Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon vécu
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Pour répondre au message initial, un diagnostic doit avoir un but, dont vous ne parlez jamais, sauf à la fin alors qu’il devrait être au début.
Un prédiagnostic n’a aucun sens, même si c’est un terme utilisé par tout le monde. Soit il y a un diagnostic, soit il n’y en a pas. On ne va pas voir un psychologue pour passer des tests avant d’avoir rencontré un psychiatre qui oriente vers le psychologue. Même si tout le monde fait ça, c’est illogique hors exceptions. Vous avez pris le risque de perdre de l’argent, car il est fréquent que les diagnostics ne soient pas validés par un psychiatre qui ne connaît pas le psychologue qui a fait passer les tests et qui a une formation plus robuste sur les troubles psys. Donc il y a d’abord un problème de méthode. Vous n’auriez pas dû suivre cette méthode. Maintenant, c’est fait.
Le CRA s’est prononcé. Si vous n’êtes pas d’accord, il faut aller consulter un psychiatre et lui en parler. Il faut persévérer jusqu’à avoir une réponse argumentée qui vous satisfait.
Par ailleurs, on peut avoir un TDAH sans TSA. Pourquoi ne pas commencer par là ? Sachant que le TDAH est plus facile à diagnostiquer et permet d’accéder à un médicament qui peut ou non aider. Le TDAH donne aussi droit à la RQTH (qui n’est pas liée à un diagnostic précis) et accès à des associations de TDAH. C’est courant chez les HQI. Ce serait déjà un premier acquis. Surtout que le diagnostic semble cohérent avec ce que vous écrivez (perdre l’idée en cours de route par exemple). Le TDAH pourrait également être lié à des hypersensibilités, qui ne sont pas spécifiques de l’autisme.
Malheureusement le TDAH est un trouble souvent considéré comme mineur. Il peut avoir un impact social considérable, qui est négligé. Il est réduit à l’inattention et l’hyperactivité, alors que ces deux éléments impactent toute la vie.
Enfin, je peux comprendre la recherche identitaire, mais le diagnostic n’est pas là pour ça. Il est censé permettre de trouver des solutions à des problèmes. Vous devriez repartir de ça : vos besoins réels, pas seulement la quête d’identité. Après, je ne vous connais pas. Je ne sais pas pourquoi vous en êtes arrivé là.
Je vous écris ça pour vous proposer un chemin constructif après le CRA. Il ne faut pas sombrer. C’est inutile. Il faut rester mobilisé.
Un prédiagnostic n’a aucun sens, même si c’est un terme utilisé par tout le monde. Soit il y a un diagnostic, soit il n’y en a pas. On ne va pas voir un psychologue pour passer des tests avant d’avoir rencontré un psychiatre qui oriente vers le psychologue. Même si tout le monde fait ça, c’est illogique hors exceptions. Vous avez pris le risque de perdre de l’argent, car il est fréquent que les diagnostics ne soient pas validés par un psychiatre qui ne connaît pas le psychologue qui a fait passer les tests et qui a une formation plus robuste sur les troubles psys. Donc il y a d’abord un problème de méthode. Vous n’auriez pas dû suivre cette méthode. Maintenant, c’est fait.
Le CRA s’est prononcé. Si vous n’êtes pas d’accord, il faut aller consulter un psychiatre et lui en parler. Il faut persévérer jusqu’à avoir une réponse argumentée qui vous satisfait.
Par ailleurs, on peut avoir un TDAH sans TSA. Pourquoi ne pas commencer par là ? Sachant que le TDAH est plus facile à diagnostiquer et permet d’accéder à un médicament qui peut ou non aider. Le TDAH donne aussi droit à la RQTH (qui n’est pas liée à un diagnostic précis) et accès à des associations de TDAH. C’est courant chez les HQI. Ce serait déjà un premier acquis. Surtout que le diagnostic semble cohérent avec ce que vous écrivez (perdre l’idée en cours de route par exemple). Le TDAH pourrait également être lié à des hypersensibilités, qui ne sont pas spécifiques de l’autisme.
Malheureusement le TDAH est un trouble souvent considéré comme mineur. Il peut avoir un impact social considérable, qui est négligé. Il est réduit à l’inattention et l’hyperactivité, alors que ces deux éléments impactent toute la vie.
Enfin, je peux comprendre la recherche identitaire, mais le diagnostic n’est pas là pour ça. Il est censé permettre de trouver des solutions à des problèmes. Vous devriez repartir de ça : vos besoins réels, pas seulement la quête d’identité. Après, je ne vous connais pas. Je ne sais pas pourquoi vous en êtes arrivé là.
Je vous écris ça pour vous proposer un chemin constructif après le CRA. Il ne faut pas sombrer. C’est inutile. Il faut rester mobilisé.
