[Index Poésie] Quand tout se pèse par la plume...

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Igor
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Enregistré le : vendredi 11 août 2023 à 16:56

[Index Poésie] Quand tout se pèse par la plume...

Message par Igor »

Madame, monsieur,

Je me permets de déblatérer à ce sujet, dans l'attente de vos salutations.

Car qui en reste dupe ? Que nous nous saignions par cette plume, seulement pour briller au-delà ? La poésie est profondément injuste...
Je vous invite à me dépasser... Au-delà des bouées nautiques, de ces mouvements de Poésidon...
Tout en une seule et même cohorte, portée par les mouvements de la Lune !

Je n'ai jamais eu de frères autant que ceux aux plumes arrachées.
On avait saigné à la même enseigne... On écrivait de concert.
Un lent monologue, au spectateur absent...

On avait vécu assez, pour savoir à quel point nous sommes seuls ! Seuls avec l'immensité... Au travers, et au-delà.

Assez de balivernes ! Laissez-moi vous partager une collection de mes poésies. De la pure prose, pour le plaisir de briller par ma propre chaleur...
Spoiler : 
Les déferlantes harmonieuses

1.
J’étais mon propre pays. J’étais d’une saleté sans nom. Je ne croyais pas à l’individualité, seulement le partage intime de tout ce qui se fait.
Je contrôlais par un panel de micros et de fusils, et que tout appartenait bien à la bonne minorité. Elle avait été divinement choisie !
J’étais prophète en ce pays. J’avais vu le début, et j’en avais vu la fin. Restait seulement que cet interminable intermédiaire…
Je m’agençais entre vos plans, pour vous enrichir. Je m’agençais derrière une cravate, pour qu’on y voit que du feu.
Je faisais la guerre à mon prochain, à la veste bien taillée. J’étais paramétré comme au centimètre.
J’étais un grand standard, comme un disque de platine. Un disque d’argent, comme une galaxie.
J’étais héliocentrique. Je me battais dans le vide, avec mes poings liés. Je me battais…

2.
Avez-vous déjà vu le fond de ce que je suis ? Je le cherchais. Je le quémendais. Il faisait des détours, des fausses routes.
Les panneaux délavés par la pluie et le vent, se penchaient au-dessus. Les oiseaux se posent, et s’en fichent. Ils s’en vont, et il repartent.
Je n’avais pas ambition d’être plus qu’une branche. Un support, comme une inspiration pour antisociaux. Pour intellos. Pour une armée de stabylos.
J’étais un grand Joker. Un blagueur. Le roi de l’entourloupe. Laissez-moi vous traîner jusqu’à la prochaine tournure. Vous en sortirez culturellement enrichi.
On avait pas le temps de pécher. Le poisson ne mordait pas ; il était innocent. Il se tortillait, à la recherche du son de son cri. Il se tortillait, et on le relachait.
La torture est fractalesque. Elle part dans différentes dimensions à la fois. C’était le petit nom de l’existence. Cet infiniment grand, cet infiniment petit.
Ne restait qu’une armée de photons comme des soldats dans cet imminent Armaggedon.
Il ne restait que cela…

3.
Je jouais avec vous ! Un frère, un ami. Un père, et ces tantes si bienveillantes. Une famille de gagnée, de perdue. Du regret. Le temps qui passe, et acerbe ce manque.
Tout est d’une tristesse. On souriait au Soleil. Cela allait dans tous les sens, mais ce n’était pas si mal. C’était naturel. C’était ordonné par le grand horloger… Tic, tac.
A la prochaine tournure, vous grandirez. Après ce long sommeil, vous grandirez. Vous prendrez de l’ampleur, de l’envergure, et vous vous en irez… Vous vous en irez !
Je resterai ici tel une épave. Comme votre chrysalide. Votre enveloppe craquelée, puis oubliée. On avait grandi par moi, et l’on grandira au-delà de moi. On grandira.
On ne savait plus pourquoi. Tout est un mouvement allant au-delà de nos bras. Tout est un geste grandement chirurgical. Comme une manipulation par le scalpel.
Comme un scalpe qui se dégarnit. Comme une écharpe que l’on donne à son amour. Loin l’humidité, loin le coût du vent. On se prévenait de ces dramatisations.
On voulait seulement en finir avec cette journée. Comme un voyage qui n’en finit pas. On avait pas l’argent d’être libre autant. Il fallait s’affairer à l’esclavage.
Il fallait s’affairer à cet esclavage…

