J'aimerais aborder un sujet assez sensible qui fâche un peu encore aujourd'hui en 2024 et je voudrais savoir ce qu'en pense les TSA de manière générale.
Alors avant toutes choses, je n'accuse personne en particulier, que ce soit les ethnies, les grands-parents, les professions etc nous avons tous déjà eu ce genre de réaction dans notre vie. Je vais m'intéresser à la mentalité des années 1950 à 1980 qui s'est passé en France et que certaines personnes pratiquent encore malgré l'évolution de la société:
1) l'homosexualité: depuis 1981 l'homosexualité est dépénaliser et le mariage pour tous est autorisé depuis 2014 sous la présidence Hollande et c'est une mesure que je trouve honorable et acceptable. Pourtant, on voit encore des homophobes qui agressent des homosexuels qui s'embrassent dans la rue ou promènent leur enfant. Ou bien les personnes de la manif pour tous qui disent que une famille c'est un maman et un papa et pas deux papas ou deux mamans. Et j'entends déjà des gens me dire: est-ce que tu crois que les lions mâles ils se reproduise entre eux ? Non c'est faux, l'homosexualité a toujours existé même chez les animaux parce que ces derniers sont bisexuels. En ce qui concerne les humains, depuis l'antiquité il y a de l'homosexualité mais on l'a nié au fil des siècles. Pour comparer, au Japon, l'homosexualité est dépénaliser depuis 1881 même si le mariage homosexuel n'est pas officiellement reconnu dans ce pays la France était en retard sur ce point.
2) la misogynie dans les mœurs. Terrain glissant, combien de fois j'ai entendu dans les films et séries: je préfère que ce soit un homme pour ce poste. C'est très physique pour une femme, j'ai toujours travaillé avec un homme et je ne change pas mes habitudes. Ce qui fait que aujourd'hui on confie des hauts postes à des hommes qui n'ont pas les capacités plutôt qu'à des femmes qui ont les compétences requises pour le faire. Ou encore: on sert toujours la personne la plus âgée en premier à plus forte raison si c'est une femme c'est une question d'élégance. Je suis désolé mais au contraire que ce soit une femme ou pas, cette règle est totalement dépassée, aujourd'hui on sert les gens dans l'ordre que l'on veut et cela ne gêne personne. Et pire: Et le business plan vous l'avez faite toute seule comme une grande ? Si vous connaissez pas, regardez le film les saveurs du palais qui met en lumière la misogynie dans le domaine professionnel (cuisine dans le cas présent) et en regardant ce film, si j'avais été un personnage, niveau malaise, je vous jure, c'était dur de tanquer.
3) La discrimination des gauchers: en 2020, durant la période du confinement donc, j'ai lu un article qui expliquait qu'une serveuse a été giflé par un client juste parce que cette dernière lui avait servi le café de la main gauche et qu'elle aurait dû le faire avec la main droite. Cela m'a fait pensé à une réplique de la BD Cédric du volume 16 On revasse ? Où la prof remplaçante a fait la remarque à un élève qu'il écrivait de la main gauche et elle ajoutait, je le savais l'échec de je ne sais plus quoi cela se soigne, vous viendrez après le cours. À l'époque je n'ai pas compris et mes parents m'ont expliqué que jusqu'en 1970 les gauchers étaient réprimandé pour leur main dominante et c'est là que j'ai trouvé cela ultra raciste. Moi-même étant gaucher ce genre de comportement m'énerve au plus haut point.
4) Le racisme des personnes différentes : je fais cette fois référence au film il a déjà tes yeux où deux parents noirs (famille d'accueil) adoptent un enfant blanc (famille Benetton comme qui dirait). Et plusieurs fois on voit des réflexions de l'assistante sociale qui n'acceptent pas du tout cette adoption ou encore la médecin qui accueille l'enfant pour la visite est dit à la mère: la maman n'a pas pu venir ? Ce que cette dernière réponds: c'est moi la maman. Pour vous donner un exemple, c'est comme si vous êtes mariés à une personne d'ethnie différente, que votre enfant est donc métis et que l'on vous faisait cette réflexion. Comment est-ce que vous le prenez ? Est-ce que j'ai vraiment besoin de vous expliquer comment moi je réagirai personnellement ?