Diagnostiqué TSA et TDAH. Sans emploi. Sous Ritaline. "À ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim" (Jules Vallès, Le Bachelier)
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Spoiler :
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Spoiler :
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
[ ironie ] Le gris n'existe pas : il y a le blanc, il y a le noir, et même le vert ou le jaune, m'enfin, le gris, non, ça ne veut rien dire, barrez ce mot de vos dictionnaires. [ ironie ]MrMétaphysique a écrit : ↑samedi 6 janvier 2024 à 14:03Un prédiagnostic n’a aucun sens, même si c’est un terme utilisé par tout le monde. Soit il y a un diagnostic, soit il n’y en a pas.
pré-diagnostic/doute d'en être (TSA), et pourtant ne doute pas tant que cela
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Quel est le rapport entre les couleurs et un diagnostic ?Jadrilo a écrit : ↑mercredi 10 janvier 2024 à 15:59[ ironie ] Le gris n'existe pas : il y a le blanc, il y a le noir, et même le vert ou le jaune, m'enfin, le gris, non, ça ne veut rien dire, barrez ce mot de vos dictionnaires. [ ironie ]MrMétaphysique a écrit : ↑samedi 6 janvier 2024 à 14:03Un prédiagnostic n’a aucun sens, même si c’est un terme utilisé par tout le monde. Soit il y a un diagnostic, soit il n’y en a pas.
C’est plus comme un interrupteur : soit la lumière est allumée, soit elle est éteinte. Si tu laisses l’interrupteur entre les deux, tu vas griller l’ampoule.
Soit il y a un diagnostic, soit il n’y en a pas. C’est tout. Le « prédiagnostic », c’est bon pour les réseaux sociaux, ça fait vendre des « tests » à des psychologues qui n’ont pas le droit de poser un diagnostic, mais ça n’a aucune réalité scientifique et administrative.
Je sais néanmoins qu’il est plus confortable de dire à quelqu’un qu’il va obtenir quelque chose qu’il n’obtiendra pas en allant voir un psychologue sans avoir consulté de psychiatre auparavant. On passe pour généreux parce qu’on donne des illusions, mais dans les faits les gens perdent juste de l’argent pour rien.
Je préfère dire la vérité, faire économiser et donner les bons conseils sur les étapes à suivre, même si ce que je dis est impopulaire.
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Alors il y a des points où je suis d'accord et pour lesquels je ne suis vraiment pas d'accord:MrMétaphysique a écrit : ↑mercredi 10 janvier 2024 à 17:55Quel est le rapport entre les couleurs et un diagnostic ?Jadrilo a écrit : ↑mercredi 10 janvier 2024 à 15:59[ ironie ] Le gris n'existe pas : il y a le blanc, il y a le noir, et même le vert ou le jaune, m'enfin, le gris, non, ça ne veut rien dire, barrez ce mot de vos dictionnaires. [ ironie ]MrMétaphysique a écrit : ↑samedi 6 janvier 2024 à 14:03Un prédiagnostic n’a aucun sens, même si c’est un terme utilisé par tout le monde. Soit il y a un diagnostic, soit il n’y en a pas.
C’est plus comme un interrupteur : soit la lumière est allumée, soit elle est éteinte. Si tu laisses l’interrupteur entre les deux, tu vas griller l’ampoule.
Soit il y a un diagnostic, soit il n’y en a pas. C’est tout. Le « prédiagnostic », c’est bon pour les réseaux sociaux, ça fait vendre des « tests » à des psychologues qui n’ont pas le droit de poser un diagnostic, mais ça n’a aucune réalité scientifique et administrative.
Je sais néanmoins qu’il est plus confortable de dire à quelqu’un qu’il va obtenir quelque chose qu’il n’obtiendra pas en allant voir un psychologue sans avoir consulté de psychiatre auparavant. On passe pour généreux parce qu’on donne des illusions, mais dans les faits les gens perdent juste de l’argent pour rien.
Je préfère dire la vérité, faire économiser et donner les bons conseils sur les étapes à suivre, même si ce que je dis est impopulaire.
- le pré-diagnostic n'a aucune valeurs administrative,et il faut un diagnostic.
Maintenant de dire que le pré diagnostic n'as aucunes valeurs scientifiques,non là je suis pas d'accord,tout du moins cela dépend de sa qualité,c'est a dire des critères et des tests effectués,
Pour ma part le miens a été assez complet avec tests de QI, définitions de mots liés aux émotions et à l'empathie (sous formes de questions posées), observations visuelles,
Évaluations de faux pas sur des mises en situation sociales simples et plus complexes (pour ma part j'ai réussi sur toutes les situations plutôt simples,mais des que ça demandait plus d'habiletées sociales ça commençer a merdouiller sec )
Ça reste quand même bien a propos avec les difficultées où non liées a un éventuel TSA,s'il est bien mené il a sa place dans le parcours et est très cohérent!
Donc bon ça aide bien a aiguiller en faveur où non du TSA,et à dégrossir les éventuelles pistes autres avec,
Les psychiatres spécialistes du TSA,surtout en province ne court pas les villes j'ai personnellement du faire presque deux heures de route pour le premier rdv,et ont donc beaucoup de demandes de passage de diagnostics,le pré diagnostic permet déjà d'évaluer la pertinence d'aller jusqu'au diagnostic ou peut être pas forcément.
