Je ne sais pas écrire
à un niveau que je ne saurais décrire
pourtant j'essaie d'en rire
quand je ne sais même pas sourire.
[Index Art] Un peu de poésie en partage
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Re: [Index Art] Un peu de poésie en partage
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx
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Re: [Index Art] Un peu de poésie en partage
Arc d’Argent et Lueur Obscure
En terres lointaines, où souffle le vent austère,
S'écrit un récit sombre, en des vers de fer.
Les Polyergus, légions de nuit, en armature d'ébène,
Avancent, tels des spectres, sous le croissant d’une lune blême.
Sous l’astre des prophéties, elles trament leur sinistre dessein,
Telles des captieux en quête de terres, d'un sort incertain.
Sur les champs des Formicas, simples paysans endormis,
Labourant leur sol, sous une chape assombrie, meurtris.
Dans le ciel nocturne où les étoiles ternissent,
Ils se parent de vertu, sous des calomnies qui frémissent.
Dans les eaux nourricières, leur venin se glisse,
Pour que d'autres suivent leur finalité, dans l'ombre complice.
Comme un déluge d'acier, ces mânes s'abattent,
Leurs pas, grondement de titans, ébranlent les éclats.
Sur des foyers sereins, où régnait la tranquillité,
Elles imposent leur loi, dans la vaste nuit des cruautés.
Les larves, telles des gemmes, sont désabusées,
Comme des joyaux usurpés par des mains démesurées,
Transportées hors des forteresses de poussière et d’or,
Destinées à servir, enchaînées, sans aurore.
Arrachés à leurs rêves, enfants du sol désolé,
Ils élèvent des autels pour des tyrans masqués,
Dans un monde ravagé par les échos des guerres,
Où la liberté s'évanouit, telle une ombre éphémère.
Dans l'obscurité, un souffle de résistance s'éveille,
Les Formicas, claquemurés, portent haut l'étendard de l'éveil.
Leurs cœurs, telles des forges, battent l'hymne de la Liberté,
Pétrissant dans leur sujétion, l'esprit de la fraternité.
Sous le joug obscur, les Formicas s'élancent,
En bravoure désespérée, ils se dressent en cadence.
Face aux aciers boute-feux, faibles mais résolus,
Dans leurs seins palpite une révolte inattendue.
Dans la clarté la plus sombre, l'espoir prend son élan,
Chaque murmure devient une lueur, un défi flamboyant.
Contre le silence oppressant, la révolte se propage,
Au chant d’une vaillance s'élèvant, porteuse d'un nouvel âge.
En terres lointaines, où souffle le vent austère,
S'écrit un récit sombre, en des vers de fer.
Les Polyergus, légions de nuit, en armature d'ébène,
Avancent, tels des spectres, sous le croissant d’une lune blême.
Sous l’astre des prophéties, elles trament leur sinistre dessein,
Telles des captieux en quête de terres, d'un sort incertain.
Sur les champs des Formicas, simples paysans endormis,
Labourant leur sol, sous une chape assombrie, meurtris.
Dans le ciel nocturne où les étoiles ternissent,
Ils se parent de vertu, sous des calomnies qui frémissent.
Dans les eaux nourricières, leur venin se glisse,
Pour que d'autres suivent leur finalité, dans l'ombre complice.
Comme un déluge d'acier, ces mânes s'abattent,
Leurs pas, grondement de titans, ébranlent les éclats.
Sur des foyers sereins, où régnait la tranquillité,
Elles imposent leur loi, dans la vaste nuit des cruautés.
Les larves, telles des gemmes, sont désabusées,
Comme des joyaux usurpés par des mains démesurées,
Transportées hors des forteresses de poussière et d’or,
Destinées à servir, enchaînées, sans aurore.
Arrachés à leurs rêves, enfants du sol désolé,
Ils élèvent des autels pour des tyrans masqués,
Dans un monde ravagé par les échos des guerres,
Où la liberté s'évanouit, telle une ombre éphémère.