5) les robes et les jupes dans les lieux publics: En France, de moins en moins de femmes mettent des robes ou des jupes parce que c'est un symbole de sexualité ou même que la robe ou jupe cela fait prostituée ou traînée. J'anticipe je shot gun. Pour la petite anecdote j'ai une copine depuis fin novembre début décembre 2023 qui est canadienne, qui va venir en France dès mai-juin 2024 et qui ne portent que des jupes ou robes. Donc si j'en croisé un qui aborde ma petite amie en disant que c'est une traînée, il a intérêt à courir vite, parce que moi je serai le premier à appeler le 17 pour les dénoncer. Et pour en rajouter une couche, au Japon on privilégie plus les robes et jupes car dans la mentalité japonaise, c'est un symbole de beauté. Mais ce qui est sûr pour ces dernières c'est qui a un vêtement qui est dead de chez dead pour les japonaises: les leggings. Pourquoi ? Parce que c'est plus considéré comme un sous-vêtements qu'un pantalon elle sont unanimes et si vous avez des doutes, regardez la vidéo YouTube de Louis-San qui décrit les critères de beauté au Japon. Encore une fois, c'est pas moi qui le dit c'est lui et c'est confirmé par micro trottoir par des japonaises elles-mêmes.
Voilà quels sont les problématiques de notre société en 2024 qui ont du mal à disparaitre. Est-ce que vous le constaterez vous aussi ? Est-ce que cela vous fait peur ou au contraire cela vous révolte ? Dîtes moi, cela m'intéresse vraiment de savoir ce que vous en pensez. Faites moi savoir en commentaires. Bonne journée.
Mentalité des années 1950 à 1980
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Mentalité des années 1950 à 1980
TSA (Syndrome d'Asperger) diagnostiqué en 2002, TDAH (Hyperactif) également diagnostiqué en 2002. Énurésie diagnostiqué en 2021.
Passionné par le Japon, l'aristocratie du XIXeme siècle et le style vestimentaire Old Money.
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Re: Mentalité des années 1950 à 1980
Je suis aussi gauchère mais on m'a jamais dit quelque chose et je continuerai à manger de la main gauche ou à écrire !
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Re: Mentalité des années 1950 à 1980
Effectivement on contraignait les gauchers pour qu'ils écrivent de la main droite pendant très longtemps. Il y a une raison un peu obscure liée à la religion il me semble...
Selon moi, la seule raison pour changer la latéralité de quelqu'un, ce serait une incapacité à écrire de la main habituelle (paralysie, amputation...)!
Pour ce qui est des jupes et des robes, je n'ai pas du tout observé ce genre de choses. Au contraire je vois régulièrement des femmes en jupe/robe, même en hiver... Dans les années 1950, il était même plutôt rare pour les femmes de porter des pantalons, c'est une évolution assez récente. Voir l'histoire de l'interdiction du port du pantalon pour les femmes à Paris qui n'a été abrogée que récemment.
Les mentalités évoluent, heureusement, mais tout le monde n'arrive pas à suivre de la même manière...
Selon moi, la seule raison pour changer la latéralité de quelqu'un, ce serait une incapacité à écrire de la main habituelle (paralysie, amputation...)!
Pour ce qui est des jupes et des robes, je n'ai pas du tout observé ce genre de choses. Au contraire je vois régulièrement des femmes en jupe/robe, même en hiver... Dans les années 1950, il était même plutôt rare pour les femmes de porter des pantalons, c'est une évolution assez récente. Voir l'histoire de l'interdiction du port du pantalon pour les femmes à Paris qui n'a été abrogée que récemment.
Les mentalités évoluent, heureusement, mais tout le monde n'arrive pas à suivre de la même manière...