Et pour quelqu'un qui a peur de conduire et des troubles anxieux faire deux heures de routes, c'est très contraignant,s'il n'y avait pas eue mon mari pour me conduire a mes rdv je n'aurais jamais eue accès ni a la possibilité de me faire diagnostiquée ni pré diagnostiquée! Ni par un psychiatre libéral ni encore moins par un CRA qui n'étais pas dans mes possibilitées psychiques niveau trajets,
Donc quand on a des difficultées pour les démarches administratives et les déplacements,ce que ce genre de rdv demandent énormément ironiquement on fais ce qu'on peut avec les possibilités mentales et physiques que l'on a,et on suit les renseignements qu'on nous donne,
Ça me gonfle franchement de lire ce genre de posts ou l'on se fait ensuite reprocher le parcours pré diagnostic/diagnostic,alors que chacun fait comme il peut avec ses ressources et les pistes qu'on lui donne pour orienter son parcours,
Beaucoup de personnes ici (moi inclus),ont énormément de difficultées en terme de fatigue sociale,des difficultées avec les démarches administratives,on peut vite se sentir perdu et dépassé au niveau de l'autonomie et manquer de ressources internes disponibles pour être autonome sans paniquer ni angoisser,
On est déjà soulagé je suppose d'avoir réussi a aller jusqu'au bout des démarches qu'on nous demande sans se perdre en cours de route,et ne plus rien y comprendre,surtout quand on met du temps a traiter les diverses informations qui arrivent bien plus vite que notre propre vitesse d'analyse et sur un mode différent de notre façon d'analyser et de percevoir,je me suis bien souvent sentie submergée d'informations,c'est très difficile d'entamer ce genre de parcours c'est cher payé pour se la péter sur les réseaux sociaux quand même
Désolée pour mon post un peu cinglant mais zut a la fin les propos moralisateurs a base de "plutôt que d'avoir fais ci il aurait fallu plutôt faire ça"
Personnellement moi qui suis enfermée dans ma bulle,dans mes intérêts,dans mon fil de pensées rigide,et qui est des difficultées a faire entrer les informations du monde extérieur et les prendre en compte,plus les difficultées a inclure une personne extérieure dans un échange de paroles,je suis le fil de ma pensée sans vraiment initier une véritable interaction sociale,ben pour quelqu'un qui a ce type de difficultées au quotidien,ce type de démarches c'est toute une bataille, vraiment pas anodin,
Quand je suis perdue sur une démarche je préfère me faire guidée par les conseils d'un(e) psychologue c'est en tout cas toujours plus pertinent même si c'est pas un(e) psychiatre que d'une personne inconnue sur un forum
Les discours a base de"Y'a qu'à, faut que" c'est pas évident a suivre pour les personnes en difficultées,que ce soit cognitives, neurologiques, organisationnelles,pratiques.faudrait peut être aussi ne pas l'oublier.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816
Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Facile à dire qu'il est plus économique de ne pas faire un pré-diagnostic, que c'est à la mode...
Mais il faut savoir que les psychiatres sont débordées (surtout ceux ne faisant pas de la psychanalyse) et dans ma région, plus personne prend de nouveaux patients. Obligé donc de passer par des psychologues (mais difficilement joignables et débordés aussi).
S'il est appelé pré-diagnostic, c'est tout simplement qu'au niveau médical, un diagnostic est établi par un médecin : psychiatre, médecin généraliste connaissant le TSA. Bien sûr comme tout, il y a des professionnels de santé qui peuvent arnaquer des gens (autant chez les psychologues que chez les psychiatres). C'est comme tout mais pas de généralisation !
Les CRA sont très inégales entre les régions et sont aussi très débordés. Il demande même une lettre d'un psychiatre ou médecin pour appuyer la demande de démarche diagnostic. C'est un parcours du combattant ! Tout ça pour faire le minimum et renvoyer vers le libéral (leur rôle est le diagnostic). C'est le serpent qui se mord la queue.
Ça serait bien que cela soit noir (pas de diagnostic) soit blanc (diagnostic) mais ça ne fonctionne pas comme ça. D'ailleurs, les psychiatres même connaissant le TSA renvoie vers orthophoniste, psychomotricien et/ou neuropsy pour avoir une évaluation fonctionnelle complète confirmant le diagnostic.
Ça a été mon cas. J'ai eu le diagnostic TSA via ma psychiatre. Et par la suite, j'ai effectué des bilans orthophoniste + psychomotricité pour mieux me rendre compte de mes particularités + confirmer le diagnostic. La psychiatre m'aide au niveau de mon anxiété mais ce n'est pas elle qui me fait les habilités, les intégrations sensorielles...
Et puis les comptes rendus sont longs (18 pages pour l'une et 10 pages pour l'autre) et très détaillés. J'ai donc quand même dû dépenser de l'argent même avec le diagnostic seul de ma psychiatre (vu que je suis très atypique comme profil, ça m'a pris 1 an et demi !).
Pour moi, je ne vois pas ce qui est gênant d'être pré-diagnostiqué par un professionnel de santé connaissant bien le TSA. Après, une évaluation pluridisciplinaire permet de confirmer ou non le TSA. En soi, la démarche a commencé par ce sentiment de décalage, de mal-être... déjà c'est un point à relever. Il est normal que malgré le pré-diagnostic, les doutes se posent encore (après plus de 2 ans avec un diagnostic, il m'arrive encore de douter). Les éléments de réponse vienne à mesure des démarches, des rencontres, des discussions...
Pour ce qui est du TDAH, il n'est pas plus facile à diagnostiquer car il y a des points en commun avec le TSA. Mieux vaut voir une personne connaissant bien ce trouble. Mon mari a failli se faire diagnostiquer TDAH juste parce qu'il est moins concentré (il est en dépression et TSA !). Heureusement que sa nouvelle psychiatre est bien.
D'ailleurs, de la même façon que le TSA, il peut avoir un pré-diagnostic de TDAH via un bilan neuropsy.