4.
J’avais finalement le poignet délié. J’avais l’ambition de vous en libérer. Nous irons ensemble d’abode à abode, pour prier, pour se libérer les uns les autres.
L’univers nous murmurait ce secret. Il se partageait entre les feuillages. Il se laissait happer par la verticalité de ces coups de crayons. Et ces horizontaux !
Tous alignés, tout orthogonal. Toute une géométrie, tout un assemblage. Il se murmurait à lui-même, pour mieux en apprendre… Et pour en enseigner !
Nous avions saignés à la même enseigne… Je le dis, je le redis. Nous sortions avec peine de ce grand moule. Il fallait contribuer. Il fallait compétiver.
On s’arrachait le coussin à la nuque de son voisin. Il n’y avait plus assez de laine, alors on faisait tout en synthétique. La laine était en extinction.
Restait seulement que ces longs filaments de pétrole, tout entortillé en torsillades autour de notre torse, autour de notre bouche hurlante…
On prenait compte enfin de l’ampleur de ce soufre. Les conséquences de cet égoïsme… Et de cette peur… De cette brutale autorité.
On se rendait compte enfin, que nous étions comme des chiens…

5.
Nous arrâcherons à nos maîtres leurs fouets, et leurs culottes. On les pendra aux grues comme ces femmes qui ne portaient pas assez de voiles.
Il fallait se protéger dans la souffrance de son prochain. Il fallait bien que quelqu’un souffre qui ne soit pas nous… Il le fallait forcément.
Par ordonnancement divin. Par jalousie inhumaine. Par soumission plus bas que Terre. Plus l’Enfer que le purgatoire. Tout égal.
Tout déchu, tout déchoyant. Comme une écharpe de soie. Comme une écharde de soi, dans le doigt de notre frère.
Me comprenez-vous ? Je baisais cette beauté, et cette intelligence. Je l’arrimais. Je la mariais. Je me relatais.
Comme relaxé. Comme réitéré, par le mouvement d’Athéna, et de toutes ses engeances. Toutes !

6.
Je passais d’un Dieu à l’autre. J’étais le passeur de ces ères. Je me portais d’endroit à un autre, à travers les airs, et les ares de ces déserts... Je passais d’un oasis à un autre.
J’étais comme la bouche à l’embouchure d’une bouteille de Coca. C’est-à-dire que mon nouveau Dieu s’appelait [CENSURÉ], il s’appellait Louis Vuitton. Il avait la forme du carreau…
C’était-à-dire que l’on se tenait à carreau chez soi, au lieu de vadrouiller au nez de toutes ces caméras. Il n’y avait plus le temps à la méchanceté. On l’avait sacrifiée, justement.
Restait cette armée de péquenots qui priait au grand silence, de répondre à leurs égoïsmes mal venus. Ils s’étaient pliés pour mieux s’en défaire. Je leur livrerai des fleurs…
Je ne faisais aucun cadeau, et c’était faute d’argent. Je vous aurais offert le Soleil, si la Lune n’avait pas été si aguichante. Je m’étais trahi à ces voilures de nuage. Ce brouillard.
Il me cachait au bon moment, comme un cachet sur ma lettre de démission. J’étais en effet une machine à cachetonner des jeux de mots à la con, et d’autant les vulgaires !
Je m’excusais d’avoir perdu mon enfance. Je l’avais perdue comme un plombage que l’on mâchouille. Je l’avais perdue quand on m’a baptisé à devenir au-delà de mon frère.
Je suis devenu méchant ce jour-ci où l’on m’a condamné à être le meilleur de mes paires.
On m’a condamné…