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Mentalité des années 1950 à 1980
En gros, il y a plein de généralisations dans les catégorisations sociales. Beaucoup de personnes voient la population comme homogène alors que la réalité est diversité et évolution. Appréhender demande un certain effort cognitif que diverses personnes ne sont pas prêtes à faire* : apprivoiser les nuances, s'intéresser à l'inconnu et à la nouveauté, envisager ses représentations comme évolutives et non fixes/définitives, donc se mettre à jour à chaque nouvel apprentissage, à chaque nouvelle expérience, à chaque nouvelle observation.
* paresse intellectuelle = avarice cognitive => lire La démocratie des crédules et Apocalypse cognitive de Gérald Bronner, ainsi que la quadrilogie de la connologie de Jean-François Marmion :mgreen:
Et comme pas mal sont occupées à trimer du temps et du surtemps pour gagner un peu de flouze, elles n'ont plus beaucoup de temps et d'énergie pour s'y intéresser. Dans les contextes de surexploitation, le temps libre pour apprendre ressemble à un luxe, que certaines personnes ont la chance, ou le choix de vie, de pratiquer.
En plus, chez pas mal de personnes, il y a le maudit (faux ?) besoin d'avoir un bouc émissaire (la personne différente, la personne qui ne colle pas aux attentes, la personne qui critique, etc.). Pourtant, je suis sûr que nous pouvons apprendre à vivre, penser et parler sans bouc émissaire. C'est un apprentissage permanent. Chaque nouveauté inconnue est une épreuve pour renforcer cet humanisme consistant à vivre sans bouc émissaire, à ne pas en créer.
Pour certaines personnes, il semble difficile de se concentrer sur sa propre vie au lieu de perdre de l'énergie et du temps à se défouler sur un bouc émissaire.
Chaque différence demande de l'observation-adaptation, notamment dans certains métiers sociaux (enseignants, éducateurs, psychologues, etc.). Pourtant, dans ces métiers, on voit des personnes "professionnelles" qui se plaignent des nouveaux défis (autistes, hyperactifs, dyslexiques, etc.) alors qu'elles sont censées, il me semble, se réjouir des nouveaux défis (par exemple des nouveaux élèves à chaque rentrée scolaire). On devrait donc continuer de développer de nouveaux outils et d'adapter les institutions existantes (écoles, compétitions, loi, etc.) pour les personnes aveugles, pour les personnes sourdes, pour les personnes dyslexiques, pour les personnes gauchères, pour les personnes autistes, pour les personnes hyperactives, pour les personnes non binaires, pour les personnes en chaise roulante, etc.
Si tu aimes le féminisme, tu peux lire ce message (et toute la discussion).
Ta copine canadienne a l'accent québécois ?
* paresse intellectuelle = avarice cognitive => lire La démocratie des crédules et Apocalypse cognitive de Gérald Bronner, ainsi que la quadrilogie de la connologie de Jean-François Marmion :mgreen:
Mais aussi Système 1 / Système 2 et autres ouvrages de Daniel Kahneman. Bon, là, ça demande de creuser un peu plus, ce que les cons ne feront pas. Faut pas déconner non plus.Spoiler : Quadriconnologie :
Et comme pas mal sont occupées à trimer du temps et du surtemps pour gagner un peu de flouze, elles n'ont plus beaucoup de temps et d'énergie pour s'y intéresser. Dans les contextes de surexploitation, le temps libre pour apprendre ressemble à un luxe, que certaines personnes ont la chance, ou le choix de vie, de pratiquer.
En plus, chez pas mal de personnes, il y a le maudit (faux ?) besoin d'avoir un bouc émissaire (la personne différente, la personne qui ne colle pas aux attentes, la personne qui critique, etc.). Pourtant, je suis sûr que nous pouvons apprendre à vivre, penser et parler sans bouc émissaire. C'est un apprentissage permanent. Chaque nouveauté inconnue est une épreuve pour renforcer cet humanisme consistant à vivre sans bouc émissaire, à ne pas en créer.
Pour certaines personnes, il semble difficile de se concentrer sur sa propre vie au lieu de perdre de l'énergie et du temps à se défouler sur un bouc émissaire.