Niveau traitement, oui il y en a un. Mais qui ne fonctionne pas pour tous. Mais vu que je n'ai pas de TDAH, je ne peux pas écrire à leur place bien sûr.
J'espère avoir été claire.
Mais il faut savoir que les psychiatres sont débordées (surtout ceux ne faisant pas de la psychanalyse) et dans ma région, plus personne prend de nouveaux patients. Obligé donc de passer par des psychologues (mais difficilement joignables et débordés aussi).
S'il est appelé pré-diagnostic, c'est tout simplement qu'au niveau médical, un diagnostic est établi par un médecin : psychiatre, médecin généraliste connaissant le TSA. Bien sûr comme tout, il y a des professionnels de santé qui peuvent arnaquer des gens (autant chez les psychologues que chez les psychiatres). C'est comme tout mais pas de généralisation !
Les CRA sont très inégales entre les régions et sont aussi très débordés. Il demande même une lettre d'un psychiatre ou médecin pour appuyer la demande de démarche diagnostic. C'est un parcours du combattant ! Tout ça pour faire le minimum et renvoyer vers le libéral (leur rôle est le diagnostic). C'est le serpent qui se mord la queue.
Ça serait bien que cela soit noir (pas de diagnostic) soit blanc (diagnostic) mais ça ne fonctionne pas comme ça. D'ailleurs, les psychiatres même connaissant le TSA renvoie vers orthophoniste, psychomotricien et/ou neuropsy pour avoir une évaluation fonctionnelle complète confirmant le diagnostic.
Ça a été mon cas. J'ai eu le diagnostic TSA via ma psychiatre. Et par la suite, j'ai effectué des bilans orthophoniste + psychomotricité pour mieux me rendre compte de mes particularités + confirmer le diagnostic. La psychiatre m'aide au niveau de mon anxiété mais ce n'est pas elle qui me fait les habilités, les intégrations sensorielles...
Et puis les comptes rendus sont longs (18 pages pour l'une et 10 pages pour l'autre) et très détaillés. J'ai donc quand même dû dépenser de l'argent même avec le diagnostic seul de ma psychiatre (vu que je suis très atypique comme profil, ça m'a pris 1 an et demi !).
Pour moi, je ne vois pas ce qui est gênant d'être pré-diagnostiqué par un professionnel de santé connaissant bien le TSA. Après, une évaluation pluridisciplinaire permet de confirmer ou non le TSA. En soi, la démarche a commencé par ce sentiment de décalage, de mal-être... déjà c'est un point à relever. Il est normal que malgré le pré-diagnostic, les doutes se posent encore (après plus de 2 ans avec un diagnostic, il m'arrive encore de douter). Les éléments de réponse vienne à mesure des démarches, des rencontres, des discussions...
Pour ce qui est du TDAH, il n'est pas plus facile à diagnostiquer car il y a des points en commun avec le TSA. Mieux vaut voir une personne connaissant bien ce trouble. Mon mari a failli se faire diagnostiquer TDAH juste parce qu'il est moins concentré (il est en dépression et TSA !). Heureusement que sa nouvelle psychiatre est bien.
D'ailleurs, de la même façon que le TSA, il peut avoir un pré-diagnostic de TDAH via un bilan neuropsy.
Niveau traitement, oui il y en a un. Mais qui ne fonctionne pas pour tous. Mais vu que je n'ai pas de TDAH, je ne peux pas écrire à leur place bien sûr.
J'espère avoir été claire.
Diagnostiquée TSA en octobre 2021 et épileptique depuis l'âge de 16 ans.
Mari diagnostiqué TSA en 2016.
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Des nuances (fort bienvenues !!!) ont été apportées depuis ton message. Je voulais juste dire, sans vouloir débattre, polémiquer, ou quoi, que lire ce que tu écris ici cela a de quoi m'agacer (cette accusation, ce raccourci facile : "le pré-diagnostic, c'est bon pour les réseaux sociaux"). C'est assez courant dans les discussions sur les forums : un intervenant vous exhorte à être logique tout en lançant des propos qui ne peuvent qu'enflammer les esprits ; ce qui est retors, car plus personne ne sait raisonner une fois emporté par la colère (qui dit colère, dit perte de contrôle).MrMétaphysique a écrit : ↑mercredi 10 janvier 2024 à 17:55Soit il y a un diagnostic, soit il n’y en a pas. C’est tout. Le « prédiagnostic », c’est bon pour les réseaux sociaux, ça fait vendre des « tests » à des psychologues qui n’ont pas le droit de poser un diagnostic, mais ça n’a aucune réalité scientifique et administrative.
Je sais néanmoins qu’il est plus confortable de dire à quelqu’un qu’il va obtenir quelque chose qu’il n’obtiendra pas en allant voir un psychologue sans avoir consulté de psychiatre auparavant. On passe pour généreux parce qu’on donne des illusions, mais dans les faits les gens perdent juste de l’argent pour rien.
Je préfère dire la vérité, faire économiser et donner les bons conseils sur les étapes à suivre, même si ce que je dis est impopulaire.
Je ne réponds pas sur l'aspect logique, car je suis agacé, et donc j'en suis sûrement moins capable que si j'étais serein de lire ce que je lis ici. Je tortille, désolé.
