Tugdual a écrit : ↑jeudi 6 juillet 2023 à 22:29
hazufel a écrit : ↑jeudi 6 juillet 2023 à 11:58
Justement un collègue m'a conseillé de lire la série Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, que je n'ai jamais essayé, et je ne sais même pas pourquoi ! Au vu des héros que j'aime, je devrais aimer.
J'aime autant son personnage de
Kehlweiler (qui apparaît dans « Un peu plus loin sur la droite » et « Sans feu ni lieu »), tristement abandonné au profit de
Adamsberg...
J’ai pu lire depuis l’été toute la série des Adamsberg et toute celle des Évangélistes où on trouve Kehlweiler justement.
Et je te rejoins.
J’aime énormément les personnages de la série des Évangélistes, dans les niveaux de la maison pourrie, chacun érudit dans son domaine, le taiseux solide en bas, paléo anthropo/archéologue St Matthieu, le nerveux vif et sensible médiéviste St Marc, la tornade à cravate spécialiste de la grande guerre St Luc, et au dessus de tous, l’ancien flic, le tonton de St Marc, ajoutant une placidité fluidifiante dans cet édifice rempli de savoirs autant que d’humanité.
Kehlweiler se fait aider par Marc mais c’est toute l’unité qui foisonne ensemble dans l’effervescence de leur efficacité incarnée et redoutable.
J’aime les adjoints d’Adamsberg autant que lui, ils sont aussi très creusés, à multi facettes étonnantes et attachantes. Autant Danglard, l’encyclopédie un peu triste, que Retancourt la colosse au cœur d’or, et tous les autres avec leurs failles et leurs forces immenses.
Adamsberg a ça de bon qu’il s’attache à ces forces et fait fi des failles.
Ce qui est étonnant c’est que j’aime bien Adamsberg alors qu’il est à peu près l’inverse de Holmes que j’adore absolument.
Il est petit, Holmes est grand (bon ça, ça n’a pas d’importance mais c’est pour marqué leur dissemblance), Adamsberg est intuitif, instinctif, Holmes déductif, Adamsberg s’appuie sur les forces de son équipe, Holmes travaille en solitaire même s’il a besoin de l’appui de Watson, Adamsberg n’a pas de connaissances sinon celles de ses bulles qu’il laisse errer en lui pour lui faire naître les solutions, Holmes a des connaissances encyclopédiques, dans les domaines qui lui servent seulement et n’est mené que par la logique. Adamsberg ne peut pas vivre bien longtemps sans la compagnie des femmes dans son lit. Holmes n’a pas de vie sentimentale, pour lui il n’y a qu’une femme, LA femme, Irène Adler, qu’il admire surtout parce qu’elle l’a battu à son propre jeu.
Adamsberg aime être avec les gens, partager des moments doux et simples, Holmes est solitaire, ne trouve pas d’intérêt à la sociabilité.
Mais tous deux ont cette foi en l’autre, cette quête de la connaissance de l’humain sous toutes ses facettes, sans jugement hormis pour ceux qui portent le grand mal en eux. Là ils sont impitoyables.
J’ai été triste de finir ces deux séries, les évangélistes et « l’Allemand » me manquent un peu plus qu’Adamsberg. Je pourrai les relire, dans quelques temps pour les retrouver.
J’ai aimé l’écriture poétique, profonde, la mécanique minutieuse et étonnante.
Je suis contente d’avoir enfin lu ces séries. Je ne sais même pas pourquoi je ne l’avais pas fait avant…
Après cela j’ai lu les tomes 2 et 3 du
bureau des affaires occultes. J’ai beaucoup aimé les 1 et 2. Moins le 3…
Maintenant je suis entrée dans le dernier Ken Follett, pour le dernier opus de la série Kingsbridge. En date, j’espère qu’il y en aura encore d’autres.
Nous sommes cette fois juste après la révolution, et allons entrer dans la révolution industrielle.
Toujours les personnages auxquels on s’attache chez Follett, et ces affreux horribles qu’on a envie d’étrangler…
Je vais d’ailleurs m’y plonger maintenant.
Édit :
Cardamome a écrit :J'en suis à mon cinquième livre de Adler Olsen: "l'effet papillon".
J'ai découvert cet auteur récemment.
J’ai tout lu de lui, j’adore l’équipe du département V

bonnes lectures à toi. Les livres nous aident en tout. Plonge y !