bons chasseurs de toute façon. (Les dégâts liés à l'ours sont souvent des décrochements parce que les brebis paniquent. L'ours après a toujours faim...)
En revanche il faudrait privilégier les chasses à l'affût ou à l'approche. Les problèmes sont quasi exclusivement liés aux chasses à la battue.
Désolée si rentrer dans les détails est considéré comme du hors-sujet (vu que je sors du cadre "juste pour gueuler"), mais je voulais te répondre car je trouve que ton message permet d'apporter une vision plus pondérée de cette problématique
— et dès que ça parle d'animaux [particulièrement quand il est question d'animaux morts j'avoue
] ça m'intéresse vachement.
Effectivement malgré la surpopulation qui est le fait de l'Homme à la base (par des actions passées et actuelles comme l'agrainage), il reste le souci que, maintenant, elle existe.
Alors, je ne connais pas hyper bien le domaine technique de la chasse mais j'imagine que dans certains cas, elle doit être vraiment indispensable (un peu comme quand on a une invasion de rats ou de puces, on ne peut pas préserver toute forme de vie dès lors qu'elles mettent vraiment en péril nos ressources)...
Je n'y connais pas grand chose non plus en finances, mais j'avais entendu parler d'éventuelle stérilisation des sangliers... Après il y a la mise en place aussi qui n'est pas forcément simple, mais ça pourrait être une alternative et ça pourrait même permettre à des chasseur·euses de s'adonner à leur passion mais sans que l'animal ne soit tué.
Parce qu'après, il y a la nuisance animale vraiment incontournable et la réponse nécessaire à celle-ci (qui serait finalement comme du déparasitage mais pour le gibier), mais il y a aussi le problème que la chasse est, pour beaucoup, une passion. Elle est même une institution.
Les gens aiment chasser et prennent plaisir à tuer des animaux (rarement par sadisme mais par plaisir malgré tout). Et donc, si la question d'une chasse vraiment nécessaire se pose légitimement dans certains cas tenaces, il faut en revanche continuer à remettre en question la chasse comme loisir, comme tradition, comme lobby... et notre rapport à l'animal qui l'accompagne.
Je pense aussi aux zones de chasse privatives où les effectifs animaux ne sont pas vraiment un problème vu qu'elles sont délimitées...
L'idéal serait qu'elle ne soit plus que strictement utilitaire et qu'en dernier recours...