Le pré-diagnostic n'a pas été une sinécure, pour ma part : 4 mois que je peine à respirer (angoisse), et au bout de cette longue route (langage imagé) quelques éclairages que je prends pour ce qu'ils sont. Je n'ai pas de réseaux sociaux, je crains trop d'y trouver de la haine gratuite.
pré-diagnostic/doute d'en être (TSA), et pourtant ne doute pas tant que cela
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Vos réponses ne pouvaient pas mieux illustrer le problème.
Je conteste un concept, celui de "prédiagnostic" ; vous me répondez avec des anecdotes personnelles, comme si c'était le sujet.
Vous faîtes une projection sur moi pour ensuite me reprocher ce que vous me faîtes dire : "tu nous attaques personnellement".
C'est l'histoire de ma vie, donc ça ne m'étonne pas ! Je sais que beaucoup de gens ont du mal à avoir un débat purement conceptuel sans y mêler des questions de personne. Ce n'est pas le sujet.
Par ailleurs, le chantage affectif dans un débat conceptuel ("j'ai souffert") est assez déplacé. Je n'espère quand même pas qu'on va faire un concours pour hiérarchiser les souffrances des uns et des autres lors du parcours de diagnostic. Sinon je peux m'y mettre aussi.
Pour enfoncer le clou et devenir le mal absolu, je rappelle que le diagnostic de l'autisme est clinique et qu'aucun test ni aucun groupe de test ne permet de poser le diagnostic à eux seuls. C'est le psychiatre qui décide, à l'appui des bilans, de poser ou non ce diagnostic. Aucun test passé avec qui que ce soit ne rend obligatoire le diagnostic, ni ne constitue lui-même un diagnostic. Quand un psychologue dit que "les tests sont positifs", ça n'a AUCUNE valeur de diagnostic. Que ça plaise ou pas !
C'est à partir de ce malentendu fondamental que l'idée s'est répandue que le plus important était de passer des "tests" (mot à la mode), alors que le plus important, c'est de construire une démarche avec un médecin habilité à poser le diagnostic, qui oriente ensuite vers les tests que lui juge nécessaires. Cela est très utile, notamment car un diagnostic de TSA exige un diagnostic psychiatrique différentiel rigoureux, la considération des comorbidités et la préparation de l'aide après diagnostic. Je rappelle que si on n'a pas besoin d'aide, le diagnostic tel qu'il est décrit actuellement n'est pas fondé, puisqu'il doit y avoir un impact sur le fonctionnement social et professionnel.
Ce document de l'HAS sur le diagnostic des enfants et adolescents de 2018 l'affirme sans ambiguïté :
"Le diagnostic de TSA est un diagnostic clinique.
Il s’agit d’un diagnostic médical qui s’appuie sur une synthèse des informations apportées par les professionnels de 1re ligne
et par les différents professionnels paramédicaux et psychologues ayant contribué à la démarche clinique approfondie visant
l’examen de l’ensemble des dimensions du développement (cf. ci-dessous Évaluation initiale du fonctionnement de l’enfant).
S’il est nécessaire d’utiliser des instruments standardisés pour le diagnostic, la démarche diagnostique ne peut se résumer à
leur utilisation qui n’est qu’une aide au jugement clinique."
https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap ... nthese.pdf
Une attention doit être accordée au choix des mots (excusez-moi, je suis autiste, donc je fais chier le monde avec des détails sans importance comme le mot "prédiagnostic" au point où on me juge très très méchant) : "instruments standardisés" et non "tests" que l'on retrouve partout aujourd'hui.
Dans sa documentation sur le diagnostic à l'âge adulte de 2011, la HAS parle d' "outils d'aide au diagnostic". https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap ... adulte.pdf
Ce choix des mots est capital. Le mot de "test", comme on peut se tester sur Facebook pour savoir si on serait plutôt un ours ou une girafe si on se réincarnait en animal demain matin, sous-entend qu'à la fin du dit test, il y a une réponse "oui" ou "non". Le test renvoie aussi à l'idée de "krach test", à l'idée d'une expérience cruciale qui va permettre de trancher une question. Sauf que ce n'est pas le cas pour l'autisme, car le diagnostic est un acte séparé et distinct de la passation de bilans. Dès 2005, la philosophe américaine Avital Ronell a publié un livre intitulé "Test Drive" pour interroger l'obsession contemporaine pour la passation de "tests" pour justifier de nos existences.
Pour toutes ces raisons, je réaffirme qu'il n'y a aucun "prédiagnostic". Il y a des "outils d'aide au diagnostic"/"instruments standardisés" passés chez des psychologues. Ce ne sont en aucun des diagnostics, ni des semi diagnostics, ni des pré diagnostics. Ce sont des outils et des bilans. Ce n'est pas un reproche, c'est une précision.
Et ça n'a rien à voir avec vos vécus, c'est purement conceptuel.
C'est pourquoi, chaque fois qu'on me demandera comment procéder pour mener une démarche de diagnostic de l'autisme, je recommanderai systématiquement, même si c'est inhabituel, de consulter un psychiatre ou un médecin habilité avant d'envisager de payer pour des "tests" à 500 euros qui ne serviront peut-être à rien. Vous êtes libres de faire le contraire. Je ne suis pas de la police et je n'ai aucun désir de régir le comportement d'autrui.
Je ne fais que donner un autre son de cloche. Chacun écoutera la mélodie qui est la plus flatteuse à son oreille.
Je conteste un concept, celui de "prédiagnostic" ; vous me répondez avec des anecdotes personnelles, comme si c'était le sujet.