7.
Je ferai fi de cette compréhension. Je croyais seulement à ce jeu de miroir, entre mon regard et le vôtre. Seulement en ceci nous trouverons notre rédemption. Nous trouverons la salvation.
Je crois encore à votre humanité. Je crois encore que vous criez plus fort que le battement de votre cœur. Je savais que chacun s’invente un monstre à la hauteur de son incroyable puissance…
Il y avait impuissance seulement à la perte de volonté. Ils se suicidaient à 27 ans. Ils auraient voulu le moindre de votre regard, pour leur donner une raison de perdurer ; vous regardiez ailleurs.
Moi-même, j’étais occupé à être le héros de moi-même. Je savais que vous n’étiez plus à sauver. Vous étiez de votre propre agencement, emmitoufflé dans vos plaids… sous ces bonnets de laine.
On l’avait percé à l’aine. Cela devenait ainsi sérieux. Nous le rappelerons sur des stèles, sur les parchemins. Il avait saigné sous une croix. Il avait donné jusqu’à sa chère jeunesse, et jusqu’à ses rêves.
Ô dieu que je vous aime ! Car c’est moi qui se trouve en vous... Et de vous à moi. Je voulais seulement un soupçon de cette rasade. Un aperçu de ce Je de lumière. Je voulais seulement une adresse.
Je voulais des lettres postales, et des lettres non-postales. Je voulais le vide, et le non-vide. Je voyais (de loin) que tout est à moitié vide… Et tout est à moitié plein. Alors oui, à quoi bon vouloir ?

8.
Je m’arrachais à votre attention. Je voulais seulement me baigner de vos lueurs... Des réverbères vous êtes, comme des beignets de lumière… Comme des soucoupes volantes, pour mon extraterrestrialité.
Je voulais seulement vous toucher. Du doigt, ou du poignet. De tous ces appendices, enrôlés à vos épaules. Ils avaient le rôle de vous bercer. Ils avaient le rôle de vous donner la raison d’exister. Elle trônait.
Elle maniait un grand sceptre, et la veste d’hermine. Comme une peau de chagrin. Comme une trahison. Harmonie de la cruauté, et de ces gens qui vont au-dessus des autres, au doux appel de Dieu.
Mon téléphone était en vibreur. Cest-à-dire que les gens me pompent le cervelet. Je parlais de Voltaire, de Dostoeivsky. On faisait la psychologie de nos faiblesses, pour mieux s’en réjouir.
Je n’étais pas dupe. Je traçais du doigt sur ce grand tableau blanc. J’encerclais le dessin de vos desseins. J’encerclais des seins ! Et j’irai un jour, me noyer dans la Seine…

9.
Je lutte encore et toujour. J’accepte d’exister, et je l’assume. Je prends à moi vos responsabilités, comme une compagne qui s’arrache à la couverture.
L’air était frileux. Il n’avait pourtant jamais été si chaud. On avait atteint des records, auxquels nous étions déjà habitués. Nous dépassions les limites.
On ira pomper le pétrole caché sous le cadavre de nos frères. Ils avaient fait l’erreur de ne pas naître sur la bonne embouchure. Seul le Coca nous reliait.
Il se déversait jusqu’au pays des barbares. Ils avaient fait l’erreur de ne pas parler Latin. Si c’était autrement alors l’un ou l’autre aurait dû souffrir de bassesse.
Les choses étaient ainsi faites que chacun se battait pour son propre gène, son propre prophète… Sa propre géhenne. Le grand malin nous incitait à ne rien croire.
Eh ne rien croître ! Mourir sans enfants à faire souffrir. On se battait toute une vie pour inviter un enfant à cette guerre. Il allait bien jeune porter le collier. Il le portera !

10.
On ne m’avait rien demandé… Alors je ne faisais que donner. Je serai contrariant un autre jour. J’empècherai le Soleil de s’élever encore… Je l’éteindrai de mes doigts.
Mes doigts étaient plus brillants que notre étoile. C’est la preuve que ce n’est pas la taille qui compte, mais seulement l’adresse à laquelle on expédie. On envoyait des messages.
Il y avait comme une histoire à composer, à partager. Il fallait observer une tranche de vie, et enseigner au mensonge. On enseignait à jouer des jeux, pour oublier tout ce sérieux.
« Des mangas à la con », des crétins animés. J’étais afabulateur, et un dévoué à Saez. J’avais la vérité dans la noirceur de ses abysses. J’avais vu une souffrance qui est la nôtre…
Je serai un grand nom. Je serai un crétin de renom. Je n’étais rien de ce qui se fait, et pourtant ça ne percutait pas assez. C’était tel une remontrance. C’était un exploit.
C’était l’asservissement par le talent… L’excellence.