Chaque différence demande de l'observation-adaptation, notamment dans certains métiers sociaux (enseignants, éducateurs, psychologues, etc.). Pourtant, dans ces métiers, on voit des personnes "professionnelles" qui se plaignent des nouveaux défis (autistes, hyperactifs, dyslexiques, etc.) alors qu'elles sont censées, il me semble, se réjouir des nouveaux défis (par exemple des nouveaux élèves à chaque rentrée scolaire). On devrait donc continuer de développer de nouveaux outils et d'adapter les institutions existantes (écoles, compétitions, loi, etc.) pour les personnes aveugles, pour les personnes sourdes, pour les personnes dyslexiques, pour les personnes gauchères, pour les personnes autistes, pour les personnes hyperactives, pour les personnes non binaires, pour les personnes en chaise roulante, etc.
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Mentalité des années 1950 à 1980
Ça c'est cool.
C'est mieux accepté qu'avant je pense... J'ai une tante gauchère qui en a beaucoup souffert enfant, alors que pour une de mes sœurs (gauchère elle aussi) qui a à peu près ton âge, ça s'est bien passé.
Pour répondre au sujet : je pense que je vois ce que tu veux dire quand tu parles de mentalités des années 50-80, "anciennes". Mais le truc, c'est que bien que la société (enfin, certaines sociétés plus que d'autres) ait évolué depuis, il y a encore plein de normes à déconstruire. Et qu'en plus de cela, en réponse à cette évolution, on assiste à une vague contestataire et conservatrice (plus ou moins selon les branches), qui séduit bon nombre de personnes perdues au milieu de toutes ces choses "nouvelles" (en fait simplement rendues visibles grâce aux nouveaux outils de communication), leur offrant la solution de rejeter les problématiques fâcheuses.
Alors que c'est au contraire quand on s'intéresse à une problématique qu'on la comprend, qu'on voit qu'il n'y a pas de raison de la rejeter.
Je pense que les personnes peuvent se sentir bousculées dans leur propre vision des choses et que des fois, ça fait un court-cicruit dans le cerveau, si bien qu'il est plus simple de refuser des faits plutôt que de faire la mise à jour.
De plus, cela demande un certain degré de déconstruction personnelle, ce qui peut être très difficile en fonction des gens. Ça n'est pas facile de reconnaître ses privilèges, cela peut agacer, donner l'impression qu'on nous met dans un seul grand panier de méchants oppresseurs, ou que nos propres difficultés sont niées...
Or là, il s'agit de reconnaître des phénomènes sociaux, culturels, systémiques, etc. et ce qui les cause.
Dans mon cas, j'ai toujours eu une philosophie assez ouverte, mais il y a quelques années je m'intéressais moins au monde donc je n'avais pas les connaissances que j'ai maintenant (qui sont encore bien maigres face à l'infinité qu'il me reste à apprendre).
Par conséquent, j'en étais arrivée à gommer sans le vouloir tout un tas de problématiques sous prétexte que "oh mais c'est bon on est tous égaux !" Et je le pensais sincèrement ! Je le pense toujours.
Ouais, en théorie, sauf que j'oubliais un facteur important : ça n'est pas reconnu à l'heure actuelle. Des choses normales et acquises ne le sont toujours pas pour des personnes sous tout un tas de prétextes discriminatoires, qui ne sont pas nécessairement flagrants. Certains sont discrets, insidieux, pour ne pas dire ordinaires. Mais ils contribuent au maintien de la norme et à la souffrance des personnes qui, par défaut, n'y sont pas incluses.
C'est ce qui rend la mise en avant de toutes ces problématiques de société si importante.
Je pensais par exemple que le racisme anti-blancs existait, que "je n'étais pas féministe mais humaniste", que "c'est pas la peine de se revendiquer LGBTQIA+ à ce point c'est tout aussi normal que d'être hétéro et/ou cisgenre"... Et tout cela sans mauvaises pensées pour les personnes concernées, je pensais au contraire qu'il n'y avait aucune raison à de telles injustices, mais je ne m'étais pas renseignée sur ces diverses problématiques. Par conséquent, je ne comprenais pas les revendications de certain·es, et j'en devenais presque irritée.