Vous faîtes une projection sur moi pour ensuite me reprocher ce que vous me faîtes dire : "tu nous attaques personnellement".
C'est l'histoire de ma vie, donc ça ne m'étonne pas ! Je sais que beaucoup de gens ont du mal à avoir un débat purement conceptuel sans y mêler des questions de personne. Ce n'est pas le sujet.
Par ailleurs, le chantage affectif dans un débat conceptuel ("j'ai souffert") est assez déplacé. Je n'espère quand même pas qu'on va faire un concours pour hiérarchiser les souffrances des uns et des autres lors du parcours de diagnostic. Sinon je peux m'y mettre aussi.
Pour enfoncer le clou et devenir le mal absolu, je rappelle que le diagnostic de l'autisme est clinique et qu'aucun test ni aucun groupe de test ne permet de poser le diagnostic à eux seuls. C'est le psychiatre qui décide, à l'appui des bilans, de poser ou non ce diagnostic. Aucun test passé avec qui que ce soit ne rend obligatoire le diagnostic, ni ne constitue lui-même un diagnostic. Quand un psychologue dit que "les tests sont positifs", ça n'a AUCUNE valeur de diagnostic. Que ça plaise ou pas !
C'est à partir de ce malentendu fondamental que l'idée s'est répandue que le plus important était de passer des "tests" (mot à la mode), alors que le plus important, c'est de construire une démarche avec un médecin habilité à poser le diagnostic, qui oriente ensuite vers les tests que lui juge nécessaires. Cela est très utile, notamment car un diagnostic de TSA exige un diagnostic psychiatrique différentiel rigoureux, la considération des comorbidités et la préparation de l'aide après diagnostic. Je rappelle que si on n'a pas besoin d'aide, le diagnostic tel qu'il est décrit actuellement n'est pas fondé, puisqu'il doit y avoir un impact sur le fonctionnement social et professionnel.
Ce document de l'HAS sur le diagnostic des enfants et adolescents de 2018 l'affirme sans ambiguïté :
"Le diagnostic de TSA est un diagnostic clinique.
Il s’agit d’un diagnostic médical qui s’appuie sur une synthèse des informations apportées par les professionnels de 1re ligne
et par les différents professionnels paramédicaux et psychologues ayant contribué à la démarche clinique approfondie visant
l’examen de l’ensemble des dimensions du développement (cf. ci-dessous Évaluation initiale du fonctionnement de l’enfant).
S’il est nécessaire d’utiliser des instruments standardisés pour le diagnostic, la démarche diagnostique ne peut se résumer à
leur utilisation qui n’est qu’une aide au jugement clinique."
https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap ... nthese.pdf
Une attention doit être accordée au choix des mots (excusez-moi, je suis autiste, donc je fais chier le monde avec des détails sans importance comme le mot "prédiagnostic" au point où on me juge très très méchant) : "instruments standardisés" et non "tests" que l'on retrouve partout aujourd'hui.
Dans sa documentation sur le diagnostic à l'âge adulte de 2011, la HAS parle d' "outils d'aide au diagnostic". https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap ... adulte.pdf
Ce choix des mots est capital. Le mot de "test", comme on peut se tester sur Facebook pour savoir si on serait plutôt un ours ou une girafe si on se réincarnait en animal demain matin, sous-entend qu'à la fin du dit test, il y a une réponse "oui" ou "non". Le test renvoie aussi à l'idée de "krach test", à l'idée d'une expérience cruciale qui va permettre de trancher une question. Sauf que ce n'est pas le cas pour l'autisme, car le diagnostic est un acte séparé et distinct de la passation de bilans. Dès 2005, la philosophe américaine Avital Ronell a publié un livre intitulé "Test Drive" pour interroger l'obsession contemporaine pour la passation de "tests" pour justifier de nos existences.
Pour toutes ces raisons, je réaffirme qu'il n'y a aucun "prédiagnostic". Il y a des "outils d'aide au diagnostic"/"instruments standardisés" passés chez des psychologues. Ce ne sont en aucun des diagnostics, ni des semi diagnostics, ni des pré diagnostics. Ce sont des outils et des bilans. Ce n'est pas un reproche, c'est une précision.
Et ça n'a rien à voir avec vos vécus, c'est purement conceptuel.
C'est pourquoi, chaque fois qu'on me demandera comment procéder pour mener une démarche de diagnostic de l'autisme, je recommanderai systématiquement, même si c'est inhabituel, de consulter un psychiatre ou un médecin habilité avant d'envisager de payer pour des "tests" à 500 euros qui ne serviront peut-être à rien. Vous êtes libres de faire le contraire. Je ne suis pas de la police et je n'ai aucun désir de régir le comportement d'autrui.
Je ne fais que donner un autre son de cloche. Chacun écoutera la mélodie qui est la plus flatteuse à son oreille.
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
C'est la meilleure démarche de départ pour savoir si on est concerné par l'éventualité d'un TSA, AVANT d'entamer tout le processus, et c'est conforme aux recommandations, comme évoqué, cependant, ce n'est pas toujours évident d'en trouver dans sa région, et si on commence la démarche par consulter un psychologue TSA, il devrait d'emblée, dès le départ, au vu de l'anamnèse, indiquer si la démarche est pertinente, ou non.Mr Metaphysique a écrit :C'est pourquoi, chaque fois qu'on me demandera comment procéder pour mener une démarche de diagnostic de l'autisme, je recommanderai systématiquement, même si c'est inhabituel, de consulter un psychiatre ou un médecin habilité avant d'envisager de payer pour des "tests" à 500 euros qui ne serviront peut-être à rien.
