Début très difficiles- lycée
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Début très difficiles- lycée
Bonjour,
Mon fils de 15 ans, diagnostiqué TSA en janvier 2019, vient de rentrer au lycée et ses notes sont catastrophiques. A part les maths, aucune autre matière ne l'intéresse plus désormais. Il rentre épuisé le soir vers 18h30 et il faut se battre pour qu'il fasse un tout petit peu ses devoirs.
Cela contraste beaucoup avec le collège où il était plutôt bon élève, sans aide et sans aménagement particulier; il était aussi relativement stable émotionnellement.
Depuis septembre et l'entrée au lycée nous avons au contraire des crises de nerfs récurrentes et parfois impressionnantes. Il ne supporte aucune contrariété.
C'est la première fois que j'écris sur le site mais là je ne sais pas comment prendre le problème. Quand je me fâche (souvent) à propos de son manque d'investissement dans le travail, il semble lassé et part dans sa chambre pour être tranquille. Seuls les jeux videos et les motos le passionnent.
Est ce que quelqu'un a déjà rencontré une modification aussi rapide du comportement chez un ado TSA ?
Je m'attends déjà aux remarques acerbes des enseignants et du Proviseur Adjoint puisqu'il est dans un lycée où personne ne semble prendre en compte - pour le moment - son handicap. Par ailleurs je n'avais pas rempli jusqu'ici de dossier MDPH et cela m'est reproché par l'administration du lycée.
Mon fils s'est aussi lié avec un camarade de classe qui a été exclu deux fois du collège les années passées; et ce jeune homme évoque parfois auprès de mon fils l'idée de se suicider, et le fait que travailler au lycée ne sert à rien.
La psychologue qui suit mon fils me dit que c'est une bonne chose qu'il ait réussi à se lier avec quelqu'un rapidement après la rentrée. Je reste inquiète cependant d'une possible influence négative.
Merci de votre lecture et de vos conseils.
Mon fils de 15 ans, diagnostiqué TSA en janvier 2019, vient de rentrer au lycée et ses notes sont catastrophiques. A part les maths, aucune autre matière ne l'intéresse plus désormais. Il rentre épuisé le soir vers 18h30 et il faut se battre pour qu'il fasse un tout petit peu ses devoirs.
Cela contraste beaucoup avec le collège où il était plutôt bon élève, sans aide et sans aménagement particulier; il était aussi relativement stable émotionnellement.
Depuis septembre et l'entrée au lycée nous avons au contraire des crises de nerfs récurrentes et parfois impressionnantes. Il ne supporte aucune contrariété.
C'est la première fois que j'écris sur le site mais là je ne sais pas comment prendre le problème. Quand je me fâche (souvent) à propos de son manque d'investissement dans le travail, il semble lassé et part dans sa chambre pour être tranquille. Seuls les jeux videos et les motos le passionnent.
Est ce que quelqu'un a déjà rencontré une modification aussi rapide du comportement chez un ado TSA ?
Je m'attends déjà aux remarques acerbes des enseignants et du Proviseur Adjoint puisqu'il est dans un lycée où personne ne semble prendre en compte - pour le moment - son handicap. Par ailleurs je n'avais pas rempli jusqu'ici de dossier MDPH et cela m'est reproché par l'administration du lycée.
Mon fils s'est aussi lié avec un camarade de classe qui a été exclu deux fois du collège les années passées; et ce jeune homme évoque parfois auprès de mon fils l'idée de se suicider, et le fait que travailler au lycée ne sert à rien.
La psychologue qui suit mon fils me dit que c'est une bonne chose qu'il ait réussi à se lier avec quelqu'un rapidement après la rentrée. Je reste inquiète cependant d'une possible influence négative.
Merci de votre lecture et de vos conseils.
Maman d'un ado diagnostiqué TSA en janvier 2019.
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Re: Début très difficiles- lycée
Bonsoir Giovanna,
Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton
statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
Penser aussi à une petite présentation dans la section idoine...
Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton
statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
D'avance merci...Spoiler : Pour modifier la signature :
Penser aussi à une petite présentation dans la section idoine...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Début très difficiles- lycée
En effet, quelle rentrée difficile ! Non je n'ai jamais rencontré ce problème de modification de comportement, mais si le lycée n'est pas adapté, c'est peut-être déjà un bon début de piste.Giovanna a écrit : ↑mercredi 4 octobre 2023 à 19:48 Bonjour,
Mon fils de 15 ans, diagnostiqué TSA en janvier 2019, vient de rentrer au lycée et ses notes sont catastrophiques. A part les maths, aucune autre matière ne l'intéresse plus désormais. Il rentre épuisé le soir vers 18h30 et il faut se battre pour qu'il fasse un tout petit peu ses devoirs.