Dans l'obscurité, un souffle de résistance s'éveille,
Les Formicas, claquemurés, portent haut l'étendard de l'éveil.
Leurs cœurs, telles des forges, battent l'hymne de la Liberté,
Pétrissant dans leur sujétion, l'esprit de la fraternité.
Sous le joug obscur, les Formicas s'élancent,
En bravoure désespérée, ils se dressent en cadence.
Face aux aciers boute-feux, faibles mais résolus,
Dans leurs seins palpite une révolte inattendue.
Dans la clarté la plus sombre, l'espoir prend son élan,
Chaque murmure devient une lueur, un défi flamboyant.
Contre le silence oppressant, la révolte se propage,
Au chant d’une vaillance s'élèvant, porteuse d'un nouvel âge.
ASD (DSM-5)
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Re: [Index Art] Un peu de poésie en partage
Lacets de Lumière
Dans l'entrelacs d'un chemin où se dessinent des arabesques,
Baigné dans l'ambre tiède d'un soleil à l'horizon penché,
S'éveille le récit muet, d'une quête aux allures célestes,
Un pèlerinage sacré, enluminé d'ombres et de clartés dorées.
Sur ce sentier, miroir de l’âme éternelle quête,
Volutes fleurissent, sous le temps antédiluvien.
En chaque courbe danse ombre avec lumière discrète,
Révélant abîmes et cimes, dans un ballet céleste serein.
Dans les éclipses fugaces du temps, la sente devient implacable,
Se frayant un passage à travers les tréfonds givrés de vallées perdues,
Où l'espérance s'effondre, submergée par une obscurité impénétrable,
Jour naissant se voilant sous des nuées enchevêtrées, tortues.
Soudainement, le sentier s'élargit, s'épanouit en majesté,
À chaque virage, se révèlent des splendeurs insoupçonnées,
Des lacs, semblables à des gemmes, au soupirail du pèlerin émerveillé,
S'érigent en miroirs divins, échos d'une sérénité sanctifiée.
Ainsi s'étire la dualité, tristesse et grâce en écho,
Une charmille éternelle, tissé de pleurs, d'allégresse en flot.
Sous le dais azuréen, en une étreinte suave, s’ennoblissent les consciences,
Vers l'auguste sanctuaire de la quintessence, où l'âme, purifiée de toute souillure terrestre, s'embrase en un éclat transcendant.
Dans l'entrelacs d'un chemin où se dessinent des arabesques,
Baigné dans l'ambre tiède d'un soleil à l'horizon penché,
S'éveille le récit muet, d'une quête aux allures célestes,
Un pèlerinage sacré, enluminé d'ombres et de clartés dorées.
Sur ce sentier, miroir de l’âme éternelle quête,
Volutes fleurissent, sous le temps antédiluvien.
En chaque courbe danse ombre avec lumière discrète,
Révélant abîmes et cimes, dans un ballet céleste serein.
Dans les éclipses fugaces du temps, la sente devient implacable,
Se frayant un passage à travers les tréfonds givrés de vallées perdues,
Où l'espérance s'effondre, submergée par une obscurité impénétrable,
Jour naissant se voilant sous des nuées enchevêtrées, tortues.
Soudainement, le sentier s'élargit, s'épanouit en majesté,
À chaque virage, se révèlent des splendeurs insoupçonnées,
Des lacs, semblables à des gemmes, au soupirail du pèlerin émerveillé,
S'érigent en miroirs divins, échos d'une sérénité sanctifiée.
Ainsi s'étire la dualité, tristesse et grâce en écho,
Une charmille éternelle, tissé de pleurs, d'allégresse en flot.
Sous le dais azuréen, en une étreinte suave, s’ennoblissent les consciences,
Vers l'auguste sanctuaire de la quintessence, où l'âme, purifiée de toute souillure terrestre, s'embrase en un éclat transcendant.
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Re: [Index Art] Un peu de poésie en partage
Un enfant pas comme les autres
C’est quoi « pas comme les autres » ?
C’est quoi la normalité ?
A qui incombe la faute ?
A-t-on le droit de la reprocher ?
Y en a qui aiment les chiffres, d’autres les verbes,
Des actifs, passifs, calmes et acerbes,
Mon fils préfère les calendriers et les montres,
Pour apprivoiser le temps et le monde.
Il a besoin de ses limites, de ses habitudes,
Qui, parfois sont pour les autres des servitudes,
Et sont, pour lui, des certitudes
Qui lui permettent d’atteindre la quiétude.
Les progrès avancent à petits pas,
Ne vous impatientez pas,
Déjà il ne se fait plus mal
Quand son monde devient bancal.
Plus de trace de dents sur ces avant-bras,
Plus de cols déchiquetés quand ça ne va pas
Sa vie n’est peut-être pas joviale,
Mais pour lui, elle est idéale.
Un jour viendra où je ne serai plus là,
Et à ce moment là, saura-t-il prendre soin de lui,
Une profonde inquiétude est ancrée en moi,
Une course contre la montre pour qu’il soit aguerri
Est-ce que la vie nous laissera le temps… ?
C’est quoi « pas comme les autres » ?
C’est quoi la normalité ?
A qui incombe la faute ?
A-t-on le droit de la reprocher ?
Y en a qui aiment les chiffres, d’autres les verbes,
Des actifs, passifs, calmes et acerbes,
Mon fils préfère les calendriers et les montres,
Pour apprivoiser le temps et le monde.
Il a besoin de ses limites, de ses habitudes,
Qui, parfois sont pour les autres des servitudes,
Et sont, pour lui, des certitudes
Qui lui permettent d’atteindre la quiétude.
Les progrès avancent à petits pas,
Ne vous impatientez pas,
Déjà il ne se fait plus mal
Quand son monde devient bancal.
Plus de trace de dents sur ces avant-bras,
Plus de cols déchiquetés quand ça ne va pas
Sa vie n’est peut-être pas joviale,
Mais pour lui, elle est idéale.
Un jour viendra où je ne serai plus là,
Et à ce moment là, saura-t-il prendre soin de lui,
Une profonde inquiétude est ancrée en moi,
Une course contre la montre pour qu’il soit aguerri
Est-ce que la vie nous laissera le temps… ?
Fils de 16 ans dont le diagnostic est confirmé.
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Re: [Index Art] Un peu de poésie en partage
Aurores d’innocence
Au cœur de l’édifice sacré de l’âme candide,
Se meut la naïveté, aurore d’azur éblouissante et limpide.
Elle scintille, astre diurne, quintessence de la pérennité,
Arôme d’innocence en un univers de sombres vérités.
Telle une impermanente, frêle dans sa grâce aérienne,
Elle voltige, aveugle aux perfidies sous voiles diaphanes.
Dans un ballet effréné, ses ailes palpitent d’une vigueur athénienne,
S'épanouissant dans les alizés, révélant ses charmes en filigrane.
Dans l’antre de l’existence, naïveté est un joyau non façonné,
Scintillant tel un rejeton de lumière dans la mine de l’épreuve.
Comme l’eau virginale jaillissant du sanctuaire sacré,
Elle irrigue le jardin de l’esprit, luminescence neuve.
En bouton, la naïveté s’épanouit, fleur d’un secret chuchoté,
Ses pétales, écrins fragiles du nectar de l'existence.
La rosée du temps dépose un baiser éthéré,
Et les chimères, telle une brume, s’estompent avec clémence.
Naïveté, tel un canevas pur sous l'inspiration du virtuose,
Là où le peintre du fugace dessine d'humbles constellations.
Chaque pinceau apporte son enseignement, une empreinte de sa prose,
Dans un tableau où les couleurs célestes fusionnent en œuvres d'expression.
Telle l’onde limpide qui serpente dans la forêt vénérée,
La naïveté s'écoule, paisible et baignée de clarté.
Au gré des siècles, son flot sinue et s'entortille,
Sous les jalets de vérités, son éclat se voile et vacille.
Naïveté, chimère rêveuse, progéniture de la pureté,
Erre dans les prairies d’ignorance, d’un pas feutré.
Traçant des sentiers d'insouciance, en son for intérieur fortifié,
Le temps lui enseigne la chorégraphie de la lucidité.
Telle une chronique déployée sans en déchiffrer les lexèmes,
La naïveté s’exprime, tel un flot sibyllin.
Chaque folio est un écheveau, chaque vers un phylème,
Mais le verbe de l’axiome demeure, enfoui en son labyrinthe byzantin.
Naïveté, créature ailée aux plumes irisées,
Défie les tempêtes sans saisir leur essence voilée.
Ses rémiges s'effritent en un chagrin tissé d'ombre,
Puis s'initient à l'envol, renforcées, sous un firmament plus sombre.
Ainsi, dans l'orchestre majestueux de l'existence,
La naïveté résonne, une octave d'innocence éternelle.
Elle virevolte avec l'expérience, en une harmonie succulente,
Composant une symphonie où l’esprit trouche sa quête universelle.
Au cœur de l’édifice sacré de l’âme candide,
Se meut la naïveté, aurore d’azur éblouissante et limpide.
Elle scintille, astre diurne, quintessence de la pérennité,
Arôme d’innocence en un univers de sombres vérités.
Telle une impermanente, frêle dans sa grâce aérienne,
Elle voltige, aveugle aux perfidies sous voiles diaphanes.
Dans un ballet effréné, ses ailes palpitent d’une vigueur athénienne,
S'épanouissant dans les alizés, révélant ses charmes en filigrane.
Dans l’antre de l’existence, naïveté est un joyau non façonné,
Scintillant tel un rejeton de lumière dans la mine de l’épreuve.
Comme l’eau virginale jaillissant du sanctuaire sacré,
Elle irrigue le jardin de l’esprit, luminescence neuve.
En bouton, la naïveté s’épanouit, fleur d’un secret chuchoté,
Ses pétales, écrins fragiles du nectar de l'existence.
La rosée du temps dépose un baiser éthéré,
Et les chimères, telle une brume, s’estompent avec clémence.
Naïveté, tel un canevas pur sous l'inspiration du virtuose,
Là où le peintre du fugace dessine d'humbles constellations.
Chaque pinceau apporte son enseignement, une empreinte de sa prose,
Dans un tableau où les couleurs célestes fusionnent en œuvres d'expression.
Telle l’onde limpide qui serpente dans la forêt vénérée,
La naïveté s'écoule, paisible et baignée de clarté.
Au gré des siècles, son flot sinue et s'entortille,
Sous les jalets de vérités, son éclat se voile et vacille.
Naïveté, chimère rêveuse, progéniture de la pureté,
Erre dans les prairies d’ignorance, d’un pas feutré.
Traçant des sentiers d'insouciance, en son for intérieur fortifié,
Le temps lui enseigne la chorégraphie de la lucidité.
Telle une chronique déployée sans en déchiffrer les lexèmes,
La naïveté s’exprime, tel un flot sibyllin.
Chaque folio est un écheveau, chaque vers un phylème,
Mais le verbe de l’axiome demeure, enfoui en son labyrinthe byzantin.
Naïveté, créature ailée aux plumes irisées,
Défie les tempêtes sans saisir leur essence voilée.
Ses rémiges s'effritent en un chagrin tissé d'ombre,
Puis s'initient à l'envol, renforcées, sous un firmament plus sombre.
Ainsi, dans l'orchestre majestueux de l'existence,
La naïveté résonne, une octave d'innocence éternelle.
Elle virevolte avec l'expérience, en une harmonie succulente,
Composant une symphonie où l’esprit trouche sa quête universelle.
ASD (DSM-5)
Catch Me If You Scan or Buy Me a Phish & Chips.
ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. Σωκράτης
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ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. Σωκράτης
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- Enregistré le : dimanche 8 octobre 2023 à 15:52
Re: [Index Art] Un peu de poésie en partage
La poésie c’est
Ralentir le temps jusqu’à l’instant suspendu
d’une goutte d’émotion sur la pointe d’une aiguille
Et s’en remettre à l’éternité
Né à vif
Tu es né à vif
D’une peau trop fragile
Pour retenir le monde
Il est entré en toi
Par effraction
Ta voix s’est figée
Sidération
Asphyxié d’inconnu
L’ordinaire s’est dissout
Et ton ultime souffle
A saisi l’extraordinaire
Ta vie est un sursis
Agrippé de lumière
Vides et pleins
Ils se sont montrés l’un à l’autre
Avec leurs vides, leurs fissures
Et leurs murs lézardés d’absences
Ils ont exploré leurs blessures
Ont passé leurs rires à travers
Se sont arrosés de lumière
Ils vibraient de leurs résonances
Devenues pleines l’une de l’autre
Ralentir le temps jusqu’à l’instant suspendu
d’une goutte d’émotion sur la pointe d’une aiguille
Et s’en remettre à l’éternité
Né à vif
Tu es né à vif
D’une peau trop fragile
Pour retenir le monde
Il est entré en toi
Par effraction
Ta voix s’est figée
Sidération
Asphyxié d’inconnu
L’ordinaire s’est dissout
Et ton ultime souffle
A saisi l’extraordinaire
Ta vie est un sursis
Agrippé de lumière
Vides et pleins
Ils se sont montrés l’un à l’autre
Avec leurs vides, leurs fissures
Et leurs murs lézardés d’absences
Ils ont exploré leurs blessures
Ont passé leurs rires à travers
Se sont arrosés de lumière
Ils vibraient de leurs résonances
Devenues pleines l’une de l’autre
- TSA + TDAH (diagnostic 2023)
- THPI (dépistage 2020)
-
- Nouveau
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- Enregistré le : vendredi 11 août 2023 à 16:56
Re: [Index Art] Un peu de poésie en partage
Poésie en partage ? Jusqu'aux bouts de quels orages ? Car je poésie, de toute ma rage ! Je me penchais dans la tempête, moi le niais, moi le bête. Je vous colporterai, jusqu'à Ses pieds. Je m'enfonçais au fond de quelle bière, de quels tombeaux ? Il n'y avait là rien de beau, que de ces rimes pauvres. Ces rimes faibles. Cette frime féminine !
La vérité était que la poésie est morte. On a plus le temps de prendre le temps. Plaît-il ? Il faudra se suffire de sa propre souffrance. Il faudra gratter jusqu'aux bas de cette porte. Nous l'avions cru fenêtre, quand elle n'était même pas portail. Elle était un poitrail essoufflé. Une méditation inachevée. La gloire de toutes choses, détournée...
Qui croît encore à ces métaphores ? Qui regarde vraiment la Lune le soir, que nous avons tant vue. Elle s'était dénudée en vain. Nous en faisions la prostitution. Nous l'intitulions le reflet du Soleil lointain, ce proxénète. Eh ces métaphores si sales, si viles. Ces images collectionnées en vain, versé dans le grand gosier, à grand tires... A quoi bon l'écrire ?
Le verset d'une Bible brûlée...
La vérité était que la poésie est morte. On a plus le temps de prendre le temps. Plaît-il ? Il faudra se suffire de sa propre souffrance. Il faudra gratter jusqu'aux bas de cette porte. Nous l'avions cru fenêtre, quand elle n'était même pas portail. Elle était un poitrail essoufflé. Une méditation inachevée. La gloire de toutes choses, détournée...
Qui croît encore à ces métaphores ? Qui regarde vraiment la Lune le soir, que nous avons tant vue. Elle s'était dénudée en vain. Nous en faisions la prostitution. Nous l'intitulions le reflet du Soleil lointain, ce proxénète. Eh ces métaphores si sales, si viles. Ces images collectionnées en vain, versé dans le grand gosier, à grand tires... A quoi bon l'écrire ?
Le verset d'une Bible brûlée...
Je suis diagnostiqué Autiste de haut niveau par le CRA.