Une personne qui s'arrête à la passation des tests qui permettront (ou pas) au psychiatre de poser un diagnostic, ne pourra évidement pas dire qu'elle est autiste, car un pré diagnostic ne fait qu'émettre une hypothèse qui doit être confirmée par un psychiatre.
S'il n'a pas valeur de diagnostic seul, il permet peut-être de connaitre les points d'achoppement d'un fonctionnement, mais sans confirmation d'un diagnostic, je ne sais pas quelles valeurs on peut y mettre.
Un psychiatre ne peut pas poser de diagnostic sans que les tests étalonnés soient passés. Et il ne les fait pas passer. C'est toujours un psychologue ou un neuropsychologue qui le fait (sauf dans des cas très rares de médecins non psychiatres qui ont des DU TSA, comme tu en connais).
L'un a besoin de l'autre, pour examiner toutes les facettes d'une personne et si un psychiatre peut poser un diagnostic ensuite, c'est grâce à toutes les informations recueillies et analysées.
En CRA, l'équipe multidisciplinaire compte les deux, et des orthophonistes, et psychomotriciens également, voire d'autres praticiens parfois.
Si un psychiatre pose un diagnostic sans tests étalonnés (en général ADOS et ADIR au moins), c'est qu'il connait le patient depuis de très nombreuses années, qu'il le connait en situation écologique (connait son vécu précisément sur ses lieux de travail, de vie), et qu'il a à sa connaissance des éléments pertinents de son enfance.
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Tout a fait d'accord,avec ces arguments très pertinents,hazufel a écrit : ↑jeudi 11 janvier 2024 à 15:19C'est la meilleure démarche de départ pour savoir si on est concerné par l'éventualité d'un TSA, AVANT d'entamer tout le processus, et c'est conforme aux recommandations, comme évoqué, cependant, ce n'est pas toujours évident d'en trouver dans sa région, et si on commence la démarche par consulter un psychologue TSA, il devrait d'emblée, dès le départ, au vu de l'anamnèse, indiquer si la démarche est pertinente, ou non.Mr Metaphysique a écrit :C'est pourquoi, chaque fois qu'on me demandera comment procéder pour mener une démarche de diagnostic de l'autisme, je recommanderai systématiquement, même si c'est inhabituel, de consulter un psychiatre ou un médecin habilité avant d'envisager de payer pour des "tests" à 500 euros qui ne serviront peut-être à rien.
Une personne qui s'arrête à la passation des tests qui permettront (ou pas) au psychiatre de poser un diagnostic, ne pourra évidement pas dire qu'elle est autiste, car un pré diagnostic ne fait qu'émettre une hypothèse qui doit être confirmée par un psychiatre.
S'il n'a pas valeur de diagnostic seul, il permet peut-être de connaitre les points d'achoppement d'un fonctionnement, mais sans confirmation d'un diagnostic, je ne sais pas quelles valeurs on peut y mettre.
Un psychiatre ne peut pas poser de diagnostic sans que les tests étalonnés soient passés. Et il ne les fait pas passer. C'est toujours un psychologue ou un neuropsychologue qui le fait (sauf dans des cas très rares de médecins non psychiatres qui ont des DU TSA, comme tu en connais).
L'un a besoin de l'autre, pour examiner toutes les facettes d'une personne et si un psychiatre peut poser un diagnostic ensuite, c'est grâce à toutes les informations recueillies et analysées.
En CRA, l'équipe multidisciplinaire compte les deux, et des orthophonistes, et psychomotriciens également, voire d'autres praticiens parfois.
Si un psychiatre pose un diagnostic sans tests étalonnés (en général ADOS et ADIR au moins), c'est qu'il connait le patient depuis de très nombreuses années, qu'il le connait en situation écologique (connait son vécu précisément sur ses lieux de travail, de vie), et qu'il a à sa connaissance des éléments pertinents de son enfance.
Personnes n'as dit ici que le pré diagnostic était un diagnostic et qu'une personne était considéré comme porteuse d'un TSA avec cette démarche seule,
Pour ce qui est du chantage affectif,je ne vois pas en quoi c'est du chantage affectif de dire qu'une personne a des difficultées dans les démarches administratives, cognitives,autonomie ect...c'est juste la réalitée de certaines personnes porteuses d'une neuroatypie,de façon plus où moins prononcée
Donc ben oui dans ce cas là on te propose des pistes un parcours a effectué,un cadre bien précis, et tu suis les instructions car déjà des difficultées pour s'en débrouiller seul(e).
Et personnellement mon pré diagnostic ne m'as pas servi à aller me la péter sur les réseaux sociaux et c'est le cas de beaucoup de personnes ici,car je n'ai pas les réseaux sociaux,
C'est un jugement gratuit qui repose sur une vision purement personnelle qui ne repose sur rien de concret,de tangible,
Maintenant que j'ai un diagnostic j'ai des grande difficultées a en parler justement et n'en parle quasiment jamais.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816
Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Mec, je te réponds prout'.MrMétaphysique a écrit : ↑jeudi 11 janvier 2024 à 13:35 Vos réponses ne pouvaient pas mieux illustrer le problème.