Cela contraste beaucoup avec le collège où il était plutôt bon élève, sans aide et sans aménagement particulier; il était aussi relativement stable émotionnellement.
Depuis septembre et l'entrée au lycée nous avons au contraire des crises de nerfs récurrentes et parfois impressionnantes. Il ne supporte aucune contrariété.
C'est la première fois que j'écris sur le site mais là je ne sais pas comment prendre le problème. Quand je me fâche (souvent) à propos de son manque d'investissement dans le travail, il semble lassé et part dans sa chambre pour être tranquille. Seuls les jeux videos et les motos le passionnent.
Est ce que quelqu'un a déjà rencontré une modification aussi rapide du comportement chez un ado TSA ?
Je m'attends déjà aux remarques acerbes des enseignants et du Proviseur Adjoint puisqu'il est dans un lycée où personne ne semble prendre en compte - pour le moment - son handicap. Par ailleurs je n'avais pas rempli jusqu'ici de dossier MDPH et cela m'est reproché par l'administration du lycée.
Mon fils s'est aussi lié avec un camarade de classe qui a été exclu deux fois du collège les années passées; et ce jeune homme évoque parfois auprès de mon fils l'idée de se suicider, et le fait que travailler au lycée ne sert à rien.
La psychologue qui suit mon fils me dit que c'est une bonne chose qu'il ait réussi à se lier avec quelqu'un rapidement après la rentrée. Je reste inquiète cependant d'une possible influence négative.
Merci de votre lecture et de vos conseils.
Mais si je comprends bien, il ne refuse pas d'y aller, simplement d'y travailler ?
Avez-vous pensé que son nouvel ami n'est peut-être pas en lui-même le problème, mais plutôt le fait qu'il n'ait rien trouvé de constructif pour aider cet ami ? Avoir enfin un ami et que ce dernier dise vouloir mourir parce que vivre ne sert à rien doit être à la fois terrifiant et difficile à supporter.
Cet ami est-il suivi ? Ce serait peut-être une bonne idée de le rencontrer (et voir avec l'enfant si c'est une bonne idée de rencontrer ses parents) pour discuter un peu avec lui afin de voir déjà si le comportement de votre fils s'est calqué sur le sien, si c'est une réaction à sa situation, ou encore autre chose.
Mon fils ainé diagnostiqué en 2021 TSA+HP+dysgraphique, à 12 ans.
Moi, diagnostiquée en 2022 TSA, à 46 ans.
Moi, diagnostiquée en 2022 TSA, à 46 ans.
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Re: Début très difficiles- lycée
Bonjour Giovanna,
Pourquoi est-ce que ses notes sont catastrophiques?
Peut-être est-ce qu'il a des difficultés liées aux fonctions executives. Est-ce qu'il arrive à prendre correctement en note ses cours? Est-ce qu'il arrive à ranger/classer ses affaires, feuilles, polycopiés etc? Est-ce qu'il prend correctement en note ses devoirs/dates de dst, et n'oublie pas de regarder son cahier de texte ou pronote? Si c'est le cas ca peut se travailler, au début il aura besoin que vous passiez votre temps à vérifier tout ça, tput classer ranger vérifier organbiser avec lui puis petit à petit il arrivera à etre plus autonome.
Mon fils a bien galéré avec tout ça mais aujourd'hui en terminale il y a du progrès. Par contre moi j'ai passé les dernières années à faire le flic
Et bon il y a du progrès mais aujourd'hui il avait oublié qu'il avait un dst d'hlp du coup il s'est viandé bien comme il faut
Est-ce qu'il a un problème d'attention ( TDA ou TDAH)? Si oui il peut lui être difficile de se concentrer en cours, et il peut être largué de retour à la maison, surtout s'il prend mal ses notes. Un prof particulier dans certains matières peut être une aide efficace, ainsi que revoir avec lui le programme.
S'il est stressé le sport et ou la méditation peuvent aider. La méditation aussi aide pour les troubles de l'attention.
Est-ce que d'autres matières l'intéressaient avant?
Pourquoi est-ce que ses notes sont catastrophiques?
Peut-être est-ce qu'il a des difficultés liées aux fonctions executives. Est-ce qu'il arrive à prendre correctement en note ses cours? Est-ce qu'il arrive à ranger/classer ses affaires, feuilles, polycopiés etc? Est-ce qu'il prend correctement en note ses devoirs/dates de dst, et n'oublie pas de regarder son cahier de texte ou pronote? Si c'est le cas ca peut se travailler, au début il aura besoin que vous passiez votre temps à vérifier tout ça, tput classer ranger vérifier organbiser avec lui puis petit à petit il arrivera à etre plus autonome.