11.
Main dans la main, sous le Soleil bleu. Le ciel orangé, et aux pelures nuageuses. Tout finirait ainsi à prendre sens, jusqu’à son plus censé confrère.
Je voulais travailler avec vous, mais j’étais trop bête. Trop ordinaire. Ils ne savaient pas l’ouragan qui se tournoient en moi. Le tournoiment…
Une célestrialité. Un tournoi pour anges armés. Eh des armées d’anges, qui se blessent par eux-mêmes, jusqu’au plus dignement béni.
Je mets un mot après l’autre, jusqu’au mets de votre compréhension. On vous avait assez bercé.
Il était grand temps de grandir.

12.
Le bonheur est pour les faibles. Il y a toute une guerre qui se joue. Un crucible pour divinités. Le four ardent où sont nos armes forgées.
Ils s’étaient mis aux genoux de naisieries. C’était à gerber… Seul moi y prenait goût. Je n’avais plus la stupidité de vous lire. Je répudiais.
Je débordais de prétentions... J’étais comme enfilé dans un gilet jaune. Je serai debout jusqu’au bout de cette nuit. J’étais Français !
Je vous enverrai des fleurs, à la facture non payée. Je ne croyais plus en l’argent. Je ne croyais plus en rien. Ils nous avaient dégoûtés.
Nous verrons alors après l’averse, ce nouveau jour, et ces ruelles rases. Tout à l’égoût, de ce qui se meurt à l’Automne… Tout à l’égoût.

13.
Je suis un menteur. Je crois encore ! En cette juste candeur… Comme un amoncellement ? Comme un embrigadement.
Je ferai la mafia de ces patelins. Je ferai un tatouage à la hauteur de ma rage. Je ferai peur à tout ce qui m’a tant effrayé.
Les pieds dans le sable fuyant, je sentais les coquillages en morceaux, tout éperdus, racontant une histoire que j’ignore.
Des millions d’histoires, dans un million d’années. Tout pour finir en un même point de vue -- un même coup de théatre.
Je suis l’auteur de cette fable. Je suis compositeur de tous ces végétaux… A composter. Tout à moisir, pour mieux renaître.
J’en savais assez long pour savoir que tout est beau sous le soleil brûlant, car tout est un phénix glorieux, et si sidérant…

14.
Je serai malin un autre jour. Il était l’heure des auréoles. La sueur de notre front, sur notre corps ankylosé. Un mouvement de muscles, pour porter le collier.
Je serai sens un autre jour. Il était l’heure des inversés. Tous ces gens qui roulent à gauche, dans la profondeur de leur niaiserie… Leurs incompréhensions !
C’est là pourtant notre point commun. Cette violence… Ce mirroiement. On ne croyait plus qu’à la stupidité, car l’intelligence nous donne le vertige.
Cela allait trop loin… On ne pouvait suivre. On ne pouvait que violer le parfum de violettes. L’odeur de la peau, elle était l’odeur de l’orange…
Venez avec moi, à cette prochaine tournure de mots… Je vous emmène là où tout est beau. Là où tout est juste…
Je vous emmène là où vous auriez du naître !

15.
J’étais inspiré aujourd’hui, pour mieux souffler demain. J’étais ma propre respiration, jusqu’à mon moindre organe, jusqu’au moindre des autres.
Tout est un flux… Tout est un échange. Nous ne sommes que le prétexte… Le médiateur. Dirons-nous même que nous sommes, au final, l’arbitre ?
Nous jouons chacun dans la cour de notre prochain. On ne gagnait qu’à domicile… Car nous étions grand à ce point. Que chacun brille à sa porte….
Le monde a la place pour une douzaine de lumière. Pas plus ! Toute une avalanche de génie se meurt inconnu dans une fosse… Et crachée dessus.
Toute une avalanche se meurt jusqu’au fond de la vallée… Seul le Soleil leur ayant été jamais reconnaissant… Il nous bordait, silencieusement…
Le bruit du Soleil… Il était feutré.
Je suis diagnostiqué Autiste de haut niveau par le CRA.
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Re: [Index Poésie] Quand tout se pèse par la plume...

Message par Curiouser »

Ton pseudonyme, Igor, rime avec le prénom Isidore. Et tes écrits me font justement penser au style d'Isidore Ducasse, dit Comte de Lautréamont, dans certains de ses Chants de Maldoror. - c'est un compliment de ma part :) -
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.

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Igor
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Re: [Index Poésie] Quand tout se pèse par la plume...

Message par Igor »

Merci beaucoup, Cariouser. Je plaide coupable.
Il se trouve que Chants de Maldoror est mon 3ème ouvrage le plus adoré.

Je suis las de la raison.

Pensez-vous que j'aie un avenir dans l'écriture ? Cela ne peut qu'être certain, si on le mesure à l'échelle de notre aliénation. Je suis censé avoir 143 de QI verbal. C'est horrible à dire, mais c'est ainsi ?

J'étudie l'informatique, mais ce que j'aime c'est enchaîner des petites phrases à la ***...

C'est trop bon !

Un mois écoulé, et personne n'est intéressé par mes sujets... alors je vais poster un de mes ebooks.
Gratos juste comme ça... Car de nos jours la poésie est sans valeur.
1.

Nous avons la chance d’avoir les yeux ouverts... Alors regardons ! Prenons soin de cette mélodie, de ces va-et-vient qui reposent sur des fondations qui dépassent l’entendement. Elle se repose comme une biche dans la prairie (juste au-dessous de la cime des hautes herbes). Juste au-dessous du déploiement des marguerites. Tout se repose, dans une prairie, sous ce Soleil brûlant…

Ne regardez pas la Vérité en face ! Elle est faite pour être contournée, dessinée vaguement, comme enlacée autour d’une grande montagne. Regardez plutôt mon paysage, qui dans cette vallée fleurit… Regardez les rus, les prés, et même toutes ces riches avenues, dans ces villes d’hommes riches, qui ont toute une course à courir, et cette montagne à gravir…

Ils ont le poids du monde sur le dos. Ils n’étaient pas entièrement ignorants. Ils avaient tout juste la sueur du front, comme seule facture de leurs achats… de leurs transactions. Nous vivrons plus tard quand la vie sera belle ! C’est le slogan qu’ils ont appris, de père en fils, dans des SARL, dans des artisanats précis et méthodiques, de la manipulation de toutes choses.

On vendait du papier plus lourd que l’or. On courrait plus vite que le vent. On gravissait des montagnes, à la gravité inversée. Le ciel se nichait dans le creux de la vallée. Le ciel était le reflet de nos espoirs, parsemé de gros lambeaux de nuages. Le ciel était la gouache de tout ce que nous ne comprendrons jamais, si ce n’est de ses éclaircies.
https://docs.google.com/document/d/1uLr ... oQjig/edit

Il y a 50 autres chapitres similaires dans ce document, puis trois ou quatre autres recueils de cette taille globalement, que je peux linker.
N'hésitez pas à m'envoyer des messages si vous aimez la poésie. Je cherche à monter un gang...

Je cherche également du feedback et des exercices de style pour améliorer la rythmique et l'intelligibilité, entre autres.

PS: Si jamais j'ai des fans je rajoute un petit de mes écrits de l'année dernière, "Insinué".
Image
PPS: Je suis en recherche de fans pour monter un gang. Envoyez-moi un MP vous fous, fous de beautés! Vous sacrebleu...
Tout le monde me dit d'écrire, mais personne ne tourne la page. :hotcry:

Je me tourne vers le soleil, en attendant l'éclaircie... Il faudra bien se satisfaire de cette assemblée de nuages.
Je suis diagnostiqué Autiste de haut niveau par le CRA.