Je conteste un concept, celui de "prédiagnostic" ; vous me répondez avec des anecdotes personnelles, comme si c'était le sujet.
En te souhaitant bonne réception.
pré-diagnostic/doute d'en être (TSA), et pourtant ne doute pas tant que cela
"Gros" QI, mais tout pourri aux échecs, alors à quoi bon ? (humour)
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Donc, en gros...
- le diagnostic par un psychiatre reconnu, avec des tests effectués par des psychologues reconnus, est nécessaires ;
- le prédiagnostic n'est pas une nécessité ni un diagnostic, mais peut servir d'étape "propédeutique", préparatoire.
J'ai bon ?
[Indépendamment de l'usage de réseaux sociaux.]
Ou a-t-on un exemple supplémentaire où l'on tape sur les faux positifs en faisant fi des faux négatifs (et des facteurs favorisant ceux-ci) ? Un exemple de plus où l'on pointe les personnes qui abusent du système en négligeant les personnes qui ne savent pas en faire usage (ne savent pas faire reconnaître leurs droits) ?
Il y a du capacitisme dans l'air.
- le diagnostic par un psychiatre reconnu, avec des tests effectués par des psychologues reconnus, est nécessaires ;
- le prédiagnostic n'est pas une nécessité ni un diagnostic, mais peut servir d'étape "propédeutique", préparatoire.
J'ai bon ?
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Ou a-t-on un exemple supplémentaire où l'on tape sur les faux positifs en faisant fi des faux négatifs (et des facteurs favorisant ceux-ci) ? Un exemple de plus où l'on pointe les personnes qui abusent du système en négligeant les personnes qui ne savent pas en faire usage (ne savent pas faire reconnaître leurs droits) ?
Il y a du capacitisme dans l'air.
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Du désarroi suite au passage au CRA et de la détermination à faire un sens cohérent de mon fonctionnement et de mon
Puis j'ajouterais que si on consulte un(e) psychologue qui a le sens de l'éthique, il/elle peut s'entretenir avec le patient pour déterminer si une enquête (le prédiagnostic (qui existe*)) plus poussée semble adaptée.
Ça peut arriver si on a eu un entretien éclair au CRA, où on peut vous expliquer que vous parlez en regardant dans les yeux donc vous n'êtes pas autiste.
J'ai habilement déguisé mon expérience personnelle en arguments imbattables. (humour employé pour cette dernière phrase : quelque part entre le troisième degré et le mauvais esprit)
~~~~~
Démonstration logique (et loufoque) :
1) la réalité n'est pas monolithique (une interprétation univoque ne rend pas compte de tout le désordre de la réalité (une interprétation du genre "il y a une méthode, le reste, c'est du vent"));
2) l'administration est absurde ;
=> l'usager de l'administration (tout le monde) doit naviguer avec ses propres instruments, parce que c'est le brouillard et l'administration ne connaît que le binaire et les cases à cocher : pour l'administration il n'existe pas de brouillard administratif, pour l'administration, il n'existe pas de prédiagnostic (car il est hors radar administratif).
En dehors des questions administratives, il existe une conscience de soi, qu'on soit autiste ou non, et selon mon humble personne, se savoir autiste (non pas pour l'étiquette à afficher supposément sur les réseaux sociaux) est intéressant si on est concerné, parce que - j'en reviens à la réalité et au brouillard des structures administratives, et de la vie, même - on ne peut compter que sur nos "propres instruments" (notre façon de faire du sens) pour dissiper le "brouillard" : mieux se comprendre soi-même enlève une partie de ce "brouillard" métaphorique.
~~~~~~~~~
* si on est vraiment tatillon sur les mots, je précise, au cas où, que la psychologue que j'ai vue ne connaissait pas ce terme "prédiagnostic", elle parle de bilan.
Ça peut arriver si on a eu un entretien éclair au CRA, où on peut vous expliquer que vous parlez en regardant dans les yeux donc vous n'êtes pas autiste.
J'ai habilement déguisé mon expérience personnelle en arguments imbattables. (humour employé pour cette dernière phrase : quelque part entre le troisième degré et le mauvais esprit)
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Démonstration logique (et loufoque) :
1) la réalité n'est pas monolithique (une interprétation univoque ne rend pas compte de tout le désordre de la réalité (une interprétation du genre "il y a une méthode, le reste, c'est du vent"));
2) l'administration est absurde ;
=> l'usager de l'administration (tout le monde) doit naviguer avec ses propres instruments, parce que c'est le brouillard et l'administration ne connaît que le binaire et les cases à cocher : pour l'administration il n'existe pas de brouillard administratif, pour l'administration, il n'existe pas de prédiagnostic (car il est hors radar administratif).
En dehors des questions administratives, il existe une conscience de soi, qu'on soit autiste ou non, et selon mon humble personne, se savoir autiste (non pas pour l'étiquette à afficher supposément sur les réseaux sociaux) est intéressant si on est concerné, parce que - j'en reviens à la réalité et au brouillard des structures administratives, et de la vie, même - on ne peut compter que sur nos "propres instruments" (notre façon de faire du sens) pour dissiper le "brouillard" : mieux se comprendre soi-même enlève une partie de ce "brouillard" métaphorique.
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* si on est vraiment tatillon sur les mots, je précise, au cas où, que la psychologue que j'ai vue ne connaissait pas ce terme "prédiagnostic", elle parle de bilan.
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