Mon fils a bien galéré avec tout ça mais aujourd'hui en terminale il y a du progrès. Par contre moi j'ai passé les dernières années à faire le flic
Et bon il y a du progrès mais aujourd'hui il avait oublié qu'il avait un dst d'hlp du coup il s'est viandé bien comme il faut
Est-ce qu'il a un problème d'attention ( TDA ou TDAH)? Si oui il peut lui être difficile de se concentrer en cours, et il peut être largué de retour à la maison, surtout s'il prend mal ses notes. Un prof particulier dans certains matières peut être une aide efficace, ainsi que revoir avec lui le programme.
S'il est stressé le sport et ou la méditation peuvent aider. La méditation aussi aide pour les troubles de l'attention.
Est-ce que d'autres matières l'intéressaient avant?
Maman d'un ado TSA de 17 ans.
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Re: Début très difficiles- lycée
Un peu en vrac... Voici ce que ça m'évoque, entre autre.
Pour un élève "lambda" le passage au lycée constitue déjà une étape: Il correspond souvent à un changement d'établissement, pour plus grand qu'au collège, beaucoup de nouvelles têtes parmi les élèves et parmi les profs. Des journées qui finissent plus tard. Parfois un temps de trajet allongé, un transport collectif qui peut être difficile à supporter...
Quand on est concerné par un TSA, cela peut être encore plus épuisant.
Il faut s'adapter à de nouvelles personnes, un nouveau lieu, des nouveaux profs, un système de numerotation des salles etc etc.
Plein de petites choses qui misent bout à bout, peuvent faire trop d'un coup.
La cantine aussi peut s'avérer extrêmement bruyante et il faut souvent faire une attente anxiogène pour ensuite manger parfois très vite.
Et enchaîner sur les cours de l'après midi.
Peut être que certains points passent impeccables, mais qu'autre chose "coince"?
Mon fils ne faisait presque jamais aucun travail scolaire le soir au lycée.
Petit à petit, il a pris l'habitude de faire les exercices durant les temps libres ou parfois même, si autorisé, durant le cours.
Il était vide de toute énergie pour faire quoi que ce soit en rentrant.
Certains ont besoin d'un moment très cadré genre étude surveillée. (Durant le confinement avec lycée une semaine sur deux, il travaillait en présence de son AESH la deuxième semaine, au lycée dans une petite salle, au lieu d'être à la maison seul où il n'aurait rien fait par manque total d'organisation !).
Mais en fin de journée, il n'y a plus d'énergie pour affronter des devoirs en plus de la journée.
Ton fils avait t'il jusqu'à là besoin de fournir beaucoup de travail perso?
Ça peut aussi être un changement.
Des difficultés de fonctions exécutives, entravent aussi tout ça. Difficile de planifier organiser etc. Il refusera sûrement une aide parentale qu'il acceptait peut être jusqu'à là (il grandit)... Mais une aide tierce?
L'intervention d'un éducateur par exemple?
L'histoire de l'amitié... Effectivement attention.
Pas sûre qu'il faille focaliser sur avoir des amis il y a d'autres priorités pour l'instant.
Mais cette relation amicale est là. Il faut rester très attentive.
Mon fils est très influençable. Ce qui est un atout maintenant qu'il a depuis le collège un super copain qui le motive pour sortir de sa zone de confort et qui le tempère bien.
Mais ça peut être compliqué avec certains élèves peu recommandables.
Je nuance donc cette histoire d'avoir des copains. Il ne s'agit pas de faire n'importe quoi pour avoir des "copains" ...
Enfin peut-être aussi ton fils prend-il conscience+++ de sa différence et c'est dur, à l'adolescence.
Il commence peut être aussi à s'intéresser ou pas, à de potentielles relations amoureuses.
Comme les autres ou alors au contraire, un point de plus où il ne se reconnaît pas dans ses pairs, s'il n'est pas intéressé... Ça peut le questionner.
Pour un élève "lambda" le passage au lycée constitue déjà une étape: Il correspond souvent à un changement d'établissement, pour plus grand qu'au collège, beaucoup de nouvelles têtes parmi les élèves et parmi les profs. Des journées qui finissent plus tard. Parfois un temps de trajet allongé, un transport collectif qui peut être difficile à supporter...
Quand on est concerné par un TSA, cela peut être encore plus épuisant.