Autre exemple : j'aurais pu faire partie de ces gens répondant à "black lives matter" par "all lives matter", en ne prenant en compte que les mots bruts. Sans me rendre compte que derrière ces mots, il y a des revendications lourdes :
- la première reflète une réalité encore tristement d'actualité (crimes racistes et le racisme dans son ensemble par extension) et vise à lutter contre ;
- la deuxième se détourne du propos de base, négligeant ainsi la réalité au mieux par mauvaise compréhension du monde en toute bonne foi, au pire par idéologie purement raciste.
À cause de cette évidence (égalité par défaut) ainsi que mes difficultés à comprendre les dynamiques sociales, et surtout parce que je ne m'étais jamais intéressée aux expériences de personnes concernées en allant les chercher à la source (et pas dans des médias biaisés), j'en étais finalement arrivée à un comportement proche de celui des "anti-wokistes".
Preuve encore que ça n'a jamais été une question de "gentils VS méchants". Sauf bien sûr pour certains trolls dégénerés qu'on retrouve à l'extrémité de chaque bord et qui ne se servent de la politique que comme d'une excuse pour se défouler. Le problème, c'est quand ça entache une cause noble et que ça devient un cliché au point de rebuter celles et ceux qui auraient pu s'y intéresser et contribuer à un monde meilleur... Paraît que pas mal de gens retiennent bien les clichés.
Je comprends nettement mieux les réalités et les enjeux depuis que j'essaye de mieux comprendre les humain·es, que je m'intéresse à leur réalité.
Je me suis mieux comprise moi-même en chemin, compris que j'étais aromantique asexuelle. Justement parce que les réponses dont j'avais besoin pour le comprendre, on ne me les avait jamais fournies dans le cadre de cette "norme" si intransigeante. Les seules choses que je "savais" là-dessus étaient très négatives, au point où je pensais que ça n'existait pas réellement, alors que je l'étais !
Bon, ce n'était pas vraiment ma faute, c'est encore peu connu. J'ai carrément un compte rendu médical récent qui mentionne : "se décrit comme "aromantique et asexuelle"".
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Re: Mentalité des années 1950 à 1980
à vérifierEffectivement on contraignait les gauchers pour qu'ils écrivent de la main droite pendant très longtemps. Il y a une raison un peu obscure liée à la religion il me semble...
le côté gauche était associé au côté "mauvais" , peut-être diabolique (à vérifier) d'où sinistra / destra ( racine que l'on retrouve dans ...dextérité contrairement au fait d'être "gauche" soit malhabile)
par contre le coup de la serveuse giflée, hum bon ça relève de la pathologie ou alors d'un acte d'une personne religieuse extrêmiste (ce qui relève aussi de la pathologie dans un certain sens).
Dans certaines cultures encore la main droite et la main gauche sont très connotées (liées à des pratiques culturelles, religieuses, dans le pays musulmans, en Inde, on mange de la main droite, il vaut mieux éviter de faire l'inverse, les gauchers doivent donc se débrouiller comme ils peuvent pour écrire je ne sais pas ce qu'il en est).
maintenant il y a des ciseaux pour gauchers (je me rappelle d'une copine gauchère qui galérait justement avec ses ciseaux -cf. années 80).
Mon fils est gaucher (3ème) et n'ai JAMAIS eu aucun souci par rapport à ça. Oui ça évolue.
Pour ce qui est du féminisme, on parle de backlash, retour de baton, avec en effet un retour conservateur, néo conservateur (porté par l'extrême droite) d'un autre côté on refuse ce qui était considéré comme "normal" soit le harcèlement, la grivoiserie lourde et outrancière (j'ai souffert il y a peu lors d'une réunion avec des mâles quinquas ayant un peu bu, la blague salace était leur principal mode de comm, à gerber)
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs