Nouveau psy, comment procédiez vous

[Jayce]

Bonjour,
(Je suis désolé si l'ouverture de ce topic est au mauvais endroit où a déjà été fait).

Je voulais votre avis/expérience svp.

Lorsque je vois un nouveau psy, je n'évoque pas la possibilité d'un TSA pour moi. Comme si il fallait repartir sur une ''page blanche'' afin de ne pas biaisé son point de vue. Je ne sais pas si c'est claire. J'ai l'impression de mentir, au psy, a moi. Mais c'est, je pense, le fait de me laisser la possibilité que ce ne soit pas vrai.

Je me pose plusieurs questions.

Déjà, est-ce une bonne idée de faire comme ça en terme général, où est-ce au final une perte de temps, ou la possibilité que ce soit ''nefaste''?

J'aimerai que mon diagnostic soit confirmé ou infirmé.

Comment procédez vous?
Vous leur demandai leur avis d'entré de consultation?

Je ne sais pas si mes questions sont claires, j'en m'en excuse. J'aimerai savoir comment vous entamez tout ça, car je trouve ça stressant de ne pas avoir le "mode d'emploi" le plus efficace (si il y en a un), qui permettrait à la démarche d'être le plus juste possible.

[Arcane]

Bonjour,

Si tu veux un diagnostic d'autisme, il faut déjà aller voir un professionnel de santé qui s'y connaisse un minimum.
Et lui dire le pourquoi du comment tu le consultes.
Je ne vois pas l'intérêt d'attendre que potentiellement quelqu'un évoque la piste de l'autisme... A part perdre du temps.

[Kumi_44]

Bonjour Jayce,

J'ai eu une situation où j'ai du changer de psychiatre car l'ancien n'a pas été tendre avec mon annonce de vouloir creuser la piste du TSA (et aussi c'est un vieux psychanalyste !).
Je te conseille vivement d'être honnête dès le début. Ça ne biaisera rien du tout vu que ce n'est que le début ! Et puis, tu pourras très vite savoir ce qui en est de ce psy.

Ma psychiatre actuelle a pris du temps à me diagnostiquer (à la base je ne la voyais que pour ça). Et pourtant je ne regrette rien car quand elle a du me mettre sous antidépresseurs (anxiété ++), elle a pris en compte un potentiel TSA pour le dosage et les effets secondaires. Elle n'a jamais exclue cette éventualité malgré que mon cas était difficile. Finalement, elle a su trier ce qui était du TSA de mes autres troubles !

Maintenant, je suis toujours suivie par cette psychiatre.
Ça peut être une perte d'énergie et de temps de voir un psychiatre sans expliquer tes besoins. Après à ce professionnel de voir s'il est capable ou non... et puis c'est son travail de t'aider au mieux.

[Ambre]

Je ne saurais pas trop dire. Je comprends l'idée de ne pas évoquer le TSA, voir si le psychologue ou psychiatre y pense de lui-même. Car si tu lances toi-même l'idée, tu aurais ensuite le doute, l'impression de l'avoir "influencé" en quelque sorte, ou d'avoir donner une fausse piste.
Mais en même temps, ça risque effectivement de faire perdre du temps, et de te prendre la tête, car tu vas sans cesse te demander si tu dois en parler ou non, s'il ne le mentionne pas lui-même.

Pour mon cas, je n'en ai pas parlé, mais c'est plutôt par difficulté de communication. Je ne me sentais pas d'évoquer le sujet, ni de parler tout court d'ailleurs. J'ai préféré partir des problèmes que je rencontrais actuellement (angoisses) et que je souhaitais résoudre, et c'est la psychologue qui me suivait qui a commencé à évoquer un possible TSA, mais elle s'y connaissait un peu et avait déjà une autre patiente autiste.
Selon le professionnel que tu consultes, ça ne lui viendra peut-être jamais à l'esprit.