Il faut s'adapter à de nouvelles personnes, un nouveau lieu, des nouveaux profs, un système de numerotation des salles etc etc.
Plein de petites choses qui misent bout à bout, peuvent faire trop d'un coup.
La cantine aussi peut s'avérer extrêmement bruyante et il faut souvent faire une attente anxiogène pour ensuite manger parfois très vite.
Et enchaîner sur les cours de l'après midi.
Peut être que certains points passent impeccables, mais qu'autre chose "coince"?
Mon fils ne faisait presque jamais aucun travail scolaire le soir au lycée.
Petit à petit, il a pris l'habitude de faire les exercices durant les temps libres ou parfois même, si autorisé, durant le cours.
Il était vide de toute énergie pour faire quoi que ce soit en rentrant.
Certains ont besoin d'un moment très cadré genre étude surveillée. (Durant le confinement avec lycée une semaine sur deux, il travaillait en présence de son AESH la deuxième semaine, au lycée dans une petite salle, au lieu d'être à la maison seul où il n'aurait rien fait par manque total d'organisation !).
Mais en fin de journée, il n'y a plus d'énergie pour affronter des devoirs en plus de la journée.
Ton fils avait t'il jusqu'à là besoin de fournir beaucoup de travail perso?
Ça peut aussi être un changement.
Des difficultés de fonctions exécutives, entravent aussi tout ça. Difficile de planifier organiser etc. Il refusera sûrement une aide parentale qu'il acceptait peut être jusqu'à là (il grandit)... Mais une aide tierce?
L'intervention d'un éducateur par exemple?
L'histoire de l'amitié... Effectivement attention.
Pas sûre qu'il faille focaliser sur avoir des amis il y a d'autres priorités pour l'instant.
Mais cette relation amicale est là. Il faut rester très attentive.
Mon fils est très influençable. Ce qui est un atout maintenant qu'il a depuis le collège un super copain qui le motive pour sortir de sa zone de confort et qui le tempère bien.
Mais ça peut être compliqué avec certains élèves peu recommandables.
Je nuance donc cette histoire d'avoir des copains. Il ne s'agit pas de faire n'importe quoi pour avoir des "copains" ...
Enfin peut-être aussi ton fils prend-il conscience+++ de sa différence et c'est dur, à l'adolescence.
Il commence peut être aussi à s'intéresser ou pas, à de potentielles relations amoureuses.
Comme les autres ou alors au contraire, un point de plus où il ne se reconnaît pas dans ses pairs, s'il n'est pas intéressé... Ça peut le questionner.
maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.
"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar."
Antonio Machado
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Re: Début très difficiles- lycée
Une journée entière m'épuisait. À la cantine, j'étais pas à l'aise si il y'avait d'autres gens à ma table. Je mangeais vite pour vite partir. Le combo musique, les gens qui parlent et les couverts c'est un peu fatiguant.
Non diagnostiquée.
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Re: Début très difficiles- lycée
Bonsoir,
après un bon mois et demi, je vous souhaite que les choses se stabilisent.
Si ce n'est pas le cas, je me permets en tant que parent de vous faire part de mon expérience, d'un ado au lycée (en terminale le mien).
J'ai constaté quelque chose avec mon fils à l'école, c'est que s'il est fatigué, il est très difficile pour lui de faire quoi que ce soit, et ocmme il est perfectionniste, il le vit très mal. C'est un ado tranquille, pas colérique, disons qu'il lui arrive d'avoir des mouvements d'humeur.
Lorsque nous nous sommes rendus compte de l'ampleur de sa fatigabilité, nous avons pris des mesures : dispense de sport (impossible à gérer pour lui, que ce soit pour la fatigue, l'impossibilité de suivre le cours de sport, les sports de balle l'horreur : il fallait savoir qui était dans son équipe, qui n'y était pas, comprendre les règles, suivre le ballon des yeux, comprendre qui faisait quoi et ne pas oublier son équipe, bref...) et surtout surtout, plus de cantine : trop bruyant, trop de mouvements, trop de lumières, de couleurs, de choix, de voix, c'était impossible à suivre pour lui. Et une AESH qui pouvait, lorsque c'était nécessaire, le sortir de la classe afin qu'il puisse reposer son esprit.
Il ne faut pas oublier que les autistes ne filtrent pas, que tout leur arrive au même niveau, et que rien qu'essayer de faire le tri dans les stimuli qui leur arrive est très très coûteux en énergie. Il faut aussi garder à l'esprit qu'une classe qui vit est une classe qui parle, et que le niveau sonore peut être insupportable pour eux (c'est le cas pour mon fils)
Ajoutez à ça le fait que peut être prend il conscience violemment de sa différence, c'est un âge aussi ou se faire rejeter par le garçon ou la fille qui l’intéresse est traumatisant, et plein d'autres choses auxquelles je ne pense pas.
Courage.
après un bon mois et demi, je vous souhaite que les choses se stabilisent.
Si ce n'est pas le cas, je me permets en tant que parent de vous faire part de mon expérience, d'un ado au lycée (en terminale le mien).
J'ai constaté quelque chose avec mon fils à l'école, c'est que s'il est fatigué, il est très difficile pour lui de faire quoi que ce soit, et ocmme il est perfectionniste, il le vit très mal. C'est un ado tranquille, pas colérique, disons qu'il lui arrive d'avoir des mouvements d'humeur.
Lorsque nous nous sommes rendus compte de l'ampleur de sa fatigabilité, nous avons pris des mesures : dispense de sport (impossible à gérer pour lui, que ce soit pour la fatigue, l'impossibilité de suivre le cours de sport, les sports de balle l'horreur : il fallait savoir qui était dans son équipe, qui n'y était pas, comprendre les règles, suivre le ballon des yeux, comprendre qui faisait quoi et ne pas oublier son équipe, bref...) et surtout surtout, plus de cantine : trop bruyant, trop de mouvements, trop de lumières, de couleurs, de choix, de voix, c'était impossible à suivre pour lui. Et une AESH qui pouvait, lorsque c'était nécessaire, le sortir de la classe afin qu'il puisse reposer son esprit.
Il ne faut pas oublier que les autistes ne filtrent pas, que tout leur arrive au même niveau, et que rien qu'essayer de faire le tri dans les stimuli qui leur arrive est très très coûteux en énergie. Il faut aussi garder à l'esprit qu'une classe qui vit est une classe qui parle, et que le niveau sonore peut être insupportable pour eux (c'est le cas pour mon fils)
Ajoutez à ça le fait que peut être prend il conscience violemment de sa différence, c'est un âge aussi ou se faire rejeter par le garçon ou la fille qui l’intéresse est traumatisant, et plein d'autres choses auxquelles je ne pense pas.
Courage.
Atypique maman d'un aspie de 17 ans en terminale scientifique (maths, pc, maths expertes), aesh à 20 h en seconde, 3 h en terminale.
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Re: Début très difficiles- lycée
Lorsque j'ai débarqué à Georges Cabanis, en septembre 2004, tout était en chamboulement. Un lycée grand avec il fallait le savoir une injonction très importante de travail. Mais une chose est à savoir: les attendus du lycée ne sont pas les mêmes qu'au collège.
Un exemple très bête: l'enseignement des mathématiques et des équations inéquations: utiliser des couleurs pour differencier les formules à apprendre et ensuite s'exercer à différents niveaux. C'est la partie ou j'ai toujours été très curieux. Et puis une partie vu en fin d'année scolaire sur les vecteurs. A la prof je lui disait casch " Je ne conteste pas votre note mais sachez le, les vecteurs ont nécessité d'inombrables heures d'apprentissage pour que au final je ne puisse pas conceptualiser ce savoir le jour de l'évaluation. Ce que vous m'avez appris, j'en ai déjà vu depuis ma quatrième nouvelle technologie admise, je ne saurais vous expliquer le pourquoi du bug ."
Donc cela peux arriver que tout simplement on ne conceptualise pas un enseignement pas par manque de travail...
Il m'a fallu deux trimestres en ciblant mes matières fétiches. Quand au sport d'EPS, on va dire que comme je m'étais mis en tête d'aller au GIGN on va dire que c'était sacrement compliqué les agrés. Au final pas de GIGN, pas d'armée de terre, j'étais complètement hors-réalité... ( pensée pour ceux et celles qui ont intégré l'armée la police et la gendarmerie et qui cachent leur autisme)
Autre chose: ne pas négliger les investigations hors champ scolaire comme par exemple l'airsoft. Savoir quand et comment on peux utiliser ce genre d'engin (j'ai un karabiner 98K, je m'entrainne à le manier si jamais je veux faire une reconstitution historique, j'ai même prévu de faire monter dessus une lunette)...
Un exemple très bête: l'enseignement des mathématiques et des équations inéquations: utiliser des couleurs pour differencier les formules à apprendre et ensuite s'exercer à différents niveaux. C'est la partie ou j'ai toujours été très curieux. Et puis une partie vu en fin d'année scolaire sur les vecteurs. A la prof je lui disait casch " Je ne conteste pas votre note mais sachez le, les vecteurs ont nécessité d'inombrables heures d'apprentissage pour que au final je ne puisse pas conceptualiser ce savoir le jour de l'évaluation. Ce que vous m'avez appris, j'en ai déjà vu depuis ma quatrième nouvelle technologie admise, je ne saurais vous expliquer le pourquoi du bug ."
Donc cela peux arriver que tout simplement on ne conceptualise pas un enseignement pas par manque de travail...
Il m'a fallu deux trimestres en ciblant mes matières fétiches. Quand au sport d'EPS, on va dire que comme je m'étais mis en tête d'aller au GIGN on va dire que c'était sacrement compliqué les agrés. Au final pas de GIGN, pas d'armée de terre, j'étais complètement hors-réalité... ( pensée pour ceux et celles qui ont intégré l'armée la police et la gendarmerie et qui cachent leur autisme)
Autre chose: ne pas négliger les investigations hors champ scolaire comme par exemple l'airsoft. Savoir quand et comment on peux utiliser ce genre d'engin (j'ai un karabiner 98K, je m'entrainne à le manier si jamais je veux faire une reconstitution historique, j'ai même prévu de faire monter dessus une lunette)...
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
Si vi pacem, para bellum
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Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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Re: Début très difficiles- lycée
Bonjour,
Je vous remercie de tous ces conseils. Mon fils n'a plus de crises de nerfs en fin de journée à la maison.
La psychiatre qui le suit m'a fait la leçon en disant que ça n'a jamais empêché personne d'avoir une vie professionnelle intéressante en ayant redoublé sa seconde. Par ce discours, elle lui a permis de relâcher la pression sur le travail scolaire et les notes, ce qui a eu pour effet de le re-stabiliser émotionnellement.
Sans lui dire de mettre de la distance avec son copain dépressif (qui prend des médocs et qui a l'air d'aller mieux), elle a quand même conseillé à mon fils d'éviter de participer aux séances de fumette en sa compagnie, vu l'effet décuplé sur les personnes TSA.
J'aimerais malgré tout éviter à mon fils le redoublement de la Seconde; car refaire une deuxième fois ce qui le désintéresse ne me semble pas être une option satisfaisante.
Il a 11,5 de moyenne générale en ce premier trimestre; avec des notes faibles dans les matières littéraires et en SVT, et pas de prise en compte de son profil particulier dans les appréciations du bulletin.
Il a une bonne moyenne en maths et une progression en sciences physiques (9,5).
Même s'il dit ne pas aimer cette matière, je continue à l'obliger à la travailler en ayant la Première STI2D en perspective. Et je cherche des moyens de relier son intérêt restreint pour les motos, leur motorisation avec les sciences physiques...sans beaucoup de succès pour le moment.
J'ai aussi recommencé à le fliquer/l'aider pour tout ce qui est gestion de ses feuilles de cours, gestion de pronote et anticipation des évaluations. En 3eme l'an dernier, il me semblait pourtant beaucoup plus autonome sur ces points.
Lui dit ne pas savoir quoi faire l'année prochaine car rien ne l'intéresse à part les maths et un peu l'histoire.
Je ne veux pas le contraindre à une STI2D mais je pense que ce pourrait être la solution... tout en me demandant si ce sera gérable pour lui vu son niveau de fatigue le soir. Il affirme pourtant ne pas ressentir le besoin de se mettre au calme dans la journée (de toutes façons il n'y a pas d'infirmièr(e) dans son lycée de 1800 élèves donc l'infirmerie est fermée); il ne ressent pas non plus le besoin d'éviter la cantine.
Je n'arrive pas à savoir si sa paresse, sa fatigue et son manque de motivation sont dus à son TSA, à l'adolescence ?
Bref, beaucoup de questions à traiter dans les prochaines semaines. Merci de votre lecture.
Je vous remercie de tous ces conseils. Mon fils n'a plus de crises de nerfs en fin de journée à la maison.
La psychiatre qui le suit m'a fait la leçon en disant que ça n'a jamais empêché personne d'avoir une vie professionnelle intéressante en ayant redoublé sa seconde. Par ce discours, elle lui a permis de relâcher la pression sur le travail scolaire et les notes, ce qui a eu pour effet de le re-stabiliser émotionnellement.
Sans lui dire de mettre de la distance avec son copain dépressif (qui prend des médocs et qui a l'air d'aller mieux), elle a quand même conseillé à mon fils d'éviter de participer aux séances de fumette en sa compagnie, vu l'effet décuplé sur les personnes TSA.
J'aimerais malgré tout éviter à mon fils le redoublement de la Seconde; car refaire une deuxième fois ce qui le désintéresse ne me semble pas être une option satisfaisante.
Il a 11,5 de moyenne générale en ce premier trimestre; avec des notes faibles dans les matières littéraires et en SVT, et pas de prise en compte de son profil particulier dans les appréciations du bulletin.
Il a une bonne moyenne en maths et une progression en sciences physiques (9,5).
Même s'il dit ne pas aimer cette matière, je continue à l'obliger à la travailler en ayant la Première STI2D en perspective. Et je cherche des moyens de relier son intérêt restreint pour les motos, leur motorisation avec les sciences physiques...sans beaucoup de succès pour le moment.
J'ai aussi recommencé à le fliquer/l'aider pour tout ce qui est gestion de ses feuilles de cours, gestion de pronote et anticipation des évaluations. En 3eme l'an dernier, il me semblait pourtant beaucoup plus autonome sur ces points.
Lui dit ne pas savoir quoi faire l'année prochaine car rien ne l'intéresse à part les maths et un peu l'histoire.
Je ne veux pas le contraindre à une STI2D mais je pense que ce pourrait être la solution... tout en me demandant si ce sera gérable pour lui vu son niveau de fatigue le soir. Il affirme pourtant ne pas ressentir le besoin de se mettre au calme dans la journée (de toutes façons il n'y a pas d'infirmièr(e) dans son lycée de 1800 élèves donc l'infirmerie est fermée); il ne ressent pas non plus le besoin d'éviter la cantine.
Je n'arrive pas à savoir si sa paresse, sa fatigue et son manque de motivation sont dus à son TSA, à l'adolescence ?
Bref, beaucoup de questions à traiter dans les prochaines semaines. Merci de votre lecture.
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Re: Début très difficiles- lycée
Bienvenue ! Giovanna !
Pour en savoir plus le spectre autistique, il est possible de dévorer ici.
Je partage aussi diverses ressources là.
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Début très difficiles- lycée
Bonjour Giovanna je viens de lire votre témoignage. Mon fils aîné a eu des problèmes durant toute sa scolarité. En maternelle pas de cp possible. En élémentaire pas de collège. Au collège (bien qu'ayant pris seul la décision de choisir russe première langue) pas de lycée possible. Lors de sa première seconde il était à peine à la moyenne. Nous avons décidé mon épouse et moi contre l'avis du conseil de classe mais avec son accord de demander son redoublement. Cela lui a permis de faire une pause dans un cursus scolaire qui avait été très chargé. Ayant les bases acquises lors de sa première année ainsi qu'une meilleure compréhension du fonctionnement d'un lycée il a pu poursuivre sa scolarité plus paisiblement. Il a aujourd'hui 3 masters pour finalement devenir professeur à domicile pour des enfants autistes scolarisés ou pas. Nous avons fait le choix de nous éloigner des diktats de performance que nous impose la société pour nous recentrer uniquement sur le bien être de notre fils. Il est très heureux aujourd'hui de son parcours. C'est la seule chose qui compte. Je ne veux bien entendu pas dire que votre fils doit impérativement redoubler. En espérant que ce témoignage vous aidera . Cordialement
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Re: Début très difficiles- lycée
Rebonjour en me relisant je me suis aperçu que j'ai oublié de préciser que mon fils est autiste aussi.
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Re: Début très difficiles- lycée
Merci beaucoup de ce témoignage. C'est la réunion parents/profs ce soir et j'en suis malade. J'ai fait remarquer au professeur principal que les appréciations dans le bulletin sont à la fois acerbes et peu constructives; pour ne pas dire inutiles. Si ma fils à moins de 10/20 de moyenne je me doute qu'il est difficulté dans la matière. je n'ai pas besoin en plus que l'enseignant ajoute que c'est très inquiétant. Bref une vraie partie de plaisir en perspective... et je commence à adopter votre position qui consiste à éviter la course à la performance pour se centrer sur le bien-être de mon fils.
Merci vraiment de ces suggestions.
Je me permets ici d'émettre une idée/question. J'ai pensé créer ma propre entreprise si jamais mon fils ne trouve pas d'emplois plus tard à l'extérieur. Je pensais plus généralement à une vraie entreprise """Aspies friendly""" montée par des parents experts du sujet car connaissant bien la problématique et les aménagements nécessaires. Elle permettrait peut-être à nos jeunes de trouver un emploi adapté.
Est ce que vous savez si des parents de jeunes adultes Aspies ont déjà monté une telle structure ?
Merci. Au plaisir de vous lire.
Merci vraiment de ces suggestions.
Je me permets ici d'émettre une idée/question. J'ai pensé créer ma propre entreprise si jamais mon fils ne trouve pas d'emplois plus tard à l'extérieur. Je pensais plus généralement à une vraie entreprise """Aspies friendly""" montée par des parents experts du sujet car connaissant bien la problématique et les aménagements nécessaires. Elle permettrait peut-être à nos jeunes de trouver un emploi adapté.
Est ce que vous savez si des parents de jeunes adultes Aspies ont déjà monté une telle structure ?
Merci. Au plaisir de vous lire.
Maman d'un ado diagnostiqué TSA en janvier 2019.
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Re: Début très difficiles- lycée
Bonsoir j'espère que la réunion parents profs ne s'est pas trop mal passée. Notre fils a 37 ans et nous nous en rappelons encore. En ce qui concerne l'entreprise que vous envisagez de créer je ne sais pas s'il en existe gérées par des parents. Peut être pourriez vous poser la question à un autre endroit du forum. Je sais qu'il en existe une entreprise qui s'appelle auticonsult. Mon fils avait été contacté par eux mais je lui ai conseillé de décliner l'offre. Manque de confiance dans l'entreprise. Nous avons eu peur que l'entreprise profite des jeunes adultes autistes en les faisant travailler plus que de raison. Nous pouvons si nous ne sommes pas prudents nous retrouver en surcharge. Je pense qu'il faudrait plutôt s'appuyer sur une association. Chaque personne ayant sa façon de fonctionner. Ce qui conviendra pour un ne conviendra pas forcément à l'autre. Cependant l'idée est très intéressante. Cordialement
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Re: Début très difficiles- lycée
Bonjour,
Concernant déjà l'ami je considère que c'est un problème. Y'a des coachs en motivation qui estiment que les 10 personnes les plus importantes qu'on fréquente dans notre vie, donnent une direction. Il a été renvoyé plusieurs fois, c'est un problème. Il veut se suicider, c'est un problème encore moins commun. Une attitude positive est difficile à entreprendre si on fréquente des gens négatifs, c'est comme ça.
Concernant la scolarité en elle-même, je pense que le TDAH est un frein extrêmement important, s'il existe, et les professeurs ne sont pas des experts. Dans le cas de notations et d'observations c'est même du harcèlement. Je m'explique, des troubles de l'attention et de la concentration sont vus comme un "manque de motivation", je m'imagine bien que chaque prof' y va de sa petite remarque et que le bulletin est une page complète de ça, mais ça ne s'arrête pas là, ça doit continuer en cours. Les enseignants ne sont pas formés sur la problématique du handicap, déjà que beaucoup ont une formation écourtée hors d'instituts de préparation... Une prise en charge du trouble pourrait être améliorer les choses. La demande d'aménagement pour les évaluations serait-il possible (tiers-temps), sans forcément passer par la MDPH?
Concernant le TSA en lui-même, il y a des automatismes difficiles à comprendre qui mènent à une exclusion sociale (comme le fait de ne pas comprendre qu'il faut aller discuter avec les autres enfants pendant la pause). Et l'exclusion sociale, ça démotive un peu...
Après avoir des passions c'est quelque chose qu'il faut valoriser, vous pouvez partir de ça pour investir d'autres champs.
Concernant déjà l'ami je considère que c'est un problème. Y'a des coachs en motivation qui estiment que les 10 personnes les plus importantes qu'on fréquente dans notre vie, donnent une direction. Il a été renvoyé plusieurs fois, c'est un problème. Il veut se suicider, c'est un problème encore moins commun. Une attitude positive est difficile à entreprendre si on fréquente des gens négatifs, c'est comme ça.
Concernant la scolarité en elle-même, je pense que le TDAH est un frein extrêmement important, s'il existe, et les professeurs ne sont pas des experts. Dans le cas de notations et d'observations c'est même du harcèlement. Je m'explique, des troubles de l'attention et de la concentration sont vus comme un "manque de motivation", je m'imagine bien que chaque prof' y va de sa petite remarque et que le bulletin est une page complète de ça, mais ça ne s'arrête pas là, ça doit continuer en cours. Les enseignants ne sont pas formés sur la problématique du handicap, déjà que beaucoup ont une formation écourtée hors d'instituts de préparation... Une prise en charge du trouble pourrait être améliorer les choses. La demande d'aménagement pour les évaluations serait-il possible (tiers-temps), sans forcément passer par la MDPH?
Concernant le TSA en lui-même, il y a des automatismes difficiles à comprendre qui mènent à une exclusion sociale (comme le fait de ne pas comprendre qu'il faut aller discuter avec les autres enfants pendant la pause). Et l'exclusion sociale, ça démotive un peu...
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suspicion de TSA